Histoire du Canada 1231

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King, WVH, 2015
p. 1
Histoire du Canada 1231
Thème 3 – Le Canada et la Première Guerre mondiale
PARTIE 1 – LES CAUSES DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE
Comment le Canada est-il devenu impliqué dans une guerre européenne, loin de nos côtes ? La réponse
est simple – la Grande-Bretagne nous a forcé, donc, comme membre de l’Empire britannique, notre rôle
dans la guerre a commencé dès le début. Alors, pourquoi la Grande-Bretagne est-elle devenu impliquée
dans la guerre ? … Cette réponse est très complexe …
Cause à long-terme № 1 : L’impérialisme
Nous savons déjà du Thème 1 (L’ère Laurier) que la fin du XIXe et le début du XXe siècle était une ère de
colonialisme. Les pouvoirs majeurs en Europe et les États-Unis voulaient acquérir autant de terre que
possible à l’outre-mer pour deux raisons. En premier, le plus de terre possédée par une métropole (le
pays colonisateur), la meilleure les chances de trouver des ressources naturelles importantes – par
exemple, l’Afrique du Sud avait des champs aurifères, le Moyen-Orient avait du pétrole, et l’Inde avait des
épices. Ces ressources étaient renvoyées à la métropole pour augmenter son pouvoir économique.
Deuxièmement, les colonies fonctionnaient aussi comme des marchés où les métropoles pouvaient
vendre leurs biens en surplus. Si la Grande-Bretagne a produit trop d’acier (par exemple) elle pouvait
vendre l’acier en surplus à ses colonies, sans perdre des profits! Pour cette raison, on utilise le terme
« rivalité économique » pour décrire l’impérialisme aussi.
Les régions ombragées
représentent les colonies
britanniques en 1914.
En termes du colonialisme, la Grande-Bretagne était la puissance impériale la plus importante du monde.
Quand elle est morte en 1901, la Reine Victoria régnait un quart de la superficie mondiale et environ 440
million de gens ! Le terme « le soleil ne se couche jamais sur l’empire britannique » était inventé à cause
de cela. Les autres pays en Europe n’avaient pas autant de colonies – l’Allemagne, par exemple, était
puissante sur le continent européen, mais elle avait seulement quelques petites colonies à l’outre-mer et
elle voulait créer un empire pour rivaliser celle de la Grande-Bretagne. L’Allemagne cherchait à accomplir
cela dans quelques façons …
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Les régions ombragées
représentent les colonies
allemandes en 1914.
Cause à long-terme № 2 : La course aux armes / le militarisme
Encore, nous savons déjà du Thème 1 (L’ère Laurier) que l’Allemagne et la Grande-Bretagne avaient
commencé à construire des douzaines de navires de guerre (Dreadnoughts) avant l’éclat de la guerre en
1914. Historiquement, la Grande-Bretagne avait contrôlé les océans du monde – elle en avait besoin ! La
Grande-Bretagne est un pays d’îles et elle avait un grand empire autour du monde à protéger aussi, et de
fournir avec des approvisionnements, faire le commerce avec, et de rester en communication avec. Quand
l’Allemagne a essayé à menacer la dominance britannique maritime, la Grande-Bretagne s’est rendue
compte que l’Allemagne pourrait défier le statu quo de la suprématie de la marine britannique. La
Grande-Bretagne a donc créé la politique du « standard à deux puissances. » Pour la protection de la
Grande-Bretagne et de ses colonies (comme le Canada – flashback to Laurier and la loi sur la marine), la
Grande-Bretagne allait maintenir une marine deux fois plus grande que les deuxième et troisième
marines du monde combinées (la France et l’Allemagne à cet époque). Comme résultat de cette politique,
la Grande-Bretagne a construit deux Dreadnought pour chaque cuirassé construit par les Allemands. Cela
a coûté très cher pour la Grande-Bretagne et elle a demandé pour de l’aide du Canada et ses autres
colonies. Quelle était la réponse de Laurier encore une fois ??? L’Allemagne avait aussi le plan Schlieffen
en cas de guerre sur le continent. Veuillez lire les pages 80-81 dans votre manuel et de remplir les
espaces qui suivent.
« Le plan Schlieffen était conçu ___________ avant le début de la guerre. C’était un plan où
_____________________ peut envahir __________________ en passant par ____________________,
un pays neutre. Le problème c’était qu’en envahissant ce pays neutre, une vieille alliance
serait mise en vigueur. Cette alliance verrait l’entrée de ______________________________ dans
la guerre pour aider le pays neutre. »
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L’échec du Plan Schlieffen
1
Les Allemands
étaient ralentis
par l’armée belge
et n’ont pas atteint
Paris dans les six
semaines prévues.
3
L’armée russe a
mobilisé plus vite que
prévu. L’Allemagne
avait besoin d’envoyer
des soldats vers l’est.
2
Les Français ont perdu
aux mains des
Allemands en AlsaceLorraine mais la France
a survécu la Bataille de
la Marne en septembre.
Cause à long-terme № 3 : Le système des alliances
Since that whole Dreadnought building thingy wasn’t working out too well for zee Germans … elle avait des
autres plans – le pouvoir des alliances. Le chancelier allemand (comme un premier ministre) Otto von
Bismarck a commencé à créer des alliances militaires avec quelques pays en Europe. Si un pays-membre
d’une alliance est attaqué, les autres pays-membres de l’alliance doivent déclarer la guerre aussi pour
aider. Bismarck a formé une bonne alliance pour l’Allemagne en 1882 quand il a créé la Triple-Alliance
avec l’Italie et l’Autriche-Hongrie. Cela était très importante pour les Allemands – cette alliance a isolé les
ennemis de l’Allemagne (la France et la Grande-Bretagne – voir la carte ci-dessous) et l’alliance a réduit la
risque pour les Allemands d’avoir besoin de lutter une guerre sur deux fronts. Il n’y avait aucun défi à
cette alliance jusqu’au 1907, quand la Triple-Entente a uni la Grande-Bretagne avec la France et la
Russie, pour effectivement encercler la Triple-Alliance. L’Allemagne avait alors besoin de penser à
quelque chose d’autre pour devenir aussi puissante que les Britanniques …
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Cause à long-terme № 4 : Le nationalisme
Le nationalisme est un concept où on a un sens de loyauté profonde à la patrie. Les idées de nationalisme
en concurrence ont encore mis l’Allemagne en compétition avec la Grande-Bretagne. L’Allemagne était
nationaliste et très fier du fait qu’elle possédait la meilleure armée dans le monde. Elle avait gagné trois
guerres en Europe (contre le Danemark, l’Autriche, et la France) entre 1860 et 1871, et a gagné des terres
comme récompense après chaque guerre. La troisième guerre – la guerre franco-prussienne, était
contre la France, et quand l’Allemagne a gagné la guerre, elle a annexé la région d’Alsace-Lorraine à
l’Allemagne.
Donc, ce n’est pas une surprise que le nationalisme britannique est basé sur la fierté de sa marine
puissante (la Royal Navy) et de son empire mondial – les deux choses que les Allemands manquaient pour
dépasser la Grande-Bretagne. Dès 1914, les tensions en Europe entre les pays étaient tellement élevées
que la guerre pourrait éclater à n’importe quel moment.
All they needed was a spark to set things in motion …
La cause immédiate de la guerre (« l’éclat ») – L’assassinat de l’archiduc François Ferdinand
**Lire la page 80 du manuel pour identifier la cause sous-jacente de son assassinat.
The wheels of war had now been set in motion, and noting could now prevent a major European war from
breaking out. Ci-dessous est une ligne de temps des derniers pas vers la guerre.
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octobre 1908 : La Bosnie a été annexée par l’Autriche-Hongrie.
28 juin 1914 : L’archiduc François-Ferdinand est assassiné à Sarajevo (Bosnie) par la Main Noire.
23 juillet 1914 : Le gouvernement autrichien présente un ULTIMATUM de 48h à la Serbie.
25 juillet 1914 : La Serbie a refusé une des demandes de l’ultimatum autrichien.
28 juillet 1914 : L’Autriche-Hongrie a déclaré la guerre à la Serbie, qui cherche l’aide de la
Russie.
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29 juillet 1914 : Le tsar Nicolas II accepte d’aider la Serbie et mobilise l’armée russe.
30 juillet 1914 : L’Allemagne présente un ultimatum à la Russie pour l’arrêt de la mobilisation
que la Russie refuse.
1er août 1914 : L’Allemagne a déclaré la guerre à la Russie et la France a mobilisé son armée.
2 août 1914 : L’Allemagne a envahi la Belgique « neutre », en utilisant le PLAN SCHLIEFFEN.
3 août 1914 : L’Allemagne a déclaré la guerre à la France et la Grande-Bretagne a lancé un
ultimatum aux Allemande pour la cessation de l’invasion de la Belgique.
4 août 1914 : Aucune réponse de l’ultimatum britannique par l’Allemagne, donc, la GrandeBretagne a déclaré la guerre à l’Allemagne, et le Canada est entré en guerre avec l’Empire
britannique automatiquement. Les États-Unis se sont déclarés neutres dans le conflit.
Questions de révision :
1. Pensez à un exemple de militarisme au Canada dans les dix ans avant le début de la guerre en 1914.
Qu’est-ce que c’est ? Expliquez pourquoi c’est un exemple d’une course aux armes.
2. Des vos propres mots, écrivez une définition du militarisme.
3. Pensez à quelque chose à laquelle tu te sens patriotique. Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi te sens-tu
patriotique ? Est-ce que c’est la même chose de se sentir nationaliste ?
4. Quelle était la plus grande source de nationalisme des métropoles européennes au début du XXe siècle ?
Comment est-ce qu’on peut lier cela à l’impérialisme ?
5. Faites une petite comparaison de l’impérialisme britannique contre l’impérialisme allemand au début
du XXe siècle. Comment est-ce qu’on peut lier cela au nationalisme ?
6. Pensez à un exemple de l’impérialisme dans le Royaume-Uni avant le début de la guerre en 1914.
Qu’est-ce que c’est ? Expliquez pourquoi le Canada est devenu impliqué là-dedans et son importance
économique pour la couronne anglaise.
7. Identifiez les pays-membres associés aux deux alliances qui sont développées avant 1914.
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8. Quelle était l’atmosphère politique en Europe comme résultat de toutes ces alliances ? Comment est-ce
qu’on peut lier ceci à la course aux armes ?
9. Quelle était l’événement déclencheur de la Première Guerre mondiale ? Décris aussi les circonstances
… donc, dans quelle ville, quelle région de l’Europe, les individus impliqués (et leurs titres/rôles), le
groupe impliqué. Sois aussi spécifique que possible.
PARTIE 2 – LE CANADA SE PRÉPARE POUR LA GUERRE
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Au Canada, on a créé un plan pour envoyer 25.000 soldats bénévoles
pour former le Canadian Expeditionary Force.
Dès septembre1914, plus de 30.000 Canadiens ont répondu à l’appel
Colonel Sam Hughes, le ministre de la milice, n’avait aucune confiance
dans les soldats professionnels.
Il a établi le camp Valcartier au Québec pour entraîner les 32.000
soldats bénévoles.
Les conditions dans le camp étaient difficiles : froid extrême, la
désorganisation, etc.
Les soldats ont vu des anciens films d’entrainement et des anciennes
techniques de bataille qui ne les ont pas préparées de tout pour la
guerre des tranchées.
Sam Hughes
Un grand problème était le fusil Ross, le fusil préféré de Hughes, qui
était donné à chaque soldat canadien.
C’était une arme de précision excellent, mais inutile pour les tranchées d’Europe.
Le fusil Ross est long et lourde, et la poussière et la boue l’enrayait.
Des milliers de soldats canadiens ont été tués en essayant de réparer leur fusil.
Hughes a refusé de changer de fusil car il était fier de son fusil canadien.
Dès leur arrivée en Europe, les soldats canadiens ont passé l’hiver aux plaines de Salisbury, au
sud de l’Angleterre. Les conditions étaient difficiles, mais “mieux” que le camp de Valcartier.
Les officiers canadiens n’étaient pas prêts à prendre en change des divisions entières de soldats.
Enfin, Sir Edward Alderson a reçu la tâche de reformer les Canadiens pour la guerre des tranchées
– ils ont reçu le sobriquet “Rawnecks”.
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L'entrainement à Valcartier ne les a pas préparés pour la guerre des tranchées.
PARTIE 3 – LES BATAILLES DE LA PREMIÈRE GUERRE MONDIALE OÙ LE CANADA A JOUÉ UN RÔLE IMPORTANT
La guerre a uni le Canada – au début ! Le Premier ministre Robert Borden a déclaré que c’était la
responsabilité du Canada de luter « épaule à épaule » avec la Grande-Bretagne, et même Wilfrid Laurier,
maintenant chef de l’opposition, était en accord avec Borden. Laurier a dit, quand nous recevons l’appel
de la Grande-Bretagne, la seule réponse du Canada doit être, ‘Ready, aye. Ready!” Le Canada était au
milieu d’une dégringolade économique et l’effort de guerre a aidé à relancer l’économie canadienne. Les
hommes en chômage ont avidement fait la décision de participer à la guerre, car tout le monde pensait
que la guerre serait très courte, et plutôt une aventure, non pas une vrai guerre. « De retour avant Noël
» disait tout le monde. Les anti-impérialistes aussi comme Henri Bourassa voyaient une opportunité pour
unir les Canadiens – français ET anglais, dans la défense de notre pays. L’enthousiasme de Bourassa – et
des soldats – tournerait bientôt.
L’homme mis en charge des nouveaux recrus était le ministre de la milice fanfaron de Borden, Sam
Hughes. Cette époque était déjà assez chaotique. Les automobiles ont apparu dans les villes, l’installation
des lignes de téléphone se passait partout, et le gaz a remplacé le charbon pour la cuisson comme
l’électricité était en train de remplacer le gaz pour l’éclairage. Sam Hughes a créé l’Expeditionary Force
dans une façon aussi désordonnée.
Plus de 30.000 hommes ont choisi de devenir des soldats, dont deux tiers étaient de récents immigrants
britanniques prêts à lutter pour leur patrie. Hughes a choisi de les armer avec des armes élites – le fusil
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Ross. C’était un fusil à canon-long construit au Canada pour le tir à précision. C’était un choix désastreux.
Les fusils enrayaient dans la boue et surchauffaient quand on les tirait trop vite en succession. Des
milliers de soldats canadiens étaient tués en train de les utiliser. L’entêté Hughes a refusé de remplacer
les fusils jusqu’en 1916 quand un scandale était prêt à éclater, mais les milliers de Canadiens qui
partaient pour les champs de bataille ne savaient rien à ce sujet. Ils partaient pour combattre les ‘Fritz’
ou les ‘Boches’ – les sobriquets donnés aux soldats allemands.
Le Canadian Expeditionary Force est parti pour les plaines de Salisbury en octobre 1914. Ils ont continué
leur entrainement en Angleterre avant de partir pour la France. Les premiers à arriver sur le continent
étaient la Princess Patricia’s Canadian Light Infantry (ou “Princess Pats”), qui ont débarqué dans le nord
de la France en décembre 1914. Leur grande aventure était prête à commencer.
La majorité des troupes canadiennes ont lute sur le front occidental pendant la Première Guerre
mondiale. C’est ici où les batailles qui ont gagné/perdu (depends what side you’re on!) se sont passées.
Avant d’examiner les batailles, examinons un peu l’endroit où les soldats du front de l’ouest ont passé la
majorité de leur temps – dans les tranchées. Dessiner et mettre des légendes sur les diagrammes des
tranchées ci-dessous.
How trenches were built
To reserve lines (3rd) and extra
ammunition, and planes
Artillery line
Support trench (2nd line)
Front line supports
1. Communication trench
2. Machine gun post
3. Bunker
4. Traverse
Front line (1st) trench
Barbed wire entanglement
defenses
No man’s land
To enemy front line
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Les batailles de la Première Guerre mondiale
Bataille et
date
Belligérants
Rôle du Canada
Résultat et pertes canadiens ?
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**Maintenant, lire les pages 106 à 109 dans le manuel pour gagner une compréhension de la vie des
soldats canadiens dans les tranchées, et aussi comment les technologies variées ont eu un impact sur le
dénouement de la guerre. Puis, répondez aux questions qui suivent.
Pour de l’aide à répondre aux questions 6 à 12 (et 1 à 5), jouez « À l’assaut » sur Internet @
http://www.museedelaguerre.ca/alassaut/
1. Trouvez des définitions pour
« blocus »
« impasse »
« guerre d’usure »
2. Pourquoi la région entre deux tranchées ennemies a gagné le sobriquet « no man’s land » ?
3. Que sont les « navires marchandises » ?
4. Expliquez comment la guerre des tranchées a mené à une impasse sur le front de l’ouest.
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5. Comment la nature de la guerre a-t-elle changé entre la guerre des Boers et la Première Guerre
mondiale ?
6. Décrivez les conditions de vie dans les tranchées. Expliquez au moins SIX problèmes pour les soldats.
7. Quelle est la raison donnée par le personnage dans le jeu pour avoir devenu un soldat ?
8. Quand les soldats ne faisaient pas des batailles, que faisaient-ils pour passer le temps ? D’après le jeu,
décrivez une journée typique pour un soldat dans les tranchées.
9. Décrivez comment faire un « raid des tranchées. » Qu’est-ce qu’on offrait aux soldats qui ont choisi
d’en participer ?
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10. Qu’est-ce que c’est un « billet de logement » ?
11. Quelles techniques sont employées par les soldats dans l’histoire pour s’approcher et entrer dans les
tranchées allemands pendant le raid nocturne ? Quelles techniques ont-ils utilisées pour retourner à
leurs tranchées en sécurité ?
12. Pourquoi utilisait-on une « sape » ? Quelles sont les pires cauchemars des soldats qui creusaient des
tunnels près des tranchées ennemies ? Pourquoi le brigadier (corporal) les ordonne de quitter le tunnel
immédiatement ?
La guerre dans l’air
Quand la guerre s’est éclatée en 1914, l’aéronef était une nouvelle
invention peu fiable. Très peu de chefs militaires avaient de la confiance dans les
aéronefs comme arme pour faire la guerre. Le Colonel canadien Sam Hughes est
supposé avoir dit, « L’aéronef … ne jouera jamais un rôle dans une entreprise
aussi sérieuse comme la défense d’un pays. »
Le Canada n’avait pas sa propre force aérienne au début de la guerre, mais
les Canadiens qui voulaient voler se sont inscrits dans le British Royal Flying
Corps. Les premiers aéronefs étaient souvent des avions monoplaces avec une
Sam Hughes
vitesse maximale entre 95 et 125 km/h. Ils pouvaient rester en vol pour seulement
une heure sans avoir besoin de remettre du carburant. Au début de la guerre, des aéronefs non-armés
étaient utilisés pour faire de l’espionnage derrière les lignes ennemies et quelques pilotes portaient des
pistoles et des fusils avec eux. Des autres pilotes qui se trouvaient en bataille en cours de vol, ont lancé
des briques ou les maillons rouillés des chaînes vers les hélices des aéronefs attaquants pour les faire
écraser.
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Au début de la guerre, l’Allemagne semblait avoir plusieurs avantages dans les batailles dans l’air
car elle avait plus d’aéronefs – 400 quant en comparaison avec 156
aéronefs français et 113 britanniques. Les Allemands avaient aussi
développé un aéronef supérieur – le Fokker – un aéronef monoplace avec
une seule paire d’ailes. C’était armé avec une mitrailleuse équipée avec un
mécanisme qui rejetait les balles à point nommé pour ne pas frapper les
pales de ses propres hélices. Les Allemands avaient aussi des ballons
remplis de gaz qui s’appelaient des Zeppelin ou les dirigeables. Ils étaient
utilisés pour des missions d’observation et des bombardements aériens.
Éventuellement, les deux côtés ont utilisé les dirigeables.
Par 1917, les Alliés avaient créé le Sopwith Camel, un aéronef-chasseur
excellent. La technique du pilot était de commencer des combats aériens ou
duels en manœuvrant leur aéronef léger à plonger sur l’ennemi de l’arrière.
Un dirigeable Zeppelin.
Le pourcentage des pilotes tués était plus grand que
dans n’importe autre partie des forces armées. Par la fin de
1916, on disait que l’espérance de vie d’un pilote était moins de trois semaines. Il n’y
avait pas de parachutes pour sauver ceux qui étaient abattus. Les pilotes les plus
importants (les « as ») étaient Manfred von Richthofen de
l’Allemagne, Alfred Ball de la Grande-Bretagne, et Billy Bishop du
Canada. Un as était un pilote qui avait abattu au moins cinq aéronefs
ennemis. Von Richthofen, mieux connu comme der Rote Baron (le
Baron Rouge), a abattu 80 aéronefs pendant sa carrière. Mais souvent,
Le Baron Rouge
les Français l’appelaient soit « le petit rouge » ou le « diable rouge. »
Peu de gens savent que c’était un as canadien qui a tué le Baron Rouge. Le 21
Wilfred ‘Wop’ May
avril 1918, von Richthofen, en vol près de la Somme en France a vu un aéronef allié en
dessous de lui. Il a immédiatement plongé son aéronef vers son ennemi allié. Son cible
était un autre as canadien, Wilfred ‘Wop’ May. Le fusil de May a coincé, mais derrière von Richthofen était
un autre pilot canadien, le Capitaine Roy Brown. Brown dans son Sopwith Camel, a tiré dans la direction
du Baron Rouge qui a ensuite abattu son aéronef. Le Baron Rouge
était mort à l’âge de 25 ans.
Aujourd’hui le siège de son aéronef se trouve au Royal
Military Institute à Toronto. Vous pouvez même mettre votre
doigt dans le trou dans le siège créé par une des balles de Brown
pendant son dernier combat aérien.
Billy Bishop
Au cours de la Première Guerre mondiale, un jeune pilote
nommé Billy Bishop est devenu un héros canadien. Comme enfant
à Owen Sound en Ontario, Bishop pratiquait la fusillade avec des
cibles qui bougeaient avec son fusil dans la forêt. Son expertise
dans ce domaine l’a aidé à devenir un des meilleurs pilotes de
chasse dans l’entier du Commonwealth. Son premier jour dans les
tranchées, il a abattu un aéronef allemand. Dans un autre espace de 5 jours, Bishop a détruit treize
aéronefs.
Souvent, Bishop volait tout seul. Une fois, il a attaqué une base aérienne allemande à Cambrai en
France. Deux aéronefs allemands ont décollé pour lui attaquer et Bishop les a détruits. Deux autres
aéronefs allemands sont arrivés ensuite pour chasser Bishop, qui était tout seul. Un aéronef a été abattu
par Bishop, l’autre chassé – épuisé de munitions. Bishop est retourné à sa propre base peu après.
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À la fin de la guerre, Bishop a été décerné la Croix de Victoria par la Grande-Bretagne et les
honneurs les plus élevées par la France. Il était parmi les trois as alliés les plus importants. Après la
guerre, il est devenu le chef pour l’engagement dans la RCAF en 1940.
Comme un groupe, les pilotes de chasse canadiens ont abattu 438 aéronefs ennemis au cours de la
Première Guerre mondiale. Quatre des sept as les plus importants étaient des Canadiens – un record
remarquable !
La guerre à la mer
En mai 1915, le paquebot britannique Lusitania a commencé un voyage transatlantique. Ce navire
sans armes avait à peu près 2 000 passagers. Soudainement, le paquebot a été frappé par une torpédo
venant d’un U-boot allemand. Puis il y avait une explosion, la panique, le chaos, et la mort. 1 198
personnes sont noyées. À la mer, il y avait une nouvelle terreur. Une arme meurtrière a été ajouté à la
guerre navale – le sous-marin.
Les sous-marins allemands traversaient l’Océan
Atlantique depuis le début de la guerre. Ils avaient coulé
200 navires britanniques dès la fin de 1914 et l’Allemagne
avait averti que les paquebots ne seraient pas épargnés du
même sort. Mais le naufrage du Lusitania était différent.
Plus de la moitié des passagers étaient des Américains. À
ce moment dans la guerre, les États-Unis étaient toujours
neutres et ils ne voulaient pas s’impliquer dans cette
guerre européenne. Éventuellement, les sous-marins
allemands ont poussé les États-Unis à déclarer la guerre
aussi.
L’Allemagne savait que le contrôle des océans était
la première priorité de la Grande-Bretagne. Car elle est une île, la Grande-Bretagne comptait sur sa
marine pour garder les voies maritimes ouvertes pour l’arrivé des provisions alimentaires et des
matières premières par bateau. En même temps, la marine britannique essayait de créer un blocus de
l’Allemagne pour empêcher la livraison maritime des provisions aux Allemands.
La Grande-Bretagne et l’Allemagne avaient tous les deux des flottes navales fortes. Malgré cela, il y
avait seulement une fois dans la guerre, une bataille navale – c’était à Jutland près de la côte danoise.
Aucun côté pouvait risquer une perte massive à leur flotte navale. En mai 1916, 149 navires britanniques
ont fait la bataille contre 99 navires allemands dans la Bataille du Jutland. C’était une des nuits les plus
dramatiques de toute la Première Guerre mondiale. La
Grande-Bretagne a eu des pertes plus importantes que
l’Allemagne en termes des marins perdus et les cuirassés
perdus. Cependant, après Jutland, les Allemands n’ont
pas risqué leur flotte dans une autre bataille. Les
chantiers navals allemands ont arrêté la production des
cuirassés et ont produit plus de sous-marins.
Le sous-marin allemand (ou U-boot =
Unterseeboot en allemand) était l’arme la plus
meurtrière dans la guerre. Les premiers modèles des UUn sous-marin allemand de la Première Guerre
boot pouvaient rester sous les eaux pour deux heures et
mondiale.
demie. Les U-boot avaient un équipage de 35 soldats et 12
torpédos. Les torpédos étaient très chères, mais c’était
possible de les utiliser sous l’eau à une cible mobile. Cependant, les U-Boot préféraient remonter à la
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surface de l’eau pour couler leurs ennemis avec la fusillade. Vers la fin de 1916, les sous-marins
allemands coulaient une moyenne de 160 navires britanniques par moi. Il n’est aucune surprise que
l’Allemagne croyait qu’elle gagnerait bientôt la guerre contre la Grande-Bretagne.
La menace des U-boot
Dès 1917, la guerre sur le front de l’ouest n’était pas encore
gagnée. L’Allemagne a décidé qu’elle fallait prendre des mesures
plus drastiques pour vaincre les Alliés. La Kreigsmarine (marine
allemande) a introduit une politique de la « guerre sous marine
totale. » Cela voulait dire que les U-boot allemands pouvaient
coulait n’importe quel navire allié ou neutre (comme les ÉtatsUnis) qui s’approchait de la Grande-Bretagne. Les résultats de
cette politique étaient presque un désastre pour les Britanniques.
Dans les premiers quatre mois après la déclaration de la guerre
sous marine totale, l’Allemagne a coulé plus de 1 000 navires britanniques. La Grande-Bretagne avait
besoin de neutraliser les U-boot, ou mourir de faim et de capituler tôt de la guerre.
Une réponse était le système des convois. Au lieu de
permettre une cargaison de traverser l’océan du Canada ou des
États-Unis vers la Grande-Bretagne toute seule, les navires
voyageaient en flottes. Les navires de ravitaillement étaient
escortés par des croiseurs qui étaient armés et surveillaient
constamment les eaux autour de la flotte pour des U-boot
allemands. Ce système des convois a aidé assurer que les
provisions et matériaux nécessaires sont arrivés en GrandeBretagne.
Mais les U-boot ont fait d’énormes dommages à la
navigation britannique et alliée. Cependant, le naufrage des
Un convoi canadien à Bedford, Nouvellenavires américains par les U-boot a poussé les États-Unis à
Écosse qui départ pour l’Angleterre.
déclarer la guerre à l’Allemagne et d’entrer la guerre au côté des
Alliés. L’entrée en guerre des Américains en avril 1917 a aidé les
Alliés à gagner la guerre contre l’Allemagne, mais les premiers soldats ne sont pas arrivés sur le champ de
bataille jusqu’en mars 1918.
La contribution principale du Canada à la guerre à la mer était les marins et les navires utilisés par
le Royal Navy. Les chantiers navals canadiens ont construit plus de 60 contre-torpilleurs et plus de 500
autres petits navires pour aider dans la bataille contre les sous-marins allemands. Quelques milliers de
Canadiens ont servi dans le Royal Navy, Royal Naval Canadian Volunteer Reserve, et dans la Royal Naval
Air Service.
Questions de compréhension
1. Évaluez le rôle qu’ont joué les aéronefs dans la PGM. Ont-ils joué un rôle décisif ? Expliquez.
2. Pourquoi est-ce qu’on se souvient des noms Billy Bishop et Wilfred May ?
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3. Quel aéronef était plus utile en bataille – le Fokker ou le Sopwith Camel ? Expliquez.
4. Pensez-vous que les dirigeables étaient utiles dans la PGM ? Pensez aux utilisations possibles de
cette technologie allemande.
5. Comment le naufrage du Lusitania a changé l’opinion publique de la guerre aux États-Unis ?
6. Pourquoi la défense des mers était tellement importante pour la Grande-Bretagne au cours de la
guerre ?
7. Qu’est-ce que c’est la guerre sous marine totale ? Comment cette politique allemande a-t-elle
changé le dénouement de la guerre pour les Alliés ?
8. Comment les Alliés ont-ils enfin gagné la guerre, face à la menace des U-boot ?
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PARTIE 4 – LES EFFETS DE LA GUERRE SUR LE CANADA
La guerre à l’arrière des lignes (à domicile)
Un censeur de la presse du gouvernement a interdit le reportage de mauvaises nouvelles dans les médias
qui étaient considérées comme nuisibles à l’effort de guerre à domicile.
Les affiches de propagande sont apparues partout au Canada pour glorifier la « Grande Guerre » - cela à
faire avec les efforts du gouvernement pour faire la « guerre totale » appuyée par la loi des mesures de guerre.
À travers le Canada les gens se ralliaient pour appuyer l’effort de guerre. Des centaines de groupes
religieux, de femmes, et des organismes de bienfaisance sont apparus pour soutenir l’effort de guerre. Ils ont
fabriqué des chaussettes, des couvertures, etc.
Le Fonds patriotique canadien était créé par le Parlement et était géré par les bénévoles. Il a fait la collecte
des fonds pour les familles des soldats qui avaient dû survivre sur les revenus du soldat – seulement 1,10$ par
jour. Après seulement trois mois, le Fonds a accumulé plus de six millions de dollars et pouvait fournir 50$
par mois aux familles les plus indigents.
Il a aussi établi des petites entreprises coopératives où les familles pouvaient acheter le pétrole et les
aliments.
La pénurie de main-d’œuvre agricole a obligé les autorités à solliciter l’aide d'enfants plus âgés et
d’adolescents. Les « soldats de la terre » (SDT) encourageait les garçons adolescents à se porter volontaires
pour les travaux agricoles et a recruté 22.385 jeunes hommes de partout au pays. Beaucoup venaient d’écoles
secondaires urbaines et ont vécu sur des exploitations agricoles pendant des périodes de trois mois ou plus.
En échange de leur travail, les recrues des SDT étaient logées et nourries, recevaient de l’argent de poche et dans le cas des élèves du secondaire - étaient exemptées des cours et des examens de fin d’année. Une fois
leur période d'engagement terminé, et s’ils avaient servi avec honneur, on leur remettait également un insigne
reconnaissant leur service, souvent au cours d'une cérémonie communautaire.
Les familles ont pratiqué le rationnement et ont volontairement changé leurs habitudes de manger et de la
consomption du beurre, de la viande, du sucre, du blé, et du pétrole pour donner la priorité de ces choses aux
soldats à l’outre-mer.
Même les petits enfants ont aidé en achetant des timbres d’économie de 25 ¢ du gouvernement pour
l’effort de guerre. Quand un enfant avait accumulé 4 $ de timbres, il ou elle recevrait un timbre d’une valeur
de 5 $ après la guerre.
À part les soldats, les contributions principales du Canada à la guerre étaient la nourriture et les munitions.
Après la déclaration de guerre, la Russie ne pouvait plus envoyer du blé en Europe. En même temps, les
Allemands ont envahi les terres fertiles de la France. L’Europe avait besoin du blé. Au Canada, 1915 était une
période de pousse parfaite dans les Prairies et nos fermiers ont récolté un record de blé.
Dans un effort à augmenter la production, des "fermes à grande production" étaient établies près des
réserves autochtones par W.M. Graham en utilisant des fonds et terres des Aborigènes dans le but de produire
plus de nourriture pour l’effort de guerre.
King, WVH, 2015
p. 18
Cela a mené à la situation où l’agriculture du blé intensive a ruiné les terres fertiles des Prairies et serait la
cause des conditions désastreuses des années 1930 du Dustbowl.
Dès 1917, le Canada avait envoyé l’équivalent de plusieurs millions de dollars d’obus et d’autres
explosives aux champs de bataille en Europe, venant d’environ 600 usines avec 250.000 employés.
Les industrialistes canadiens ont gagné de grands profits !
La corruption et la réalisation de bénéfices excessifs étaient des problèmes : À la fin de 1915, le Premier
ministre Borden a remplacé le Comité des obus par la Commission impériale des munitions (CIM), qui
relevait uniquement de la Grande-Bretagne mais était dirigée par un Canadien, Joseph W. Flavelle.
Dès 1918, le Canada avait élargi ses usines pour faire la manufacture des aéronefs et leurs moteurs, les
canons d’artillerie, les navires marchandises, les produits chimiques, et d’autres armes pour faire la guerre.
Environ 1.500 usines ont engagé un tiers d’un million d’employés.
Le scandale la « réalisation de bénéfices excessifs » dans la guerre
Le gouvernement dépendait sur les entreprises privées pour diriger l’économie en temps de guerre et
comme résultat, les accusations de la réalisation de bénéfices excessifs étaient fréquentes.
Les gens voyaient les industrialistes millionnaires en train de devenir plus riches à cause des
relations commerciales malhonnêtes, en même temps que la majorité des Canadiens avaient dû faire des
sacrifices comme acheter moins de nourriture et utiliser moins de pétrole.
Plusieurs Canadiens voulaient voir la nationalisation des industries de guerre et les banques par le
gouvernement jusqu’à la fin de la guerre.
Le Premier Ministre Borden a fait une promesse en 1914 de ne pas se mêler dans les affaires des
entreprises et il hésitait de briser cette promesse.
En 1916, Borden a nommé un contrôleur de pétrole pour prévenir l’accumulation excessive du charbon
et de la nourriture, et pour prévenir la montée des prix alimentaires par les industrialistes.
Au lieu d’arrêter la montée les prix de nourriture comme prévu et espéré par les Canadiens, le contrôleur
a demandé aux gens de manger moins de nourriture et de changer leurs goûts !
Aucune tentative sérieuse n’était faite pour arrêter les politiques corrompues de la réalisation des
bénéfices excessifs pendant la guerre.
Le rôle du gouvernement en temps de guerre
Le gouvernement avait besoin de …
– gérer le pays
– protéger le pays
– payer le coût de la guerre
En 1914, il a adopté la Loi des mesures de guerre qui a donné au gouvernement le contrôle sur
plusieurs aspects de la vie au Canada.
1. Le traitement des étrangers « ennemis »
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Le gouvernement pouvait arrêter et placer en garde n’importe qui, soupçonné d’être un ennemi
contre l’État.
Ces « ennemis » soupçonnés n’avaient pas les mêmes protections sous la loi comme les autres
citoyens canadiens.
King, WVH, 2015
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•
p. 19
Parfois, être un descendant allemand ou autrichien était assez pour être soupçonné comme
ennemi d’État.
Progressivement, le gouvernement a pris des étapes de plus en plus dures contre ces
« ennemis »…
2. Le contrôle sur la production alimentaire
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•
La production du blé est descendue car autant de fermiers sont quittés pour la guerre.
Le gouvernement a mis des quotas sur les fermiers qui restaient et a cherché des femmes et ados
pour déménager dans les Prairies pour travailler sur les fermes.
Cette production était aussi importante car le blé canadien nourrissait les soldats canadiens et
britanniques en Europe.
3. Le contrôle sur la production industrielle
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Dès la fin de la guerre, les usines canadiennes fournissaient 35 % de toutes les munitions
britanniques et canadiennes.
Nos usines ont aussi construit des navires, des aéronefs, et des obus.
L’industrie canadienne a gagné des profits ÉNORMES comme résultat de la guerre.
Le coût de la guerre
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Pour aider à payer pour la guerre, le gouvernement a mis des impôts spéciaux sur les entreprises
et des impôts temporaires sur les revenus personnels.
Le gouvernement a vendu des Obligations de la Victoire — des prêts à courte-terme des citoyens
canadiens qui seraient redonnés (avec intérêt) après la guerre.
• L’idée est simple – le gouvernement « a emprunté » l’argent des Canadiens et allait le
repayer plus tard …
La crise de la conscription de 1917
•
•
Dès 1916 les pertes sur le champ de bataille étaient en train d’augmenter.
L’engagement militaire diminuait parce que…
– la majorité des francophones n’appuyait cette guerre britannique/européenne
– les pacifistes (ceux qui s’opposaient à la guerre comme moyen pour résoudre une dispute)
et plusieurs groupes religieux refusaient à lutter
– les fermiers (hommes et femmes) avaient besoin de leurs fils pour travailler les champs
King, WVH, 2015
•
p. 20
Le Premier Ministre Robert Borden et son gouvernement conservateur a adopté la Loi du service
militaire qui a conscrit tous les hommes célibataires qui avaient entre
20 et 35 ans.
La conscription = le service militaire obligatoire
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En 1917, Borden cherchait à être réélu.
Les libéraux (sous Laurier) s’opposaient à la conscription, mais la
majorité des anglophones appuyaient toujours la guerre.
Borden a suggéré que les libéraux qui étaient pour la guerre devraient se
joindre avec lui pour former « le Gouvernement d’union » (l’union des
deux partis)
Les Canadiens-français (sous Henri Bourassa) s’opposaient à la guerre et
à la conscription.
Le pays était très divisé pendant que l’élection est devenue une question
d’appui de la conscription.
Borden et son parti unioniste a gagné, mais les résultats ont montré que BEAUCOUP de Canadiens
étaient contre la conscription.
La guerre a terminé avant que la plupart des conscrits ont lutté dans la guerre, MAIS, cette crise a
renforcé la division entre les anglophones et les francophones dans la société canadienne (sound
familiar?) !
Votre travail :
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À l’aide du diagramme ci-joint, présentez des arguments pour et contre la conscription.
Soyez sûr de considérer les raisons pour TOUS les Canadiens et de penser aux autres raisons qui
ne se trouvent pas dans vos notes !
POUR
CONTRE
King, WVH, 2015
p. 21
Les femmes et la guerre
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Les vies des femmes ont changé de façon dramatique !
Elles ont aidé l’effort de guerre à l’outre-mer ET à l’arrière des lignes dans plusieurs façons.
À L’OUTRE-MER :
• Des milliers ont travaillé comme:
• conductrice des ambulances
• fournisseuses de la nourriture
• personnelle dans les bureaux
• infirmières: dans les hôpitaux ET juste derrière les tranchées !
À domicile (à l’arrière des lignes) :
• Leur rôle le plus important était de remplacer les hommes dans la main d’œuvre :
– fabriquer des munitions dans les usines
– travailler dans les emplois du gouvernement
– travailler sur les fermes
• Les femmes ont aussi fait la majorité des travaux de bénévole et non-payé :
– tricoter des chaussettes
– envoyer des paquets aux soldats
– ramasser de l’argent pour l’effort de guerre
– le rationnement (la réduction dans la consommation de la nourriture et du pétrole)
– acheter des Obligations de la victoire
La guerre et le suffrage
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La PGM était le facteur le plus grand qui explique pourquoi les femmes ont eu le droit de vote.
• Pourquoi ?
En travaillant et en faisant du bénévolat avec des autres grands groupes de femmes, il est devenu
plus facile de partager des idées et d’organiser des démonstrations.
Les femmes avaient l’argument que si elles pouvaient faire les mêmes emplois que les hommes,
elles devraient avoir les mêmes droits que les hommes aussi.
Elles ont commencé à mettre de la pression sur le gouvernement et leur voix ont agrandi …
Pour gagner plus de voix aux élections de 1917, Borden a aussi promis de donner le suffrage aux
femmes
En 1917 le gouvernement unioniste a adopté la Loi des élections en temps de guerre qui a
donné aux mères, filles, sœurs, et femmes des soldats le droit de vote.
À la fin de la guerre, les femmes de 21 ans et plus avaient le droit de vote dans la majorité des
élections fédérales et provinciales.
King, WVH, 2015
p. 22
Deux pas en avant, un à l’arrière :

Malgré la participation extraordinaire des femmes pendant la guerre ;
o Elles étaient moins payées que les hommes pour le même travail
o C’était attendu qu’elles quitteraient leurs emplois lors du retour des hommes de la guerre
o les femmes autochtones et asiatiques (tout comme les hommes autochtones et asiatiques)
n’avaient pas encore le droit de vote
3 mai 1922
25 avril 1940
17 avril 1919
Qu’en pensez-vous ? … Examiner la carte ci-dessus.
– Qui ont reçu le suffrage en premier ?
– Qui étaient les dernières ?
• Pourquoi ?
Est-ce que la PGM était utile pour le mouvement des femmes ? Expliquez.
King, WVH, 2015
p. 23
PGM MINI-PROJET : LA PROPAGANDE EN TEMPS DE GUERRE
1. Les buts de la propagande au temps de la Première Guerre mondiale étaient :
a. D’assurer le soutien des femmes à l’arrière des lignes (le rationnement, la production, etc.)
b. D’encourager l’engagement militaire
c. D’encourager le soutien du gouvernement unioniste à cause de la conscription
2. Les éléments les plus importants de la propagande :
a. Le message — Qu’est-ce que ça dit ?
b. Le but — Pourquoi le gouvernement veut/a besoin de dire cela?
c. Le public — À qui cela est dirigé ?
d. Le mode — Comment on l’a fait ?
3. Votre travail :
a. Créer votre propre affiche de propagande qui incorpore un des trois buts de la propagande
de la Première Guerre mondiale.
b. Votre affiche doit inclure les quatre éléments de la propagande ET être visuellement attirant
(je ne cherche pas des Picasso!)
c. Le plus important : Soyez approprié dans le but et les méthodes de votre affiche. Vous posez
la question – Qu’est-ce que le gouvernement voulait dire aux citoyens et quelle était la
meilleure façon de le faire ?
4. Évaluation :
Le message
Le but
Le public
Le mode
L’attrait visuel (l’effort)
/ 10
/ 10
/ 10
/ 10
/ 10
Ce projet est à remettre le ___________________________________________________________________________ 2012.
King, WVH, 2015
p. 24
Les tragédies de la guerre :
1. CATASTROPHE À HALIFAX : L’EXPLOSION DE 1917
 Le matin du 6 décembre 1917 dans le port d’Halifax.
 La catastrophe a bouleversé la prospérité qu’Halifax recevait comme ville portuaire pendant la
guerre pour la Marine royale du Canada.
 Il y avait une collision entre le Mont Blanc (navire
français chargé de 2.400 tonnes d’explosifs), et le
navire norvégien Imo.
 La chaîne d’événements n’est pas claire, mais il y
avait un incendie sur le Mont Blanc, le bateau rempli
de munitions.
 À 8h55, le Mont Blanc s’est explosé. La déflagration
était entendue à plus de 300km de distance et elle
détruisit une grande partie de la ville d’Halifax.
 Il y avait 2.000 morts et 9.000 blessés, et encore des
milliers de sans-abri.
 Ce n’était qu’un échantillon de l’horreur meurtrière
qui décimait l’Europe.
2. LA GRIPPE DE 1918, « LA GRIPPE ESPAGNOLE »
• Une grippe qui s’est répandue en pandémie de 1918 à 1919.
• Cette pandémie a fait de 20 à 40 millions de morts, soit entre 2,5 et 5,0 % de la population
mondiale.
La maladie prenait sa source avec les troupes américaines qui arrivaient en Europe vers la fin de la
guerre. Les soldats de touts les pays l’ont retourné à leurs pays avec eux.
La première apparition au Canada était à Québec en septembre 1918 et dans moins d’une année, 1
sur 6 Canadiens ont été touchés par la maladie.
Le bilan de morts au Canada était entre 30.000 et 50.000.
En 1919, le Canada a créé le Département de la Santé.
ET ... il n’y avait pas une série pour la Coupe Stanley !!! … In modern times, the Stanley Cup gets
cancelled for other reasons, Mr. Bettman … cough … cough … who said that ?!
King, WVH, 2015
p. 25
Notre place dans l’empire britannique à la fin de la guerre :
Le Canada a gagné une certaine indépendance politique pendant la guerre.
Presque 620.000 Canadiens ont servi dans la guerre, avec 66.000 morts et 172.000 blessés.
L’image de soi canadienne a changé. Au début de la guerre, le Canada avait le contrôle sur les
affaires domestiques, mais était toujours forcé de suivre la Grande-Bretagne en ce qui concernait
les affaires étrangères.
Borden recevait les nouvelles de la guerre comme la plupart des Canadiens, dans les journaux. Il a
dit ...
« Ce n’était pas attendu qu’on va mettre quelques 400.000 ou 500.000 soldats dans les champs
de bataille et de plein gré autoriser la position de n’avoir plus de voix ou de considération que
si on était un jouet automatisé. »
Cette attitude a changé quand David Lloyd George est devenu P.M. de la G.-B en 1916. Pour lui, ça
avait du sens d’écouter les doléances des dominions.
Il a répondu aux doléances canadiennes ; « Nous voulons plus d’hommes d’eux [le Canada]. Nous ne
pouvons à peine leur demander de faire un autre grand recrutement à moins que ce soit accompagné
par une invitation de venir ici et en discuter la situation avec eux. »
En 1919, Borden est allé à Versailles pour représenter le Canada dans les négociations de paix à la
fin de la guerre. C’est le traité de Versailles.
Il a assuré que le Canada avait sa propre place dans le monde après qu’il a versé sa sang dans les
champs d’Europe.
*** Lisez les pages 128 à 135 pour répondre aux questions qui suivent :
1. Quels étaient les termes principaux du traité de Versailles ? Pensez-vous que ce traité était juste ?
Expliquez en utilisant la source ci-dessous.
2. Comment était la vie pour plusieurs des soldats qui sont retournés de la guerre en 1918 et 1919 ?
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