Apres l`occupation américaine l`émigration haïtienne vers la

Apres l’occupation américaine l’émigration haïtienne vers la République
Dominicaine est en plein essor et depuis lors les haïtiens continuent à débarquer
au pays voisin légaux ou illégaux ; soient pour étudier ,travailler visiter et parfois
même pour éviter l’insécurité ou pour acheter .De ce fait Arriver en terre voisine
nos frères haïtiens constituent l’un des piliers de l’économie Dominicaine sans
même qu’ils s’en rendent compte .Tenant en compte d’un article publié le 7
janvier 2012 de El Caribe et d’une investigation réalise par le Centre Culturel
Dominico-Haïtien (Ccdh) nous allons comprendre l’importance des
émigrants haïtiens en territoire voisin.
Selon l’article de El Caribe (7 janvier 2012) on apprend que les échanges
commerciaux entre Haïti et la république voisine évoluent dans une proportion de
plus de 1.000 pour 1 en faveur de nos voisins. Avec la République dominicaine, les
exportations ont atteint le chiffre important d'un milliard deux cents millions de
dollars (1 200 000 000) en 2010 et en 2011.
Et aussi selon l’investigation "L’immigration haïtienne joue un rôle de singulière
importance dans l’économie formelle et informelle dominicaine" : telle est la
première conclusion que la firme de consultants "EPISA-SA" a tirée d’une étude
réalisée en République Dominicaine, dont a pris connaissance l’agence en ligne
AlterPresse. Cette investigation intitulée "Apport de l’immigrant haïtien à
l’économie dominicaine" (en espagnol, Apportes del Immigrante Haitiano a la
economía dominicana) a été réalisée pour le Centre Culturel Dominico-Haïtien
(Ccdh), organisme de défense des droits humains des migrants haïtiens et de leurs
descendants en République Dominicaine.
Selon la meme etude L’agriculture demeure le secteur où les migrants haïtiens
apportent le plus à l’économie dominicaine (30% du Produit intérieur brut -Pib-
de ce secteur et 1.48% du Pib national), suivie par la construction (6.8% du Pib de
ce secteur et 1% du Pib national) et l’industrie sucrière (2.54% du Pib de ce
secteur et 0.03 en 2005), selon les résultats préliminaires de cette recherche, qui
ont été présentés en République Dominicaine.
Jusqu'en 2000, les commerçants dominicains envoyaient en Haïti des
marchandises pour un montant ne dépassant pas cinq cent cinquante millions de
dollars ($550 000 000). Donc les importations haïtiennes mettent la pression sur
la liquidité, et, contrairement aux usages du commerce extérieur, la lettre de
crédit n'est pas utilisée dans les transactions des deux côtés de la frontière. les
transferts des parents aux étudiants haïtiens en R.D.
Ils sont au nombre de huit mille, les étudiants haïtiens en République
dominicaine. Les parents doivent leur transférer des valeurs pour leur
accommodement. Des parents se rendent même de l'autre côté de la frontière
pour leur apporter de la liquidité.
Aujourd’hui encore, le secteur dépend principalement d’immigrants haïtiens, qui
représentent 90 % de la main d’œuvre chargée de la coupe de la canne. On
estime de 500 000 à 1 million le nombre d’immigrants haïtiens en République
dominicaine. Le propre gouvernement dominicain stimule souvent l’immigration
haïtienne, afin d’obtenir de la main d’œuvre bon marché pour les cannaies.
Toutefois, les immigrants n’ont pas accès aux droits fondamentaux et sont
fréquemment déportés une fois que leur force de travail est exploitée.
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