RAPPORT DE PRESENTATION Rapport de présentation – Rapport de présentation Elaboration prescrite par DCM le 19 mai 2015 Projet de RLP arrêté par le Conseil de Territoire le …. / …. / 2016 RLP approuvé le Conseil de Territoire le … / … / 2016 RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 1 RAPPORT DE PRESENTATION SOMMAIRE Diagnostic ............................................................................................................................. 3 Chapitre 1 : Préambule ...................................................................................................... 4 Chapitre 2 : Contexte communal ........................................................................................ 8 I. Contexte communal et démographique ................................................................... 8 II. Contexte paysager et patrimonial ............................................................................ 9 III. Contexte économique de la commune ................................................................13 IV. Contexte viaire ....................................................................................................17 Chapitre 3 : Le cadre réglementaire de La Queue-en-Brie ................................................20 I. Les périmètres environnementaux et urbains spécifiques ......................................20 II. Les principales règles s’appliquant sur l’ensemble du territoire communal .............27 Chapitre 4 : Diagnostic publicitaire du territoire .................................................................32 I. Méthodologie pour le recensement ........................................................................32 II. Synthèse cartographique et statistique ...................................................................33 III. Diagnostic par secteur ........................................................................................49 IV. Synthèse des enjeux – bilan ...............................................................................71 Orientations et Objectifs .....................................................................................................73 Justification des choix retenus ............................................................................................78 Chapitre 1 : Motifs de délimitation du zonage....................................................................79 ZP1 - Centre-ville et centre historique ...........................................................................79 ZP2 – Les grands axes traversant les principales zones d’activités ...............................80 ZP3 –Secteur résidentiel ...............................................................................................81 Chapitre 2 : Choix retenus pour la partie réglementaire ....................................................82 RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 2 1 RAPPORT DE PRESENTATION Diagnostic RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 3 RAPPORT DE PRESENTATION Chapitre 1 : Préambule 1. Contexte législatif et règlementaire La loi n°79-1150 du 29 décembre 1979 relative à la publicité, aux enseignes et aux préenseignes a succédé à la loi de 1943 afin de remédier aux difficultés d'application. Elle permet l’adaptation de la réglementation nationale aux spécificités locales. Cette loi a été codifiée par ordonnance du 18 septembre 2000. Elle constitue désormais, dans le Code de l’Environnement, le chapitre premier du titre VIII « Protection du cadre de vie » (art L581-1 à L581-45) au sein du livre V «Prévention des pollutions, des risques et des nuisances». Elle a été modifiée par la loi n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement et cette dernière a fait l’objet de décrets d’applications qui ont modifié la partie règlementaire du Code de l’Environnement (cf. notamment le décret n°2012-118 du 30 janvier 2012, décret n° 2012-948 du 1er août 2012 et décret n° 2013-606 du 9 juillet 2013). Cette réforme est majoritairement entrée en vigueur le 1er juillet 2012. Par conséquent, toute implantation postérieure à cette date doit être conforme à ses prescriptions. En revanche, les dispositifs implantés antérieurement à cette date disposent d’un délai de mise en conformité avec les nouvelles prescriptions. Les nouvelles règles relatives aux pré-enseignes dérogatoires sont quant à elles entrées en vigueur le 13 juillet 2015. Ce décret vise à protéger le cadre de vie en limitant la publicité extérieure tout en permettant l'utilisation de moyens nouveaux. Il réduit les formats des dispositifs publicitaires muraux en fonction de la taille des agglomérations. Il institue une règle de densité pour les dispositifs classiques scellés au sol et muraux le long des voies ouvertes à la circulation publique. La publicité lumineuse, en particulier numérique, est spécifiquement encadrée, tout comme la publicité sur bâches. Le Règlement Local de Publicité (RLP) est un document qui régit de manière plus restrictive que la règle nationale, la publicité, les enseignes et les pré-enseignes sur une commune. Il permet de lutter contre la pollution et les nuisances, de maîtriser la publicité et les enseignes en entrées de ville et de sauvegarder le patrimoine naturel. Il permet à ce titre de maîtriser les dispositifs commerciaux en nombre et aspects, voire de l'interdire dans certains secteurs d’intérêt paysager de la commune, en définissant des zones particulières avec des prescriptions adaptées à chacune d’elles. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 4 RAPPORT DE PRESENTATION Lorsqu’une commune se dote d’un Règlement Local de Publicité, celui-ci se substitue au régime général. Pour tout ce qui n’est pas prévu dans le Règlement Local de Publicité, le règlement national de publicité continue à s’appliquer. 2. Les différentes zones L’élaboration d’un Règlement Local de Publicité est encadrée conjointement par le Code de l’Environnement et le Code de la Route. Selon le secteur géographique (hors agglomération, ou « agglomération » au sens du Code de la Route), les possibilités de créer des zones de publicités (ZP) sont définies. 3. Pourquoi réviser le RLP à La Queue-en-Brie ? La commune de La-Queue-en-Brie souhaite s’engager dans la révision de son Règlement Local de Publicité (RLP) car celui qui est en vigueur date de 1988. Il n’a jamais été modifié et n’est donc plus en adéquation avec la réglementation applicable en la matière. Afin de maîtriser au mieux les enseignes et publicités sur le territoire communal et éviter une pollution visuelle, il est nécessaire que ce règlement soit révisé pour être conforme à la législation en vigueur et adapté à la réalité du territoire communal et aux projets envisagés. La délibération du Conseil Municipal prescrivant la révision date du 19 mai 2015 fixe les objectifs de la révision ainsi que les modalités de concertation. 4. Contenu du RLP Le Règlement Local de Publicité se compose de trois documents : - un rapport de présentation qui s’appuie sur un diagnostic, définit des orientations et objectifs et explique les choix retenus - un règlement détaillant le zonage et les dispositions s’appliquant à chaque zone. - des annexes : les documents graphiques faisant apparaître sur l’ensemble du territoire les zones identifiées par le RLP et les limites de l’agglomération fixées par le maire sont également représentées sur un document graphique avec les arrêtés municipaux fixant lesdites limites. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 5 RAPPORT DE PRESENTATION 5. Les principales définitions Enseigne : toute inscription, forme ou image apposée sur un immeuble et relative à l’activité qui s’y exerce. Elle peut également être apposée sur le terrain où celle-ci s’exerce. Exemple d’enseignes présentes sur le territoire de la Queue-en-Brie ! Tous les dispositifs situés sur l’unité foncière où s’exerce l’activité sont à considérer comme des enseignes Pré-enseigne : toute inscription, forme ou image indiquant la proximité d’un immeuble ou s’exerce l’activité déterminée. Exemple de pré-enseignes présentes sur le territoire de la Queue-en-Brie ! En agglomération, les pré-enseignes sont soumises aux règles qui régissent la publicité Pré-enseigne dérogatoires : La notion de dispositifs dérogatoires a évolué avec la réforme de l’affichage publicitaire de 2012. Ces dispositifs ne concernent plus que les activités en relation avec la fabrication ou la vente de produits du terroir par des entreprises locales, les activités culturelles et les monuments historiques ouverts à la visite, ainsi que les opérations et manifestions exceptionnelles mentionnées à l’article L.581-20 du code de l’environnement RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 6 RAPPORT DE PRESENTATION Publicité : toute inscription, forme ou image destinée à informer le public ou à attirer son attention, à l’exception des enseignes et pré-enseignes. Exemple de publicités présentes sur le territoire de La Queue-en-Brie Dispositifs temporaires : les enseignes ou préenseignes : - signalant des manifestations exceptionnelles à caractère culturel ou touristique ou des opérations exceptionnelles de moins de 3 mois. - installées pour plus de trois mois lorsqu’elles signalent des travaux publics ou des opérations immobilières de lotissements, construction, réhabilitation, location et vente ainsi que des enseignes installées pour plus de trois mois lorsqu’elles signalent la location ou la vente de fonds de commerce. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 7 RAPPORT DE PRESENTATION Chapitre 2 : Contexte communal I. Contexte communal et démographique 1. Données générales La Queue-en-Brie est la commune la plus à l’Est du département du Val-de-Marne et se situe à 17,9 kilomètres du centre de Paris. Elle est limitrophe des communes de Chennevières-sur-Marne, Le PlessisTrévise, Pontault-Combault, Ormesson-sur-Marne, Noiseau, Sucy-en-Brie, Santeny et Lésigny. Ainsi, la limite administrative est à la fois communale et départementale. Cette situation pose la question d’une certaine cohérence à rechercher dans le traitement des enseignes et publicités, notamment au niveau des continuités urbaines et économiques avec Chennevières-sur-Marne (zone d’activités de PinceVent) mais aussi avec Pontault-Combault, le long de la RD 4 (projet de la ZAC Notre-Dame et la zone commerciale des Quatre Chênes). Au sein de la commune, 68% des surfaces sont des espaces agricoles forestiers et naturels. Seulement 14% sont de l’habitat individuel, 3% de l’habitat collectif, 3% de l’activité et 26% de l’équipement, transports, etc… Ce positionnement nécessite aussi de marquer et de traiter les entrées de ville. En effet, les coupures vertes paysagères ou agricoles, ou alignements d’arbres ou boisements situés le long des axes structurants marquent l’identité rurale et forestière de La Queue-en-Brie. Carte d’occupation du sol en 2012 (Source : IAU Île-de-France) 2. Evolution démographique La commune a connu une forte progression démographique dans les années 1968-1975 due à l’arrivée de la population d’une région parisienne en expansion (+13% par an). Suite à un net ralentissement de sa croissance durant les années 1980-1990, la population s’est stabilisée à 11 733 habitants en 2012 avec un taux d’accroissement annuel de l’ordre de + 0.6% (source : RGP- INSEE de 2012). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 8 RAPPORT DE PRESENTATION II. Contexte paysager et patrimonial Près de la moitié de la commune est occupée par des forêts. La forêt domaniale de Notre Dame comprend le parc départemental des Marmousets au Sud. Cet espace classé ENS depuis 2013 comprend un complexe d’une vingtaine de mares identifiées en ZNIEFF. Il appartient à une vaste continuité boisée, l’une des plus importantes de la couronne parisienne, dite « l’Arc boisé ». Au Nord se trouve la forêt régionale du parc St Antoine dont une partie du Bois Lacroix se situe sur La Queue-en-Brie. La commune est également bordée au Nord par le parc de la Plaine des Bordes. La commune se caractérise également par la vallée du Morbras qui crée une coupure verte Est-Ouest dans le centre de la commune. Cette imbrication de la vallée dans l’espace urbain offre certaines fenêtres paysagères sur un paysage plus intime et verdoyant de bord de cours d’eau. Cheminement doux à partir du village Le domaine des Marmousets et son complexe de mares La vallée du Morbras La commune bénéficie de la présence d’espaces agricoles (cultures céréalières, vergers principalement) et petits boisements (ex : Champ Garni). Ces espaces de respiration participent à la qualité du cadre de vie et à la sensation de « ville à la campagne ». Dans un contexte périurbain ses lisières agricoles sont fragiles. Le relief permet de dégager des vues lointaines tout à fait remarquables sur l’espace agricole depuis les points hauts. Ces espaces ouverts constituent aussi des transitions paysagères avec les communes limitrophes. Une trame de jardins privés et publics (squares, places) se poursuit à l’intérieur des espaces urbanisés. Vue ouverte sur un champ et sur l’urbanisation au loin, au bout de l’allée Pascal Vue ouverte sur des terres agricoles depuis la RD 4 RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 9 RAPPORT DE PRESENTATION En plus du patrimoine naturel à La Queue-en-Brie, on note un patrimoine bâti remarquable, notamment niveau du centre historique marqué par ses alignements bâtis traditionnels du 19ème siècle et ses maisons en meulières, dans le style briard, ces continuités de murs en pierre,… Des édifices classés Monuments historiques : Le château des Marmousets L’église St Nicolas L’ancien domaine de l’Hermitage Les vestiges de la Tour médiévale Des éléments de patrimoine non classés, mais notables : Un patrimoine lié à l’eau et au Morbras : le lavoir du centre-historique, l’abreuvoir, la fontaine et le lavoir de la Pierre Lais L’école de musique Lionel André La borne royale n°19 La maison du peintre Henri Rouart Le château des Mûrets Un patrimoine religieux : le monument sépulcral des curés, l’église St-Jean, …, En tout ce sont 17 éléments bâtis ponctuels qui ont été identifiés. L’église St-Nicolas et l’école de musique Lionel André RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 Vestiges de la Tour médiévale 10 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 11 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 12 RAPPORT DE PRESENTATION III. Contexte économique de la commune 1. Une économie tournée vers le tertiaire 66,8% des entreprises en 2013 sont dans le secteur du commerce, des transports et des services divers (70,1% dans le département du Val-de-Marne). 44,1% des emplois se concentrent dans l’administration publique, l’enseignement, la santé, et l’action sociale (31,7% dans le département), 38,2% dans le commerce, les transports et services divers (54,7% dans le département). A noter l’importance du Centre Hospitalier les Murets comme employeur sur la commune. 75 créations d’entreprises sont enregistrées en 2013, dont 64% dans le commerce, transports et autres services. En 2013, 68% des créations d’entreprises sont des entreprises individuelles – en 2012, 71% des établissements actifs n’ont pas de salarié. Concernant l’agriculture, les espaces agricoles représentent 18,20% de la surface communale, pour autant les emplois du secteur de l’agriculture ne représentent que 0,21% des emplois (6 emplois en 2012). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 13 RAPPORT DE PRESENTATION 2. Développement économique Les zones d’activités sont de grande emprise et parfois insérées dans le tissu urbain (ex : chemin de la Montagne et Chemin Vert). Les entreprises de la zone de la Montagne seront déplacées vers la ZAC Notre-Dame dans la mesure du possible. La zone artisanale du chemin Vert située dans un environnement résidentiel est amenée à muter à termes vers une polarité commerciale de proximité et de logements. La RD4, un secteur stratégique de développement économique Axe qui traverse la commune d’est en ouest à proximité d’axes majeurs (la francilienne) Des zones d’activités le long de l’axe avec un tissu résidentiel et mixte ponctuel Une ambiance routière très marquée Le projet ZAC Notre Dame : un véritable potentiel de développement économique et urbain L’accompagnement de la requalification de la RD4 Sur 24 hectares constitués de terrains nus, anciennement à vocation agricole, et d’activités diffuses Situé le long de la RD4 (ex RN4), à proximité d’axes de connexion majeurs (Francilienne) À proximité d’espace paysagers de qualité créant une vraie attractivité auprès des entreprises et des usagers potentiels Un secteur commercial de 28 000m² et un parc d’activités d’environ 67 000m² destiné aux PME-PMI Un minimum de 625 emplois attendus Un objectif de maintien et d’accueil des entreprises locales Schéma de principe de la ZAC Notre Dame – Source: Signes RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 14 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 15 RAPPORT DE PRESENTATION 3. Offre commerciale Il est à noter l’importance des grandes surfaces commerciales dans la commune et sur les limites communales (Pince-vent, Zone des 4 Chênes) pouvant être à l’origine de concurrence. Il est relevé un manque de commerces de bouche dans l’offre commerciale de la commune. Le centre commercial du Morbras, est identifié comme secteur d’enjeu pour le développement commercial du centre-ville. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 16 RAPPORT DE PRESENTATION IV. Contexte viaire Deux axes routiers (RD 4 et la RD 136) traversent la ville et assurent la liaison avec les communes voisines et 3 lignes de bus permettent d’atteindre des gares du RER A (« La Varenne – Chennevières ») et RER E (« Villiers-sur-Marne - Le Plessis-Trévise »). Ces dernières se situent à environ 15 min de route du centre de La Queue-en-Brie. La commune reste relativement enclavée. Le projet du Grand Paris Express (Métropole du Grand Paris) contribuera à rendre La Queue-en-Brie plus accessible car certains futurs arrêts de la ligne 15 se situent à proximité du centre de la ville. Les deux arrêts les plus proches sont à 15 min de route du centre de la ville. Des bus desservent déjà le futur arrêt « BryVilliers Champigny » car il remplacera l’arrêt actuel « Villierssur-Marne - Le Plessis-Trévise » du RER E. La proximité du nouvel arrêt « Champigny Centre » génèrera de nouvelles connectivités entre La Queue-en-Brie et les communes voisines comme Champigny-surMarne. Grâce au projet du Grand Paris Carte du Grand Paris Express (Source : Société du Express, la commune bénéficiera Grand Paris) également des trajets périphériepériphérie facilités, avec la possibilité de voyager vers Aulnay ou Aubervilliers au Nord, Villejuif au Sud, ou Nanterre à l’Ouest. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 17 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 18 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 19 RAPPORT DE PRESENTATION Chapitre 3 : Le cadre réglementaire de La Queue-en-Brie Au regard de la nouvelle réglementation, la commune est soumise à la fois : - Aux dispositions relatives à la notion d’agglomération/hors agglomération Aux dispositions relatives aux périmètres environnementaux et urbains spécifiques Aux dispositions s’appliquant à l’ensemble du territoire communal Le nombre d’habitants à La Queue-en-Brie est de 11 733 habitants en 2012 (source INSEE). L’analyse des dispositifs non conformes et l’ensemble de la réflexion autour du RLP se sont basées sur la notion « d’agglomération de plus de 10 000 habitants faisant partie d’une unité urbaine de plus de 100 000 habitants » pour caractériser la commune de la Queue-enBrie. En effet, la commune appartient à l’unité urbaine de Paris était composée de 412 communes dans la nouvelle délimitation de 2010, pour une superficie de 2 845 km2, rassemblant 10 460 118 habitants au recensement de 2010. Appartenant à une unité urbaine de plus de 800 000 habitants, il reviendra au RLP de fixer les règles d’extinction nocturne des publicités, sinon elles ne seront soumises à aucune règle d’extinction. Pour rappel, la règle d’extinction est fixée dans les autres cas entre 1h et 6h du matin. I. Les périmètres environnementaux et urbains spécifiques La règlementation nationale de publicité définit des prescriptions spécifiques sur les secteurs suivants : 1. Le périmètre « d’agglomération » La notion d’agglomération, au sens du Code de la Route, constitue « l’espace sur lequel sont regroupés des immeubles bâtis et dont l’entrée et la sortie sont signalés par des panneaux placés à cet effet, le long de la route qui le traverse ou le borde ». Dans les cas où l’implantation des panneaux d’entrée d’agglomération ne correspond pas aux limites du bâti rapproché, le Conseil d’État fait prévaloir la « réalité physique » de l’agglomération, peu importe l’existence ou non des panneaux et leur positionnement par rapport au bâti. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 20 RAPPORT DE PRESENTATION Sur la commune de La Queue-en-Brie, 9 panneaux d’entrée de ville sont recensés, marquant 6 entrées de ville. « L’agglomération » a été définie, en prenant en compte, à partir de ces panneaux, l’ensemble des zones agglomérées existantes, avec une distance entre eux de l’ordre de 50m maximum, certaines zones non-bâties situées en limite ont été exclues (ex : boisements, parcelles agricoles). En dehors de « l’agglomération », toute publicité et pré-enseignes autres que dérogatoires sont interdites. Les enseignes sont autorisées en agglomération et hors agglomération. L’adoption d’un RLP impose la détermination des limites d’agglomération. Parmi les annexes que doit comporter un RLP, l’article R.581-78 du Code de l’Environnement exige la présence d’un document graphique où les limites de l’agglomération sont représentées ainsi que l’arrêté municipal délimitant l’agglomération. Les enjeux : Un effet « porte » à l’aplomb des panneaux d’entrée de Ville où une surdensité de panneaux est observée. Certaines pré-enseignes et dispositifs publicitaires peuvent être considérés en dehors de l’agglomération car situés sur des parcelles non bâties ou classées en N ou A au PLU en vigueur. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 21 RAPPORT DE PRESENTATION 2. Les périmètres environnementaux règlementaires Interdictions absolues L’article L 581-4 du Code de l’Environnement interdit toute publicité : - sur les immeubles classés parmi les monuments historiques ou inscrits à l'inventaire supplémentaire sur les monuments naturels et dans les sites classés dans les cœurs des parcs nationaux et les réserves naturelles sur les arbres. Il est également interdit de procéder à l’abattage ou à l’élagage des arbres ou arbustes dans le but d’installer ou de rendre plus visible une publicité, une enseigne ou une pré enseigne (Conseil d’État N° 209103 du 14 février 2001 publié au Rec. CE). Interdictions relatives Ces interdictions sont relatives puisqu’il est possible d’y déroger dans le cadre d’un RLP. L’article L.581-8 du Code de l’Environnement interdit toute publicité : - dans les zones de protection délimitées autour des sites classés ou autour des monuments historiques classés dans les secteurs sauvegardés dans les PNR dans les sites inscrits à l’inventaire et dans leurs périmètres de protection à moins de 100m et dans le champ de visibilité des immeubles classés parmi les monuments historiques ou inscrits à l’inventaire supplémentaire dans les ZPPAUP et AVAP dans l’aire d’adhésion des parcs nationaux dans les Zones de Protection Spéciales (Natura 2000) et Zones Spéciales de Conservation RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 22 RAPPORT DE PRESENTATION Plusieurs secteurs font l’objet d’une réglementation spécifique au niveau national. La commune de la Queue-en-Brie est concernée par certains d’entre eux : Secteurs bénéficiant de prescriptions spécifiques dans le RNP Monuments historiques Oui (classés et inscrits) Eglise Saint-Nicolas (1996/12/19 : inscrit MH) Ancien Domaine de L’Hermitage (1998/05/19 : inscrit MH) Tour médiévale (2001/05/15 : inscrit MH) Château des Marmousets (1978/09/07 : inscrit MH) Autres éléments à prendre en compte EBC Oui Zones naturelles du PLU, à protéger en raison de la Oui qualité des sites, des milieux naturels et des paysages ZNIEFF Oui Dans les EBC et dans les zones naturelles du PLU, à protéger en raison de la qualité des sites, des milieux naturels et des paysages, les publicités apposées au sol sont interdites ZNIEFF de type 1 - Boisements et friches du Plessis-Saint-Antoine ZNIEFF de type 1 : Les mares du Pendu ZNIEFF de type 2 Bois Notre-Dame, Grosbois et de la Grange Certaines ZNIEFF sont situées en zone agricoles (A) : Bois La Croix RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 23 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 24 RAPPORT DE PRESENTATION Certains dispositifs publicitaires actuels sur la RD 235 se situent à l’aplomb des Espaces Boisés Classés et sont donc interdits. Seules des enseignes et dispositifs d’information communal, qui restent autorisés, sont recensés dans le périmètre de 100m autour des Monuments Historiques. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 25 RAPPORT DE PRESENTATION Les éléments de patrimoine ponctuels identifiés au PLU La commune souhaite protéger ces éléments de patrimoine, ils figurent donc sur la carte des zones de publicité et sont assortis de prescriptions spécifiques. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 26 RAPPORT DE PRESENTATION II. Les principales règles s’appliquant sur l’ensemble du territoire communal 1. Mise en conformité des dispositifs avec la RNP (décret du 30/01/2012, applicable depuis le 1/07/2012) La réglementation nationale définit donc des règles spécifiques aux « agglomérations » de plus de 10 000 habitants, moins restrictives que les autres. - - - Suppression des pré-enseignes dérogatoires qui ne sont plus concernées par cette dénomination (activités utiles aux personnes en déplacements, activités signalant des services de secours, activités en retrait de la voie publique) Mise en conformité des publicités et pré-enseignes installées avant le 1/07/2012 Mise en conformité des enseignes installées avant le 1/07/2012 Application des règles d’extinction nocturne des dispositifs lumineux (enseignes et publicités) dans les unités urbaines de moins de 800 000 habitants. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 27 RAPPORT DE PRESENTATION Entrée en vigueur du RLP dès sa publication - 6 ans pour mise en conformité des enseignes existantes - 2 ans pour mise en conformité des publicités/pré-enseignes existantes Une présentation plus détaillée de la règlementation nationale figure en annexe du RLP. Concernant l’ensemble des dispositifs : - les dispositifs apposés à plat sur un mur ou parallèlement à un mur ne doivent pas dépasser les limites de ce mur. Concernant les enseignes : - Il n’est autorisé qu’une seule enseigne scellée au sol par voie ouverte à la circulation dès lors qu’elle fait plus de 1m² (R.581-64 C.env). - Les enseignes apposées sur une façade commerciale d’un établissement ne peuvent avoir une surface cumulée excédent 15% de la surface de cette façade. Cette surface est portée à 25% lorsque la surface de la façade est inférieure à 50 m². - Les enseignes apposées à plat sur un mur ou parallèlement à un mur ne doivent pas dépasser les limites de ce mur ni constituer par rapport à lui une saillie de plus de 0,25 mètre, ni le cas échéant, dépasser les limites de l'égout du toit (R. 581-60 C.env.). - Les enseignes peuvent être installées sur un auvent ou une marquise si leur hauteur ne dépasse pas un mètre, devant un balconnet ou une baie si elles ne s'élèvent pas au-dessus du garde-corps ou de la barre d'appui du balconnet ou de la baie, enfin, sur le garde-corps d'un balcon si elles ne dépassent pas les limites de ce garde-corps et si elles ne constituent pas une saillie de plus de 0,25 m par rapport à lui (R. 581-60 C.env.). Concernant les pré-enseignes et publicités : - les dispositifs apposés sur des arbres ou autres monuments naturels sont interdits ; - les dispositifs apposés sur les poteaux de transport et de distribution électrique, les poteaux de télécommunication, les installations d'éclairage public ainsi que sur les équipements publics concernant la circulation routière sont interdits ; RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 28 RAPPORT DE PRESENTATION - les dispositifs sont interdits sur les murs des bâtiments sauf quand ces murs sont aveugles ou qu'ils ne comportent qu'une ou plusieurs ouvertures d'une surface unitaire inférieure à 0,50 mètre carré ; - la surface maximale autorisée est de 12 m² ; - Concernant la densité : Sur le domaine public : le long des unités foncières dont la largeur est inférieure à 80 mètres, il ne peut être installé qu’un seul dispositif, puis 1 dispositif supplémentaire par tranche de 80 m Sur le domaine privé : il peut être installé 2 dispositifs muraux sur une unité foncière par tranche de 80 mètres, ou 2 dispositifs scellés au sol sur les unités supérieures à 40 mètres (et inférieur à 80 m), puis 1 dispositif supplémentaire par tranche de 80 m. - Les dispositifs non lumineux ne peuvent s’élever à plus de 7,5 mètres au-dessus du niveau du sol et être apposés à moins de 0,50 mètre du niveau du sol - Les dispositifs non lumineux ne peuvent être apposés sur une toiture ou une terrasse en tenant lieu. Concernant les pré-enseignes dérogatoires : - Les pré-enseignes dérogatoires autres que scellées au sol ou installées directement au sol sont interdites. - Elles ne peuvent excéder 1 m en hauteur et 1, 50 m en largeur. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 29 RAPPORT DE PRESENTATION 2. Rappel des principales règles du RLP en vigueur à La Queue-en-Brie Le RLP de La Queue-en-Brie a été approuvé le 31 octobre 1988. Il comprend 3 zones de publicité restreinte (ZPR) : ZPR1 : Centre historique et quartiers adjacents ZPR2 : 50 mètre de part et d’autre de la RN4, chemin de la Pompe, chemin de la Montagne ZPR3 : Centre –ville (Hôtel de ville) et quartiers résidentiels Tableau de synthèse des prescriptions réglementaires par zones du RLP de 1988 : Publicités / préenseignes Dispositions générales ZPR 1 Panneaux portatifs devront avoir le dos et les pieds habillés de végétaux. Publicité autorisée seulement sur mobilier urbain faisant l‘objet d’une convention avec la ville La publicité sur installation de chantier est interdite ZPR 2 S max = 12 m² ZPR 3 Publicité interdite au sol 1 seul panneau par unité foncière min= S = 6m² 1000m² H max = 6m² H max = 6m² 1 seul cadre par mur Mobilier urbain autorisé aveugle Des pré-enseignes exceptionnelles et temporaires pourront être autorisées sur l’ensemble du territoire après accord du Maire. 1 seul panneau par unité foncière avec min =1000 m² S = 2m² max pour les S = 4m²pour les S = 4m²pour les enseignes parallèles enseignes parallèles enseignes parallèles au mur au mur au mur S= 1m² max pour les S = 1m² max pour les S = 2m² max pour les enseignes enseignes enseignes perpendiculaires perpendiculaires perpendiculaires Enseignes Saillie : 0.25 m max pour les enseignes parallèles au mur = RNP Saillie : 0.25 m max pour les enseignes parallèles au mur = RNP Hauteur max = 5 m à partir du niveau du sol Affichage d’opinion Surface = 2m² maximums sur les supports prévus à cet effet. (voir Liste) Saillie : 0.25 m max pour les enseignes parallèles au mur = RNP H max = 4,5 m Surface = 2m² maximums sur les supports prévus à cet effet. (voir Liste) La carte existante est peu lisible au niveau de la légende. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 30 RAPPORT DE PRESENTATION Plan des zones de publicités restreintes (ZPR) du RLP de La Queue-en-Brie Voici la traduction que nous pouvons faire du zonage au regard de sa description littérale dans le règlement. A ce jour, les règles locales ne sont pas respectées. De plus, elles ne sont plus adaptées au contexte et à l’évolution des zones d’activités existantes (ex : ZA de Pince-Vent, ZA du Chemin Vert, évolution du secteur Sud avec la ZAC Notre-Dame, …). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 31 RAPPORT DE PRESENTATION Chapitre 4 : Diagnostic publicitaire du territoire I. Méthodologie pour le recensement Un recensement détaillé et précis de l’ensemble des publicités, enseignes et pré-enseignes présentes sur le territoire communal a été réalisé sur le terrain en juillet 2015, photographié et geo-référencé. Une saisie de l’ensemble des dispositifs de publicité visibles a été réalisée. Chaque objet relevé a été qualifié à l’aide d’une boite de dialogue sous le logiciel Quantum Gis (qualification attributaire). Pour chaque dispositif, la base de données comprend les informations suivantes (fiche d’identité du dispositif) : Nature du dispositif publicitaire (publicité/enseigne/pré-enseigne), Secteur géographique (en agglomération, hors agglomération), Modalités d’implantation (sol, mur, mur ou clôture non aveugle, toiture, baie, éléments naturels, panneaux signalétique, mobilier urbain), Description plus détaillée (dimensions du dispositif – lumineux/non lumineux – bâche – drapeau – parallèle façade, perpendiculaire, potence, etc…), Conformité à la RNP (oui/non), Raison de la non-conformité, Bénéficiaire, Annonceur (lorsque celui-ci était lisible sur le support), Photographie. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 32 RAPPORT DE PRESENTATION II. Synthèse cartographique et statistique 1. Données générales Le recensement des différents dispositifs publicitaires a été réalisé en Juillet 2015 sur l’ensemble du territoire communal, et en particulier le long des principaux axes routiers et dans les zones commerciales ou d’activités. Les trois types de dispositifs ont fait l’objet du recensement : enseignes, pré-enseignes, publicités. L’objectif de ce recensement est d’identifier : - dans un premier temps, les dispositifs actuellement non conformes avec la réglementation nationale afin … - … d’identifier dans un second temps les enjeux du territoire à partir des dispositifs conformes uniquement. Le recensement servira alors de base pour identifier les critères actuels de conformité sur lesquels la commune souhaite mener une réflexion et une politique d’action (encadrement potentiellement plus restrictifs des modalités d’implantations de certains dispositifs sur certains secteurs). Sur la commune de la Queue-en-Brie, 240 dispositifs publicitaires et enseignes ont été recensés. Représentant près de 50% d’entre eux, les enseignes sont dominantes sur la commune. L’ensemble des dispositifs se concentre sur les 6 secteurs suivants : - Zone d’activité le long de la RD4 (3 séquences identifiées) Zone d’activité avenue de l’Hippodrome Zone d’activité du quartier de la rue du Chemin Vert Centre historique – Eglise Saint-Nicolas Centre-ville / Hôtel de ville Zone d’activité le long du chemin de la Montagne Les entrées de ville concernées par la présence de dispositifs sont la RD 4, la RD 235 (avenue de l’Hippodrome) et dans une mesure moindre, la route de Combault. Pour l’ensemble des dispositifs, l’implantation au sol prédomine (41% des dispositifs recensés). Pour les publicités et pré-enseignes, les dispositifs au sol ou sur mobiliers urbains prédominent. Pour les enseignes, l’implantation au sol ou au mur est presque équivalente. Les autres types d’implantation restent, quant à eux, très marginaux (auvents, sur éléments naturels, mâts de signalisation, ou poteau électrique). A noter que les dispositifs sur clôture sont également abondants mais relèvent des enseignes car situés là où s’exerce l’activité. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 33 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 34 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 35 RAPPORT DE PRESENTATION Exemple de dispositifs scellés ou apposés au sol recensés Exemple de dispositifs muraux recensés Exemple de dispositifs « toiles » sur auvent, sur balcon ou en toiture Exemple de dispositifs « bâches » RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 36 RAPPORT DE PRESENTATION 2. Les publicités et pré-enseignes Sur un total de 111 dispositifs, on recense 37 pré-enseignes et 74 publicités. Les publicités recensées sur la commune sont essentiellement localisées dans la zone commerciale de Pince-vent, avenue de l’Hippodrome, le long de la RD4 ainsi que dans le tissu agglomérée autour de l’hôtel de ville et route de Combault. La majorité des publicités ou préenseignes est implantée sur mobilier urbain (type sucette ou abris-bus) pour 52%, viennent ensuite les implantations au sol pour 18% de type panneau mono-pied ou double pieds de grand format (12m²). Il est à noter peu d’implantation de publicités murales sur la commune. Une large part des activités représentées sont des entreprises implantées hors de la commune (nombreuses pré-enseignes). Le zoo de Beauval est largement représenté sur mobilier urbain (plus d’une dizaine de fois). Principales infractions / RNP pour les publicités et les pré-enseignes : Localisation des dispositifs « hors agglomération » Des implantations non réglementaires (dépassement de la limite d'égout du toit, implantation sur poteau électrique, sur poteau signalétique, sur domaine public, …) Densité trop importante de dispositifs Depuis le 13 juillet 2015, toutes les publicités et pré enseignes installées avant le 1er juillet 2012, doivent être mises en conformité. Les non-conformités concernent essentiellement les pré-enseignes (39% des préenseignes sont non-conformes, pour seulement 9% des publicités). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 37 RAPPORT DE PRESENTATION Quelques exemples de non-conformité observés pour la publicité : Art 581-22 : « La publicité est interdite sur les murs de clôture qui ne sont pas aveugles» et Art R.581-27 : « les dispositifs ne peuvent être implantés à moins de 0,5m du sol » Les publicités ne doivent pas dépasser des limites d’égout du toit Il est interdit d’apposer des publicités sur les arbres et sur poteaux électriques, sur panneaux signalétiques ou directionnels Les préenseignes Elles n’ont d’existence légale qu’en dehors des agglomérations au sens du code de la route, et sous le régime «plus de 10 000 habitants». En agglomération, elles doivent respecter les règles de densité publicitaire. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 38 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 39 RAPPORT DE PRESENTATION 3. Les enseignes Sur un total de total de 129 enseignes recensées (non exhaustif), 52% sont jugées nonconformes. Les enseignes sont présentes sur l’ensemble des secteurs économiques de la commune : centre-ville (hôtel de ville, centre historique, ensemble des zones d’activités commerciales, artisanales ou tertiaire et sont particulièrement visibles et denses sur la RD4 (enseignes au sol de grande taille, mâts porte drapeau, totems, bâches sur clôture, etc…). Concernant les modalités d’implantation, elles se répartissent de manière presque équivalente entre : en bandeau parallèle au mur au sol (drapeaux, totems, panneaux grand format, sur mât, …) La proportion d’enseigne au sol est donc très importante, et ne respectent pas, dans beaucoup de cas, la règle de densité (pour rappel, 1 seule enseigne au sol de + de 1m² est autorisée par voie ouverte à la circulation). Principales infractions / RNP pour les enseignes : La densité pour les enseignes au sol n’est pas respectée (1 seule autorisée). Le format de l’enseigne est supérieur à la réglementation nationale (en surface (>12m²), en % de la surface commerciale ou en hauteur (6.5m pour une largeur > 1m).) La limite de l’enseigne dépasse la limite d’égout du toit ou la limite du mur qui la supporte L’enseigne située en toiture n’est pas en lettre découpée. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 40 RAPPORT DE PRESENTATION Pour rappel, les enseignes installée avant le 1er juillet 2012 ont jusqu’au 1er juillet 2018 pour se mettre en conformité. Quelques exemples de non-conformité observés pour les enseignes : Densité des enseignes au sol : Art R.581-64 « Lorsque les enseignes font plus d’1m², elles sont limitées à 1 dispositif placé le long de chacune des voies ouvertes à la circulation publique bordant l’immeuble où est installée l’activité signalée » Non-respect des règles enseignes en toiture : d’implantation des Art R.581-60 « Les enseignes à plat ne peuvent dépasser les limites du mur, être constituées de lettres ou panneaux à cheval sur le mur et la toiture ». Soit l’enseigne est fixée sur le mur et ne doit pas en dépasser les limites, soit elle est en toiture et respecte les règles propres à cette catégorie (donc en lettres découpées). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 41 RAPPORT DE PRESENTATION Surface des enseignes en % de la surface de la façade commerciale 15 % si surface de la façade > 50m² 25% si surface de la façade < 50m² « La façade commerciale est la façade d’un commerce constituée d’un bandeau de façade, de piliers d’encadrement et d’une vitrine ». Format des enseignes supérieur à la RNP Surface maximale = 12 m² Hauteur maximum : H 6.5m si largeur >1m // H : 8m si largeur <1m Cas particulier des enseignes temporaires Les enseignes temporaires peuvent être installées 3 semaines avant le début de la manifestation ou de l'opération qu'elles signalent et doivent être retirées une semaine au plus tard après la fin de la manifestation ou de l'opération. Le RLP peut (nb/formats/durée). adapter ces règles RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 42 RAPPORT DE PRESENTATION Cas particulier des enseignes immobilières La surface maximum pour les enseignes scellées au sol pour les opérations immobilières de plus de 3 mois est de 12m². RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 43 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 44 RAPPORT DE PRESENTATION 4. Autres types de dispositifs sur le territoire Mobilier urbain Il existe différents types de mobilier urbain sur la commune. Seuls 5 types de mobilier urbain sont susceptibles de recevoir de la publicité : Le mobilier urbain supportant de la publicité ne peut être installé dans les lieux interdits aux autres publicités : la publicité sur mobilier urbain est donc interdite hors agglomération, dans les espaces boisés classés et les zones naturelle à protéger, …. Le mobilier urbain supportant de la publicité n’est pas soumis à la règle de densité. Panneaux numériques Abris bus Sucettes La commune comporte également d’autres types de mobilier, dont la destination n’est pas publicitaire, des panneaux d’information de type numérique, des points d’information (plan de commune, par exemple), des panneaux dits d’« affichage municipal » et des panneaux de « libre expression » à destination des associations à but non lucratif. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 45 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 46 RAPPORT DE PRESENTATION Les panneaux de libre expression Les communes ont l’obligation de mettre à disposition des citoyens, des surfaces pour l’affichage libre et la publicité relative aux activités des associations à but non lucratif. Article R581-3 : Le ou les emplacements réservés à l'affichage d'opinion et à la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif doivent être disposés de telle sorte que tout point situé en agglomération se trouve à moins d'un kilomètre de l'un au moins d'entre eux. Obligation de surface : La surface minimum attribuée dans chaque commune à l’affichage d’opinion et la publicité relative aux activités des associations sans but lucratif est fixée par l’article R.581-2 : « douze mètres carrés plus cinq mètres carrés par tranche de dix mille habitants au-delà de dix mille habitants ». Ainsi, la surface minimum à prévoir pour La Queue-en-Brie est de 17 m². Les emplacements sont fixés par arrêté municipal. N°1 : Avenue Pompidou angle Allée des Clématites face au terrain de boules N°2 : Rue Louis Aragon face au collège sur espace-vert N°3 : Avenue du Maréchal Mortier N°4 : Parking gymnase rue Pierre de Coubertin entrée à gauche N°5 : Avenue André Gide à la sortie du mail vers la Rue Dunoyer de Ségonzac N°6 : Maison Pour Tous Henri Rouart / Route de Villiers N°7 : Rue du 8 mai 45 contre le pan coupé du mur de l’hôpital/ face à la rue Sébastopol N°8 : Rond-point Leclerc, rue du Général Leclerc N°9 : Route de Combault / Pointe de Gournay N°10 : Avenue de Bretagne angle rue de Berry N°11 : Rond-point de l’Europe/ route de Combault RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 47 RAPPORT DE PRESENTATION RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 48 RAPPORT DE PRESENTATION III. Diagnostic par secteur Les dispositifs se concentrent sur les 6 secteurs à enjeux suivants : Fort enjeux Zone d’activité le long de la RD4 (3 séquences identifiées) Zone d’activité avenue de l’Hippodrome Zone d’activité du quartier de la rue du Chemin Vert Centre Historique – Eglise SaintNicolas Enjeux modérés Centre-ville / Hôtel de ville Zone d’activité le long du chemin de la montagne RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 49 RAPPORT DE PRESENTATION 1. Zone d’activité le long de la RD4 Dispositifs dominants Publicités et Enseignes au sol Activités principalement représentées Commerces / restauration / hébergement hôtelier/ artisanat Ce secteur se décompose en 3 séquences du fait des vocations, formes urbaines et coupures boisées. Il s’agit d’une description de la réalité du territoire. Rappel des principales règles s’appliquant sur le secteur Réglementation Nationale (2012) Règle RLP 1988 – ZPR 2 - Publicités et pré-enseignes au sol autorisées jusqu'à 12 m². - Enseignes au sol jusqu’à 12m². - Enseignes : surface occupation façade limitée = 15% pour Sf.>50m². - Publicité au sol autorisées : S max = 12 m² avec 1 seul panneau par unité foncière - Enseignes : S = 4m², et 1m² pour les perpendiculaires RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 50 RAPPORT DE PRESENTATION Séquence 1 : Entrée de ville Sud-Ouest – RD4 L’entrée de ville Sud-Ouest est très peu qualitative du fait de la présence de nombreuses pré-enseignes à l’aplomb du panneau d’entrée de ville puis de nombreuses enseignes au sol de grande dimension. Principaux points noirs : De nombreuses infractions sont liées au nombre de pré-enseignes/enseignes, à leur hauteur, leur surface. De plus, il y a présence d’enseignes sur toit en lettre non découpées ou sur panneau dépassant la limite d’égout du toit ainsi que des publicités sur bâche sur des clôtures non aveugles. Publicités : Des dispositifs au sol de grande taille en bord de route sont présents. Ils restent autorisés avec la réglementation nationale (12 m²). Ces dispositifs de grande dimension engendrent une pollution de l’espace et une baisse de qualité paysagère de l’axe. Ils réduisent le champ de vision de l’automobiliste dont la vue est attirée sur ces dispositifs. En effet, leur grande dimension leur fait représenter une part très importante dans le champ de perception des automobilistes impactant ainsi fortement leur perception d’entrée de ville. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 51 RAPPORT DE PRESENTATION Pré-enseignes / publicités : Sur domaine public Enseignes sur clôtures non aveugles Enseignes en façade : dépassant les limites de format et d’implantation. Enseignes scellées au sol : dépassant le format, la hauteur maximum autorisées et le nombre RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 52 RAPPORT DE PRESENTATION Carte de localisation des dispositifs –Séquence 1 : RD4 Carte de localisation des dispositifs –Séquence 2 et 3 : RD4 RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 53 RAPPORT DE PRESENTATION Séquence 2 : Secteur connecté au centre historique Alignement urbain assez homogène (type R+1 à R+1+combles), présence de petits commerces et d’activités artisanales (façades modifiées, enseignes au sol qui ne sont pas à l’échelle du bâti) et présence de panneaux publicitaires au sol de grande taille. Principaux points noirs : Les infractions sont liées au nombre de pré-enseignes/enseignes et à leurs tailles. Des enseignes sont implantées sur bâche sur clôture non aveugle (balcon), ou sur toit en lettres non découpées. Publicités : Des dispositifs au sol de grande taille sont existants en bord de route. Ils restent autorisés avec la réglementation nationale (12 m²). Des publicités dépassent la limite d’égout du toit et des publicités sont implantées sur clôtures non aveugles. Enseignes en façade : dépassant les limites de format Enseignes sur toit : en lettre nom découpées Enseigne : en trop grand nombre et sur clôture non aveugle RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 54 RAPPORT DE PRESENTATION Publicité : Panneaux au sol de grand format Séquence 3 : Entrée de ville Sud-Est – RD4 Publicités : plusieurs publicités le long de la voie alternées avec des panneaux routiers Tissu urbain plus discontinu avec de larges emprises non bâties à l’approche de la limite avec la commune voisine de Pontault-Combault au niveau du rond-point et des grandes surfaces commerciales (proximité avec espace commercial Leclerc). Principaux points noirs : Des infractions liées à la présence de pré-enseignes / publicités sur le domaine public. Pré-enseignes / publicités : Sur domaine public Présence de panneaux publicitaires de grandes tailles respectant la réglementation mais pouvant brouiller la lecture des panneaux routiers. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 55 RAPPORT DE PRESENTATION Bilan, enjeux secteur zone d’activités le long de la RD4 Dispositifs à enjeux : Enseignes et publicités Très fort enjeu lié aux enseignes, notamment celles au sol limitées à 1 par voie ouverte à la circulation (implantation et grand format), sur clôture non aveugle (bâches) et sur les enseignes en façade dépassant la surface autorisée (15% à 25%). Moins d’enjeux liés aux publicités, toutefois il est à noter les pré-enseignes dérogatoires en entrée de ville assimilées à des publicités (densités, sur domaine public) ainsi que les publicités au sol de grand format peu à l’échelle dans le tissu pavillonnaire R+1 de la séquence 2. Enjeux paysagers : Des dispositifs au sol de grande taille, source de pollution visuelle d’entrée de ville, notamment le long de la RD4 (avenue du Général de Gaulle). Des coupures paysagères et quelques alignements d’arbres qui créent des respirations dans le foisonnement publicitaire. Enjeux économiques sur le secteur : Enjeux très divers (hôtels, restauration, commerces spécialisés, petits commerces, garages et concessionnaire, jardinerie, …). Au regard du RLP de 1988 Les règles ne sont pas respectées (publicités au sol limitées à 1 par unité foncière, enseignes de 4m²). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 56 RAPPORT DE PRESENTATION 2. Zone d’activité avenue de l’Hippodrome Dispositifs dominants Publicités et pré-enseignes Activités principalement représentées Commerces Rappel des principales règles s’appliquant sur le secteur Réglementation Nationale (2012) Règle RLP 1988 – ZPR 3 - Publicités et pré-enseignes au sol autorisées jusqu'à 12 m². - Enseignes au sol jusqu’à 12m². - Enseignes : surface occupation façade limitée = 15% pour Sf.>50m². - Publicité au sol interdite, publicité au mur : S = 6m² avec 1 seul panneau par unité foncière - Enseignes : S = 4m², et 2m² pour les perpendiculaires, Hm = 4.5m L’entrée de ville Ouest se fait par un rond-point (Pince-vent) et débouche directement sur une zone d’activité à vocation commerciale (ToysRus, La Halle, Cultura, Norauto, boulangerie Louise). La zone est intercommunale et s’étend de part et d’autre de la RD 235 (avenue de l’Hippodrome). Seule la présence d’alignements d’arbres permet d’améliorer la qualité paysagère et d’atténuer la présence des enseignes et publicités de la zone commerciale. Principaux points noirs : Publicités : des dispositifs au sol de grande taille sont implantés en bord de route. Ils restent autorisés avec la réglementation nationale (12 m²). L’aspect de ces dispositifs est vieillissant mais ils respectent les prescriptions du RLP 1988 : « Panneaux portatifs devront avoir le dos et les pieds habillés de végétaux. ». Le dos des dispositifs est par ailleurs utilisé pour de l’affichage sauvage. En matière de densité d’implantation, 7 grands dispositifs publicitaires sont relevés sur une portion de 150 m soit environ 1 publicité tous les 20m. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 57 RAPPORT DE PRESENTATION Ces dispositifs de grande dimension engendrent une pollution de l’espace et une baisse de qualité paysagère de l’axe bien que leur nombre reste limité. Ils réduisent le champ de vision de l’automobiliste dont la vue est attirée sur ces dispositifs. En effet, leur grande dimension leur fait représenter une part très importante dans le champ de perception des automobilistes impactant ainsi fortement leur perception d’entrée de ville. De plus, il cumule avec des dispositifs de plus petite dimension sur le même secteur (5 sucettes et 1 arrêt de bus). Au sein de la zone d’activité, sur les parkings de nombreuses publicités de moins de 1 m² sur des arbres et poteaux ne respectant donc pas la réglementation. Ces publicités nombreuses dégradent la qualité paysagère d’un parking plutôt qualitatif planté de nombreux arbres. La présence de pré-enseignes et de publicité occupant l’espace public au sol est observé. Leur présence est nuisible au confort des usagers à la fois piétons et automobilistes (gêne visuelle). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 58 RAPPORT DE PRESENTATION De nombreuses préenseignes sont regroupées sur un poteau de signalisation routière au niveau du giratoire et de surface homogène. Elles conservent les caractéristiques de chaque enseignes (couleur, police, logo…). Elles peuvent être assimilées à de la signalétique d’information locale (SIL) de grand format. Enseignes : Les enseignes respectent la proportion limitée à 15% pour les surfaces supérieures à 50m². A noter la perception lointaine depuis l’avenue Charles Péguy sur une enseigne de la zone implantée en toiture en lettres découpées RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 59 RAPPORT DE PRESENTATION Bilan, enjeux secteur zone d’activités avenue de l’hippodrome Dispositifs à enjeux : pré-enseignes et publicités Celles de grandes dimensions scellées au sol le long de l’avenue de l’Hippodrome, et celles de petites dimensions sur les arbres et poteaux dans les parkings de la zone d’activité. Celles également situées sur le domaine public de manière non réglementaire. Peu d’enjeux liés aux pré-enseignes installées en SIL et pour les enseignes en façade. Enjeux paysagers : Des dispositifs au sol de grande taille, source de pollution visuelle d’entrée de ville, notamment le long de l’avenue de l’Hippodrome. Le maintien d’une qualité paysagère de la zone du fait de dispositifs peu imposant et impactant (type mobilier urbain), et d’une végétalisation importante et de qualité. Enjeux économiques sur le secteur : Nécessité de maintenir une visibilité des enseignes du fait du caractère commercial des activités. La difficulté de la réglementation sur une zone commerciale située à cheval entre 2 communes, dans un souci de cohérence et d’équité de la règle. Au regard du RLP de 1988 Les règles ne sont pas respectées (pas de publicités au sol, enseignes de 4m²). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 60 RAPPORT DE PRESENTATION Carte de localisation des dispositifs – Avenue de l’Hippodrome RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 61 RAPPORT DE PRESENTATION 3. Zone d’activité du quartier de la rue du Chemin Vert Dispositifs dominants Activités principalement représentées Enseignes Commerces / artisanat Rappel des principales règles s’appliquant sur le secteur Réglementation Nationale (2012) Règle RLP 1988 – ZPR 1 - Publicités et pré-enseignes au sol autorisées jusqu'à 12 m². - Enseignes au sol jusqu’à 12m². - Enseignes : surface occupation façade limitée = 15% pour Sf.>50m². - Publicité autorisée seulement sur mobilier urbain faisant l‘objet d’une convention avec la ville - Enseignes : S = 2m², et 1m² pour les perpendiculaires, H max = 5m Le quartier du Chemin Vert est situé dans une zone en limite de ville au Nord-Est de la commune, isolée entre une zone pavillonnaire, le stade Robert Barran et des champs. Exemple d’enseigne apposé sur mur de clôture Principaux points noirs : Présence d’enseignes et publicités sur bâche installées sur des clôtures non aveugles en grand nombre pour un seul commerce. Les quelques autres commerces présents dans la zone respectent les règles. Enseignes au sol : ne respectant la règle de densité Enseignes en grand nombre et sur clôtures non aveugles RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 62 RAPPORT DE PRESENTATION Bilan, enjeux secteur zone d’activités du quartier de la rue du chemin vert Dispositifs à enjeux : Enjeux liés aux enseignes notamment la densité des enseignes au sol et les enseignes sur clôtures non aveugle. Enjeux paysagers : Le maintien d’une qualité paysagère des zones d’activités du fait de dispositifs peu imposants, notamment pour le maintien de la qualité de l’entrée de ville. Enjeux économiques sur le secteur : Enjeux divers (commerces spécialisés, pépinière, garages, …). Au regard du RLP de 1988 Les règles ne sont pas respectées (présence de publicités hors mobilier urbain et sur clôture non aveugle). Carte de localisation des dispositifs – ZA rue du Chemin Vert RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 63 RAPPORT DE PRESENTATION 4. Centre historique – Eglise Saint-Nicolas Dispositifs dominants Activités principalement représentées Enseignes Commerces / Services / Restauration Rappel des principales règles s’appliquant sur le secteur Réglementation Nationale (2012) Règle RLP 1988 – ZPR 1 - Publicités et pré-enseignes au sol autorisées jusqu'à 12 m². - Enseignes au sol jusqu’à 12m². - Enseignes : surface occupation façade limitée = 15% pour Sf.>50m². - Publicité autorisée seulement sur mobilier urbain faisant l‘objet d’une convention avec la ville - Enseignes : S = 2m², et 1m² pour les perpendiculaires, H max = 5m Au sein du centre historique on retrouve les deux sites inscrit de la commune : l’Eglise Saint-Nicolas et la Tour de la Queue-en-Brie. Enseignes : non alignées Principaux points noirs : La disposition des enseignes en drapeaux ne sont pas à la même hauteur brouillant légèrement la lisibilité de la rue. Cependant le nombre d’enseignes est assez limité car le centre historique est restreint et possède assez peu de commerces. Proximité des monuments historiques RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 64 RAPPORT DE PRESENTATION Une certaine homogénéité dans le traitement des enseignes : à plat, sens de lecture horizontal, des teintes qui restent discrètes… Peu d’enseignes perpendiculaires Enseignes et micro-affichage RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 65 RAPPORT DE PRESENTATION Bilan, enjeux secteur centre historique Dispositifs à enjeux : Enseignes Qualité des enseignes à proximité des monuments historiques (respect du niveau du rezde-chaussée pour les enseignes perpendiculaires, sens de lecture horizontal, sobriété des teintes, …) Enjeux paysagers : Le maintien d’une qualité paysagère du centre historique aux abords des monuments historiques inscrits, centralité urbaine. Enjeux économiques sur le secteur : Enjeux divers (alimentation, commerces spécialisés, petits commerces, …). Au regard du RLP de 1988 Les règles sont respectées. Carte de localisation des dispositifs – Secteur Centre historique RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 66 RAPPORT PRESENTATION DE Panneau d’information lumineux 5. Centre-ville – Hôtel de ville Activités principalement représentées Dispositifs dominants Enseignes Commerces Restauration / Services / Rappel des principales règles s’appliquant sur le secteur Réglementation Nationale (2012) - Publicités et pré-enseignes au sol autorisées jusqu'à 12 m². - Enseignes au sol jusqu’à 12m². - Enseignes : surface occupation façade limitée = 15% pour Sf.>50m². Règle RLP 1988 – ZPR 3 Panneau d’affichage libre expression - Publicité au sol interdite, publicité au mur : S = 6m² avec 1 seul panneau par unité foncière - Enseignes : S = 4m², et 2m² pour les perpendiculaires, Hm = 4.5m L’entrée de ville Nord par la route de Villiers mène directement au centre-ville. Cette entrée de ville est qualitative car végétalisée et aucune publicité ni pré-enseigne ne vient dégrader le paysage (hors celles apposées sur mobilier urbain : abris bus et sucettes). Sont présents des panneaux d’information lumineux et des panneaux de libre expression. Les commerces ont les enseignes perpendiculaires qui respectent la même hauteur, et les enseignes sont de taille limitées (une surface inférieure à 25% de la surface du commerce). Présence de publicités sur mobilier urbain : sucette et arrêts de bus en nombre restreint. Principaux points noirs : Les enseignes des commerces sont parfois vieillissantes ou de qualité médiocre, (enjeu sur le micro affichage). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 67 RAPPORT DE PRESENTATION Bilan, enjeux secteur centre-ville Dispositifs à enjeux : Peu d’enjeux liés aux publicités et pré-enseignes. Enjeux sur la qualité des enseignes des petits commerces et services Enjeux paysagers : Espace de centralité urbaine à valoriser. Enjeux économiques sur le secteur : Enjeux divers (alimentation, commerces spécialisés, petits commerces, …). Au regard du RLP de 1988 Les règles sont respectées. Carte de localisation des dispositifs –Centre-ville (Hôtel de ville) RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 68 RAPPORT DE PRESENTATION 6. Zone d’activités le long du chemin de la Montagne Dispositifs dominants Activités principalement représentées Enseignes Commerces / Bureaux Rappel des principales règles s’appliquant sur le secteur : Règle RLP 1988 – ZPR 2 Réglementation Nationale (2012) - Publicités et pré-enseignes au sol autorisées jusqu'à 12 m². - Enseignes au sol jusqu’à 12m². - Enseignes : surface occupation façade limitée = 15% pour Sf.>50m². - Publicité au sol autorisées : S max = 12 m² avec 1 seul panneau par unité foncière - Enseignes : S = 4m², et 1m² pour les perpendiculaires Situé dans une zone isolée à dominante artisanale et tertiaire se terminant en impasse, les enseignes sont peu nombreuses et discrètes. Quelques pré-enseignes situées à un carrefour indiquent la présence des différentes activités. Principaux points noirs : Les pré-enseignes s’imposent en signalétique. Leur format ne respecte pas la SIL traditionnelle (réglettes) et manquent d’homogénéité. Certaines modalités d’implantation pour les enseignes ne respectent pas la RNP : (clôture non aveugle dépassement du mur). Enseigne : sur clôture non aveugle Pré-enseignes : sur panneau signalétique Enseignes : respectant la réglementation RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 69 RAPPORT DE PRESENTATION Bilan, enjeux secteur zone d’activités le long du chemin de la Montagne Dispositifs à enjeux : Peu d’enjeux liés aux pré-enseignes et publicités. Enjeux paysagers : Le maintien d’une qualité paysagère des zones d’activités du fait de dispositifs peu imposant et impactant, et d’une végétalisation importante et de qualité. Enjeux économiques sur le secteur : Secteur amené à muter à court terme (déplacement des activités) Au regard du RLP de 1988 Les règles sont respectées. Carte de localisation des dispositifs –ZA Chemin de la Montagne RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 70 RAPPORT DE PRESENTATION IV. Synthèse des enjeux – bilan 1. Les limites d’agglomération Plusieurs dispositifs de pré-enseigne se localisent sur des parcelles non-bâties qui peuvent être considérées « hors agglomération » à proximité ou à l’aplomb des panneaux d’entrée de ville car ils sont pour certains situés en zone agricole ou naturelle du PLU en vigueur. Une seule pré-enseigne murale est observée « hors agglomération » au niveau de la RD 4. 2. Les périmètres environnementaux Certains dispositifs publicitaires actuels sur la RD 235 se situent à l’aplomb des Espaces Boisés Classés mais seraient situés sur la commune de Chennevières-sur-Marne (source : cadastre DGFIP). Aucuns dispositifs publicitaires ne se situent dans le périmètre de 100 m autour des monuments historiques (hormis les enseignes et dispositifs d’affichage municipal ou de libre expression, panneau numérique, qui demeurent autorisés dans ce contexte). 3. Bilan du RLP en vigueur Le RLP en vigueur a été approuvé le 31 octobre 1988. A ce jour, les règles locales ne sont pas respectées. La commune compte 3 ZPR avec des règles distinctes. La délimitation des ZPR sur la cartographie réglementaire est peu évidente. De plus, les ZPR ne sont plus adaptées au contexte et à l’évolution des zones d’activités existantes (ex : ZA de Pince-Vent, ZA du Chemin Vert, évolution du secteur Sud avec la ZAC Notre-Dame, …). 4. Typologie des dispositifs L’état des lieux de l’ensemble des dispositifs publicitaires met en évidence plusieurs éléments : - Les entrées de ville principalement concernées par la présence de dispositifs, sont : la RD 4, la RD 235 (avenue de l’Hippodrome) et dans une mesure moindre, la route de Combault. - Sur un total de 240 dispositifs publicitaires recensés en juillet 2015 à La Queueen-Brie : 111 relèvent de la publicité : 37 pré-enseignes et 74 publicités et 129 des enseignes (inventaire non exhaustif pour les enseignes). - Pour l’ensemble des dispositifs c’est l’implantation au sol qui prédomine (41% des dispositifs recensés). Les dispositifs sur mobiliers urbains sont particulièrement nombreux sur la commune. - Pour les publicités et pré-enseignes se sont les dispositifs au sol ou sur mobiliers urbains qui prédominent. Pour les enseignes, l’implantation au sol ou au mur est presque équivalente. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 71 RAPPORT DE PRESENTATION 5. Localisation des dispositifs L’ensemble des dispositifs se concentre sur les 6 secteurs à enjeux suivants : - Zone d’activité le long de la RD4 (3 séquences identifiées) Zone d’activité avenue de l’Hippodrome Zone d’activité du quartier de la rue du Chemin Vert Centre historique – Eglise Saint-Nicolas Centre-ville / Hôtel de ville Zone d’activité le long du chemin de la Montagne (il est à noter que ce dernier secteur va connaitre une mutation à court terme). 6. Non-conformité avec la RNP (réglementation Nationale de Publicité) Pour les publicités et pré-enseignes, il s’agit : - de la localisation des dispositifs « hors agglomération » ; - des implantations non réglementaires (dépassement de la limite d'égout du toit, implantation sur poteau électrique, sur poteau signalétique, sur domaine public, …) ; - d’une densité trop importante des dispositifs. Pour les enseignes, il s’agit de : - la densité pour les enseignes au sol n’est pas respectée (1 seule autorisée). - le format de l’enseigne est supérieur à la réglementation nationale (en surface (>12m²), en % de la surface commerciale ou en hauteur (6.5m pour une largeur > 1m)). - la limite de l’enseigne dépasse la limite d’égout du toit ou la limite du mur qui la supporte. - l’enseigne située en toiture n’est pas en lettre découpée. 7. Autres enjeux - Les projets de développement (ZAC Notre Dame) - Les protections du patrimoine naturel et bâti dans le PLU à venir - Les pré-enseignes et la Signalétique d’Information Locale (SIL) RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 72 2 RAPPORT DE PRESENTATION Orientations et Objectifs RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 73 RAPPORT DE PRESENTATION Les orientations et objectifs du Règlement Local du Publicité ont été définis en cohérence avec les objectifs du PADD du Plan Local d’Urbanisme. Ces orientations, déclinées en objectifs, expriment les réponses concrètes de la commune aux enjeux rencontrés sur son territoire pour les zones de publicités qui en résultent. Ainsi, 5 orientations ont été définies : I. Préserver l’identité rurale du paysage et les coupures vertes à proximité immédiate des espaces urbanisés o Préserver la qualité paysagère et les vues et la trame verte et bleue communale Il s’agira de préserver les cônes de vue depuis les parcelles naturelles et agricoles situées en entrée de ville et de limiter les implantations de dispositifs le long des tronçons de voies longeant des parcelles agricoles ou naturelles qui offrent notamment des vues dégagées sur les paysages lointains. L’enjeu est aussi de protéger en cohérence les vues remarquables identifiées notamment vers la vallée du Morbras et vers la forêt Notre-Dame. Certaines séquences de voies (RD 4, RD 235, route de Combault, …) sont particulièrement marquées par des boisements ou soulignées par des arbres d’alignements. o Maitriser l’implantation des dispositifs en vue de la sécurité routière. La diversité des dispositifs publicitaires tend aujourd’hui à réduire la lisibilité des panneaux de signalisation sur certains tronçons de voies, et à perturber la visibilité routière. Il est donc nécessaire de trouver un équilibre entre une implantation équitable, une harmonisation des dispositifs, le confort et la sécurité des automobilistes. Une densité des dispositifs est particulièrement observée au niveau des giratoires ou carrefours de voies (pré-enseignes, signalétique notamment). Il s’agira pour ces secteurs sensibles de favoriser une signalétique directionnelle locale commune. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 74 RAPPORT DE PRESENTATION II. Valoriser les entrées de ville tout en permettant le développement des entreprises locales et en garantissant l’expression publicitaire et la visibilité commerciale Les zones d’activités communales prennent appui sur les principaux axes de transit. La gestion des entrées et traversées de ville correspond donc à la maîtrise de l’implantation des dispositifs publicitaires et enseignes dans ces zones. Le diagnostic a mis en évidence plusieurs éléments : des dispositifs de grande taille, une disposition parfois anarchique, des typologies et modalités d’implantations variées ainsi qu’une diversité de couleurs, hauteur, surface. Cette diversité entrainent une dégradation paysagère des secteurs d’activités concernés et par là-même une perte d’attractivité des entreprises. Afin de répondre aux enjeux économiques de ces zones, la commune souhaite y autoriser de manière plus importante que sur les autres zones, l’installation d’enseignes, de publicités et de pré-enseignes, tout en favorisant une intégration paysagère de ces dispositifs. Le but est d’informer, d’être visible des habitants et usagers en limitant la prolifération exagérée des dispositifs. Il s’agit de privilégier la qualité et la lisibilité des dispositifs publicitaires dans les zones d’activités économiques. Les secteurs concernés sont les suivants : o o o III. Selon les différentes séquences le long de la RD4 : Différentes séquences sont identifiées le long de la RD4 en fonction des implantations existantes, des coupures paysagères (relief, masques boisés), des formes urbaines, des projets : notamment la ZAC Notre Dame, au Sud de la RD4 Au niveau de l’entrée Nord-Ouest - avenue de l’Hippodrome : cet axe, à cheval sur la limite communale est particulièrement soumis à une densité des publicités et pré enseignes au sol. Au niveau ZA du Chemin Vert - route de Combault : Il s’agit davantage ici d’activités artisanales et de commerces locaux de proximité dans un cadre résidentiel qu’il s’agit de préserver. Les dispositifs seront dans ce secteur à l’échelle des bâtiments et en cohérence avec le tissu pavillonnaire. Accompagner la dynamique commerciale du centre-ville et créer un trait d’union vers le centre-historique o o Valoriser les commerces et services du centre-ville tout en prenant en compte le caractère résidentiel du secteur (densité et la qualité des enseignes). Accompagner le devenir et la mixité (habitat/emploi) au niveau de la rue du 8 mai 1945. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 75 RAPPORT DE PRESENTATION IV. Valoriser la qualité patrimoniale et esthétique du centre historique en encadrant de manière plus harmonieuse la qualité et le format des enseignes notamment. Le centre historique concentre plusieurs monuments historiques (Eglise Saint-Nicolas, la tour médiévale), l’ensemble urbain est pittoresque avec le passage de la vallée du Morbras. Dans le centre-ville, les publicités sont interdites car situées dans le périmètre de 100m et le champ de visibilité de ces monuments historiques. La dynamisation de l'appareil commercial passe par la préservation du caractère patrimonial pittoresque du centre-historique. Les petits commerces animent cet espace. La qualité et l’esthétisme des enseignes influencent donc la perception générale et la mise en valeur du patrimoine architectural. Le commerce s’inscrit traditionnellement dans la composition de la façade du bâtiment. Il est important de s’aligner sur la composition générale du bâtiment (symétrie ou non, rythme des percements, accroche du bâtiment au sol, etc.). Un bel équilibre entre les proportions des ouvertures, (vitrines, portes, fenêtres etc.) valorisera toujours un bâtiment et donc le commerce qui en fait partie. Par ailleurs l’implantation des enseignes, notamment l’inscription dans la hauteur du rez-dechaussée, le choix de la palette chromatique, la densité et la forme des enseignes, notamment perpendiculaire, jouent un rôle important dans l’appréciation générale. Du fait de la présence de Monuments Historiques, les projets d’enseignes sont par ailleurs soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France en charge du secteur. o o o Préserver le caractère villageois du centre historique en préservant à la fois le patrimoine bâti historique et naturel de cette centralité Encadrer de manière restrictive l’installation de dispositifs de publicité et limiter le mobilier urbain Prévoir les modalités d’implantation, la taille, la saillie et la forme des enseignes, pour une plus grande harmonisation. Exemples d’enseignes en secteur historique : RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 76 RAPPORT DE PRESENTATION V. Préserver le caractère résidentiel et la qualité de vie de la zone agglomérée L’objectif est de limiter les affichages en secteur à vocation principale d’habitat. La publicité y est peu présente aujourd’hui et la volonté est de conserver cet espace en l’état, sans dispositif de grande dimension, pour conserver le cadre de vie résidentiel. Ainsi toute publicité y sera strictement interdite, hors mobilier urbain par convention avec la ville. A priori, il n’existe pas d’enseignes dans cette zone puisqu’elle exclut les zones d’activités et secteurs commerciaux existants. Toutefois, les enseignes seront réglementées de manière à demeurer discrètes dans le cas de nouvelles demandes non connues à ce jour. Carte des Orientations et Objectifs du RLP RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 77 3 RAPPORT DE PRESENTATION Justification des choix retenus RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 78 RAPPORT DE PRESENTATION Chapitre 1 : Motifs de délimitation du zonage Le diagnostic a mis en évidence différents secteurs à enjeux : les deux centres (centre-ville administratif et centre historique), les zones d’activités (notamment la densité des dispositifs au sol le long des principaux axes, RD4 et avenue de l’Hippodrome, et au niveau des entrées de ville. Ces secteurs différents par la nature des dispositifs dominants (enseignes, préenseignes, publicités) sont directement liées aux activités principales exercées dans chacun de ces secteurs. Afin de proposer une réglementation adaptée aux spécificités de chaque secteur, 3 zones de publicité (ZP) ont été définies sur la commune de La Queue-en-Brie en cohérence avec le PLU en cours de révision. Pour chaque zone, des prescriptions particulières ont été élaborées. Le RLP prévoit également des prescriptions communes à toutes les zones. La ZP1, correspond aux deux centres de la commune et à la rue du 8 mai 1945 accueillant les petits commerces et services. Les publicités au sol et aux murs y sont interdites sauf sur mobilier urbain. Par ailleurs, l’implantation des enseignes en façade y est réglementée pour apporter une harmonie aux ensembles urbains. La ZP2, correspond aux abords immédiats des axes majeurs traversant la commune notamment la RD4 et l’avenue de l’Hippodrome (dans une bande de 20m d’épaisseur à partir de la limite cadastrale de la voie). L’objectif est d’y assurer la dé-densification des dispositifs publicitaires implantés au sol. La ZP3, correspond à l’ensemble des zones résidentielles de l’agglomération. L’objectif est d’y maitriser au mieux l’implantation des dispositifs, cette zone n’ayant pas vocation à recevoir des publicités, pré-enseignes ou enseignes. Seules les zones d’activités situées en retrait des axes ne figurent pas en zones de publicité. Celles-ci restent soumises à l’application de la réglementation nationale (de nombreux dispositifs sont à ce jour non conformes). ZP1 - Centre-ville et centre historique Cette zone de publicité, représentée en marron sur le plan de zonage concerne les secteurs suivants : Le centre historique Le centre-ville administratif Un secteur qui relie ces deux entités, de part et d’autre de la rue du 8 Mai 1945. La délimitation de la zone de publicité des secteurs centraux s’appuie sur les formes urbaines et les îlots parcellaires cohérents et comprend aussi une bande de 20m de chaque côté de la voie du 8 Mai 1945 reliant les deux secteurs (dans une profondeur de 20m à partir de la limite cadastrale de la voie). RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 79 RAPPORT DE PRESENTATION Le centre historique est à protéger notamment en raison de la qualité architecturale des bâtiments et des nombreux monuments historiques (Eglise Saint-Nicolas, Tour médiévale et Domaine de L’Hermitage). Les rues accueillent des petits commerces au rez-de-chaussée et sont fréquentées par les piétons. Sur le centre-ville administratif, la taille des enseignes et de la publicité est maîtrisée. Toutefois, les enseignes des commerces sont parfois vieillissantes ou de qualité médiocre. Il s’agit ici de préserver l’harmonie des enseignes en façade qui animent cette polarité commerciale. La rue du 8 Mai 1945 pourra à terme faire l’objet de mutations vers l’implantation de commerces en rez-de-chaussée et joue un rôle de liaison intéressant à développer entre les deux polarités actuelles. Les objectifs affichés sur ce secteur sont : Maintenir les commerces et services de proximité tout en préservant la qualité du cadre de vie Préserver le patrimoine architectural du centre historique, que ce soit la qualité des façades comme les vues sur les monuments historiques Encadrer la qualité des enseignes de manière plus importante que sur les autres secteurs de la commune, en cohérence avec les enjeux architecturaux et la cohérence d’ensemble des linéaires de petits commerces sur les cœurs urbains. ZP2 – Les grands axes traversant les principales zones d’activités Cette zone, représentée en bleu sur le plan de zonage, délimite les principaux axes d’entrée de ville de la commune de La Queue-en-Brie qui représentent des vitrines pour les zones d’activités. Cette zone de publicité comprend : L’avenue de l’Hippodrome (RD253) du croisement avec la RD4, jusqu’au croisement avec l’avenue Georges Pompidou. La RD4 et la RD 136 (route de Noiseau) : à partir des limites d’agglomération à l’ouest et jusqu’aux limites communales à l’est avec Pontault-Combault. Elle se délimite dans une bande de 20m d’épaisseur à partir de la limite cadastrale de la voie 20m Chaussée + trottoirs Limite cadastrale entre la voie et le domaine privé 20m RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 80 RAPPORT DE PRESENTATION Souvent situés le long des axes de circulation, les dispositifs (publicités, préenseignes, enseignes) y sont très nombreux, notamment au sol, et rendent la lecture des informations parfois difficile. Ces zones sont très prisées pour l’affichage de dispositifs publicitaires. Il s’agit dans ces secteurs de : Maitriser la densité et le format des dispositifs (pré-enseignes et publicités) en vue de la sécurité routière et pour rendre plus lisible la signalétique directionnelle. Conserver des entrées et traversées de ville qualitatives Répondre aux besoins des acteurs économiques et des personnes en déplacement Les zones de publicités situées à leurs abords restent soumises à la réglementation nationale de publicité qui impose des règles de surfaces maximales pour les enseignes et publicités, et notamment, la règle des enseignes au sol limitée à 1 par voie ouverte à la circulation. Le respect de la RNP devrait avoir un impact significatif sur l’aspect des abords de la RD4 notamment. ZP3 –Secteur résidentiel Ce secteur, représenté en orange sur le zonage, est à vocation principale d’habitat et exclut les secteurs centraux de la ZP1 et les secteurs d’activités et de commerces existants. La publicité y est peu présente aujourd’hui et la volonté est de conserver cet espace en l’état, sans dispositif de grande dimension, pour préserver le cadre de vie résidentiel. Il comprend toutes les zones urbanisées à vocation résidentielles situées à l’intérieur des limites de l’agglomération, exceptées les zones d’activités et zones commerciales de Pincevent au Nord située le long de l’avenue de l’Hippodrome, celles situées le long de la RD4 au sud de la commune et les centres (ZP1). Une partie de la zone d’activité du Chemin vert étant amenée à évoluer vers du résidentiel a été intégrée à la ZP3. La future polarité commerciale le long de la route de Combault relèvera de la RNP. De même, la zone d’activité du Chemin de La Montagne est concernée par une opération de renouvellement urbain à vocation résidentielle. Celle-ci est donc intégralement intégrée en ZP3. Extrait des OAP du projet de PLU Il s’agit dans ces secteurs de préserver le cadre de vie des habitants. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 81 RAPPORT DE PRESENTATION Chapitre 2 : Choix retenus pour la partie réglementaire Le règlement local de publicité est établi conformément aux dispositions du Code de l'Environnement Livre V, titre VIII relatif à la publicité, aux enseignes et pré-enseignes, et notamment des articles L 581-1 à L 581-45 et aux dispositions des articles R 581-1 à R 58188. 1. Dispositions communes à toutes les zones En plus des zones de publicité, le plan de zonage indique des dispositions générales relatives à l’enjeu de protection des ronds-points et des entrées de ville et des paysages. Protection des abords de certains ronds-points (30 m à partir du fil d’eau extérieur) : interdiction d’implantation pour les dispositifs scellés au sol (publicités, enseignes, pré enseignes) d’un format supérieur à 2m², ainsi que les publicités numériques. Protection des abords des panneaux d’entrée de ville (50 m) : interdiction de la publicité scellée au sol d’une surface supérieure à 2 m². Ces mesures visent à limiter de manière forte tous dispositifs au sol afin de valoriser les entrées de ville et les vues sur le grand paysage (vallée du Morbras, coupures paysagères agricoles et naturelles) et protéger la lisibilité des informations routières aux abords des principaux giratoires. Protection du patrimoine et des paysages Le RLP interdit les publicités dans les zones A et N, dans les EBC et sur les éléments de patrimoine ponctuel identifiés au PLU. Le RLP confirme l’interdiction relative propre au périmètre de 100m et dans le champ de visibilité des monuments historiques (Art. L581-4 II du Code de l’Environnement). Ces monuments et éléments de patrimoine sont positionnés dans la ZP1 et ZP3. La publicité au sol et au mur y est de fait interdite comme dans toute la zone. Parcelles non-bâties Les publicités (notamment au sol) sont interdites dans les parcelles non bâties afin de préserver les espaces pouvant offrir des perspectives visuelles sur le paysage, notamment en entrée de ville le long de la RD4. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 82 RAPPORT DE PRESENTATION Règles d’extinction nocturne des publicités et enseignes La commune de la Queue-en-Brie, appartient à une unité urbaine de plus de 800 000 habitants. A ce titre, il revient au RLP de prévoir les règles d’extinction lumineuses. Le RLP reprend les règles relatives à la RNP suivantes : « Les enseignes et publicités lumineuses sont éteintes entre 1 heure et 6 heures, lorsque l’activité a cessé. Lorsqu’une activité cesse ou commence entre minuit et 7 heures du matin, les enseignes sont éteintes au plus tard une heure après la cessation de l’activité de l’établissement et peuvent être allumées une heure avant la reprise de cette activité. » POUR LES PUBLICITES ET PRE-ENSEIGNES Publicité au sol Pour les publicités au sol, il est rappelé l’interdiction d’implantation sur des parcelles nonbâties ainsi que dans les zones N, A et EBC et sur les éléments du patrimoine ponctuel du PLU. Pour le cas des chevalets, il est rappelé que l’occupation du domaine public est soumise à autorisation du maire. De plus, un passage laissé libre d’au moins 1,40m doit permettre une circulation aisée des piétons et des personnes à mobilité réduite. Publicités au mur et densité Les publicités sur mur de clôtures, aveugle ou non sont interdites. Les dispositifs sur clôture sont très abondants sur la RD4. L’objectif est ici de favoriser les messages en façade ou au sol en retrait de la voie publique pour améliorer l’image d’entrée de ville. De plus, les dispositifs présents sont souvent peu pérennes dans le temps (bâches, cartons, …). Les publicités murales sont également limitées à 1 par pignon au lieu de 2 dans la réglementation nationale ceci sans rajouts. En effet, sur la commune, ce type de dispositif n’est pas très présent aujourd’hui. L’objectif est donc de ne pas les privilégier tout en permettant tout de même les grands formats. Publicités lumineuses Les publicités numériques sont interdites dans un rayon de 30m des giratoires. Il s’agit d’un rappel car toute publicité au sol de plus de 2m² est interdite dans ces secteurs (cf. dispositions générales). Micro-affichage Le RLP reprend ici les règles de la RNP. Publicité sur bâche Le choix a été fait de limiter la possibilité de bâches uniquement pour les manifestions exceptionnelles à caractère culturel ou touristique afin de favoriser l’animation de la vie locale et associative. Les publicités temporaires sont autorisées sur les palissades de chantier à la condition d’être intégrées dans un traitement global de la palissade et soumises à autorisation du maire (sauf RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 83 RAPPORT DE PRESENTATION en ZP1). L’objectif est ici de s’assurer d’un traitement qualitatif notamment dans le centre historique et le centre-ville. POUR LES ENSEIGNES Enseignes en façade Toute enseigne est interdite sur les murs de clôtures, sur les clôtures, aveugles ou non et sur balcons. Dans la RNP, seules les enseignes perpendiculaires sont interdites sur balcon. Cependant quelques bâches ou enseignes en bandeau sont observées sur la commune, sur des bâtiments résidentiels qui ont muté vers de l’activité. Ces dispositifs sont imposants au regard de la façade globale et cache les ouvertures. Le RLP prévoient de les interdire. Enseignes lumineuses Comme pour les publicités, il est fait état de la règle d’extinction nocturne des enseignes. Enseignes temporaires Le RLP reprend ici les règles de la RNP. 2. Synthèse des principales règles par zone de publicité RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 84 RAPPORT DE PRESENTATION Globalement, il a été choisi d’harmoniser les règles entre les ZP1 et ZP3. En ZP1 et ZP3 Pour les publicités Les publicités au sol et au mur sont interdites. Seuls les dispositifs sur mobiliers urbains d’une surface de 2m², le micro-affichage et les chevalets de petits formats restent autorisés. En effet, il s’agit de secteurs où les bâtiments sont implantés à l’alignement pour les linéaires commerciaux, avec parfois des voies étroites ou dans un contexte résidentiel, où les publicités se doivent de rester discrètes au profit de la qualité du contexte urbain. Ainsi, les publicités lumineuses y sont aussi interdites pour éviter toute pollution lumineuse pour les résidents (il n’en existe d’ailleurs pas aujourd’hui). Pour les enseignes Les enseignes scellées au sol ainsi que les enseignes en toiture sont interdites. De la même manière que pour les publicités, dans ces zones est fait le choix de l’intégration des dispositifs dans les volumes bâtis, ce qui permet un moindre impact visuel depuis le domaine public ainsi que la préservation du caractère villageois et résidentiel. Par ailleurs, l’esthétisme et la sobriété des enseignes sont recherchés. En ZP1, les enseignes sont limitées à 2 par activités sauf pour les bâtiments en angle de voie. L’enseigne doit respecter l’architecture des bâtiments et l’alignement des façades (symétrie des ouvrants) et doit se limiter au rez-de-chaussée, sans dépasser les limites basses des fenêtres du 1er étage (sauf si l’activité se situe à l’étage). La dimension des dispositifs est homogénéisée pour permettre une harmonie d’ensemble des centralités : - Pour les enseignes en bandeau : une hauteur fixe de 50 cm pour les enseignes en bandeau (pouvant être adaptée en fonction de la configuration du bâtiment sans dépasser 30% de la hauteur de l’ouverture principale). - Pour les enseignes perpendiculaires : 0,80 m de haut, 0,80 m de large et 0,10 m d’épaisseur. En ZP3, il y a moins de prescriptions concernant l’implantation des enseignes car le caractère patrimonial est peu présent. Toutefois, leurs dimensions sont réglementées et limitées comme en ZP1. Les enseignes clignotantes sont interdites en ZP1 et ZP3 (hors pharmacies et services d’urgence). En ZP2 Pour les publicités RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 85 RAPPORT DE PRESENTATION Cette zone prévoit une règle de densité des publicités au sol renforcée au regard de la RNP. RNP Parcelle de moins de 40m de large Parcelle de 40m à 80m de large Parcelle de plus de 80m de large RLP Parcelle de moins de 0 dispositifs 20m de large 2 dispositifs Parcelle de 20m à 100m 1 dispositif de large 2 dispositifs + 1 Parcelle de plus de 1 dispositif + 1 par par tranche de 100m de large tranche de 100m 80m supplémentaire supplémentaire entamée entamée 1 dispositif RNP RLP En effet, les publicités au sol sont largement présentes sur le territoire à l’image de l’avenue de l’Hippodrome. L’objectif est ici de prévoir une règle plus restrictive afin de mieux valoriser les entrées de ville. Toutefois, il est difficile d’imposer une règle trop stricte du fait du caractère intercommunal de l’urbanisation commerciale le long de cet axe. Les dispositions à proximité des giratoires et des panneaux d’entrées de ville viennent renforcer cet objectif de dé-densification des dispositifs au sol. La règle d’interdiction de publicité pour les parcelles de moins de 20m de large affecte principalement la RD4, là où le tissu parcellaire est de type maisons de ville, donc peu adapté à ce type de dispositifs. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 86 RAPPORT DE PRESENTATION Pour les enseignes De manière à dé-densifier les dispositifs au sol le long des grands axes, les activités présentes dans un même bâtiment doivent prévoir des dispositifs modulaires au sol communs. Enfin, les enseignes perpendiculaires en façade ne doivent pas présenter de saillie supérieure à 1 m par rapport au nu de la façade. 3. Comparaison des règles avec l’ancien RLP de 1988 en vigueur L’ancien RLP comprenait aussi 3 zones de publicités restreintes. Toutefois, les zones de l’ancien RLP de 1988 ne sont pas les mêmes que les ZP1 et ZP3 du nouveau RLP. Le découpage était différent et ne s’appuyait pas sur la présence des centralités de petits commerces. Il s’agissait d’une distinction Est/Ouest. Il comprenait alors d’une part le village et les secteurs attenants en ZPR1 (y compris la rue du 8 mai 1945) et d’autre part, le centreville administratif et les quartiers attenants en ZPR3. La ZPR2 qui correspondait aux abords de la RD 4 a été étendue en relation avec l’évolution des activités. L’enjeu d’entrée de ville est aussi présent boulevard de l’Hippodrome qui a été pris en compte dans la ZP2 du nouveau RLP. L’interdiction des publicités au sol existait déjà en ZPR1 et ZPR3. L’interdiction des publicités murales ne concernait pas la ZPR3 relative au centre-ville administratif et quartiers attenants résidentiels (surfaces autorisées à 6m² maximum en publicité murale avec 1 seul panneau par unité foncière). Le choix a été fait dans le nouveau RLP d’harmoniser au plus restrictif les dispositions en ZP1 et ZP3, les publicités de ce type n’étant pas présentes aujourd’hui dans ces secteurs. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 87 RAPPORT DE PRESENTATION En ZPR2, les publicités au sol étaient autorisées avec une superficie maximale de 12m² et une hauteur maximale de 6m de haut. Cette dimension est conservée dans le projet de RLP puisqu’elle correspond à la réglementation nationale. Concernant les enseignes, les surfaces maximales autorisées étaient de 4m² maximum en ZPR3 et ZPR2 et de 2m² en ZPR1. Les enseignes présentes le long de la RD4 dépassent aujourd’hui largement cette dimension de 4m² en ZP2. C’est pourquoi, le choix a été fait de réglementer les zones d’activités selon la RNP, soit une surface de 12m² maximum avec les contraintes de hauteur. RLP – LA QUEUE EN BRIE – RAPPORT DE PRESENTATION – Juin 2016 88