Document polycopié n°1
1) Faites une phrase avec la donnée de 2010.
2) Peut-on dire que le PIB a baissé suite au krach boursier de 2000 ?
3) Illustrez chacun des moments d’un cycle à partir de données extraites du graphique.
4) Remplissez le tableau suivant avec les termes « expansion », « dépression », « croissance », « récession » :
Document polycopié n°2 Croissance potentielle et croissance effective
Les économies ont toutes des limites de vitesse. Laissez-les les dépasser pendant un temps et l’inflation repart. Quelle est la
limite de vitesse de l’économie mondiale ? Rien que les chiffres de base donnent à penser qu’elle augmente au fil du temps. Ainsi,
entre 1983 et 1994, la croissance était en moyenne de 3,3% ; entre 1995 et 2006, de 4% ; et, depuis 4 ans, de 4,8%.
La vitesse de croissance économique est liée au potentiel sous-jacent de l’économie. La production potentielle part de
l’hypothèse d’un déploiement raisonnablement complet de la population active et du capital national. Dans les économies arrivées
à maturité, la croissance économique potentielle vient de la croissance de la population active (croissance démographique naturelle,
immigration et évolutions durables de la participation au marché du travail), de la croissance du capital national (nouveaux
investissements des entreprises) et de l’innovation ou de nouvelles technologies. Par exemple, le potentiel de croissance américain
est estimé à environ 3% par an, tandis que le potentiel français se situe autour de 2%. La croissance effective est la croissance
observée pour une période. À court terme, la production peut être supérieure ou inférieure à son niveau potentiel en fonction des
fluctuations de la demande finale (consommation des ménages, dépense publique, investissement des entreprises, variation des
stocks et demande étrangère).
Il en va autrement des économies émergentes. Leur croissance est généralement alimentée par un processus de transformation
sous-jacent lié à une forte augmentation du capital national (pour rattraper les grandes économies par des investissements massifs)
ou au passage de travailleurs d’emplois improductifs à des emplois productifs. En Chine, par exemple, des entreprises d’État
improductives sont progressivement démantelées et les travailleurs passent à de nouvelles entreprises manufacturières, ce qui
entraîne une augmentation très rapide du potentiel national. Beaucoup croient que le taux de croissance potentiel de la Chine est
d’environ 10%. Parallèlement, le potentiel de l’Inde augmente d’environ 6% par an, les travailleurs passant de l’agriculture au
secteur manufacturier et aux services. Ces deux taux de croissance potentielle diminueront dans les 10 à 20 prochaines années, à
mesure que ces deux pays rattraperont les grandes économies.
Stephen Poloz, Le relèvement de la vitesse de la croissance mondiale, http://www.edc.ca, 11 avril 2007.
1) A partir du document, essayez de définir la croissance potentielle et la croissance effective d’une économie.
2) Quels sont les facteurs mentionnés dans le texte qui déterminent l’offre potentielle de production ?
3) Quels sont les éléments mentionnés dans le texte qui contribuent à la croissance effective ?
4) A l’aide du vocabulaire suivant remplissez le schéma ci-dessous : variation de la consommation, augmentation du facteur travail,
progrès technique, variation de la FBCF, augmentation du facteur capital, variation du commerce extérieur.
5) De quoi dépend principalement le niveau de croissance des
pays émergeants ? De quoi dépend principalement le niveau de
croissance des pays développés ?
6) Que peut-il se produire lorsque la croissance effective
dépasse durablement la croissance potentielle ? A l’inverse
quelle est la conséquence d’une croissance effective
durablement inférieure à la croissance potentielle ?