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Résumé :
La première partie de ce rapport est consacrée à une analyse bibliographique dont les articles et
les ouvrages abordent la question des consommations d’énergie et d’émissions de CO2 pour les
secteurs de l’habitat et du transport à partir de méthodologies quantitatives.
La seconde partie du rapport est destinée à l’examen des caractéristiques énergétiques des tissus
urbains. Elle propose de réaliser un bilan des besoins de chauffage et de climatisation. Le tissu
urbain y est défini comme un système combinant morphologie de l’espace libre ou ouvert et
propriétés constructives et architecturales du bâti qui le compose.
Il s’agit de mettre en évidence, dans la 3eme partie, le lien entre forme urbaine et déplacements et
de quantifier l’impact énergétique de ce dernier. Sur la base d’un examen exclusif des
déplacements réguliers de personnes, notamment des déplacements domicile –travail, cette partie
tente de répondre aux questions suivantes : existe-t-il un lien entre la forme urbaine et l’offre
d’infrastructures de transport et, si oui, lequel ? Quel lien entre cette offre, la forme du tissu et la
mobilité des habitants d’un tissu ? Quel bilan énergétique découle de cette mobilité ?
La 4eme partie de la recherche est dédiée à la présentation du modèle prospectif pour une mise
en application dans la dernière partie de ce rapport. La démarche repose sur le postulat que des
liens mécaniques entre variables peuvent être construits à partir d’une ou de plusieurs corrélations
empiriques observées à un instant donné (généralement en 1999 et 2006). La dernière partie de
ce rapport présente, enfin, des prospectives fondées sur trois scénarios contrastés : le premier, à
travers une projection tendancielle, est envisagé comme tenant lieu de référence et présuppose
que les ménages poursuivent de 2006 à 2050 leur localisation dans les communes les plus
attractives du point de vue de l’emploi et continuent de délaisser celles supposées ne pas l’être ;
le second scénario baptisé « scénario d’éloignement » simule à l’horizon 2050 une migration des
ménages vers des communes dont les mobilités quotidiennes se réalisent à des distances
moyennes de l’emploi de plus de 10 km ; enfin, un troisième scénario, à l’inverse du second,
quantifie les effets sur les consommations d’énergie finales et primaires, sur les émissions de Co2
des secteurs de l’habitat et des transports et sur l’occupation de l’espace, des migrations
résidentielles vers les communes situées à moins 10 km de l’emploi.
Abstract :
This report is divided into 5 parts: State of art focuses on quantitative researches and issues
relating to urban form, housing and transport energy consumptions and CO2 emissions. The
second part presents heating and cooling consumptions of 18 types of urban fabrics. Urban fabric
is defined here as a combination of outdoor space arrangement and architectural features. Third
part tries to establish links between urban form, commuting and energy consumptions in transport
sector. One develops here transport model of commuting travels including collective transport
systems. The fourth part describes forecasting model and hypothesis of simulations that are
applied in the last part of this scientific report. One insists in this part on empiric relationships
between variables. The last part presents results of 3 kinds of simulations: trend projection until
2050 of 2000-2006 residential migrations, location of housing at more and at less than 10 kms to
employment. Urban land-use is analyzed though artificialisation and urban fabric continuity and
discontinuity.