La sédentarité et les erreurs alimentaires au cœur des maladies sociétales OBESITE L’OBESITE EST DEFINIE COMME UN EXCES DE MASSE GRASSE Normes : % MG – Homme : 10 – 15% du poids corporel – Femme : 20 – 25% du poids corporel % MG - % MM 4 principaux modèles de composition corporelle Masse grasse 20% Réserve d’énergie Masse maigre Eau 60% Protéines 15% Minéraux 5% Evaluation de la CC par mesure des plis cutanés Utilisation d’équations (≠ selon âge, sexe) Evaluation de la CC par DEXA Evaluation de la CC par impédancemétrie Utilisation de l’Indice de Masse Corporelle (IMC ou BMI : Body Mass Index) : IMC = Masse en kg (Taille en m)² Classification Maigreur IMC (kg/m²) Risque CV < 18,5 Normal 18,5-24,9 Surpoids 25,0-29,9 Modérément augmenté Obésité 30 Nettement augmenté - Classe I 30,0-34,9 - Obésité modérée - Classe II 35,0-39,9 - Obésité sévère - Classe III 40 - Obésité morbide Organisation Mondiale de la Santé, 1998 CORRELATION : IMC et % MG AUTRE INDICE : CIRCONFERENCE DE LA TAILLE AUSSI : T/H CORREL : L’OBESITE ABDOMINALE ET CIRCONFERENCE DE LA TAILLE Taux de 300 mortalité 250 200 150 100 Risque faible 50 0 15 20 25 30 Risque modéré 35 Risque élevé 40 Indice de masse corporelle (kg/m²) d'après Bray (1985) MORTALITE PAR MALADIES CARDIOV ET CANCERS Epidémiologie de l’obésité Supérieure à 20% Entre 10 et 20% Inférieure à 10% INSEE, 2002-2003 En Europe Dans le Monde Supérieure à 10% Entre 8 et 9,9% Entre 7 et 7,9% Inférieure à 7% En France Au niveau mondial, l’International Obesity Task Force estime qu’ au - 1,1 milliard d’adultes sont en surcharge pondérale, dont 312 millions sont obèses. L’OMS prévoit que d’ici 2015, + de 2,3 milliards de personnes seront en surpoids et + de 700 millions souffriront d’obésité. Aux Etats-Unis (de 1980 à 199)4, le nombre de sujets obèses a augmenté de 75% Entre 1991 et 2000, cette population a encore augmenté d’environ 50% En France L'enquête réalisée en 2006 indique que 13,9 millions de Français sont en surpoids (29,2% de la pop adulte : 35,6% des hommes et 23,3% des femmes) 12,4% soit 5,9 millions présenteraient un véritable obésité (IMC supérieur à 30). Un gradient géographique de l’obésité chez l’adulte a été décrit en France : des élevées au Nord et à l’Est ont en effet été observées dans l’étude Obépi (Charles et coll. 2008). L’augmentation de la prévalence de l’obésité adulte en France est à l’image de ce qui est observé dans d’autres pays d’Europe de l’Ouest (Seidell, 2002) 30 IMC ≥ 30 kg/m2 (%) 25 20 15 10 5 00 20 99 19 97 98 19 19 96 19 94 19 93 19 92 19 91 19 90 19 88 89 19 19 87 19 86 19 85 19 83 19 82 19 81 19 79 19 19 78 0 USA (20 - 74 ans) Allemagne (25 - 69 ans) Grande-Bretagne (16 - 64 ans) Finlande (20 - 75 ans) Espagne (20 - 64 ans) France (≥ 18 ans) Pays-Bas (≥ 20 ans) Suède (16 - 84 ans) CHEZ L’ADULTE : 2 TYPES D’OBESITE OBESITE PERIPHERIQUE : GYNOIDE % MG : 45-50 % poids corporel OBESITE CENTRALE : ANDROIDE % MG : 45-50 % poids corporel Front Back Graisse viscérale la plus pathogène OBESITE CENTRALE : ANDROIDE L’OBESITE TOUCHE AUSSI L’ENFANT ET L’ADOLESCENT • IMC en fonction de L’AGE ET DU SEXE • Variations physiologiques de l’IMC – 0 – 1 an : augmentation (peut paraître gros) – 1 – 6 ans : diminution (peut paraître mince) – > 6 ans : ré augmentation (rebond d’adiposité) UTILISATION DE COURBES DE CORPULANCE GARCONS OU FILLES SELON L’AGE percentile : est une subdiv par 100 de la distribution de l’IMC d’1 pop donnée / à la moy de cette pop L’AGE DU REBOND PREDIT LE RISQUE D’OBESITE A L’AGE ADULTE si RA précoce (< 6 ans) : prédictif d’une obésité future si enfant niv > des courbes de poids après RA : il lui sera difficile de retrouver un poids norm Prévalence A la fin des années 1990, les autorités sanitaires Françaises ont pris conscience que l’excès pondéral chez l’enfant devenait un réel problème de santé publique, ce qui a contribué à la réalisation de plusieurs enquêtes nationales incluant des mesures anthropométriques. Le gradient géographique de l’excès pondéral chez l’enfant semble similaire à celui décrit chez l’adulte, à savoir des plus fortes prévalences au Nord et à l’Est (Charles, 2007). D’OÙ VIENT L’OBESITE ? Facteurs non liés au mode de vie Facteurs Hormonaux Hérédité Pas seulement Facteurs liés au mode de vie : Déséquilibre énergétique Alimentation/Sédentarité FACTEURS LIES AU MODE DE VIE Après 40 000 ans d’une sévère sélection, notre espèce se désadapte à l'effort physique, et surtout depuis 2 générations • nous ne sommes plus contraints de bouger • nous consommons une nourriture riche graisse et en sucre en De plus en plus sédentaire ! Le mode de vie actuel ne comporte plus qu’un faible niveau d’activité physique. Il est dit “ sédentaire “ . « Selon l’OMS, 60 à 85 % de la pop mondiale (…) a un mode de vie sédentaire, ce qui en fait l’un des problèmes de santé publique les plus sérieux de notre époque » La vie sédentaire est l'une des 10 principales causes de décès et d'incapacité dans le monde. Evolution de la prévalence de l’obésité et d’indices de sédentarité en Grande Bretagne % de la moyenne de toutes les années 200 150 100 50 0 1950 1960 % obèses 1970 télévision (h/sem) 1980 voitures (n/foyer) 1990 Et l’alimentation ! Au style de vie sédentaire se rajoutent : 1) des erreurs hygiéniques (consommation de tabac, d’alcool, de médicaments, ...) 2) des erreurs diététiques (trop de graisses animales et de sucres « rapides » dans l’alimentation, pas assez de fibres) 1- Les classes nutritionnelles. • Nutriments: substances chimiques utilisables par l’organisme sans digestion préalable. • Il existe 6 classes nutritionnelles • Glucides • Lipides • Protéines • Vitamines • Minéraux • Eau 36 1- Les classes nutritionnelles. Contenus dans aliments Macronutriments Glucides Lipides Protéines Nutriments Glucose Acides gras Acides aminés Dégradation cellulaire Energie pour la cellule 37 1- Les classes nutritionnelles. Contenus dans aliments Micronutriments Vitamines Minéraux Interviennent dans nombreux processus vitaux Nutriments “non caloriques” Nutriment essentiel ou indispensable Ne peuvent être synthétisés par l’organisme et doivent être apportés par l’alimentation Eau Ni énergie ni élément essentiel mais indispensable à la vie 38 1- Les 6 classes nutritionnelles. • Il existe 6 classes nutritionnelles – Glucides – Lipides Macronutriments Caloriques – Protéines – Vitamines – Minéraux Micronutriments Non-caloriques – Eau 39 1.1- Les glucides • Rôles: – 1ère source d’E à l’exercice – seuls combustibles du SN et GR • Caractéristiques: – Composés de C, H, O – Goût sucré. Classification chimique: – Glucides simples : • Monosaccharides ou oses = molécules simples (glucose, fructose, galactose) qui ne peuvent être transformé en molécules plus simples. • 40 1.1- Les glucides Glucides complexes : Plus de 2 monosaccharides Doivent être dégradés en monosaccharides pour être utilisés par l’organisme. Disaccharides: combinaison de 2 monosaccharides (saccharose, maltose, lactose) 41 1.1- Les glucides Glucides complexes (osides) Polysaccharides Amidon (très abondant : végétaux surtout céréales) Glycogène (très peu abondant : animal) Cellulose (très abondant : végétaux) , non dégradés par enzymes digestives de l’homme 42 1.1- Les glucides Sources Glucides simples: sucreries, sodas… Glucides complexes: céréales, pain… 43 1.1- Les glucides 0 % de glucides 15% Glucides Fromages, graisse Fruits frais Oeuf, poisson, viande 20% Glucides 5% Glucides Légumes secs, pâtes Laitages, légumes verts Pomme de terre, riz 10 % glucides 55% glucides Artichauts, bettraves Pain Carottes, céleris 75 % Glucides biscotte 44 1.1- Les glucides Notion de sucre lent et sucre rapide Glucides simples : Dégradation rapide la glycémie car diffusent vite Glucides complexes : Dégradation longue qui n’ pas la glycémie car diffusent lentement sucre rapide sucre lent Glycogène 45 Amidon 1.1- Les glucides Nouvelle classification: l’index glycémique Evalue la rapidité avec laquelle un aliment ingéré va induire un pic de la glycémie dans l’organisme Peut être donné par rapport au glucose (quantité : 50 g) Réponse glycémique au glucose : 100% 1.1- Les glucides Index glycémique Bière 110 glucose 100 Pomme de terre au four Frites Riz soufflé 95 Purée de pommes de terre Riz précuit Miel 90 Barre chocolatée Pommes de terre bouillies Sucre de table 70 Pain complet chocolat pâtes bl sorbets 50 Raisin ebly petits pois frais 45 Jus d’orange jus pomme cpt seigle 40 Pois secs Lentilles, yogourt pomme poire figues abricots secs 35 Spaghetti al dente, pêches haricots secs 30 Prune lentilles vertes cerises pamplemousse 22 FRUCTOSE 20 Légumes verts salades tomate poivrons 10 IG élévés Plus le chiffre est élevé (index élevé) plus la réponse glucidique sanguine est importante IG faibles 47 1.1- Les glucides Sources de glucides/index glycémiques • Index glycémique • Index glycémique bas Index glycémique modéré élevé – Farine, Pain Cakes – Sucre (blanc, Biscuits – Pâtes, Riz roux) Céréales (sucrées) – Semoule – Miel Pizza – Flocons d’avoine, Gâteaux autres graines – Fruits secs Bananes – PDT, lentilles – Sorbets – Céréales (non – Chocolat sucrées) – Boissons – Pommes gazeuses – Sucrerie A favoriser 48 1.2- Les Lipides. • Corps gras présents dans l'alimentation (règne végétal et animal) et dans le corps humain. • Caractéristiques: – Contient C, H, O – Peu solubles dans l’eau • Formes dans l’organisme: – Triglycérides (TG: glycérol et 3 acides gras) dans tissu adipeux – phospholipides (membranes) – Stérols (certaines hormones) Phospholipides 49 1.2- Les Lipides. Rôles: Source d'énergie (acides gras des TG) Source vitamine A Entrent dans la constitution des membranes de toutes les cellules. Lutte contre froid 50 1.2- Les Lipides • Les acides gras: – AG saturés: pas de doubles liaisons entre C Forme solide Origine animale (viande rouge, laitages…) AG insaturés Monoinsaturés [AGMI] Polyinsaturés [AGPI]: doubles liaisons entre C Forme liquide (huile) Origine végétale (tournesol, soja maïs…) Ne pas trop en apporter car MCV Apporter AG polyinstaturés AG essentiels (non synthétisables par organisme) 51 1.2- Les Lipides suite... • Attention aux graisses cachées dans aliments d’origine animale (viandes, produits laitiers) • Valeur énergétique lipides: 1g = 9 kcal - Sujet: 70 kg, 20% MG <=> 14 kg graisse soit 14 x 9 x 1000 = 160000 kcal - Exercice à 10 kcal/min <=> on tient 210 h Source inépuisable • Réserves: sous forme de TG dans muscle et tissu adipeux. 52 1.3- Les protéines • Longues molécules composées d'un enchaînement d’acides aminés. • Il existe 20 aa mais 8 aa sont « indispensables ». – Apport chaque jour par l'alimentation tout Aliment qui contient les 8 aa est dit « complet » – Aliments complets dans règne animal :Viande, poisson, lait, œufs et volaille – aliments incomplets dans règne végétal: légumes secs et légumineuses Attention aux régimes végétaliens Acide aminé 53 1.3- Les protéines Rôles: Principaux matériaux de structure du corps Utilisées pour croissance, réparation et reconstitution de différents tissus, Participe synthèse d’enzymes et Hormones Energétique (faible) 54 1.4- Les vitamines. • Substance indispensable à la vie dont la privation aboutit à des manifestations de carence. • Pas de valeur énergétique = 0 kcal. • Besoins: infimes • Apports: que par l'alimentation, car pas de synthèse par le corps • Rôles: – Essentielles à la production d’énergie – Essentielles dans la construction tissus – Régulation métabolisme 55 1.4- Les vitamines suite... Vitamine E • Types de vitamines (13 vitamines) – Les liposolubles (A, D, E et K): • Absorbées par le système digestif liées à des lipides • Stockées par l’organisme – Les hydrosolubles (B, C, PP, acide folique): • Absorbées par le système digestif en présence d’eau • Excès est excrété dans urine • Apport permanent car durée de vie courte et rapidement éliminées (non stockées) Vitamine C 56 1.5- Les minéraux. • Présentation: – Substances inorganiques (pas de C) – Indispensables à la vie. – Présents en quantité importante dans le corps humain (4% du poids). • Certains à des concentrations élevés (Ca2+ du squelette) • Beaucoup en quantité plus petite (liquide interstitiel) – Peuvent exister à l’état libre (ions) ou combinés à de différents composés organiques • Rôles: essentiels au déroulement normal des fonctions cellulaires. • Apport: Comme le rein les élimine quotidiennement, notre alimentation doit en apporter chaque jour des quantités suffisantes. 58 1.5- Les minéraux suite.... • On distingue – Macrominéraux >100 mg/j, sodium, potassium, calcium, fer, magnésium et phosphore – Oligo-éléments (oligo = peu, en grec): ex : Iode, cuivre, fluor, chlore, zinc, sélénium ... 59 1.6- L ’eau.... • • Constitue plus de 60% du corps. Sans boire: Mort en qq jours car on n’emmagasine pas l'eau. – Automatiquement éliminée, pour que la composition des différents compartiments liquidiens de notre corps reste dans des limites acceptables. – 2 Litre d’eau/j éliminée par le rein (1 litre), les selles et la sueur. Cette dernière est importante dans les pays chauds.. 60 1.6- L’eau suite... – Manque d'eau: apparition de la soif. – Apport en eau • Est fonction: apport énergétique et conditions climatiques. • Apport normal: 1.5 l/j • Doit équilibrer les pertes 3000 kcal <=> 3 l – Apporter 1ml d’eau par calories • Moitié alimentation et moitié boisson 61 2-1- L’équilibre diététique : Apports énergétiques (quantitatif). Sédentaires: Hommes: 2200 kcal/j 30 kcal/j/kg. Femmes: 1800 kcal/j 30 kcal/j/kg. Sportifs: L’apport énergétique dépend du type d’AP, de la quantité et de l’intensité pratiquée, et des conditions externes. Hommes actifs: 2800 à 3500 kcal soit 40 à 50 kcal/j/Kg. Femmes actives: 2200 à 2800 kcal/j soit 40 à 50 kcal/j/Kg. Chiffres théoriques: Apports > 5000 Kcal/j (cyclistes). Course à pied - Vitesse - ½ fond - Fond - Marathon 500 kcal/h 930 750 700 Cyclisme - Piste - Route 220 360 Ski - Fond - Alpin 750 960 Tennis 800 Lancers 460 Haltérophilie 450 Sport co 400 - 500 Si AP < 2 h/sem, AP faible => apports quantitatifs = sédentaires 62 Apporter 1 ml d’eau par calories (½ boisson – ½ aliments) 2.2- Répartition des apports énergétiques (qualitatif): Sédentaires: Répartition en G, P, L chez des sédentaires 50 % Glucides 80 % glucides complexes 20 % glucides simples Limiter l’apport de sucres simples Protéines 12 % 12 % Protéines Protéines animales = protéines végétales Protéines animales = meilleure valeur biologique Lipides 38 % 38 % lipides 2/3 lipides végétaux 1/3 lipides animaux Glucides Lipides végétaux = moins de MCV Sportifs: 50 % 55 % Glucides (dont 2/3 glucides complexes) 30 % lipides 15 % Protéines: sport de force apport + important Répartition en G, P, L chez des sportifs Protéines Lipides 15 % 25 % 60 % 63 Glucides 2.2- Répartition des apports énergétiques (qualitatif): Les lipides • Recommandations nutritionnelles : – 30 à 35 % de l ’AETQ. – Soit chez l’adulte 1g/kg (dont 8 à 10 g /j d’AG essentiels). • Répartition de l’apport: – 30% de graisses saturées (beurre, viande, laitage) – 60% de graisses mono-insaturées (huile olive) – 10% de graisses poly-insaturées, • Acide linoléique (w6): pépin raisin, tournesol, noix, maïs (10g/j), • Acide alpha-linolénique (w3): noix, colza, soja, poisson gras (2g/j). 64 2.2- Répartition des apports énergétiques (qualitatif): Les protides Constitution du muscle et réparation des structures endommagées Apports sédentaires : 0.8 g/kg/j 12 % AETQ 50 g ~ 100 g viande (20g) + 2 oeufs (20g) + 1 yaourt (5g) Besoins augmentés chez les sportifs surtout dans les sports de forces 65 2.2- Répartition des apports énergétiques (qualitatif): Apports sportifs : 15 % AETQ Distinguer les sportifs d’endurance et les sportifs de force pour adapter au mieux les apports. Endurance : • Sportifs loisirs : AETQ sédentaires • Sportifs nouveaux (2 sem) : 1.5 g/kg/j • Coureurs longues distances (1h/j et plus de 3 x /sem) AETQ sed x 1.5-1.7 (soit 1.2 – 1.4 g/kg/j) Force : • Maintien Mmusculaire 1 – 1.2 g/kg/j • Dvpt Mmusculaire : 2 à 3 g/kg/j pdt 6 ou 12 mois max sous contrôle médical Au moins 2/3 aliments courants - 1/3 supplémements • Des apports > 3.5 g/kg/j ne sont pas conseillés. 66 2.3- Répartition des prises pendant la journée. Sans collation : 25 % petit déjeuner, 50 % déjeuner, 25 % dîner. Avec collation 25 % petit-déjeuner, 30 % déjeuner, 15 % goûter, 30 % dîner 25 % déjeuner, 5 % collation, 30 % déjeuner, 10 % collation, 30 % dîner Chaque repas doit être le plus varié possible en apportant des glucides complexes, des lipides, des protéines dans de bonnes proportions. Légumes et fruits complèteront la ration. 67 • Manger : – En quelle quantité ? • Effectivement, tendance à retrouver : – Alimentation déséquilibrée – Troubles du comportement alimentaire : (restriction, desinhibition et susceptibilité à la faim) • Disponibilité alimentaire accrue, publicités. • LIPIDES : le coupable idéal – Flaveur +++, satiété -, stockage +++ – Relation obésité régime hyperlipidique TOUTEFOIS : – Tendance séculaire à la baisse (UK) Evolution de la prévalence de l’obésité et des apports alimentaires en Grande Bretagne % de la moyenne de toutes les années 200 150 100 50 0 1950 % obèses 1960 1970 Energie ingérée (MJ/j) 1980 1990 Apports en graisses (g/j) • CHEZ L’ENFANT : REBOND D’ADIPOSITE PRECOCE +++ POIDS DES PARENTS +++ : – 1 parent obèse : RR=3 – 2 parents : RR=5 – Obèse 1/2 vs non-obèse : risque + imp • ALIMENTAIRES : – ABSENCE D’ALLAITEMENT MATERNEL – HYPERCALORIQUE – HYPERLIPIDIQUE, HYPERPROTIDIQUE – PAUVRE EN FIBRES – PETIT DEJ. SAUTE, DINER COPIEUX • SEDENTARITE +++ : – TEMPS PASSE DEVANT TV (3h = seuil) – PEU D’ACTIVITE PHYSIQUE QUOTIDIENNE DEFAUT DE SECRETION HORMONALE : LEPTINE