compte des dépenses non évoquées par le gouvernement, mais aussi des contrats perdus par des
entreprises publiques.
"C'est inexact, ça arrive d'ailleurs au Canard de dire des choses inexactes. Tous les chiffres
seront donnés, ils seront totalement transparents, c'est normal, nous devons cette transparence", a
déclaré le ministre sur France Inter, précisant que le texte de l'accord entre Paris et Moscou pour
résoudre la question des Mistral "sera adopté en conseil des ministres d'ici à la fin août", et que
"ce sont des chiffres qui sont inférieurs à un milliard".
La semaine dernière, Paris et Moscou sont parvenus à un accord sur le dossier des navires
Mistral, dont la livraison à la Russie avait été suspendue sine die en raison de la crise
ukrainienne. Le président russe Vladimir Poutine et son homologue français François Hollande
ont décidé par téléphone de rompre le contrat passé le 17 juin 2011.
Une somme d'argent, qui n'est pas encore officiellement révélée, a été déjà versée par la France
dans le plus grand secret Moscou craignait que cet argent puisse être saisi dans le cadre de
l'affaire Ioukos.
Selon les medias russes, se référant à des sources proches du dossier, la France a versé en secret
plus de 1,1 milliard d'euros sur un compte dans une banque russe en guise de remboursement
pour la non-livraison des Mistral.