taux de glycémie
Zoom sur le diabète
Définition et risques pour l'organisme
Qu'est-ce que le diabète ?
Les glucides constituent le carburant de toutes nos cellules qui les utilisent sous
forme de glucose pour combler les besoins énergétiques de l'organisme. Les
glucides sont classés en deux groupes :
- les glucides complexes (amidon, fibres, légumes, céréales…),
- les glucides simples (sucre de table, confiseries, boissons s ucrées…).
La dis tinction est basée sur la vitesse à laquelle ils s ont transformés. Les glucides
simples (dits rapides) augmentent le taux de sucre dans le sang très rapidement.
On parle d'indice glycémique élevé. En revanche, les glucides complexes, qui ont
besoin de l'intervention de plusieurs enzymes pour être transformés, sont plus
lents. Ils ont un indice glycémique faible.
60 % du glucos e obtenu après transformation des glucides va être capté par le foie.
Le reste sera gardé dans le sang pour y maintenir le taux de glycémie normal. À ce
stade, le foie a un rôle très important puisque c'est vers lui que le glucose, présent
dans le sang, va être dirigé. Il va alors contrôler la glycémie, en régulant la quantité
de glucose qu'il va stocker et celle qu'il va laisser sortir pour maintenir la glycémie.
Les muscles et les tissus adipeux vont également jouer un rôle. Les premiers
utiliseront le glucose, notamment pour produire de l'énergie. Les seconds le
transformeront en acides gras pour le stocker dans les cellules graiss euses.
Tout ce mécanisme est le rés ultat d'une régulation hormonale : l'insuline. Sécrétée
par des cellules particulières du pancréas, cette hormone entre en jeu dès qu'une
augmentation du taux de glucose dans le s ang est repérée. Elle favorise alors le
stockage du glucose dans les cellules ou réduit la production du glucose par le foie.
Une autre hormone peut également intervenir : le glucagon. Cette hormone
pancréatique antagoniste de l'ins uline es t sécrétée dès que le taux de glycémie
baisse. Elle permet la libération du glucose stocké dans le foie.
Le diabète apparaît lorsque l'assimilation, l'utilisation ou le stockage du glucose s ont
troublés, c'es t-à-dire lorsque le pancréas ne sécrète plus d'insuline ou que l'ins uline
sécrétée n'est pas à la hauteur de sa tâche.
La glycémie à jeun se situe entre 0,60 g/l et 1,10 g/l pour un individu non diabétique.
Après un repas, ce taux ne doit pas excéder 1,26 g/l. Au-delà de ces seuils, lors qu'il
y a un excès permanent, on parle d'hyperglycémie ou de diabète.
Les différents types de diabète et leurs risques pour
l'organisme
Il existe 2 grands types de diabète : le diabète maigre et le diabète gras.
Le diabète maigre, également nommé "diabète de type I insulino-indépendant" (DID), correspond à une absence
totale d'ins uline, due à la destruction, par le s ys tème immunitaire, des cellules du pancréas qui la produisent.
Dans la moitié des cas, c'est dès l'enfance ou dès l'adolescence que ce type de diabète apparaît. Il se manifeste
par un amaigriss ement, une soif importante et de fréquentes envies d'uriner la nuit. La seule solution es t
l'injection régulière d'ins uline pour compenser l'absence de cette hormone dans l'organisme.
Le diabète gras est également appelé "diabète de type II non ins ulinoindépendant" (DNID) ou "diabète de la
maturité". C'est le plus répandu puisqu'il concerne 90 % des diabétiques, soit entre 1,1 et 1,4 millions d'individus
en France. Il touche principalement des personnes de plus de 50 ans, souvent en excès de poids et s édentaires.
D'origine génétique dans la majorité des cas, il apparaît en prés ence de facteurs environnementaux particuliers :
alimentation très sucrée, stress…. Contrairement au diabète de type I, l'insuline est présente, mais l'organisme
rés iste à son action. Cela se caractérise par une sécrétion anormale d'ins uline et une résistance à l'action de
celle-ci au niveau des tissus cibles.