Les réussites du réseau
- Au niveau des évaluations nationales et de la réussite au DNB, l’écart à la moyenne nationale et à la moyenne
départementale reste stable, le fossé ne se creuse pas.
- Travail coopératif inter degré bien développé : actions communes, réunions communes, programmations
CM2/6e, …
- La liaison CM2 6e fonctionne bien : beaucoup d’actions communes, les futurs élèves de 6e sont préparés à la
venue au collège au travers de nombreux dispositifs, les commissions de liaisons permettent d’avoir une
connaissance affinée des élèves de CM2 qui arrivent au collège (via les PPRE passerelle et les fiches de
synthèse par école) et de ce fait un suivi individuel immédiat dès la rentrée, …
- Beaucoup de classes et donc d’enseignants s’engagent dans les actions fortes du REP:100% des classes
primaires participent à au moins une action forte, 100% des classes de 6e participent au défi mathématiques et
à au moins une action en français, …
- Travail approfondi dès les classes maternelles sur le développement des compétences de recherche en
mathématiques.
- Evaluation sans note de la maternelle au collège (tout le niveau 6e + toutes les classes de SEGPA et l’ULIS).
- Enseignements adapté et spécialisé sont bien intégrés dans le paysage du collège, les élèves y réussissent
bien (inclusion) grâce à une adhésion des professeurs des écoles et des professeurs du collège.
- Développement du lien de confiance avec les familles : réunion avec tous les parents des futurs élèves de
sixième à la mi-juin, remise des livrets scolaires à chaque parent au collège et dans de nombreuses classes
primaires, deux réunions parents professeurs au collège, réunions de rentrée au primaire, des écoles organisent
des journées « portes ouvertes », d’autres pratiquent des rentrées différées pour les petites sections, réunion
d'information sur les enjeux de l'orientation en début d'année de troisième, accueil des parents le jour de la
rentrée (information et formation aux applications de suivi de la scolarité de leurs enfants: pronote, sacoche, site
internet).
- « Vivre ensemble » est un fil conducteur dans tous les projets REP et en particuliers dans ceux menés dans le
cadre de la liaison école-collège. Ce principe est central dans tous les projets collectifs proposés : les défis, les
rencontres handball, rugby.
Repérage des difficultés
- Problématique du transport en raison de l’éloignement des écoles et du collège.
- Turn over important au niveau des enseignants (30 demandes de mutation chaque année) et des CPE au
collège. 45% des enseignants du collège ont moins de 2 ans d’ancienneté dans l’établissement. Le pourcentage
de non titulaires est deux fois plus important qu’au niveau départemental.
- Afflux d’élèves allophones au collège (22 arrivées) et à l’école Hauteville de Pauillac (27 %).
- Nécessité de prévoir un temps de travail institutionnalisé entre professeurs des écoles et professeurs de
collège s’impose comme une évidence afin de renforcer leurs échanges sur la dimension didactique et sur
les postures attendues au regard des caractéristiques des élèves et dans la perspective de la mise en place
du cycle 3 : CM1, CM2, 6e.
- Eloignement entre leur domicile et le lieu de travail pour de nombreux personnels.
- Pas assez de structures d’aides. Prise en charge médico sociale saturée : temps d’attente important pour les
rendez-vous et bilan au CSMI.
Les difficultés sont de plus en plus prégnantes quant au travail en lien avec le CSMI , les SESSAD … (lourdeurs
administratives, manque de moyens au niveau du CSMI …).
Les demandes de prise en charge pour des élèves particulièrement exposés, en très grande difficulté, sont de
plus en plus longues à aboutir (plus de 14 mois entre la 1ère équipe éducative et le 1er rendez-vous au sessad).
- Absence ou recul de l’aide médico scolaire : pas de médecin scolaire, plus de visite médicale pour les
maternelles ou les CE2.
- Au niveau des familles : fortes problématiques sanitaires et sociales souvent liées à l'exclusion (chômage,
surendettement, conditions de vie insalubres, comportements addictifs, illettrisme…),
- De nombreux élèves du Nord Médoc dont les enfants ont le profil ne viennent pas à la SEGPA en raison de
l’éloignement.
- Une situation délicate au niveau des PLP de la SEGPA, sur 4 postes, on compte une seule titulaire et 3 contractuels
(la SEGPA de Pauillac représente 9% des PLP contractuels de l’académie).
Il est toujours difficile de pouvoir trouver un contractuel d’une année sur l’autre ce qui n’est pas sans poser de
problèmes lorsque de nombreux projets ont été mis en œuvre…