A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 avril 2017 : 102e anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 102 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Jeudi 09 mars 2017 Retrouvez les informations sur notre site : http://www.collectifvan.org Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 et Rubrique News (Revue de Presse) : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=4&page=1 -----------------------------------------------------------------SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone sur les thèmes concernant le négationnisme, le racisme, l'antisémitisme, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, les crimes perpétrés au Darfour, la Turquie, l'Union européenne, l'occupation de Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire les articles mis en ligne dans la rubrique Info Collectif VAN et les traductions regroupées dans notre rubrique Actions VAN. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture! 08/03/2017 - Internationale Socialiste Initiative de l'Internationale Socialiste concernant le génocide arménien 09/03/2017 - Ambassade de France en Arménie Presse arménienne : Revue du 4 au 6 mars 2017 09/03/2017 - Collectif VAN Collectif VAN : l'éphéméride du 9 mars 09/03/2017 - Cercle d'Amitié France-Artsakh La 1ère chaîne télévisée d’Arménie rend compte des activités du Cercle d’Amitié France-Artsakh 08/03/2017 - Caroline Galactéros - Figaro Vox Crise entre Berlin et Ankara : Erdogan défie l'Europe en son cœur 08/03/2017 - Le Vif Un ancien ministre turc en meeting à Saint-Josse pour soutenir Erdogan 08/03/2017 - Quentin Raverdy - Le Point.fr Turquie : le grand pari d'Erdogan 08/03/2017 - Jacques Hubert-Rodier - Les Echos Le talon d'Achille d'Erdogan 08/03/2017 - Yasin Durak, Mustafa Kemal Coşkun - France 24 Observateurs Chassés des campus, les universitaires turcs donnent cours dans la rue 09/03/2017 - Maryline Baumard - Le Monde Réfugiés : davantage d’arrivées depuis le Liban, moins depuis Erbil 09/03/2017 - Le Matin La Suisse veut se souvenir de la Shoah 08/03/2017 - İsmail Saymaz - Hurriyet Daily News 40 children abused in two years at refugee camp in Turkey’s Gaziantep: Court 08/03/2017 - Romandie Erdogan accuse Berlin de nazisme: "une honte" (président Commission) 08/03/2017 - L'Express Karabakh: Hollande évoque de possibles sanctions 09/03/2017 - Lyon.fr Le président arménien en visite à Lyon ce jeudi 09/03/2017 - NAM Serge Sarkissian reçu par Claude Bartolone puis par Anne Hidalgo 08/03/2017 - Le Figaro Turquie: une ONG internationale interdite 08/03/2017 - Le Point Berlin invoque l'"amitié" pour apaiser la crise avec Ankara 08/03/2017 - BFMTV Arménie: le président appelle à accentuer la pression sur l'Azerbaïdjan 09/03/2017 - Le Monde Tensions germano-turques : Merkel appelle à ne pas laisser Ankara « s’éloigner plus encore » 09/03/2017 - Yahoo! Turquie: Merkel prône l'apaisement mais renouvelle les critiques INFOS COLLECTIF VAN Initiative de l'Internationale Socialiste concernant le génocide arménien Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le XXVe Congrès de l'Internationale Socialiste a eu lieu dans la ville historique de Carthagène, en Colombie, du 2 au 4 mars 2017, accueilli par son parti membre, le Parti libéral colombien. Sous le thème 'Pour un monde en paix, d'égalité et de solidarité', délégués de partis membres, organisations affiliées et invités de tous les continents du monde se sont réunis au Centre de Convention de Carthagène pour le congrès qui était ouvert avec la participation de Son Excellence le Président de la République, Juan Manuel Santos, lauréat du Prix Nobel de la paix 2016. Le Collectif VAN vous invite à lire la résolution de l’Internationale Socialiste sur le génocide arménien. Internationale Socialiste Réunion du XXVe Congrès de l’Internationale Socialiste Carthagène, Colombie, 2-3-4 mars 2017 Initiative de l'Internationale Socialiste concernant le génocide arménien Suite au précédent Congrès de l’Internationale Socialiste, le monde a commémoré le centenaire du génocide arménien et a vu de nombreux nouveaux pays, chefs d’État et organisations internationales reconnaître officiellement ce crime contre l’humanité toute entière. La réunion du Conseil de l’IS à Genève en décembre 2014, tout en reconnaissant les avancées continues dans le monde en matière de droits de l’homme et de prévention des génocides, a judicieusement ajouté le génocide arménien à l’ordre du jour de son premier Conseil de 2015, organisé cent ans après le début de cette atrocité. La réunion du Conseil de juillet 2015 à New York a approuvé un accord conclu précédemment par les vice-présidents de l’IS d’Arménie et de Turquie, afin que l’Internationale Socialiste organise une audience spéciale ou une table ronde sur le thème : « Comment la reconnaissance turque du génocide arménien peut contribuer à une véritable réconciliation entre la Turquie et l’Arménie ? » Il était convenu que cette réunion compte sur la participation des représentants des partis membres de l’IS à la fois d’Arménie et de Turquie, ainsi que de tout parti membre intéressé, des experts spécialement invités, d’ONG et autres. Conforme aux deux décisions prises par le passé sur ce sujet et au soutien de longue date de l’IS à une résolution juste du génocide arménien, le XXVe Congrès de l’IS réaffirme sa volonté de travailler avec ses partis membres arméniens et turcs en vue de faciliter une audience ou table ronde sur les bénéfices d’une reconnaissance du génocide arménien par la Turquie pour la réconciliation entre Arméniens et Turcs. http://www.internationalesocialiste.org/images/dynamicImages/files/FINA L%20RESOLUTION%20%20ARMENIA-French-2.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95834 Presse arménienne : Revue du 4 au 6 mars 2017 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose de lire cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 9 mars 2017. Ambassade de France en Arménie Revue de la presse arménienne du 4 au 6 mars 2017 Politique intérieure La campagne électorale a officiellement démarré/ Dimanche 5 mars, les 9 formations politiques en lice pour les élections législatives du 2 avril ont lancé leur campagne électorale. Le parti Républicain a ouvert sa campagne en réunissant des centaines de militants et de personnalités politiques à Erevan lors d’un grand rassemblement, en présence du président du parti Serge Sarkissian, du Premier ministre et vice-président du parti Karen Karapetian, de nombreux ministres etc. Prenant la parole, le président Sarkissian a déclaré qu’avec tout le respect pour ses adversaires, le parti Républicain était confiant dans le fait qu’il allait remporter ce scrutin. Il a assuré que l’Arménie deviendra l’Etat le plus efficace de la région et l’Etat qui se développe le plus rapidement. Il a une fois encore souligné l’importance d’élections « justes et équitables », de façon à ce que nul n’ait de doute dans le pays sur leur transparence. « Les élections conformes à la législation seront la victoire de tous, quel que soit le gagnant. Ce sera la victoire du peuple, de l’Etat et de la société ». Evoquant le slogan du parti « Sécurité et progrès », le Chef de l’Etat a noté qu’aujourd’hui, la chose la plus importante est la sécurité de l’Arménie et de l’Artsakh, les autres problèmes et difficultés pouvant trouver leur solution. « Nous garantirons la sécurité de l’Arménie et de l’Artsakh », a-t-il lancé. Le président a promis que chaque année, les citoyens du pays constateront une amélioration de leurs conditions de vie, ces progrès devant être assurés par le Gouvernement de Karen Karapetian. Le PM, quant à lui, a appelé à une Arménie « indépendante, sécurisée, juste et intellectuelle ». L’alliance Tsaroukian a lancé sa campagne électorale dans la région frontalière du Tavouch, l’alliance « Ohanian-Raffi-Oskanian » au panthéon des anciens combattants de la guerre du HK où l’ancien Ministre de la Défense Seyran Ohanian a déclaré aux médias que son alliance conduit à un « changement de pouvoir », car « il faut dire au peuple que ce n’est plus possible de tolérer cette réalité, l’injustice et l’ambiance du « tout est permis ». Le programme de cette alliance promet une augmentation des salaires et des retraites, dont des salaires des officiers et des militaires engagés, une exemption du fardeau fiscal pour les PME pendant 5 ans, tout en assurant où trouver l’argent nécessaire pour financer ces réformes sociales. L’amélioration des conditions sociales, l’augmentation des salaires et des retraites, la lutte contre la corruption, le soulagement du fardeau fiscal constituent un fil rouge dans les programmes politiques des partis et des alliances. L’alliance « CNA- parti Populaire » promet de baisser de 25% les tarifs de l’électricité et du gaz, de supprimer le système obligatoire de retraite par capitalisation, de diminuer par deux les amendes pour les infractions routières, qui pèsent lourdement sur les budgets familiaux, d’augmenter la retraite moyenne à 55 000 drams (100 euros), d’éradiquer les monopoles économiques, mais aussi politiques. L’alliance de Levon Ter-Petrossian, qui a opté pour le slogan « Paix, réconciliation et bon voisinage » prône l’amélioration des relations avec tous les pays voisins et le règlement des différends régionaux. Selon elle, l’Arménie doit sortir de cette situation de blocus et de conflit, qui la privent de toute opportunité de développement. L’alliance « Yelk » (Issue) promet, en cas de victoire, de lancer des négociations avec l’UE pour un accord d’association, de faire de l’Arménie un pays avec une industrie militaire bien développée, une économie libérale et exemptée de corruption. L’alliance s’engage en outre à faire porter la part du budget consenti à l’éducation et aux sciences à 3% du PIB, à multiplier au cours des cinq prochaines années les dotations dans le domaine de la santé etc. Cette alliance exclut de pouvoir former une coalition post-électorale avec le parti Républicain. De même, le parti Démocrates libres promet de conduire le pays vers un amarrage européen en cas de victoire, de faire porter le salaire minimum à 111 000 drams (200 euros) au lieu de 50 000 drams aujourd’hui, d’augmenter les retraites et de diminuer les tarifs du gaz et de l’électricité… Le nombre des électeurs est-il gonflé ?/ La Police a publié le nombre préliminaire des électeurs inscrits sur les listes électorales : au jour du 3 mars, leur nombre s’élève à 2 564 734. Haykakan Jamanak considère ce chiffre comme étant « loin de la réalité », car, selon des chiffres officiels communiqués récemment, au 1er janvier 2017, le nombre de la population permanente en Arménie serait de 2 986 500 personnes. En d’autres termes, au regard de ces chiffres, le nombre de citoyens de moins de 18 ans serait de 420 000 dans ce pays, ce qui paraît peu vraisemblable au quotidien. « Plus l’émigration s’accroît et le taux de natalité baisse, plus le nombre d’électeurs augmente », écrit Haykakan Jamanak, qui rappelle que lors du référendum constitutionnel de décembre 2015 le nombre des électeurs inscrits sur les listes électorales était de 2 547 916, tandis que la population permanente dans le pays était de 3 010 600… / Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun, Haykakan Jamanak, Golos Arménii Entretien du président Sarkissian à Euronews Le président Sarkissian reste vague sur ses projets politiques/ Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun, 168 Jam, Jamanak et Golos Arménii rendent compte de l’entretien du président Sarkissian avec Euronews dans lequel il se félicite de la conclusion des négociations entre l’Arménie et l’UE sur un accord-cadre, qui, « grâce à la bonne volonté des parties », ne diffère pas beaucoup du document négocié précédemment. A la question de savoir si l’Arménie a dû remplacer le document négocié précédemment à la demande de la Russie, le Chef de l’Etat indique que les Russes n’ont jamais demandé à l’Arménie de ne pas signer de document avec l’UE. Ils ont juste prévenu, selon le président, qu’en cas d’accord d’association avec l’UE, l’Arménie aurait dû payer les approvisionnements énergétiques à des prix internationaux. M. Sarkissian hésite à dresser des parallèles entre l’UE et l’UEE, mais relève que l’Arménie prouve, par son propre exemple, que les deux structures peuvent coopérer. A la question de savoir ce que l’Arménie peut proposer à l’UE, M. Sarkissian répond : d’excellents produits agricoles et des hautes technologies. « Mais avant tout, nous pourrons être un voisin fiable et prévisible pour les Européens ». Interrogé sur les atouts d’une République parlementaire pour laquelle a opté l’Arménie, le Chef de l’Etat se dit profondément convaincu que le modèle parlementaire est plus efficace et garantit de meilleures possibilités pour la gouvernance d’un Etat. « Ce sera une Arménie chérie par tout Arménien », dit-il. Par ailleurs, interrogé sur l’absence de son nom sur la liste du parti Républicain et si cela signifiait qu’il quitterait la politique active, le président a déclaré : « cela signifie que nous prenons en compte les préoccupations exprimées par notre opposition sur le fait que les ressources administratives peuvent être utilisées tout au long du processus électoral. Cela signifie également que nous créons des occasions pour les jeunes de s’exprimer en politique ». S’agissant de ses projets politiques, M. Sarkissian remarque qu’il est le chef du parti Républicain depuis dix ans et qu’il le reste. Conflit du HK/ Questions régionales Les forces armées du HK ont abattu un drone azerbaïdjanais/ Le 4 mars, les forces armées du HK ont abattu un drone azéri de type « Orbiter » qui effectuait des prises de vues près des positions arméniennes sur la ligne de contact. Le « Ministère de la Défense » du HK a affirmé contrôler la situation sur toute la ligne frontalière tant terrestre qu’aérienne./ Rapporté par les agences de presse Bakou accuse le Kirghizistan de position pro-arménienne/ Selon Hayots Achkhar, Aravot et Golos Arménii, l'Azerbaïdjan a critiqué le Kirghizistan pour avoir refusé de soutenir une déclaration conjointe des Etats membres de l’Organisation de coopération économique réunissant 10 Etats musulmans. Lors d’un sommet de cette organisation tenu à Islamabad, ceux-ci ont adopté une déclaration, appelant, entre autres, à une résolution du conflit du HK dans le cadre de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Le Kirghizistan a toutefois refusé de soutenir les formulations anti-arméniennes de cette déclaration. Haykakan Jamanak relève que dans le contexte des agissements anti-arméniens du Kazakhstan et de la Biélorussie, partenaires de l’Arménie dans le cadre de l’OTSC et de l’UEE, cette prise de position du Kirghizistan, également partenaire de l’Arménie dans le cadre de ces organisations, paraît exemplaire. Arménie-Russie Moscou ne s’opposerait pas à un accord entre l’UE et l’Arménie si celui-ci respecte les engagements de l’Arménie envers l’UEE/ Hayots Achkhar, Hayastani Hanrapetoutioun et Golos Arménii couvrent la visite en Arménie du président de la Douma russe Vyatcheslav Volodine, à la tête d’une délégation parlementaire. Le président de la Douma a été reçu par Serge Sarkissian et le président de l’AN, Galoust Sahakian, avec lesquels il a discuté de la coopération parlementaire entre les deux pays, mais aussi dans le cadre des organisations internationales. Les quotidiens attirent l’attention sur le fait que le président de la Douma s’est rendu à Erevan le lendemain de la visite du président Sarkissian à Bruxelles. Dans un entretien avec RFE/RL, Leonid Kalachnikov, président de la commission parlementaire russe chargée des relations avec les anciennes républiques soviétiques, qui figurait au sein de la délégation du président de la Douma, a déclaré que Moscou ne s’opposerait pas à un accord entre l’UE et l’Arménie si celui-ci respecte les engagements de l’Arménie envers l’Union économique eurasiatique. « Il vous suffit de respecter ces normes parce que sinon, vous pouvez voir, par exemple, ce qui se passe actuellement en Moldavie. J’étais là-bas récemment. Après avoir signé l’accord d’association avec l’UE, ils ont perdu un tiers de leur PIB et l’ensemble du marché russe parce qu’ils n’étaient pas en accord avec la Russie. Et qu’ont-ils reçu en retour ? Rien, sauf les visas », a commenté le député affilié au Parti communiste à RFE/RL. « Il faut juste faire attention à l’UE. Ils se soucient seulement de leur marché. Tous les capitalistes sont comme ça », a-t-il dit…. Arménie-Etats-Unis Le chef de la diplomatie arménienne s’est entretenu au téléphone avec le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson/ Ceux-ci ont passé en revue l’agenda bilatéral arméno-américain, ainsi que des questions d’actualité régionale. Le Secrétaire d’Etat américain a remercié l’Arménie pour son implication dans les missions internationales de maintien de la paix et pour avoir accueilli des milliers de réfugiés syriens. Il a assuré M. Nalbandian que les Etats-Unis poursuivront les efforts en vue de parvenir à une solution pacifique du conflit du HK. / Hayastani Hanrapetoutioun Rédaction : Meri Hakobian TÉLÉCHARGER : Revue de la presse arménienne du 4 au 6 mars 2017 http://www.collectifvan.org/pdf/01-37-44-9-03-17.pdf http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95838 Collectif VAN : l'éphéméride du 9 mars Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - La rubrique Ephéméride est à retrouver quotidiennement sur le site du Collectif VAN. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Vous pouvez retrouver tous les éphémérides du Collectif VAN dans la Rubrique Actions VAN, en cliquant ici Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=51673 Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) http://www.collectifvan.org/article.php?r=3&id=55304 Ça s’est passé un 9 mars (les événements sont classés du plus ancien au plus récent) : 9 mars 1893 -- Empire ottoman : dans une dépêche, Paul Cambon, ambassadeur de France à Constantinople (depuis 1890) signale à Develle, Ministre des Affaires étrangères du Gouvernement d’Alexandre Ribot : « A la fin de l'année 1892, des placards affichés dans plusieurs villes et villages d'Asie Mineure, à Sivas, Merzifon, Ankara, Yozgat et Tchoroum, invitent la population musulmane à se dresser contre l'administration tyrannique du sultan. » Hentchak du 25 février 1893, n° 2; AMAE, CP, Turquie, t. 510, dépêche de Paul Cambon à Develle, de Constantinople le 9 mars 1893, n° 33. © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Arthur Beylerian, Revue d'histoire arménienne contemporaine I (1995), pp. 9-30. Imprescriptible : La communauté arménienne de Trébizonde et le mouvement national (1878-1896) 9 mars 1897 -- Paris : Anatole France, alors qu'il présidait une conférence organisée par Archag Tchobanian, déclare : « Durant son exil en France, il [A. Tchobanian] révéla les massacres atroces et méthodiques dans lesquels périrent trois cent mille Arméniens par l'ordre du Sultan, monstre de puissance et de faiblesse, despote fou d'épouvante. M. Tchobanian partage, avec le père Charmetant, l'honneur d'avoir dénoncé au peuple français cet épouvantable égorgement qui demeurait depuis de longs mois un secret diplomatique. (...) Le sang des martyrs n'aura pas crié en vain. une force est avec vous, dispersée, mais puissante, la sympathie des cœurs généreux et des nobles esprits. » Imprescriptible - Citations d'intellectuels 9 mars 1919 -- Empire ottoman : les autorités militaires britanniques firent arrêter par la police turque plusieurs personnes accusées de complicité dans les massacres arméniens. Cette requête était fidèle au contenu et à l'esprit de la lettre d'accusation et de mise en garde adressée le 24 mai 1915 par les ministres des Affaires étrangères de l'Entente à la Sublime Porte. Ternon, Yves. Enquête sur la négation d'un génocide, Marseille, Parenthèses, 1989 Imprescriptible : Enquête sur la négation d'un génocide 9 mars 1920 -- Mandat français en Cilicie : 140 hommes de la Légion Arménienne sous les ordres du lieutenant Corniot étaient assiégés dans le monastère de lazaristes d’Ekbès depuis le 9 mars (ils ont été délivrés le 7 avril suivant par la colonne du lieutenant-colonel Laurent). S.H.A.T., 4 H 38, note du Service historique adressée à Daladier, Paris, le 10 novembre 1936 et Du Hays, II, op. cit ., pp. 247 et 250. Raymond H. Kévorkian « La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (1916-1921). » © Revue d'Histoire Arménienne Contemporaine pour toutes les éditions | © Yves Ternon pour le texte Mardin 1915 Imprescriptible : La Légion d’Orient et le mandat français en Cilicie (19161921) 9 mars 1921 -- L’espoir d’arriver au prompt établissement d’une paix générale dans le Proche-Orient ayant été déçu, le gouvernement français estima nécessaire de conclure un accord spécial avec le gouvernement d’Angora. Cet accord fut signé, à Londres, le 9 mars 1921, par M. Aristide Briand et Békir Sami bey. Au point de vue territorial, la France, mandataire en Syrie, consentait, par cet accord, à une réduction considérable des limites de ce pays fixées par le traité de Sèvres. Elle abandonnait, en effet, à la Turquie toute la vallée inférieure du Djihoun et tout le fond du golf d’Alexandrette et les territoires se trouvant au Nord du chemin de fer de Bagdad, depuis Tchoban-Bey jusqu’à Nissibin. En d’autres termes, la Turquie récupérait toute la Cilicie avec les débouchés donnant accès à la Syrie et la majeure partie des « Confins militaires » créés au Nord du gouvernement d’Alep. Mandelstam, André. La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien, Paris, Pédone, 1926 ; rééd. Imprimerie Hamaskaïne, 1970. Imprescriptible : La Société des Nations et les Puissances devant le problème arménien 9 mars 1942 -- Giuseppe Burzio, chargé d’affaire du Vatican à Bratislava, envoya un rapport au Vatican où il annonçait l’imminence de la déportation des Juifs de Slovaquie vers la Pologne. Il conclut son message ainsi : « La déportation de 80 000 personnes vers la Pologne, à la merci des Allemands, équivaut à en condamner une grande partie à une mort sûre. » PHDN : L’extermination au jour le jour dans les documents contemporains 9 mars 1942 -- Hitler décide l’installation d’un chef suprême des SS et de la police (HSSPF) dans la juridiction du MBF. Karl Oberg, qui est choisi en avril, est le représentant personnel d’Himmler en France. Surtout, « les mesures d’expiation » sont dorénavant de sa compétence. Violences de masse : Chronologie : Répression et persécution en France occupée 1940-1944 9 mars 1944 -- 3 791 hommes, femmes en enfants du convoi du 9 septembre 1943 du camp BIIb sont exécutés. A cette date, 1 100 personnes du même convoi étaient déjà mortes d'épuisement. On laisse en vie quelques médecins ainsi que des jumeaux pour les expériences du Dr Mengele (soit en tout 75 personnes). BS Encyclopédie : Auschwitz, camp de concentration nazi 9 mars 1983 -- L'Ambassadeur de Turquie est tué à Belgrade. Raffi Elpekian et Haroutyoun Levonian (Andranik Poghosyan) sont arrêtés et condamnés à 20 ans de prison. Ils étaient tous deux membres du "Commando des justiciers du génocide arménien", une organisation politique clandestine. Levonian a été libéré après quatre ans de prison. Elpekian a été libéré après sept ans. American University of Armenia: This day in armenian history 9 mars 2007 -- A Lausanne en Suisse, la négation du génocide arménien a été pour la première fois sanctionnée par la justice suisse qui a condamné Dogu Perinçek, leader du Parti des travailleurs de Turquie, pour avoir violé la législation antiraciste helvétique interdisant de nier ou minimiser un génocide. Dogü Perinçek était l’un des animateurs du Comité Talaat Pacha (l’équivalent d’un Comité Adolf Hitler). Il avait annoncé : « Au procès à Lausanne, nous allons donner fin aux prétentions de génocide. La Turquie va gagner. Venez à Lausanne ! [Dogu Perinçek a par la suite été arrêté en Turquie dans le cadre de l’enquête sur le gang Ergenekon]. Collectif VAN : Négationnisme turc : le jugement complet du procès Perincek Collectif VAN : Négationnisme : Dogü Perinçek réactive le Comité Talaat Pacha 9 mars 2007 -- Turquie : un article paru dans le journal Hurriyet du 9 mars 2007 rapporte les propos de Yusuf Halaçoglu, le Président de l’Institut Turc d’Histoire (TTK), tenus lors d’une Conférence de presse le 20 Février 2007 pour donner sa version de l’interruption de sa collaboration avec Ara Sarafian de l’Institut Gomidas à Londres. Les recherches communes arméno-turques concernant le génocide arménien de 1915 en se basant sur le cas de Harput, se finissent donc avant d’avoir commencé, la partie turque prétextant ne pas avoir d’archives sur le sujet. Curieux pour un Etat qui proclame à cor et à cri vouloir ouvrir ses archives... Au sujet des fosses communes de la région de Mardin, Halaçoglu ajoute : « S’ils trouvent encore quelque chose, nous dirons : ce sont les Romains qui ont commis le génocide, nous n’étions pas ici à cette époque-là. » Impayable. Collectif VAN : Turquie : « ce sont les Romains qui ont commis le génocide » Collectif VAN : Génocide arménien : les archives turques ont disparu 9 mars 2010 -- Grande-Bretagne : un article de Robert Fisk, en date du 9 mars 2010, paraît dans The Independent, au sujet du Collège lazariste d’Antoura, au Liban : « à l’intérieur reposent les poussières d’os et de crânes et quelques bouts de fémur de 300 enfants, des orphelins arméniens du grand génocide de 1915, qui, pour certains, ont été forcés de broyer et de manger les squelettes de leurs camarades afin de ne pas mourir de faim. Djemal Pacha, l’un des architectes du génocide de 1915, et la première féministe de Turquie, Halide Edip Adivar, ont aidé à diriger cet orphelinat de la terreur, dans lequel les enfants arméniens ont été systématiquement privés de leur identité arménienne ; on leur donnait des noms turcs, on les forçait à devenir musulmans et ils étaient sauvagement battus si on les entendait parler arménien. » Collectif VAN : Robert Fisk : la preuve vivante du génocide arménien Collectif VAN : Génocide arménien : l’orphelinat de la terreur 9 mars 2010 -- Etats-Unis : Au moment où le Comité des Affaires Extérieures de la Chambre des Représentants des Etats-Unis adoptait une résolution reconnaissant le terme de « génocide » pour qualifier les massacres d’Arméniens de 1915, la chaîne menait un débat autour de la question. L’émission « Tête à tête » du 9 mars dernier a opposé Yusuf Halaçoglu, l’ancien président de l’Institut turc d’Histoire (TTK), et Sevan Nisanyan, journaliste d’origine arménienne. Ce sont les propos tenus par ce dernier qui ont déplu au Haut Conseil de l’audiovisuel. Afin de sanctionner la chaîne de télévision, le RTÜK a décidé que celle-ci ne pourrait diffuser l’émission incriminée qu’après le 13 juillet. Cette décision, prise le 16 juin, n’a été rendue publique que le 24. En lieu et place de l’émission interdite, la chaîne devra, en attendant, diffuser une émission choisie par le RTÜK. Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN - 2010 - Part I 9 mars 2010 -- Suède : La commission des Affaires étrangères de la Diète suédoise (Riksdag) recommande de ne pas reconnaître le génocide de 1915. Les partis de l’Alliance au pouvoir ( Le Parti du rassemblement modéré (en suédois : Moderata Samlingspartie) le Parti du peuple - Les Libéraux (Folkpartiet liberalerna) le Parti du centre (Centerpartiet), les Chrétiens-démocrates (Kristdemokraterna)) tont basé leur recommandation sur « désaccord parmi les chercheurs sur la nature des événements » et que la reconnaissance d’un génocide n’est pas de la compétence d’un parlement, mais de juridictions internationales. Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN - 2010 - Part I Compilation réalisée par le site www.collectifvan.org http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=52434 FRANCE/ARMENIE VISITE OFFICIELLE A PARIS Serge Sarkissian reçu par Claude Bartolone puis par Anne Hidalgo NAM La visite officielle de Serge Sarkissian, qui a débuté hier et se termine demain, a été marquée ce mercredi 8 mars 2017 par un entretien avec Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale. Puis, c’est par Anne Hidalgo - aux côtés de Patrick Klugman, Catherine Vieu Charrier et Pauline Véron - qu’il a été reçu dans les salons de la mairie de Paris. Dans sa délégation, on trouvait notamment le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian, la ministre de la Diaspora Hranouche Hakobian, le maire d’Erevan, Taron Margarian, et l’ambassadeur d’Arménie en France, Viguen Tchitetchian. Après leur arrivée sous les applaudissements des personnes présentes (dont Lévon Sayan, Gorune Aprikian, Yves Ternon, Claire Mouradian, Martin Melkonian, Armen Petrossian, ainsi que des élus de Paris de tous les bords politiques), ont raisonné les deux hymnes nationaux. “Quelques mois après avoir été si généreusement reçue à Erevan, je suis très heureuse de vous accueillir à Paris“ : c’est ainsi qu’a commencé Anne Hidalgo pour un discours en français traduit instantanément en arménien. Elle a précisé : “Ce bonheur n’est pas simplement protocolaire : il a à voir avec la joie des amis quand ils se retrouvent pour partager ce qu’ils ont en commun et s’enrichir de leur différence“. La maire de Paris et le président de la République arménien s’étaient entretenus juste avant la réception, un entretien durant lequel Serge Sarkissian a remis la médaille de l’honneur de l’Arménie à Anne Hidalgo. Cette dernière a commenté : “C’est un grand honneur, cette décoration est le symbole d’une amitié authentique qui nous lie, qui lie l’Arménie aux Parisiens.“ Elle a félicité Ara Toranian, coprésident du CCAF présent dans la salle, et Mourad Papazian pour leur travail, ainsi que la diaspora parisienne qui arrive à “vivre avec les traditions d’ici, et à faire vivre les traditions de là-bas“. Elle a ensuite réitéré le fait qu’elle souhaitait affirmer “haut et fort le droit de l’Arménie à vivre dans la paix.“ Enchaînant : “Paris est et sera toujours aux côtés du peuple arménien pour défendre la mémoire de sa survie passé et la sécurité de sa vie présente, l’une et l’autre étant indissociable“. Elle a aussi réaffirmé son soutien aux Chrétiens d’Orient. Elle a annoncé, en témoignage des liens d’amitié entre les deux pays, avoir donné son aval pour dénommer un nom de rue du 11e arrondissement “Zabel Essayan“, du nom de la romancière et poétesse arménienne. Une réciprocité dans les échanges entre la France et l’Arménie qui est, selon Anne Hidalgo, “le propre des grandes amitiés.“ Puis Serge Sarkissian, en arménien traduit instantanément en français, s’est montré très honoré et ravi d’être reçu par la maire de Paris : “C’est un grand plaisir de se retrouver ici“. Il a tenu à remercier Anne Hidalgo pour “la place importante donnée à la coopération décentralisée“. Il s’est également déclaré reconnaissant envers la maire d’être toujours à “nos côtés pour les moments importants“, citant son engagement lors du centenaire du génocide en exemple. Il a aussi officiellement invité Anne Hidalgo à venir fêter le prochain anniversaire de la ville d’Erevan. Il a parlé de cette capitale arménienne, où l’on ressent selon lui de plus en plus “l’esprit de France“. Il a appelé de ses voeux à la création prochaine d’une maison de France à Erevan et inversement - “Pour se sentir chez soi dans nos deux capitales respectives.“ S’adressant plus directement à la diaspora arménienne présente dans la salle, Serge Sarkissian l’a félicitée d’avoir assimilé le meilleur de la France en y ajoutant une touche d’arménité. “Vous êtes toujours les bienvenus en Arménie, pour partager votre réussite et pour nous apporter votre soutien dans les moments difficiles“, a-t-il assuré. Avant de conclure en remerciant la maire pour avoir éteint en 2015 les lumières de la Tour Eiffel en souvenir des victimes du génocide, espérant que ces lumières “restent toujours allumées en signe de notre amitié indéfectible.“ Ce soir, Serge Sarkissian sera reçu par son homologue français, François Hollande. mercredi 8 mars 2017, Claire ©armenews.com Claire Barbuti http://www.armenews.com/article.php3?id_article=138777 Le président arménien en visite à Lyon ce jeudi Lyon.fr Il en profitera notamment pour déposer une gerbe en hommage aux victimes du génocide arménien. Serge Sarkissian, président arménien, sera en visite à Lyon ce jeudi. Il participera notamment à la cérémonie de dépôt de gerbes au Mémorial lyonnais du Génocide des Arméniens place Antonin-Poncet en fin de matinée puis sera accueilli à l’Hôtel de Ville par le sénateur-maire Gérard Collomb. Il déjeunera ensuite avec la communauté arménienne, très importante, de l’agglomération lyonnaise (et représentée au conseil municipal, avec le 1er adjoint Georges Képénékian) puis repartira de la capitale des Gaules en début d’après-midi. Rédigé dans Politique le 09/03/2017 à 07h20 http://www.mlyon.fr/156901-le-president-armenien-en-visite-a-lyon-cejeudi.html FRANCE-ARTSAKH La 1ère chaîne télévisée d’Arménie rend compte des activités du Cercle d’Amitié France-Artsakh Cercle d'Amitié France-Artsakh Dans un reportage diffusé le 24 février, Hayastan Meg, la première chaîne télévisée d’Arménie a rendu compte de la présentation faite au Parlement français de la brochure « 15 questions / 15 réponses sur le HautKarabagh » . Ce document produit par le Cercle d’Amitié France-Artsakh a pour objectif de diffuser une meilleur connaissance de l’Artsakh et de ses réalités, notamment en direction des responsables politiques français. Le reportage de Hayastan Meg fait la part belle aux responsables du Cercle et notamment à son président François Rochebloine et à son viceprésident René Rouquet. Hovhannès Guévorkian, représentant du HautKarabagh en France y est également interviewé dans les prestigieux salons du Parlement. http://www.france-karabagh.fr/2017/03/la-1ere-chaine-televiseedarmenie-rend-compte-des-activites-du-cercle-damitie-france-artsakh/ TURQUIE Crise entre Berlin et Ankara : Erdogan défie l'Europe en son cœur Figaro Vox Par Caroline Galactéros Publié le 08/03/2017 à 17:00 FIGAROVOX/TRIBUNE- Suite à l'annulation de meetings de membres de son gouvernement en Allemagne, le président turc a parlé de « comportements nazis ». Pour Caroline Galactéros, ces provocations montrent que sur la scène internationale, l'Europe n'impresionne plus. Docteur en Science politique et colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées, Caroline Galactéros dirige le cabinet d'intelligence stratégique «Planeting». Auteur du blog Bouger Les Lignes, elle a publié Manières du monde. Manières de guerre (Nuvis, 2013) et Guerre, Technologie et société (Nuvis, 2014). Céder au chantage ou à l'intimidation ne rapporte jamais rien et surtout pas la liberté ou la paix. Tant que l'on croit pouvoir s'en sortir en complaisant aux quatre volontés du maitre chanteur, celui-ci triomphe, nous méprise et nous humilie. Le Neo-sultan d'Ankara a perdu son sang-froid. Il a vociféré, éructé grossièrement d'innommables insultes à l'adresse de l'Allemagne qui, dans un éclair de lucidité, en interdisant quelques meetings visant à mobiliser les Turcs d'Allemagne en faveur de la réforme constitutionnelle qui doit parachever le 16 mars prochain, la mainmise du président Erdogan sur tous les rouages institutionnels du pouvoir, osait brider son offensive politique interne portée sans vergogne sur le sol germanique. Une «démocrature islamique» ouvertement conquérante et délirante est donc en train de s'installer à nos portes, qui tient nos Etats pour quantités négligeables, simples aires d'intimidation offertes à la mégalomanie de son chef via l'instrumentalisation de communautés immigrées transformées malgré elles en armes politiques au service du grand dessein sultanesque ….Et nous, Européens placides, iréniques et indécrottablement confiants en l'avenir, poursuivons benoitement avec elle un «dialogue» sur son adhésion éventuelle à l'UE et, -à prix d'or-, un «partenariat» migratoire qu'elle menace de rompre à chaque instant si on ne lui passe pas tous ses dangereux caprices. Comment une telle agression turque, aussi soudaine qu'infâmante, a-t-elle été possible au cœur du Vieux continent, en son centre politique et économique? Sans doute parce que l'Europe est faible, divisée, inquiète de la pression migratoire qui angoisse ses peuples et menace ses politiciens. Et elle nie cette réalité et préfère payer le prix croissant de son insondable naïveté structurelle. Face à notre pusillanimité, le président turc démontre qu'il ne considère finalement l'Europe que comme un espace lâche où dépérissent des nations identitairement avachies qui renoncent à elles-mêmes. Car les enchères montent. Face à notre pusillanimité, le président turc démontre par ses réactions qu'il ne considère finalement l'Europe que comme un espace lâche où dépérissent et se délégitiment progressivement des nations identitairement avachies qui renoncent à elles-mêmes, un espace où il doit lui être loisible, comme «à domicile» (c'est pourquoi cette réaction allemande l'a surpris) de parler à «ses» communautés qui sont les pions européens de sa stratégie globale d'influence. Il est vrai que les reculades allemandes face aux exigences des autorités turques touchant leur importante population en Allemagne ne se limitent plus à une mansuétude déjà incompréhensible avant la crise migratoire de l‘été 2015 et le généreux appel de la chancelière Merkel à l'accueil de tous les réfugiés. Cette «ouverture» a fait long feu et même fragilisé le pouvoir de celle qui avait voulu prendre le leadership de la croisade des grands cœurs face au drame syrien. On le sait, il y a en proportion bien peu de Syriens qui se pressent aux frontières turques, libyennes, grecques et italiennes… La faiblesse, le laxisme, l'aveuglement ne font pas une politique. Et n'ont aucune chance de permettre l'apaisement. Celui qui est à l'offensive profite juste de notre naïveté timorée. Les failles de l'acclimatation déficiente des populations musulmanes aux lois, valeurs, et pratiques démocratiques - ici allemandes mais tout autant françaises-, sont devenues des gouffres béants sous nos pieds qui promettent des affrontements gravissimes quand, bien trop tard, nous nous aviserons enfin de répondre à une provocation de trop. Le président Erdogan porte le fer au flanc d'une Europe qui le craint et croit avoir besoin de lui pour refouler des populations migrantes qu'elle n'ose pas déclarer indésirables pour rester fidèle à ses généreux principes. Ceux-ci sont pourtant devenus de dangereuses chimères dans le contexte sécuritaire actuel d'un affrontement civilisationnel instrumentalisé par des groupuscules ultraviolents, mais aussi par des Etats prosélytes qui repoussent les frontières de la coexistence pacifique pour pratiquer l'ingérence agressive. Le neo-sultan qui veut -et qui va parvenir à- concentrer entre ses mains tous les pouvoirs constitutionnels au sortir d'un référendum qu'il ne peut perdre, sera le maitre bientôt absolu d'un pays en crise économique dont les ambitions géopolitiques sont désormais mises à mal par un rapprochement russo-américain en Syrie où le bon sens semble étonnamment plus présent que dans les couloirs du Pentagone ou même du Congrès. Si Erdogan montre les dents, c'est aussi parce qu'il est actuellement en position de faiblesse stratégique relative dans un jeu infiniment plus large que son seul rapport aux Européens. Car, si Recep Tayyip Erdogan montre les dents et laisse entrevoir sa capacité de nuisance et de déstabilisation aux Allemands sidérés, c'est aussi parce qu'il est actuellement en position de faiblesse stratégique relative dans un jeu infiniment plus large et important pour lui que son seul rapport aux Européens. Comme toujours, il est important de ne pas se laisser aveugler par un foyer de crise immédiat, mais de le resituer dans le cadre du permanent et très vaste marchandage multisectoriel qui est l'ordinaire, la substance même de la vie internationale. Ainsi, comme l'UE par exemple, réactive périodiquement le dossier des sanctions, ceux de l'Ukraine ou de la Crimée en croyant gêner Moscou dans ses mouvements au Moyen-Orient, Erdogan aboie aussi sur l'Europe qui critique (enfin!) sa conception autocratique de la liberté de la presse pour rappeler qu'il ne faut point trop le maltraiter en Syrie ou en Irak, sauf à prendre le risque d'une déstabilisation majeure de certains pays européens dont il contrôle les minorités turques ou islamiques…. Car, depuis la reprise en main et la purge massive déclenchée par le pouvoir après le coup d'Etat avorté du 15 juillet 2016, le pays parait sur une ligne de crête étroite qui peut faire basculer le régime du président Erdogan vers le meilleur ou le pire. A l'intérieur, la crise économique et sociale s'installe, avec un effondrement de 20% de la livre turque depuis un an, une inflation et un chômage en hausse sensible et un effondrement du tourisme ; sans parler des attentats islamistes et de la polarisation croissante de la société, certes voulue par le régime pour s'imposer, mais qui débouche sur une fébrilité sociale qui n'a pas que des avantages pour «le Palais». A l'extérieur, l'opération « Bouclier de l'Euphrate » patine et Erdogan voit ses calculs territoriaux et d'influence compromis sur le théâtre syrien. A l'extérieur, l'opération «Bouclier de l'Euphrate» patine et Erdogan voit ses calculs territoriaux et d'influence compromis sur le théâtre syrien, où Washington et Moscou semblent s'entendre, discrètement mais sûrement, pour limiter les appétits sultanesques. En effet, dans le cadre d'une négociation politique complexe en cours à Genève et Astana autour de possibles zones d'influences consolidées dans la Syrie future, il s'agit désormais pour Moscou, Téhéran et donc manifestement Washington, de contenir l'avancée des forces turques et de leurs rebelles affiliés vers le sud et notamment vers Raqqa, «capitale» syrienne de l'EI que chacun convoite. Aussi, les forces kurdes syriennes, regroupées au sein des FDS (Forces démocratiques syriennes) se sont-elles tout récemment entendues avec Damas et Moscou (et donc le soutien au moins tacite de Washington) pour empêcher Ankara et ses rebelles pro-Turcs de pouvoir, en amont de Raqqa, s'emparer du verrou essentiel de Manbij tandis que le sud de la ville d'al Bab - elle-même reprise à l'EI par les rebelles pro-Turcs - est en train de se refermer sur eux grâce à une opportune avancée vers l'est des troupes de Bachar el Assad et de ses alliés. Les lignes de front comme les alliances restent évidemment très mouvantes et incertaines, mais ces derniers mouvements militaires augurent d'une possible négociation autour d'une zone - désormais sous contrôle syro-russo-iranien- qui interdirait de facto à la Turquie et à ses «rebelles» une avancée vers l'Euphrate et réduirait ses prétentions territoriales et politiques, tout en permettant aux Kurdes (s'ils acceptaient de jouer leur rôle qu'on leur assigne), de réaliser leur objectif principal: relier leurs cantons d'Afrin et de Kobane voire de se rapprocher de leurs frères irakiens de la région de Sinjar. Il est pour l'heure évidemment très hasardeux de jauger la réalité et la solidité de cette convergence tactique entre Moscou et Washington avec les Kurdes comme «enjeux-otages», mais on ne peut que constater qu'elle ne fait pas l'affaire d'Ankara… La France, pour s'être trop longtemps fourvoyée dans des postures et des positions dogmatiques, n'est malheureusement plus audible au MoyenOrient. Pour en revenir à la relation turco-européenne, l'heure est à la décision. La France, pour s'être trop longtemps fourvoyée dans des postures et des positions dogmatiques et inefficaces qui l'ont presque totalement «sortie du jeu» syro-irakien, n'est malheureusement plus audible sur le dossier syrien comme, d'une manière générale d'ailleurs, au Moyen-Orient. C'est très grave et notre prochain Président devra s'atteler sans attendre à la refondation d'une politique étrangère digne de ce nom et propre à faire de nouveau entendre et compter notre voix sur la scène du monde. Elle reste cependant une puissance européenne majeure. Un sursaut de lucidité et de pragmatisme devrait conduire Paris à apporter un soutien sans équivoque à notre allié allemand face aux vociférations infâmantes du président Erdogan. Au-delà, il est grand temps pour l'ensemble des Européens de refuser l'intimidation et le chantage turcs et d'exprimer unanimement leur solidarité avec Berlin en décidant de clore immédiatement et définitivement ce processus d'adhésion devenu inenvisageable même à très long terme. Consentir à poursuivre ce dialogue qui n'est qu'un marché de dupes, trahit notre faiblesse politique et culturelle, et démontre dramatiquement combien les dirigeants européens sont à contretemps du nouveau monde et de ses enjeux civilisationnels et identitaires, qu'il ne s'agit plus de nier mais de structurer au profit de la coexistence pragmatique et respectueuse de nations raffermies. http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2017/03/08/3100220170308ARTFIG00240-crise-entre-berlin-et-ankara-erdogan-defie-leurope-en-son-coeur.php Un ancien ministre turc en meeting à Saint-Josse pour soutenir Erdogan Le Vif 08/03/17 à 22:30 - Mise à jour à 09/03/17 à 00:45 Source: Belga L'ancien ministre turc Taner Yildiz a pris la parole mercredi soir à SaintJosse-ten-Node afin de plaider en faveur de la réforme constitutionnelle turque qui fera l'objet d'un référendum le 16 avril. Ailleurs en Europe, l'ambition d'Ankara de faire campagne pour le oui est mal vue. L'ex-ministre de l'Energie s'est rendu rue Royale à l'invitation de l'Union des Turcs européens démocrates (UETD), qui y dispose de bureaux. M. Yildiz a invité les ressortissants turcs à voter en faveur de la réforme, qui doit accorder plus de pouvoirs à l'actuel président, Recep Tayyip Erdogan. "Nous n'avons reçu aucune information quant à la venue de l'ex-ministre", a réagi Murielle Deleu, la porte-parole du bourgmestre Emir Kir (PS). "L'organisation n'a demandé aucune autorisation, mais elle n'en avait pas besoin, il s'agit d'une initiative privée." Berlin en crise avec Ankara Berlin a tenté mercredi de désamorcer la crise diplomatique avec la Turquie, invoquant leur "amitié" après une semaine d'escalade diplomatique autour de l'annulation de meetings électoraux pro-Erdogan en Allemagne, un appel accueilli fraîchement par Ankara. "Il n'y a pas d'alternative au dialogue, c'est seulement comme ça que, pas à pas, nous aurons la possibilité de revenir à une relation normale et (...) d'amitié", a dit le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel, à l'issue d'une rencontre à Berlin avec son homologue turc Mevlüt Cavusoglu. S'exprimant séparément, ce dernier a rétorqué que c'était à l'"Allemagne de décider si la Turquie était une amie ou non", lui renvoyant la responsabilité des tensions. En marge du salon du tourisme de Berlin, il a néanmoins annoncé la venue dans son pays de "son ami" M. Gabriel, "aussi vite que possible". Ingérence Comme la veille à Hambourg, il a jugé que Berlin tentait de s'ingérer dans les affaires turques après l'interdiction en une semaine de quatre meetings en faveur du "oui" au référendum du 16 avril sur le renforcement des pouvoirs du président Recep Tayyip Erdogan. Le gouvernement d'Angela Merkel "ne devrait pas prendre parti dans le processus référendaire en Turquie. (...) C'est une affaire intérieure", a-t-il dit. Ankara estime que l'annulation successive de manifestations en Allemagne, où vivent 1,4 million d'électeurs turcs, est une tentative de favoriser le non. Le gouvernement allemand a rejeté ces accusations d'ingérence, soulignant que l'autorisation de telles réunions publiques dépendait des municipalités. Ces dernières ont généralement invoqué des questions logistiques ou sécuritaires pour justifier leurs décisions. "Peu importe les salles fermées, les stades où nous allons, nous allons toujours les remplir", a déclaré mercredi soir M. Erdogan sur la chaîne de télévision publique turque TRT. "Je souhaite vous retrouver. Mes amis y travaillent en ce moment", a-t-il ajouté à l'adresse des Turcs vivant à l'étranger : "en Europe où ailleurs dans le monde, personne ne peut couper le lien émotionnel avec nos citoyens". Selon des analystes, les responsables turcs cherchent à jouer sur la fibre nationaliste et le ressentiment vis-à-vis de l'Europe pour marquer des points, le résultat du scrutin étant incertain. Importer les conflits Sigmar Gabriel a aussi demandé à la communauté turque de ne pas "importer les conflits" qui opposent en Turquie partisans et détracteurs de M. Erdogan d'une part, et Turcs et Kurdes d'autre part. Cet appel intervient alors que M. Erdogan s'est dit prêt à faire campagne en Allemagne, assurant que si Berlin l'en empêchait, il mettrait "le monde sens dessus dessous". Ailleurs en Europe, où l'Autriche a prôné d'interdire aux responsables turcs de faire campagne dans l'UE, l'ambition d'Ankara de faire campagne pour le oui est mal vue. Mercredi, la mairie de Rotterdam a annulé un rassemblement prévu ce week-end en présence de M. Cavusoglu. En Suisse, le canton de Zurich a demandé aux autorités fédérales d'annuler sa venue dimanche pour des raisons de sécurité. http://www.levif.be/actualite/belgique/un-ancien-ministre-turc-enmeeting-a-saint-josse-pour-soutenir-erdogan/article-normal-625771.html Turquie : le grand pari d'Erdogan Le 16 avril, les Turcs sont convoqués à un référendum constitutionnel pour donner plus de pouvoirs au chef de l'État. Un scrutin à l'issue incertaine. De notre correspondant à Istanbul, Quentin Raverdy Publié le 08/03/2017 à 16:02 | Le Point.fr À moins de 40 jours du référendum sur le projet de changement constitutionnel porté par l'exécutif turc, le jeu des pronostics va bon train, mais l'issue du scrutin, elle, reste toujours aussi incertaine. « Dans les mois qui ont suivi le coup d'État de juillet 2016, le président Erdogan bénéficiait d'une opinion très favorable au sein de la population », rappelle le politologue Ahmet Insel. « Mais aujourd'hui, on n'en est plus là, les attentats, les purges, les premiers signes d'une crise économique sont passés par là », poursuit-il. Depuis le putsch manqué de l'été dernier et l'instauration de l'état d'urgence, près de 43 000 personnes (militaires, policiers, juges, journalistes, universitaires, etc.) ont été arrêtées et plusieurs dizaines de milliers ont été suspendues de leurs fonctions. Une purge massive contre ceux suspectés d'entretenir des liens avec le réseau de l'imam en exil Fethullah Gülen (accusé par Ankara d'être le cerveau du putsch manqué) qui s'est rapidement et sensiblement étendue aux formations politiques, médias et associations critiques à l'égard de l'exécutif turc. Un tour de vis qui commence à inquiéter jusque dans les rangs de certains électeurs du Parti de la justice et du développement (AKP), formation fidèle au président Recep Tayyip Erdogan, majoritaire au Parlement depuis 2002. « L'AKP a permis beaucoup d'avancées dans le pays, notamment dans le domaine de l'économie, des infrastructures et même des libertés. C'était pour cela que je votais AKP », explique dans un premier temps Ayse, électrice fidèle du parti islamo-conservateur. Et la jeune Stambouliote, lucide, de confier : « Mais le gouvernement est allé trop loin avec certaines de ses politiques et maintenant il y a de sérieuses atteintes aux droits de l'homme dans ce pays. » Le président contrôle déjà tout Des électeurs sont de plus en plus déboussolés à l'approche d'un référendum sur le système présidentiel, qui prévoit un élargissement sensible des prérogatives du chef de l'État : la nomination et révocation des ministres, la promulgation des décrets, la déclaration de l'état d'urgence, le choix de certains membres du Haut Conseil de la magistrature ou encore la possibilité pour lui d'être le chef d'une formation politique (ce qui lui permettrait de choisir les candidats de son parti aux élections), etc. « Certains partisans de l'AKP ont du mal à comprendre la nécessité réelle de cette réforme. Le président contrôle déjà tout. Pourquoi créer une tension supplémentaire avec ce débat ? Cela devrait provoquer des abstentions dans le camp du oui », prévoit Ahmet Insel. D'ailleurs, pour Ayse, qui craint une forme de monopole du pouvoir le 16 avril prochain, le choix est déjà fait : « Je n'aurai aucune hésitation à voter non puisque cela veut dire garder le système actuel, un système que je connais. Voter oui apportera de nouveaux défis à ce pays. » Questionné sur ces possibles défections, le camp du « oui » préfère temporiser. « Nous n'avons pas encore réellement commencé la campagne de terrain », se rassure Ravza Kavakçi Kan, élue AKP de la métropole d'Istanbul. « Et beaucoup de contre-vérités sont dites sur ce projet. J'ai beau relire le texte, je ne comprends toujours pas comment on peut y voir une dérive dictatoriale », s'étonne la parlementaire. Et de poursuivre : « Au contraire ! Les pouvoirs du président seront plus encadrés. Par exemple, aujourd'hui, le président ne peut être jugé que pour haute trahison. Avec ce projet, nous réduisons sensiblement le nombre de parlementaires requis pour ouvrir une enquête contre le chef de l'État. En fait, nous donnons plus de pouvoirs au peuple. Et si le peuple n'est pas content du président, il peut en changer à la prochaine élection. » Promesses Le travail pour convaincre les dizaines de millions d'électeurs est encore long. S'annonce donc un intense marathon politique pour vanter les mérites de ce projet, déjà adopté par le Parlement, grâce au soutien des élus de la formation d'extrême droite du MHP (Parti d'action nationaliste). Lors de ses premiers discours, le Premier ministre Binali Yildirim a promis l'avènement de la « Turquie forte de demain », dotée d'un exécutif solide, uni autour du président seul aux commandes. Le clip de campagne du parti islamo-conservateur qui devrait bientôt envahir les chaînes de télévision promet, lui, l'essor de l'économie, les investissements et surtout la poursuite des grands travaux, chers au président Recep Tayyip Erdogan. Le 24 février dernier, le chef de l'État gageait ainsi que voter le changement de Constitution serait synonyme pour les Turcs de « trains à grande vitesse, d'autoroutes et du plus grand aéroport mondial ». Mais l'argument électoral martelé sans relâche par l'exécutif reste la promesse d'éradiquer le terrorisme – premier sujet d'inquiétude de la population, selon les enquêtes – dans une Turquie qui vient de traverser l'une des années les plus sanglantes de ces dernières décennies. Plus de 300 victimes rien que pour l'année 2016 dans des attentats menés par l'État islamique ou le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Et, depuis le coup d'État manqué, où plus de 200 personnes (civils et policiers loyalistes) ont perdu la vie, c'est Feto – acronyme donné par le pouvoir pour désigner le mouvement de Fethullah Gülen – qui fait figure d'ennemi public numéro 1. Cette crainte, le Premier ministre turc l'a bien comprise et fait une promesse, en cas de victoire du « oui » : « La Turquie n'aura plus à vivre avec le terrorisme. Le pays aura une vue dégagée sur son avenir. » Tous les médias sont contrôlés par l’AKP. « Le terrorisme sera vaincu, l'économie prospérera… Comment peut-on être aussi simpliste ? L'exécutif prend vraiment les Turcs pour des naïfs », s'énerve un analyste turc qui préfère garder l'anonymat. « Tout le monde dans le pays a compris que le choix de cette campagne, c'est pour ou contre Erdogan, pas le contenu réel des 18 articles de la réforme. Point », tranche ce chercheur. Un référendum en forme de plébiscite auquel ne veut pourtant pas se résoudre le camp du « non », dont la principale force d'opposition, le Parti républicain du Peuple (CHP, social-démocrate), qui mène une campagne sans afficher ses couleurs politiques. « Aujourd'hui, il n'est pas question du CHP ou de monsieur Erdogan, mais de la concentration de tous les pouvoirs dans les mains d'une personne. D'ailleurs, même si tous ces pouvoirs étaient donnés au leader de notre parti, Kemal Kiliçdaroglu, nous nous opposerions quand même à ce changement de système », soutient Selina Dogan, parlementaire du parti d'opposition. « Le projet du gouvernement ne contient aucun remède pour les problèmes graves de la société comme l'économie, le terrorisme, les relations internationales », déplore-t-elle, tout en étant consciente que la campagne sera compliquée. « Il n'y a pas d'égalité des armes, tous les médias sont contrôlés par l'AKP. Si l'opposition trouve deux heures pour apparaître dans les médias, c'est déjà beaucoup », soupire l'élue. Ce jeudi, c'était au tour du Parti de la démocratie des peuples (HDP), formation de gauche pro-kurde, de lancer sa campagne pour le « non ». Elle s'annonce des plus compliquées pour la seconde force d'opposition du pays et farouche critique des dérives autocratiques d'Erdogan. Plus d'une dizaine de ses élus ont été arrêtés au cours de l'hiver, accusés par la justice turque de faire la propagande du PKK ; depuis un an et demi et l'éclatement du cessez-le-feu avec Ankara, les rebelles kurdes ont multiplié les attaques et attentats. Le HDP devra notamment faire sans les talents oratoires de son coprésident, Selahattin Demirtas, toujours emprisonné – comme l'autre figure du parti Figen Yüksekdag. Les millions de Kurdes – qui votent traditionnellement pour le HDP et l'AKP – seront l'un des principaux enjeux électoraux de cette campagne. « Le président Erdogan veut profiter du fait que le HDP et sa branche locale, le DBP, ont été décimés par les arrestations. Il y a un vide à remplir », souligne Ahmet Insel. Le politologue poursuit : « L'entourage proche du président veut faire comprendre qu'avec un pouvoir renforcé, suivant la réforme constitutionnelle, l'exécutif pourra enfin résoudre le problème kurde qui dure depuis des années. Il doit avancer prudemment là-dessus, de peur de faire fuir ses alliés ultra-nationalistes du MHP (opposés à toute négociation avec le PKK, NDLR). » Un grand écart électoral auquel l'exécutif turc devra pourtant s'essayer s'il veut une victoire nette le 16 avril prochain. http://www.lepoint.fr/monde/turquie-le-grand-pari-d-erdogan-08-032017-2110303_24.php Le talon d'Achille d'Erdogan Jacques Hubert-rodier / Editorialiste diplomatique Les Echos Le 09/03 à 06:00 Quelques semaines avant la tenue en Turquie d'un référendum constitutionnel, le 16 avril, le torchon brûle entre Ankara et Berlin : arrestation de Deniz Yücel, le correspondant de « Die Welt » en Turquie ou déclaration incendiaire de Recep Tayyip Erdogan affirmant que l'interdiction par des autorités locales de plusieurs réunions en Allemagne avec la participation de ministres turcs « ne différait pas des anciennes pratiques nazies ». Le président turc a traité Deniz Yücel de « terroriste ». Cette tension, estime « Der Spiegel », a mis dans l'embarras les autorités allemandes et particulièrement la chancelière Angela Merkel. « Le gouvernement allemand, écrit le magazine, ne veut pas perdre son allié turc au Moyen-Orient. Mais il doit aussi répondre à la réprobation en Allemagne d'un président turc qui conduit son pays à une dictature, qui a appelé les organisations favorables à Ankara à espionner en Allemagne, qui fait arrêter un journaliste allemand qui n'a rien fait d'autre que de décrire d'une façon critique la situation politique en Turquie. » Pour « Der Spiegel », Berlin n'est pas seul à se trouver dans une situation difficile. « Erdogan doit aussi contrôler les dommages collatéraux de sa politique répressive et s'assurer de gagner l'électorat à son projet de réformes. » Son dernier grand meeting à Ankara devant 40.000 personnes, note « Der Spiegel », n'a en tout cas pas déclenché l'euphorie traditionnelle de ses partisans de l'AKP. Des dirigeants comme l'ancien président Abdullah Gül n'y ont pas assisté. Cette retenue concerne désormais toute la Turquie et des sondages font état d'un vote négatif lors du référendum d'environ un tiers des sympathisants de l'AKP. La « force brute » ne permet pas toujours de gagner toute l'adhésion populaire. J. H.-R. @jhrodier En savoir plus sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/editosanalyses/0211860113896-le-talon-dachille-derdogan2070938.php#LEcjIGGPmViwTWom.99 Chassés des campus, les universitaires turcs donnent cours dans la rue France 24 Observateurs Yasin Durak Mustafa Kemal Coşkun TURQUIE 07/03/2017 Arrêtés en masse dans le cadre de l’état d’urgence, les universitaires turcs opposés au gouvernement ripostent. Dans plusieurs parcs d’Ankara, une poignée de doctorants licenciés organisent des "Académies de rue" depuis le mois de décembre. Une forme originale de protestation qui leur permet de contourner l’interdiction de manifester. Depuis la reprise du conflit avec la guérilla kurde et le coup d’État du 15 juillet dernier, l’opposition turque subit la répression du gouvernement et les attaques verbales du président Recep Tayyip Erdogan. Dans le cadre de purges conduites dans tous les secteurs de l’administration, 7 316 universitaires ont été arrêtés, selon le décompte des chiffres officiels tenu par Turkey Purge. Certains sont soupçonnés d’appartenir à la confrérie de Fethullah Gülen, prédicateur musulman accusé d’avoir fomenté le coup d’état avorté. D’autres sont licenciés voire emprisonnés pour avoir signé une pétition appelant à la paix avec les guérilleros du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Accusés de complicité avec une organisation terroriste, beaucoup ont quitté le pays. D’autres ayant été "seulement" licenciés, comme notre Observateur, ont choisi de rester et de se battre contre la dérive autoritaire du président. Mais, avec l’état d’urgence instauré au lendemain du 15 juillet, les manifestations sont interdites. Pour contourner la restriction, des universitaires proposent une "éducation alternative" en donnant cours dans des cafés et des jardins publics. Ils espèrent ainsi raviver l’esprit rebelle, laïc et progressiste des révoltes de 2013. Des milliers de manifestants avaient alors fait vaciller le pouvoir d’Erdogan depuis le parc Gezi, au cœur d’Istanbul. Un exemple "d'éducation alternative" turque : les "Académies de rue" à Ankara. Chaque leçon est retransmise en direct sur Facebook ou Periscope. "L'université, c'est nous" Yasin Durak Yasin Durak, 32 ans, a co-fondé les "Académies de rue". Assistant de recherche et doctorant en sociologie à l’université d’Ankara, il fait partie des chercheurs renvoyés pour avoir signé "l’appel à la paix". Je suis un des "Universitaires pour la paix". Parce que je voulais la fin de la guerre, j’ai été assimilé à un terroriste. L’université d’Ankara m’a exilé dans un autre établissement en avril 2016. J’ai fini par démissionner parce que je ne m’y sentais pas en sécurité. En tout, cinq enquêtes sur moi sont en cours, l’une pour une pour "insulte au président" à cause d’un article développant une analogie entre un dragon et Recep Tayyip Erdogan… Aujourd’hui, je m’occupe, avec mes amis, des "Académies de rue" organisées deux fois par mois. Au début, les autres "Universitaires pour la paix" nous disaient : "C’est impossible, vous serez arrêtés dès le premier cours." Nous sommes en train de préparer la 18ème classe. "On veut parler aux classes populaires" On a regardé le film iranien Le Tableau noir, et on a tout de suite décidé d’acheter une grande ardoise et d’organiser la première session le 4 décembre 2016, dans le parc Kuğulu. On s’est dit "L’université, c’est nous. On va faire la même chose, mais partout". On a fait des classes dans toute la ville, aussi bien dans le centre-ville que dans les quartiers populaires périphériques. On change toujours de lieu parce qu’on veut parler aux classes populaires. Les habitants des quartiers viennent nous voir, on discute et on finit toujours par bien s’entendre. Jusque-là, ils nous prenaient pour des terroristes parce les médias turcs donnent toujours la version des autorités. Pour nous, partager le savoir dans des jardins publics est très important. Ici, les parcs sont un souvenir des révoltes de Gezi. En 2013, les gens des quartiers se réunissaient, échangeaient et voulaient changer le monde. Depuis il n’y a rien eu, alors ces "Académies de rue" ont l’air de leur faire du bien. "Les policiers nous laissent tranquilles" Juste après une vague d’arrestations et de licenciements, le 12 février, il y avait plus de 300 personnes pour écouter le cours de Sevilay Çelenk, "Résister avec des histoires". Pour l’instant, les classes ne durent qu’une quinzaine de minutes, parce qu’il fait très froid à Ankara. Mais quand les beaux jours reviendront nous pourrons rester plus longtemps dehors. La police est venue la première fois mais n’est jamais revenue. Ils nous ont dit que les manifestations étaient interdites, mais nous avons répondu que nous n’étions pas en train de manifester. Depuis, ils nous laissent tranquilles. Ça ne nous empêche pas d’avoir peur et de sentir, comme tous les opposants politiques, la pression et le sentiment de terreur qu’ils essaient de généraliser. Désormais, l’objectif est de propager notre projet dans d’autres villes. Nous devons montrer que le modèle de société que promeut Erdoğan ne correspond pas à la Turquie. Notre culture est laïque, progressiste et tolérante. Il ne faut rien céder, il ne faut pas se résigner Mustafa Kemal Coşkun Mustafa Kemal Coskun, professeur associé de sociologie à l’université d’Ankara, a été licencié le 7 février parce qu’il a signé l’appel pour la paix. Il a depuis donné un cours sur la lutte des classes dans le cadre des "Académies de rue", le 26 février. Près de 100 personnes sont venues assister à mon cours dans le parc Ethem Sarısülük. C’était très différent de ce à quoi j’étais habitué parce que le public n’était pas constitué uniquement d’étudiants. Il y avait des ouvriers, des retraités, des officiels… Cela m’a beaucoup surpris et beaucoup plu ! D’autant que j’ai parlé de la lutte des classes comme grille de lecture pour comprendre le monde actuel… Comme tout le monde, j’ai peur de la répression politique, c’est humain. Mais je suis vraiment convaincu qu’il ne faut rien céder, qu’il ne faut pas se résigner. Sinon nous avons déjà perdu. Article écrit en collaboration avec Liselotte Mas http://observers.france24.com/fr/20170307-chasses-campusuniversitaires-turcs-donnent-cours-rue# REFUGIES Réfugiés : davantage d’arrivées depuis le Liban, moins depuis Erbil Les communautés religieuses vont rapatrier quelque 250 Syriens et Irakiens du Liban. Mais une note du consul général d’Erbil menace le sort des chrétiens et yézidis d’Irak. LE MONDE | 09.03.2017 à 10h27 | Par Maryline Baumard Quelque 250 Syriens et Irakiens vont arriver en France d’ici à neuf mois, rapatriés depuis le Liban par des communautés religieuses. C’est une première. En passe d’être signée par le ministère de l’intérieur, la Communauté de Sant’Egidio, la Fédération protestante de France, la Fédération de l’entraide protestante et la Conférence des évêques de France, cette opération européenne a été baptisée « Couloirs humanitaires ». Les communautés religieuses vont signer un protocole avec la Place Beauvau. Elles choisiront leurs candidats à la réinstallation sur des critères de « vulnérabilité », ou sur les « liens familiaux ou culturels forts avec la France ». Ensuite, elles paieront le transport des réfugiés et assureront leur logement et leur prise en charge en France durant un an. Le cas de ces 250 personnes réactivera l’usage du « visa humanitaire », puisque c’est ce document qui leur sera délivré. En 2016, la France en a délivré 2 745 à des Syriens et 1 369 à des Irakiens, mais la baisse d’octroi de ce laissez-passer aux Irakiens (– 45 % en 2016) inquiète les autorités religieuses. En conclusion de leur assemblée de printemps à Lourdes, les évêques français avaient en effet demandé aux autorités « de ne pas relâcher leurs efforts pour aider les minorités vulnérables, comme les yézidis et les chrétiens ». Il « n’y a plus d’urgence vitale à sortir du pays » Yézidis ou chrétiens d’Irak n’arrivent en effet toujours qu’au comptegouttes en France, en dépit des demandes insistantes des familles et de l’inquiétude nourrie pour les populations restées à Erbil. Cet immobilisme français est contraire à l’engagement pris le 1er août 2014, lors d’une réunion d’urgence au Quai d’Orsay sur « la situation grave des minorités en Irak et les menaces qui pèsent notamment sur les chrétiens ». Laurent Fabius, alors ministre des affaires étrangères, et Bernard Cazeneuve, alors ministre de l’intérieur, avaient donné des instructions favorisant la venue des familles. Cette politique serait-elle en train de changer en silence ? Le 8 février, Dominique Mas, consul général d’Erbil, a envoyé à sa tutelle et à la Place Beauvau une note précisant que 269 familles souhaitaient rejoindre la France. Dans ce document « à diffusion restreinte » que Le Monde a pu consulter, le diplomate estime que « la libération des territoires occupés par Daech offre désormais des perspectives de retour pour les familles de déplacés », même s’il reconnaît que ce sera difficile puisque « les familles chrétiennes ou yézidies ne veulent plus être contraintes de reconstruire sans cesse leur vie au gré des déplacements et des persécutions dont elles font l’objet depuis plusieurs décennies ». Fort de cette analyse, M. Mas conclut qu’il « n’y a plus d’urgence vitale à sortir du pays » et assimile la demande d’asile de ces populations « à de la migration pour raison économique ». Et, se plaçant sur un autre terrain, le consul général ajoute que « si nous souhaitons aider l’Irak à conserver sa diversité cultuelle et ethnique, il serait logique de ne pas encourager l’exode des chrétiens et yézidis ». Autant d’arguments qui laissent entendre que les familles installées en France pourraient attendre encore longtemps l’arrivée de leurs proches… Maryline Baumard Journaliste http://www.lemonde.fr/immigration-etdiversite/article/2017/03/09/refugies-davantage-d-arrivees-depuis-leliban-moins-depuis-erbil_5091754_1654200.html SHOAH La Suisse veut se souvenir de la Shoah Le Matin Notre pays a pris pour un an la présidence d’une institution qui perpétue la mémoire de l’Holocauste, surtout auprès des jeunes. Rôle symbolique ou vraie mission? Depuis mardi, la Suisse préside l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste (IHRA). Une nouvelle qui n’a pas fait beaucoup de bruit alors que le sujet est pourtant sensible et que notre pays s’est porté volontaire pour le poste. La présidence n’est en effet pas attribuée selon un tournus entre les 31 États membres de cette organisation, il faut la demander. La Suisse fait partie depuis 2004 de cette alliance fondée en 1998 sur une initiative suédoise et qui compte dans ses rangs la majorité des pays européens ainsi que les États-Unis, le Canada, l’Argentine et Israël. Son rôle? Promouvoir la recherche historique et l’éducation sur l’Holocauste afin de perpétuer la mémoire des victimes de la folie nazie. Utiliser les réseaux sociaux Pourquoi la Suisse, dont les rapports avec son passé durant la Seconde Guerre mondiale sont compliqués, a-t-elle voulu cette présidence? «Parce qu’elle s’est toujours engagée pour la défense des droits de l’homme et des minorités, répond Benno Bättig qui va occuper ce poste pour un an. Et c’est d’autant plus important de le faire alors que les actes racistes et antisémites se multiplient dans le monde.» Pour éviter que l’histoire ne se répète, il faut déjà ne pas l’oublier. Notamment chez les nouvelles générations. C’est pour cela que la présidence suisse va mettre l’accent sur l’enseignement et la formation. «Nous faisons déjà beaucoup, explique celui qui est aussi secrétaire général du DFAE. Depuis plusieurs années, des étudiants suisses visitent l’ancien camp d’Auschwitz, pour la préservation duquel la Suisse a versé 1 million d’euros. Mais il faut savoir parler leur langue et nous allons étudier comment utiliser les réseaux sociaux pour nous adresser à eux.» Parmi les projets, une application destinée aux jeunes leur présentera quatre destins individuels de rescapés des camps. Mais, élaborée par la HEP de Lucerne avec des partenaires autrichiens et allemands, elle ne sera dans un premier temps qu’en allemand. «Si c’est un succès et que nous trouvons le budget, nous la traduirons en d’autres langues.» N’est-ce pas le risque de toute cette opération: d’être trop confidentielle? L’historien Hans Ulrich Jost se montre pessimiste: «Pour moi, c’est une démarche qui vise surtout à améliorer l’image de la Suisse à l’étranger. Chez nous, on ne veut pas une histoire critique, mais des mythes. Tous les deux ou trois ans, la question de l’enseignement de l’Holocauste revient, mais sans réelle évolution, c’est trop sensible.» Incarner l’histoire «On ne peut pas toucher tout le monde, reconnaît Benno Bättig. Mais, outre des conférences aux HEP de Berne et Lausanne, il y aura aussi une exposition à travers tout le pays de portraits de survivants suisses de l’Holocauste.» Car, pour lui, l’expérience l’a montré, la rencontre d’élèves avec des rescapés reste la meilleure arme contre le négationnisme. Expliquer l’histoire à travers des cas concrets, des destins, Claire Luchetta le fait en emmenant des classes sur la frontière genevoise pour leur montrer où des réfugiés sont passés ou se sont fait refouler. «Pour beaucoup de victimes, Auschwitz a commencé là. C’est important de le rappeler et on peut le faire grâce à des profs motivés. Je ne connais pas en détail le programme suisse de l’IHRA, mais insister sur l’enseignement et la façon de s’adresser aux jeunes est capital. Et même si cela ne touche qu’une seule personne, cela en vaut la peine.» (Le Matin) Créé: 09.03.2017, 06h46 http://www.lematin.ch/suisse/suisse-veut-souvenirshoah/story/11993066 RUBRIQUE EN ANGLAIS 40 children abused in two years at refugee camp in Turkey’s Gaziantep: Court Hurriyet Daily News İsmail Saymaz – GAZİANTEP At least 40 children were allegedly abused over two years in a refugee camp that was founded by the Disaster and Emergency Management Authority (AFAD) in the southeastern province of Gaziantep’s Nizip district, according to a Turkish court decision from 2016 that recently came to light. “Some 23 claims of sexual intercourse with people below the age of consent, three regarding sexual harassment and 14 regarding child abuse were forwarded to law enforcement officials in the last two years,” a Turkish court said in August 2016 even as it refused to accept a Nizip Chief Prosecutor’s Office indictment into alleged abuse. The cases also matched up with entries in the National Judiciary Informatics System (UYAP), the court said. Previously, a 29-year-old janitor identified as Erdal E. was sentenced to 108 years in jail for abusing eight boys at the camp. However, in testimony recorded on June 1, 2013, Erdal E. claimed that at least 30 other children were abused but that the incidents had been concealed. Erdal E. also claimed that a driver of a garbage truck had harassed a Syrian girl and that another Syrian man had trafficked two women who were living in the camp. An investigation was opened against AFAD officials upon Erdal E.’s claims, but the court refused to accept an indictment prepared by the Nizip Chief Prosecutor’s Office on Aug. 25, 2016, due to a lack of concrete evidence while nonetheless acknowledging the 40 cases of abuse between 2014 and 2016. March/08/2017 http://www.hurriyetdailynews.com/40-children-abused-in-two-years-atrefugee-camp-in-turkeys-gaziantepcourt.aspx?pageID=238&nID=110569&NewsCatID=509 RUBRIQUE AGENDA RASSEMBLEMENTS-COLLOQUES-EXPOSITIONS- SPECTACLESPARUTIONS Agenda - Dictature azérie : Manifestations le 14 mars contre Aliyev à Paris Dictature azérie : Manifestations le 14 mars contre Aliyev à Paris Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ilham Aliyev, le président de l’Azerbaïdjan, sera en visite officielle en France le 14 mars 2017. L’État azéri, ce sont les atteintes généralisées aux droits de l’homme - y compris contre des citoyens étrangers tels le blogueur russo-israélien Alexandre Lapshin extradé de Minsk (Biélorussie) vers Bakou - c'est la corruption à l’intérieur et à l’extérieur du pays, la haine et le racisme anti-arméniens, le négationnisme délirant qui va jusqu'à inventer des génocides à imputer aux Arméniens, la guerre contre le Karabagh au nom du panturquisme ultranationaliste, la volonté d'envahir l'Arménie et d'en chasser ses habitants. Dénonçons la complaisance de nos élus envers cette pétrodictature agressive. Exigeons la paix, le droit des peuples à l’autodétermination et la reconnaissance de la République d’Artsakh (Karabagh). Des manifestations ont lieu le mardi 14 mars à 18h30 à Paris, Lyon et Marseille à l'appel du CCAF (Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France). La manifestation parisienne se tiendra sur le Parvis des droits de l’homme, Place du Trocadéro (75016). CCAF FRANCE Contre la visite officielle en France du président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev, manifestations à Paris, Lyon et Marseille Le président de l’Azerbaïdjan sera en France le 14 mars pour une visite officielle. Or, l’État azerbaïdjanais, c’est la guerre contre l’Artsakh au nom d’un panturquisme revendiqué, le racisme anti-arménien assumé, les atteintes généralisées aux droits de l’homme, la corruption à l’intérieur et à l’extérieur de ses frontières. Ne pas réagir à la venue du chef de la dictature azerbaïdjanaise serait cautionner un régime dictatorial (163e sur 180 États au classement RSF sur la liberté de la presse) dont les victimes oubliées se comptent par milliers et un hypernationalisme encouragé par l’impunité du génocide des Arméniens en 1915. Profitons de cette visite pour lui rappeler que les droits de l’homme ne sont pas à vendre ! Exigeons le respect du cessez-le-feu en Artsakh et la fin des menaces anti arméniennes ! Exigeons l’arrêt de la course aux armements ! Exigeons la libération du blogueur russo-israélien Alexandre Lapshin ! Exigeons la libération de tous les prisonniers politiques et l’arrêt des tortures ! Dénonçons toute complaisance envers cette pétrodictature. Exigeons la paix, le droit des peuples à l’autodétermination et la reconnaissance de la République d’Artsakh ! Manifestons le mardi 14 mars dans toute la France ! Paris 14 mars 18h30 sur le Parvis des droits de l’homme Lyon, 14 mars 18h30, devant la Préfecture du Rhône Marseille 14 mars 18h30 devant la préfecture Bureau National du CCAF Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France http://www.ccaf.info/item.php?r=0&id=688 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95825 Agenda - Lyon : Lecture en soutien à Asli Erdogan et Pinar Selek Agenda - Lyon : Lecture en soutien à Asli Erdogan et Pinar Selek Collectif VAN - www.collectifvan.org - Rencontre et lecture en soutien à Asli Erdogan et Pinar Selek avec le Collectif lyonnais de solidarité avec Pinar Selek et la comédienne Anne Monteil-Bauer le mercredi 15 mars de 19h00 à 21h00 (Librairie La Virevolte, 4 rue Octavio Mey, 69005 Lyon). Publié le 7 mars 2017 Lecture en soutien à Asli Erdogan et Pinar Selek mercredi 15 mars de 19:00 à 21:00 Librairie La Virevolte 4 rue Octavio Mey, 69005 Lyon Le Collectif lyonnais de solidarité avec Pinar Selek s’associe à l’appel « Lire pour qu’elle soit libre » lancé par le média en ligne Kedistan et propose des lectures de textes de deux femmes de Turquie, Asli Erdogan et Pinar Selek, toutes deux des symboles d’une société soumise à la violence d’Etat. La lecture d’extraits de "Le bâtiment de pierre" et de "Le silence même n’est plus à toi", recueil de chroniques qui l’a conduite en prison, d’Asli Erdogan et de "Loin de chez moi mais jusqu’où" de Pinar Selek, par la comédienne Anne Monteil-Bauer, sera accompagnée d’un point sur leur situation et sur les actions à entreprendre à Lyon. Entrée gratuite En savoir plus : https://web.facebook.com/events/1165321240247347/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95807 Agenda - Paris : Projection du film "Celui qu'on attendait" Agenda - Paris : Projection du film "Celui qu'on attendait" Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’UCFAF présente la projection du film "Celui qu'on attendait" (durée 1h30) le jeudi 16 mars à 20h00 au Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris (M° République) en présence du réalisateur Serge Avédikian. Dans les rôles principaux: Patrick Chesnais, Arsinée Khanjian, Robert Harutyunyan. Participation libre. Publié le 1er mars 2017 UCFAF Projection du film "Celui qu'on attendait" (durée 1h30) Jeudi 16 Mars à 20h00 en présence du réalisateur Serge Avédikian Dans les rôles principaux: Patrick Chesnais, Arsinée Khanjian, Robert Harutyunyan Participation libre Centre Culturel UCFAF-JAF, 6 cité du Wauxhall, 75010 Paris (M° République) www.armenie-ucfaf.fr Synopsis Jean-Paul Bolzec était parti jouer son spectacle pour une société française installée en Azerbaïdjan. Sur le chemin du retour vers l’aéroport, le taxi tombe en panne. Bolzec est abandonné sur une route désertique, au milieu de nulle part. Sans s’en rendre compte, il franchit à pied la frontière avec l’Arménie, en guerre larvée avec son voisin l’Azerbaïdjan depuis des années. Clandestin dans un pays qu’il ne connaît pas, dont il ne parle pas la langue et ne lit pas l’alphabet, il comprend assez vite qu’on le prend pour un autre, car il est fêté comme le messie… http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95769 Agenda - Paris : Poutine de A à Z - Rencontre avec Vladimir Fédorovski à l'UMAF Agenda - Paris : Poutine de A à Z - Rencontre avec Vladimir Fédorovski à l'UMAF - Collectif VAN - www.collectifvan.org L'Union Médicale Arménienne de France vous convie à une rencontre au Yan's Club (75013) le Vendredi 17 mars 2017 à 20h30 avec Vladimir Fédorovski, autour de son dernier ouvrage, Poutine de A à Z. Après le débat, possibilité de dîner sur réservation (0145892048). Publié le 3 mars 2017 UMAF Vendredi 17 mars 2017 à 20 heures 30 : Vladimir Fédorovski Yan's Club 5 avenue Reille, 75014 Paris Réservations au Yan's Club 01 45 89 20 48 Nous recevrons pour cette soirée exceptionnelle le grand écrivain Vladimir Fédorovski Vladimir Fédorovski est un écrivain et ancien diplomate russe1, né le 27 avril 1950 à Moscou, d'origine ukrainienne, et aujourd'hui français. Il a d'abord été élève à l'Institut d'État des relations internationales de Moscou (MGIMO). Ayant acquis une parfaite connaissance des langues anglaise, française et arabe, il a commencé par travailler comme attaché à l'ambassade soviétique de Mauritanie, avant d'être nommé dans les années 1970 interprète au Kremlin, assistant Léonid Brejnev dans ses rencontres avec les dirigeants des pays arabes. En 1977, il est nommé à l'ambassade soviétique à Paris et en 1985, passe un doctorat d'État en histoire sur le rôle des cabinets dans l'histoire de la diplomatie française. De retour à Moscou, il travaille au ministère des affaires étrangères comme chef de cabinet du vice-ministre Vladimir Petrovski (qui écrit les discours de Léonid Brejnev et du ministre Gromyko), et fait la connaissance d'Alexandre Iakovlev, conseiller de Gorbatchev et futur inspirateur de la perestroïka ; Fédorovski sera ensuite nommé conseiller diplomatique pendant la période de la glasnost. Partisan de Gorbatchev, il est porte-parole du Mouvement des réformes démocratiques pendant le putsch de Moscou d'août 1991, s'opposant à la ligne « dure » du Parti communiste. Devenu écrivain, il enseigne à HEC depuis 1992, a été fait officier des Arts et des Lettres et a obtenu la nationalité française en 1995. Membre de la Société des auteurs de Normandie, il est également conseiller historique au Mémorial de Caen pour la période de la guerre froide, et a été distingué de plusieurs prix littéraires dont le prix d'histoire André Castelot en 2006. Il a publié son premier roman en 1997, Les Deux sœurs (Lattès), puis une série romanesque de l'histoire russe en trois volumes (Le Roman de SaintPetersbourg, Le Roman de Moscou, et Le Roman de la Russie insolite) de 2003 à 2004 ; il dirige par ailleurs la collection « Le Roman des lieux magiques » des Éditions du Rocher et est Président d'honneur de la Fédération Française des Salons du livre.(Source: Wikipedia) Nous attendons des précisions sur les thèmes qu'il voudra aborder, probablement les relations de la France et l'Europe avec la Russie de Vladimir Poutine. Pensez à réserver vos places pour cette soirée exceptionnelle en appelant le Yan's Club. http://www.umaf.fr/index.php?post/2017/01/21/Vendredi-17-mars-2017%C3%A0-20-heures-30-%3A-Vladimir-F%C3%A9dorovski http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95784 Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian Agenda - Paris : Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce l'exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit également la céramiste Annie Ezgulian le samedi 1er et dimanche 2 avril de 14h à 18h30 dans le cadre du Printemps des Arts du 15e (Atelier (fond de cour, 1er étage à droite), 145 rue Saint Charles, 75015 Paris (code d'entrée 27541). Exposition Samedi 1er et dimanche 2 avril de 14h à 18h30 Printemps des Arts du 15e Exposition du sculpteur Raffy Sarkissian qui reçoit également la céramiste Annie Ezgulian . Rens. : 01 45 75 55 61 pour Raffy et 06 50 71 11 89 pour Annie. Infos : http://raffysarkissian.wix.com/arts et http://www.ceramicattitude.com Atelier (fond de cour, 1er étage à droite) 145 rue Saint Charles 75015 Paris (code d'entrée 27541) http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95759 Agenda - Paris/Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle Agenda - Exposition : Herero et Nama, premier génocide du XXe siècle - Collectif VAN - www.collectifvan.org - « Le premier génocide du XXe siècle. Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 » du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 au Mémorial de la Shoah, 17, rue Geoffroy – l’Asnier, 75004 Paris. Ouverture tous les jours sauf le samedi de 10 heures à 18 heures et le jeudi jusqu’à 22 heures. Entrée libre. Mémorial de la Shoah L'exposition #GenocideHereroNama Le premier génocide du XXe siècle Herero et Nama dans le Sud-Ouest africain allemand, 1904-1908 du 25 novembre 2016 au 12 mars 2017 Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama. En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle. À travers une exposition riche de nombreux documents d’archives, d’objets et de photographies, le Mémorial de la Shoah propose pour la première fois en France d’aborder cet événement encore très largement méconnu du grand public, et devenu un sujet de recherche depuis le milieu des années 1990. Entrée libre niveau crypte et entresol «C’était, et c’est aujourd’hui encore, ma politique que d’appliquer cette force par la terreur absolue, voire la cruauté. Je détruirai les tribus rebelles en versant des torrents de sang et d’argent. C’est uniquement après un tel nettoyage que quelque chose de nouveau pourra apparaître et perdurer.» Lothar von Trotha, 1904. Mémorial de la Shoah Adresse : 17, rue Geoffroy-l’Asnier 75004 Paris E-mail : [email protected] Site web : www.memorialdelashoah.org http://genocide-herero-nama.memorialdelashoah.org/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95138 Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France Agenda - Journée de la mémoire de l’Holocauste : Expositions et événements en France - Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. Mémorial de la Shoah ---------------------------------------Expositions et événements en France Le Mémorial de la Shoah étend son activité et son travail de prévention du racisme, de l’antisémitisme et des génocides audelà de ses murs. En France, de nombreuses villes accueillent une partie de la programmation et du Mémorial. ------------------Auschwitz-Birkenau, camp de concentration et centre de mise à mort Exposition aux Archives départementales du Rhône et de la Métropole de Lyon jeudi 26 janvier 2017 vendredi 10 mars 2017 Le complexe d’Auschwitz- Birkenau occupe une place tout à fait singulière dans l’histoire du génocide des Juifs. En savoir plus Ici ------------------Les Justes de France Exposition à Marciac mardi 21 mars 2017 dimanche 26 mars 2017 Durant la Seconde Guerre mondiale, le silence qui entourait la persécution dont les Juifs étaient victimes semblait signifier que l’Europe avait sombré dans la peur et l’indifférence ou la collaboration. En savoir plus Ici http://www.memorialdelashoah.org/evenements-et-expositions/hors-lesmurs/expositions-et-evenements-en-france.html ------------------SHOAH ET BANDE DESSINÉE du 19 janvier au 30 octobre 2017 L'exposition La mémoire contemporaine réserve une place particulière à la Shoah, un événement sans précédent dans l’Histoire. Le propre de tout événement est d’être historicisé, médiatisé, bref de devenir sujet de fiction. Le génocide des Juifs d’Europe ne pouvait y échapper. Non sans prudence, erreurs et tâtonnements, parfois avec génie, la bande dessinée s’est donc emparée de la Shoah. C’est ce parcours historique et artistique dans ce qu’il est convenu d’appeler le 9e art que vous invite à explorer l’exposition Shoah et bande dessinée, en interrogeant les sources visuelles de ces représentations, leur pertinence, leur portée et leurs limites. Il appartenait logiquement au Mémorial de la Shoah de s’emparer du sujet, de s’interroger sur les tenants et les aboutissants de cet art, populaire s’il en est, et ce dans toute sa diversité, des comics à la bande dessinée franco-belge, des romans graphiques aux mangas. Autour de cette exposition, de nombreuses rencontres sont organisées au Mémorial, dont celle du 22 janvier 2017 sur le thème « Pourquoi les super-héros n’ont-ils pas libéré Auschwitz ? » avec la présence exceptionnelle de Chris Claremont, l’homme qui fit de Magneto (X-Men) un rescapé de la Shoah. http://expo-bd.memorialdelashoah.org/expositions.html http://www.memorialdelashoah.org/evenementsexpositions/commemorations/manifestations-commemoratives-avocation-pedagogique.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95487 Agenda - Appel à la diaspora : « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’Initiative « CitoyenObservateur », dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie, a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain qui aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. L’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre AntiCorruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. Cet objectif inédit est de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. À cette fin, une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs est lancée de façon à associer à l’Initiative « Citoyen-Observateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi les Arméniens de la diaspora. Le Collectif VAN diffuse ci-dessous l'appel de l’Initiative « CitoyenObservateur » et espère vivement qu'il retiendra votre attention. « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » L’Initiative « Citoyen-Observateur » d’Arménie Nous vous adressons ce présent courrier au nom de l’Initiative « CitoyenObservateur » dont le but principal est de favoriser l’instauration des principes de liberté, de concurrence et de justice dans l’institution électorale en Arménie. Mais avant d’entrer dans le vif du sujet, permetteznous de nous présenter. Créée en 2013, l’Initiative “Citoyen-Observateur” est menée par trois ONG : le Centre Anti-Corruption Transparency International, l’Union Droit en Europe, et le Club de la presse Asparez, dans le but d’assurer la surveillance des élections arméniennes nationales et locales ainsi que le contrôle de leur conformité aux normes constitutionnelles et démocratiques internationales. L’Initiative a exercé sa première mission durant l’élection du conseil municipal de Yèrèvan en mai 2013. Par la suite, de 2013 à 2016, elle est intervenue dans plus de 80 localités urbaines et rurales lors des élections locales. Forts de cette expérience, nous pouvons aujourd’hui affirmer qu’en cas de contrôle public effectif des bureaux de votes, on peut réduire au minimum les violations électorales et protéger ainsi les droits des électeurs arméniens. Le référendum constitutionnel du 6 décembre 2015 en a fourni un exemple éclatant, lorsque l’Initiative a réussi à rassembler 28 ONG et à mobiliser plus de 1000 observateurs répartis dans quelques 520 bureaux de vote dans toute l’Arménie, permettant la prévention d’un grand nombre de fraudes et leur enregistrement quand elles ont eu lieu. Notons que l’exercice de notre mission s’est accompagnée d’une formation des volontaires et qu’à ce jour près de 1500 personnes ont été formées par nos soins à l’observation électorale. C’est la raison pour laquelle notre Initiative a décidé de se préparer sérieusement à l’élection législative du 2 avril prochain, laquelle, vous le savez, aura une importance décisive pour le devenir de l’Arménie. Et de fait, nous nous sommes fixés pour objectif inédit de contrôler tous les bureaux de vote d’Arménie, soit près de 2000 bureaux de votes, en mobilisant près de 4000 observateurs. Nous sommes conscients qu’il s’agit là d’un programme ambitieux, mais nous le croyons réalisable pour peu que nous réussissions à augmenter sensiblement le nombre des observateurs. Pour y arriver, nous avons décidé de lancer une vaste campagne de « recrutement » d’observateurs de façon à associer à l’Initiative « CitoyenObservateur » non seulement un plus large volant de nationaux et de résidents d’Arménie, mais aussi nos compatriotes de la diaspora. Il s’agit d’enregistrer un maximum de volontaires prêts à suivre la formation à distance que nous leur délivrerons d’ici l’échéance, prêts à venir en Arménie à la fin du mois de mars (idéalement le 26 ou le 27 mars de façon à être présents aux préparatifs des trois derniers jours de mars), prêts, le jour du vote du 2 avril, à observer le cours du scrutin du matin au soir avec leurs collaborateurs d’Arménie ainsi que le processus du dépouillement des bulletins, et prêts, enfin, à rester sur place encore deux à trois jours pour participer aux processus post électoraux.* Nous vous proposons de participer à cette vaste campagne en vous engageant vous-même et en diffusant notre appel aux membres de votre association et autour de vous, c’est-à-dire à vos amis et connaissances et plus généralement aux milieux arméniens de votre pays. Pour s’engager en tant qu’observateur volontaire, il faut s’inscrire sur le site suivant : http://citizenobserver.am/observers/registration En espérant que notre proposition, sous le vocable de « Ensemble au service de la démocratie en Arménie ! » retiendra votre attention et deviendra l’occasion d’une collaboration nouvelle, singulière et enthousiaste entre l’Arménie et la Diaspora, nous vous adressons nos meilleures et compatriotiques salutations, Les membres de l’Initiative « Citoyen-Observateur » : Centre Anti-Corruption Transparency International Sona Ayvazyan, Directrice-Exécutive Club de la presse Asparez Lèvon Barsèghyan, Président Union Droit en Europe Loussiné Hakobyan, Présidente Site officiel de l’initiative « Citoyen-Observateur » : www.citizenobserver.am Pour nous joindre : [email protected] * Nous vous prions de noter que les frais de voyage et de séjour en Arménie durant la semaine de l’observation sont à la charge des volontaires de la diaspora, hormis les frais inhérents à la mission d’observation en elle-même. http://www.citizenobserver.am/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=95210 Agenda - Paru : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon Agenda - Parution : Génocide. Anatomie d’un crime et Genèse du droit international d'Yves Ternon - Collectif VAN www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous annonce la parution des ouvrages d’Yves Ternon Génocide. Anatomie d’un crime, éd. Armand Colin, 2016, et Genèse du droit international. Des pères fondateurs aux conférences de La Haye, éd. Karthala, 2016. ******* Génocide - Anatomie d'un crime d'Yves TERNON - Préface d'Annette Becker Editeur : Armand Colin Année : 2016 Imprimeur/Fabricant : 95-Domont : Dupli-print Description : 14 x 22 cm, 304 pages Collection : Le temps des idées Notes : Contient 4 articles publiés précédemment dans la "Revue d'histoire de la Shoah" et 3 exposés faits lors de conférences, de colloques ou d'enseignement dispensé par le Mémorial de la Shoah. - Bibliogr. p. 288-292. Index Sujets : Racisme - Histoire - Génocide -- 20e siècle ISBN : 9782200614423 Bibliothèques : Consultable à la Bibliothèque de la Cathédrale apostolique arménienne, Paris Prix : 23,90 euros Achat possible sur : Amazon Présentation Génocide. Ce néologisme, créé par Rafael Lemkin en 1943 pour signifier la destruction des Juifs d’Europe, assassinés pour ce qu’ils étaient, n’appartient hélas pas au passé. Avant la Shoah, le monde avait été témoin du génocide des Arméniens en 1915 ; plus près de nous, en 1994, les Tutsi furent également les victimes de ces destructions de masse. Yves Ternon s’est consacré depuis les années 1960 à l’étude de la médecine allemande sous le national-socialisme. Il est depuis devenu un historien de premier plan sur la question du crime de génocide. Cet ouvrage, qui constitue la synthèse de ses recherches sur la question, est consacré dans un premier temps à « décortiquer » les sources idéologiques, juridiques et historiques ; dans un second temps, aux paramètres ayant conduit à leur application visant à la destruction du peuple arménien de l’Empire ottoman, des Juifs d’Europe et des Tutsi du Rwanda. La préface de l’historienne Annette Becker revient sur le parcours d’Yves Ternon, parcours ayant abouti à cette réflexion autour de la genèse du racisme biologique et du crime de génocide. Une réflexion nécessaire à l’heure où le monde est de nouveau plongé dans d’autres formes de violences. Analyse scientifique. Le terreau idéologique : "Penser, classer, exclure. Origine du racisme biologique". L'infraction criminelle : "Qu'est-ce qu'un génocide ?" Méthode de travail : "Approche comparée des génocides avérés du XXe siècle : génocide des Arméniens. Génocide des Juifs d'Europe Génocide des Tutsi au Rwanda". Dossiers criminels. Le rôle de la guerre dans l'accélération du processus génocidaire. "Violations des lois et coutumes de guerre au cours des guerres des Balkans (1912-1913)". "Le génocide des Arméniens de l'Empire ottoman (1915-1916). Cent ans de recherche". Première étape de la mise en application du racisme biologique par purification de la race allemande : "L'Aktion T4. De l'usage des chambres à gaz par l'organisation SS". Les méfaits de l'ethnisme : "Le génocide des Tutsi au Rwanda (avril-juillet 1994) http://www.armand-colin.com/genocide-anatomie-dun-crime9782200614423 ----------------------------------Genèse du droit international : Des Pères fondateurs aux conférences de la Haye Broché – 18 avril 2016 de Yves Ternon (Auteur) Détails ISBN : 9782811114534 Nombre de pages: 480 Hauteur: 215 mm Largeur: 135 mm Date de parution: 2016 Date de publication: 18/04/2016 Editeur: Karthala Prix : 27,00 € Résumé Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Description complète Pendant plus de vingt siècles, les jurisconsultes ont débattu du droit. Traitant des lois naturelles, ils faisaient référence aux principes moraux du monde civilisé et à la nécessité pour les États de s’accorder sur des règles qui leur permettraient de coexister dans la paix. Après qu’Athènes eut ébauché les premières règles d’un droit international privé, Rome rédigea un jus gentium, ensemble des droits accordés aux peuples étrangers, un droit que Justinien codifia pour le monde chrétien. Au XVIe siècle, le théologien catholique espagnol Vitoria pose la première pierre de l’édifice d’un droit des gens, expression de la renaissance de l’humanisme. Au XVIIe siècle, Grotius fixe les règles de ce droit dans la guerre et dans la paix, alors qu’au terme de la guerre de Trente Ans, la paix de Westphalie tente d’établir un équilibre européen. Les jurisconsultes du XVIIIe siècle incluent le droit des gens dans le droit naturel, puis Vattel, dans un ouvrage écrit en langue française – et non plus en latin – dissocie ces deux droits, au nom de la raison. Les Lumières, les Révolutions américaine puis française, l’Empire napoléonien imposent les principes des droits de l’homme : on commence à parler d’un droit international. Au XIXe siècle, conscients de la nécessité de contenir les violences de guerre, les jurisconsultes posent les fondements d’un droit pénal international. Au terme de congrès et de conférences, ils les font adopter par de plus en plus de nations. Néanmoins, à la veille de la Première Guerre mondiale qui ouvre un siècle de violences extrêmes, ce droit n’est qu’une ébauche. Comme le développe Yves Ternon dans cet ouvrage, le droit international est l’œuvre de ces Pères fondateurs. Pour chacun d’eux, son élaboration se situe dans un espace politique et un mouvement de pensées qui influencent leur œuvre. Ce droit, ils l’ont construit avec les philosophes, les publicistes et autres témoins de leur temps, tout en demeurant attachés aux intérêts de leur nation. Yves Ternon, historien, s’est spécialisé dans l’étude des crimes de masse et a initié une approche comparée des trois génocides qui ont marqué le XXe siècle : des Arméniens de l’Empire ottoman, des Juifs dans l’Europe occupée par les nazis et des Tutsi du Rwanda. Il a notamment publié : Les Arméniens. Histoire d’un génocide ; L’État criminel (ces deux livres aux Éditions du Seuil) ; Guerres et génocides au XXe siècle (chez Odile Jacob). http://www.karthala.com/ http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95363 Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Agenda - Parution-Événement : Mémorial du 24 avril par Téotig Collectif VAN - www.collectifvan.org - Événement ! Les Éditions Parenthèses annoncent la parution de la traduction du livre référence de Téotig qui a rendu un nom et un visage aux victimes arméniennes de la rafle du 24 avril 1915 dans l'actuelle Istanbul. Ce témoignage capital avait été publié en 1919 à Constantinople pour la première commémoration de cette date fatidique. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse du génocide perpétré à l'encontre du peuple arménien par le gouvernement Jeune-Turc. Publié le 22 novembre 2016 Éditions Parenthèses Quatre ans après la nuit tragique de la rafle du 24 avril 1915 à Istanbul, marquant le début du génocide des Arméniens par la Turquie ottomane, un groupe d’intellectuels survivants se donne la mission de commémorer solennellement le souvenir des disparus. Il est alors demandé à Téotig, écrivain et éditeur réputé pour la qualité de ses biographies lui-même rescapé d’années de déportation, de préparer une publication à l’occasion de la première Commémoration de cette date fatidique, en 1919, au lendemain de l’armistice. Le « Mémorial du 24 avril » se compose de deux parties, l’une purement biographique (intellectuels de la capitale Istanbul déportés et éliminés — écrivains, poètes, enseignants, avocats, députés —, médecins, soldats, artisans, ecclésiastiques de province), par région et ville. Une seconde partie comprend deux témoignages de rescapés, concernant les deux centres principaux où l’élite a été déportée puis exécutée : « Vers Ayache » de Puzant Bozadjian, décrit les arrestations et la déportation au fin fond de l’Anatolie ; « Souvenirs de Tchanguere » de Mikael Chamdandjian, s’attache particulièrement aux derniers jours de deux poètes emblématiques disparus, Daniel Varoujan et Roupen Sevag. Un siècle plus tard, cet irremplaçable Mémorial garde sa valeur de symbole. Il s’agit ici du document de référence sur la rafle et l’exécution de 761 personnalités, prémisse de l’élimination de tout un peuple. Téotig Mémorial du 24 avril Traduit de l’arménien par Alice Der Vartanian et Houri Varjabédian Collection : Diasporales 16,5 × 23 cm, 176 pages, photographies, index, 2016. ISBN 978-2-86364-300-6 Prix : 23 € Éditions Parenthèses 72, cours Julien —13006 Marseille téléphone : 0 495 081 820 [email protected] http://www.editionsparentheses.com/Memorial-du-24-avril http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94984 Agenda - Paru : Une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris Agenda - À paraître, une enquête sur l'assassinat des 3 militantes kurdes à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Pendant plusieurs mois, Laure Marchand a enquêté dans plusieurs pays et a eu accès à des sources turques et françaises inédites qui lui ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs." Publié le 07 décembre 2016 Actes sud Triple assassinat au 147, rue La Fayette Laure MARCHAND Solin Hors collection Janvier, 2017 / 11,5 x 19,5 / 192 pages ISBN 978-2-330-06889-9 prix indicatif : 22, 00€ Genre : Essais, Documents Triple meurtre au 147 rue La Fayette Dans le 10e arrondissement de Paris, derrière la lourde porte du 147 rue La Fayette, se trouve un crime impuni, protégé par la raison d’Etat. Le 9 janvier 2013, trois femmes kurdes ont été tuées au premier étage de l’immeuble, dans un petit appartement. Elles ont été exécutées de plusieurs balles dans la tête. Sakine Cansiz était une des fondatrices de la guérilla kurde du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et avait créé la branche des femmes de l’organisation; Fidan Dogan était en charge du lobbying du mouvement en France et Leyla Saylemez était une jeune militante. Depuis trois ans, les éléments à charge contre les services secrets turcs, suspectés d’avoir commandité leur exécution, se sont accumulés sur le bureau de la juge d’instruction qui a bouclé son enquête. Mais un seul accusé, Ömer Güney, sera jugé lors du procès en assises qui s’ouvrira à Paris en décembre 2016. Malgré des faits accablants, les autorités politiques françaises ne réclament aucun compte à la Turquie. Alors que le courage des combattantes kurdes du PKK contre l’Etat islamique en Irak et en Syrie est salué dans le monde entier, la mort de leurs camarades en plein Paris est recouverte d’un linceul de silence. Car les autorités françaises ont choisi de renforcer leur alliance stratégique avec Ankara. Faisant fi de leurs engagements à lutter contre le terrorisme. L’instruction a conclu que Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez avaient été victimes d’un « acte terroriste ». Sur le sol français, cyniquement, les victimes du terrorisme n’ont donc, à l’évidence, pas toute la même valeur. Pendant plusieurs mois, j’ai enquêté dans plusieurs pays et j’ai eu accès à des sources turques et françaises inédites qui m’ont permis d’établir des liens entre le suspect numéro 1 et le MIT, les services secrets turcs. http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/triple-assassinat-au-147rue-la-fayette http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=95114 Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris Agenda - Paru : Exils arméniens, Du Caucase à Paris - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Exils arméniens, Du Caucase à Paris" vient de paraître aux Éditions Belin, sous la signature d'Anouche Kunth. Cette jeune chercheuse publie ici sa thèse menée sous la direction de Claire Mouradian, et brillamment soutenue à l'EHESS le 8 juillet 2013. Cet ouvrage magistral et passionnant retrace le destin des grandes familles arméniennes issues des marges caucasiennes de l'Empire russe et fuyant les convulsions de la révolution bolchevique. Leurs trajectoires croisent en France celles des Arméniens de Turquie, rescapés du génocide de 1915. Editions Belin Anouche Kunth Exils arméniens Du Caucase à Paris Collection : Contemporaines Editeur : Belin Directeur de collection : Henry Rousso 23.00 € ISBN 978-2-7011-9838-5 "Une histoire d'exils, de l'Arménie à la France" Les convulsions de la révolution bolchevique jettent hors de Russie plus d'un million de réfugiés, qui croient leur fuite temporaire. Elle va s'avérer irréversible, la perte de la patrie se conjuguant bientôt avec celle des droits nationaux. Parmi ces « sans-droits », quelques centaines de grandes familles arméniennes, issues des marges caucasiennes de l'Empire des Romanov. Banquiers et industriels, artistes, professeurs d'université, hommes politiques : tous, vers 1920, s'enfuient avec femmes et enfants, par crainte des violences que le nouveau régime de Moscou inflige à ses « ennemis de classe ». Hors de Russie, et tout particulièrement en France où convergent des dizaines de milliers d'exilés, leurs trajectoires croisent celles des Arméniens de Turquie, persécutés quant à eux pour des motifs ethno-confessionnels. L'histoire des exils arméniens s'écrit ici à hauteur d'hommes et de femmes en fuite, de familles soudées face au danger, parfois séparées, plongées dans l'opacité après le renversement de l'ordre ancien. Que faire ? Où aller ? Quel projet poursuivre en ces temps de chaos et d'incertitude ? Comment préserver ses ressources et recréer un ordre pour soi ? Les parcours de ces anciens sujets d'empires donnent à penser ce que reconstruit l'exil, lieu de mise à l'épreuve individuelle et de réélaboration des destinées collectives. Anouche KUNTH est historienne, chargée de recherche au CNRS (Migrinter). Ses travaux actuels, consacrés au monde arménien en exil, abordent l'événement génocidaire depuis la dispersion massive et forcée des survivants. Elle est l'auteur, notamment, de Arméniens en France, du chaos à la reconnaissance, Toulouse, L'Attribut, 2010, co-écrit avec Claire Mouradian. http://www.editions-belin.fr/ewb_pages/f/fiche-article-exils-armeniens27735.php?lst_ref=1 http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=94815 Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" Agenda - Paru : "L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre" - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. (...) Grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud." Préfacé par Gérard Chaliand et publié par les Éditions Karthala, cet ouvrage capital est signé Taline Papazian, docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Le présent ouvrage constitue sa thèse de doctorat en science politique, brillamment soutenue le 25 janvier 2011 à l’IEP de Paris. Publié 17 octobre 2016 L'Arménie à l'épreuve du feu. Forger l'Etat à travers la guerre Par Taline Papazian Préface de Gérard Chaliand 26€ - Karthala Le Haut-Karabakh est depuis plus de 25 ans l'objet d'un conflit armé entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Situation étrange que celle de cette enclave à majorité arménienne placée en Azerbaïdjan par les premiers dirigeants soviétiques : véritable bombe à retardement, elle aura lancé la longue série des mouvements nationaux ébranlant l'URSS à la fin des années 1980. Mais tandis que l'URSS se décompose, la question du Karabakh explose. Le présent ouvrage démontre comment la guerre fournit contre toute attente des ressorts idéologiques, politiques et militaires favorables à la reconstruction de l'Etat arménien. C'est paradoxalement au moment où le cessez-le-feu s'installe dans la durée, depuis le milieu des années 2000, que la pérennité de l'Etat arménien semble la plus sournoisement menacée. Dans la guerre ouverte comme dans l'absence de paix véritable, l'Arménie est soumise à l'épreuve du feu. Après avoir remporté la première manche, c'est désormais la consolidation de l'Etat dans sa dimension non plus guerrière mais de gouvernance qui sera le gage de son succès. Le conflit du Karabakh et ses rapports intrinsèques avec les aléas de l'Etat arménien s'inscrivent dans l'histoire longue des nationalismes du sud de l'Europe depuis le début du vingtième siècle, à la croisée des intérêts des puissances européenne, américaine, russe et turque. Crise politique régionale aux implications internationales dont le règlement est perpétuellement différé, elle condense les enjeux géopolitiques contemporains de l'ancienne aire soviétique : grâce au conflit gelé du Haut-Karabakh, Moscou reste l'arbitre de la rivalité entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan et, plus largement, maîtresse du jeu au Caucase du sud. Si le Haut-Karabakh se rattache aux conflits ethno-territoriaux légués par l'URSS, sa portée géostratégique est plus large : il est la clé d'un déblocage des relations géopolitiques entre les trois pays du Caucase du sud (Géorgie, Arménie et Azerbaïdjan) et leurs partenaires internationaux : Union Européenne, Etats-Unis, Russie, Turquie et Iran. Taline Papazian est docteure en science politique et chargée de cours à Sciences Po Paris. Outre l’espace post-soviétique contemporain, ses travaux portent également sur les usages de la violence armée dans les espaces impériaux ottomans et russes. Table des matières Préface Remerciements Introduction Première partie : Le conflit du Karabakh : problème national, affaire d’État 1. La question du Haut-Karabakh, d’un syndrôme du nationalisme à la redéfinition politique de la nation 2. Violence physique et souveraineté politique : aux origines d’une filiation 3. Un État arménien indépendant, réponse à la question du Karabakh L’État, aboutissement du mouvement du Karabakh Stratégie de gouvernement et topoï nationaux : les ambiguités de l’État arménien L’« État des Arméniens » (Hayots bédaganoutiun) Refonder l’État, l’entreprise politique du MNA Subordonner les questions nationales aux intérêts de l’État La « normalité », sens contesté de la refondation de l’État Idéologie et pratique de la « normalisation » Nation-État, un rapport au cœur de nouveaux clivages idéologiques Deuxième partie : La guerre et l’État 4. La guerre, épreuve de l’État arménien Le contrôle des forces armées, enjeu de l’affirmation du nouvel ordre étatique Les fonctions de l’État : assurer la sécurité à l’intérieur En vue d’affronter l’hostilité extérieure Du dire au faire : gagner du temps sur la guerre Situation d’hostilité et décision de guerre : les difficultés d’une réalité politique Au-delà des positions de principe, l’irréductibilité de l’ennemi ? La guerre pour le Haut-Karabakh, épreuve de la souveraineté de l’État arménien 5. Faire la guerre, bâtir l’armée Espace de la guerre et territoire de l’État De l'autodéfense des volontaires à la guerre moderne : faire la guerre et construire l’armée Les bases d’une armée régulière Les officiers supérieurs de l’armée soviétique : l’expérience d’une tradition militaire d’État dans l’organisation de l’armée nationale Le combattant volontaire, du défenseur de la liberté au contractuel d’État Le financement de la contrainte : l’État en quête de ressources La participation directe de l’État à l’effort de guerre Effets sur l’État d’une quête de ressources pour la guerre 6. En l’absence de paix, « garder la poudre au sec » Le renforcement de l’institution militaire, gage de l’État arménien La guerre, l’armée et l’État La conscription, problème exemplaire des forces et faiblesses de l’armée nationale L’Armée, institution fédératrice de la société La modernisation de l’armée en situation de ni guerre ni paix Troisième partie : Trajectoire d’un État forgé dans le conflit 7. Contrainte et capital dans l’Arménie en conflit : entre implication et déresponsabilisation Un capital longtemps au service de la contrainte Le conflit du Karabakh, facteur du déséquilibre ou prétexte à l’immobilisme ? 8. Guerre et paix : pratiques de pouvoir et institutions républicaines Le conflit du Karabakh, domaine réservé du pouvoir exécutif La situation d’exception, révélatrice de la nécessité d’un pouvoir exécutif autonome Le conflit du Karabakh, objet de lutte pour un monopole politique Le conflit du Karabakh et la Constitution de la République d’Arménie 9. Des représentations conflictuelles de l’État arménien Cause ou prétexte de la crise de 1997-1998 Clé de la normalité de l’État : Levon Ter Petrossian ou la conviction du libéralisme Moteur d’un État-nation : Vazgen Sargsian du père de l’armée au chef de la nation Sceptre du pouvoir : Robert Kotchorian de l’enclave assiégée à l’État forteresse Ni sans, ni sens : Serge Sargsian, « le dernier des Mohicans » ? Conclusion : La forge refroidie, l’État achevé ? Annexes Sources et bibliographie http://www.karthala.com/hommes-et-societes/3089-l-armenie-a-lepreuve-du-feu-forger-l-etat-a-travers-la-guerre-9782811115616.html http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94712 Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) Agenda - Paru : Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004) - Collectif VAN - www.collectifvan.org - "Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien." Un siècle de génocides. Des Hereros au Darfour (1904-2004), de Bernard Bruneteau, vient de paraître chez Armand Colin. Publié le 22 septembre 2016 Armand Colin Un siècle de génocides de Bernard Bruneteau Armand Colin 2016-09-14 PRIX 16,99 € EAN ebook 9782200616731 Le XXe siècle restera celui de l'épouvante. Il a commencé avec l'anéantissement des Hereros en 1904 et l'éradication des populations arméniennes de l'Empire ottoman pour se terminer avec l'extermination des Tutsis du Rwanda et les nettoyages ethniques dans l'ex-Yougoslavie et du Darfour. Entre ces deux moments, le monde aura été le témoin de la famine ukrainienne, de l'immense tragédie de la Shoah, de la disparition d'une partie du peuple cambodgien. Cet essai met en perspective les entreprises exterminatrices les plus marquantes du XXe siècle en donnant un caractère opératoire au concept de génocide défini en 1944 par Raphael Lemkin. Leur histoire montre que le génocide se fonde sur le ciblage stigmatisant d'un groupe à partir de la définition aussi arbitraire que délirante qu'en donne le perpétrateur. Aussi l'auteur s'attache-t-il en permanence à répondre à deux questions : qu'est-ce qui détermine l'intention ultime du génocide? qu'est-ce qui autorise le génocide à se présenter comme une "solution"? Nota CVAN : nous avons fait le choix de reproduire le texte de la 4e de couverture du livre, plus complet que celui présenté en ligne. http://numerique.armand-colin.com/703887/Un-siecle-degenocides.ebook http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=94530 DOSSIERS PERMANENTS Observatoire du Négationnisme du Collectif VAN Récapitulatif des principaux faits et articles négationnistes relevés depuis 2006. SOMMAIRE : http://www.collectifvan.org/article.php?id=21105 Ephémérides La rubrique "Ephéméride" du Collectif VAN a été lancée le 6 décembre 2010. Elle recense la liste d’événements survenus à une date donnée, à différentes époques de l’Histoire, sur les thématiques que l’association suit au quotidien. L’éphéméride du Collectif VAN repose sur des informations en ligne sur de nombreux sites (les sources sont spécifiées sous chaque entrée). Les éphémérides du Collectif VAN (1ère partie) Les éphémérides du Collectif VAN (2ème partie) SITES INTERESSANTS Visitez notre page de liens : http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7 QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN Rubrique Info Collectif VAN Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité. Vous retrouverez également dans la Rubrique Info Collectif VAN : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 - nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes. - le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour. - la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part). - la Revue de la presse arménienne préparée par l'Ambassade de France en Arménie. Rappel : Vous avez en haut de page, un module Recherche pour retrouver un article. Attention, le champ de saisie ne doit comporter qu'un seul mot. Essayer de cibler en choisissant plutôt des noms propres, pour éviter un trop grand nombre d'occurrences. Appel aux dons : Aidez-nous à poursuivre notre mission d'information et de vigilance ! Envoyez vos dons : Par chèque bancaire à l'ordre du "Collectif VAN" A adresser à : Collectif VAN - BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux France Votre avantage fiscal : Si vous êtes imposable, 66% du montant de votre don sont déductibles de vos impôts sur le revenu (de l’année suivante), dans la limite de 20% de vos revenus imposables. Un don de 100€ ne vous coûtera en réalité que 34 €. http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Utilisez au mieux le site du Collectif VAN Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le site du Collectif VAN met à jour quotidiennement des dizaines d'articles. Sachez naviguer dans les rubriques ! Rubrique News Depuis le 20 octobre 2015, la page News du site www.collectifvan.org a cessé d'être alimentée mais elle constitue une source d'archives pour les informations quotidiennes qui y ont été postées depuis le lancement du site en mars 2006. La revue de presse - collectée 5 jours par semaine par la webmaster du Collectif VAN à partir des médias en ligne francophones - est donc à suivre uniquement dans la Veille-Média du Collectif VAN et sur les réseaux sociaux de notre association très active sur Facebook et Twitter. Info Collectif VAN Toutes les traductions, résumés, informations propres au Collectif VAN sont en ligne à l'accueil dans la Rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1 Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1 Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) : http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203 http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538 Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1 Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9 Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1 Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1 Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6 Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1 MEDIAS Quelques émissions TV & radios où les citoyens peuvent intervenir Soyez un citoyen actif et participez aux débats dans les médias. Quelques coordonnées : TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40 Internet : www.tf1.fr France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74 Internet : www.france2.fr Email : [email protected] France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15 Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02 Internet : www.france3.fr Email : [email protected] [email protected] Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15 Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34 Internet : www.cplus.fr France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9 Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00 Internet : http://www.france5.fr/ Email : http://www.france5.fr/contact/ Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur : http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedex Tel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00 Internet : www.arte-tv.com Email : [email protected] M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedex Tel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10 Internet : www.m6.fr iTélé - 6 allée de la Deuxième DB 75015 Paris Tel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01 Internet : www.itelevision.fr LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedex Tel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50 Internet : www.lci.fr Quelques émissions TV : France2 : Relations.france2 Participez "On n'est pas couché" Chaque samedi soir, en deuxième partie de soirée, retrouvez Laurent Ruquier entouré de Natacha Polony et Aymeric Caron. Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11 On n'est pas couché Participez au débat sur le Forum. Ce soir (ou jamais !) de Frédéric Taddéï. Tous les vendredis, en direct à 22h30 Participez au débat sur le Forum. Mots croisés avec Yves Calvi Tous les lundis, en deuxième partie de soirée, Mots croisés provoque et nourrit le débat citoyen avec ceux qui font l’actualité. Une fois l'émission terminée, continuez le débat sur le Forum. Quelques émissions Radio : Europe 1www.europe1.fr Semaine de 10h30 à 12h00 Jean-Marc Morandini Coup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de JeanMarc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15. RTLwww.rtl.fr En semaine de 13h00 à 14h00 Pierre-Marie Christin"Les auditeurs ont la parole" Pierre-Marie Christin présente de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après 14H, vous pouvez laisser vos messages sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. France Interwww.radiofrance.fr Le téléphone sonne En semaine de 19h20 à 20h00 Si vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne... - le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h - Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir". - le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms) Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralité. Là-bas si j'y suis En semaine, à 15h Exprimez-vous sur le répondeur de « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 ou par mail : [email protected]. RMCwww.rmcinfo.fr BOURDIN & Co Le 1er show radio d'info Du lundi au vendredi de 6h à 10h. Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin &Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min). ============================================= L'association des auditeurs de France Culture L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières. L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à : - l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ; - la préservation de son identité et de sa spécificité ; - l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ; - son ouverture aux différents aspects de la culture ; - son rayonnement et développement de son influence ; - sa pérennité. L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique. Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected] ============================================= ----------------------------------------------------------------------------------Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] BP 20083, 92133 Issy-les-Moulineaux - France Boîte vocale : +33 1 77 62 70 77 - Email: [email protected] http://www.collectifvan.org Les Infos Collectif VAN sur : http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0