remboursables». Ces éléments influencent toutefois indirectement le
montant des «Excédents de versement d'impôts et de précomptes portés à
l'actif» ou des «Charges fiscales estimées» (voy. également l'avis n° 141,
Bulletin n° 13, p. 21 et 22).
Ce principe connaît une exception, notamment en ce qui concerne le
précompte mobilier fictif qui est «remboursé» à l'entreprise au cas où
celui-ci excède l'impôt sur le revenu à payer (voy. le dernier alinéa de
l'avis précité).
Hypothèse :
Une société perçoit un dividende de 100 000 F sur des actions étrangères,
déductible, à titre de «revenu définitivement taxé», des bénéfices et qui,
en outre, donne lieu à l'imputation d'un précompte mobilier fictif
«remboursable» de 5 000 F. En raison de la déduction de ses revenus
définitivement taxés, la société n'est pas redevable d'impôt sur les
sociétés.
Comptabilisation :
412 Impôts et précomptes à récupérer
à 7710 Régularisation d'impôts dus ou
versés
II. Impôts sur le résultat d'exercices antérieurs
A. Suppléments d'impôts
1. Insuffisance des «impôts estimés»
Hypothèse :
Au cours de l'exercice précédent, l'entreprise a acté 50 000 F à titre
d'«impôts estimés» (voy. I.D.1). L'impôt enrôlé s'élève toutefois à 55 000
F.
Comptabilisation :
450 Dettes fiscales estimées
6710 Supplément d'impôts dus ou versés
à 452 Impôts et taxes à payer
2. Surestimation des «impôts à récupérer»
Hypothèse :
Au cours de l'exercice précédent, l'entreprise a porté à l'actif des
versements anticipés à concurrence de 40 000 F (voy. I.D.2.a). La
restitution ne s'élève toutefois qu'à 33 000 F.
Comptabilisation :