Laboratoire d’Ecologie, FUSAGx – N. PIERET et E. DELBART
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Rang taxonomique Plantae, Spermatophytes, Angiospermes, Dicotylédones, Polygonales,
Polygonaceae
Synonyme
Reynoutria
x
bohemica
Chrtek et Chrtková
Nom vernaculaire Fr.(Nl.) Renouée hybride (Boheemse duizendknoop)
Provenance /
Date d’introduction (B) /
Morphologie générale Voir
Fallopia japonica
excepté une hauteur moyenne plus importante
(photos 8 et 9)
Reproduction Espèce vivace.
• Reproduction sexuée : (voir
F
.
sachalinensis
)
Pas d’autogamie.
• Reproduction végétative: (voir
F. japonica
). Principal mode de
reproduction. Dissémination par l’eau, le transport de terres contaminées
ou de matériel végétal, etc.
Fleur (Voir
F. japonica
). Les étamines sont fertiles et dépassent le pistil.
Feuille Les feuilles sont alternes, simples, à stipules soudées en une gaine entourant
étroitement la tige. La gaine est appelée ochréa. Le limbe foliaire est ovale à
ovale-triangulaire, tronqué arrondi pour les feuilles situées en haut de tige et
cordé pour les feuilles plus basales. D’une longueur moyenne comprise entre
12 et 20,5 cm, voire 27,5 cm, Le limbe est terminé par une pointe plus ou
moins élargie (photo 3). Les nervures sont munies d’une pilosité courte
(longueur inférieure à 2 mm) visible à la loupe sur la face inférieure des
feuilles basales.
Tige Tige robuste, creuse sauf au niveau des nœuds saillants, tachetée de points
rouges à l’état jeune et qui s’estompent à l’état adulte.
Racine Voir
F. japonica
Fruit Voir
F. japonica
Détermination
F
. x
bohemica
peut être confondue avec
F. japonica
et
F
.
sachalinensis
.
Puisqu’il s’agit du résultat de leur hybridation, elle présente donc des
caractéristiques morphologiques intermédiaires et variables.
Caractéristiques
autécologiques
Voir
F. japonica
Habitat Voir
F. japonica
Impacts causés
Les renouées asiatiques, comme la plupart des espèces invasives, sont des espèces très compétitives
grâce à leur taille, la rapidité de leur croissance et leur vigueur. Formant des massifs très denses, elles
sont préjudiciables au développement des espèces indigènes par monopolisation des ressources
nutritives et du milieu. Elles menacent ainsi les espèces indigènes typiques des zones envahies par
réduction de leur habitat disponible. Ces vastes massifs entraînent donc une homogénéisation de la
flore, des paysages, entravent largement la circulation le long des berges et l’utilisation de ces zones.
Durant l’hiver, ces plantes laissent le sol à nu, plus sensible à l’érosion. Colonisant les zones humides,
les renouées asiatiques peuvent déstructurer les frayères. Lorsqu’une espèce invasive envahit un site,
c’est toute la pyramide alimentaire qui est concernée et l'équilibre des écosystèmes qui est remis en
question.
En ce qui concerne la faune, l’invasion par les renouées asiatiques entraînerait une diminution
significative des effectifs d’invertébrés. Toutefois, cet impact serait variable d’après les espèces.
Cellule d’appui à la gestion des plantes invasives. Proposition de méthodes de gestion préventives et actives de la
problématique des plantes invasives aux abords des cours d’eau non navigables
en Région wallonne.