propres de C doivent être strictement positives, égales donc aux racines des valeurs propres de A.
Donc C est unique et vaut alors : C = P.∆.
t
P.
7. On suppose A définie positive.
Puisque 0 n’est pas valeur propre de A, A est inversible.
De plus A admet une racine carrée A
1/2
qui est aussi définie positive donc inversible.
En notant : A
-1/2
= (A
1/2
)
-1
, on constate que : (A
-1/2
).(A
-1/2
) = (A
1/2
.A
1/2
)
-1
= A
-1
, et A
-1/2
est alors l’unique racine
carrée de A
-1
, symétrique définie positive.
8. On l’a obtenu au-dessus en prouvant l’existence de A
-1/2
.
Partie 2. Ordre de Löwner.
1. Une relation d’ordre est réflexive, antisymétrique et transitive.
• Il est clair que ≼ est réflexive puisque : ∀ A ∈ S
n
, A – A = 0, est positive.
• Si pour : (A,B) ∈ S
n2
, on a : (A – B) et (B – A) positives, alors les valeurs propres de (A – B) et (B – A)
sont positives, mais étant les opposées les unes des autres, elles sont donc toutes nulles.
Mais (A – B) étant aussi diagonalisable (car symétrique réelle), A – B est nulle et : A = B.
• Si pour : (A,B,C) ∈ S
n3
, on a : A ≼ B, et : B ≼ C, alors :
∀ X ∈ M
n,1
, ((B – A).X|X) ≥ 0, et : ((C – B).X|X) ≥ 0, en additionnant, on aboutit à : ((C – A).X|X) ≥ 0,
ce qui montre que : A ≼ C, et la relation est transitive.
2. Il suffit de partir de : B ∈ S
n
, avec : A ≼ B, et de : C ∈ M
n,p
, et de constater que (B – A) est positive donc
(
t
C.B.C –
t
C.A.C) =
t
C.(B – A).C, aussi d’après la question I.1, d’où :
t
C.A.C ≼
t
C.B.C.
3. Supposons que A soit telle que : I
n
≼ A.
Alors la matrice (A – I
n
) est positive donc ses valeurs propres sont positives.
Mais : Sp(A – I
n
) = {λ – 1, λ ∈ Sp(A)}, puisque : ∀ x ∈ , det((A – I
n
) – x.I
n
) = det(A – (1 + x).I
n
).
Donc : ∀ λ ∈ Sp(A), λ – 1 ≥ 0, et : λ ≥ 1 > 0.
La matrice A est donc bien inversible, et comme les valeurs propres de A
-1
sont les inverses des valeurs
propres de A, elles sont toutes inférieures ou égales à 1, et les valeurs propres de (I
n
– A
-1
) sont donc
positives ce qui prouve que : A
-1
≼ I
n
.
4. Puisque A est inversible, on peut utiliser la question I.1 à nouveau avec la matrice symétrique A
-1/2
et
constater que : A
-1/2
.A.A
-1/2
= I
n
, et donc que : I
n
≼ A
-1/2
.B.A
-1/2
.
La matrice A
-1/2
.B.A
-1/2
est donc inversible, B aussi (puisque A
-1/2
l’est), et : (A
-1/2
.B.A
-1/2
)
-1
≼ I
n
.
On développe ensuite et on réutilise la question I.1 avec à nouveau la matrice A
-1/2
, pour aboutir à :
A
1/2
.B
-1
.A
1/2
≼ I
n
, et : A
-1/2
.A
1/2
.B
-1
.A
1/2
.A
-1/2
≼ A
-1/2
.I
n
.A
-1/2
, soit : B
-1
≼ A
-1
.
5. Etant symétrique, la matrice D est positive si et seulement si ses valeurs propres le sont.
Or elles sont réelles (car D est symétrique réelle), leur produit vaut [a.c – b
2
] et leur somme (a + c).
Il est alors clair que le système de conditions cherché est : {a.c ≥ b
2
, et : a + c ≥ 0}.
En effet, c’est équivalent de dire que les deux valeurs propres sont de même signe, et de somme positive,
donc bien positives toutes deux.
6. Si on veut que D soit positive, cela revient à chercher a et b tels que : a ≥ b
2
, et : a + 1 ≥ 0, autrement dit
uniquement la condition : a ≥ b
2
.
Si de plus, on veut que (B – D) soit positive, cela équivaut à la même condition.
On peut donc penser à prendre : b =
1
, et : a =
1
.
On constate alors que : D
2
=
4
5
8
58
5
16
5
, B
2
=
40
0
4
1
, et : B
2
– D
2
=
−
−−
4
11
8
58
5
16
1
.
Or : det(B
2
– D
2
) =
9
−
< 0, et les valeurs propres de la matrice symétrique (B
2
– D
2
) ne peuvent être
toutes deux positives, ce qui prouve que l’on n’a pas : D
2
≼ B
2
.
Partie 3. Fonctions matriciellement croissantes.