de Jerome Bruner et Jean Piaget.
Sa démarche personnelle a pour objet de comprendre comment contribuer à la
construction de la personne et pas uniquement à l’acquisition de
connaissances.
Britt-Mari Barth commence par présenter les difficultés de l’abstraction ainsi
que l’importance (pour l’apprenant) de la structuration du savoir et de la
métacognition.
Elle présente ensuite en détail ce qu’est un concept et ce qu’est la
conceptualisation (voir les concepts clés). Les concepts permettent de classer
des éléments grâce à leurs attributs essentiels. La conceptualisation est le
processus qui permet « d’organiser le monde qui nous entoure ».
A partir d’une séance d’apprentissage, l’auteure montre les phases et les
étapes à réaliser pour l’acquisition d’un nouveau concept. Elle insiste
particulièrement sur la phase de préparation par l’enseignant qui doit rendre le
contenu accessible aux apprenants. Pour cela l’enseignant doit maîtriser le
niveau de complexité du concept (ie le nombre d’attributs), la structure de la
relation (conjonctive, disjonctive ou relative) et situer les attributs par rapport
à leur niveau d’abstraction.
Les apprenants sont alors invités à rechercher les attributs communs à
plusieurs exemples du concept. Le droit à l’erreur est fondamental dans cette
recherche, d’une part parce que l’erreur est intrinsèque à ce type de recherche
et d’autre part parce que comprendre son erreur permet de renforcer la
compréhension du concept. Dans cette seconde phase, l’enseignant a pour rôle
de présenter les consignes et de guider les apprenants grâce à des exemples
positifs (OUI) et des contre-exemples (NON) ainsi qu’avec des questions
élucidantes.
Dans une deuxième phase, les apprenants vont clarifier et vérifier leur
« compréhension » du concept grâce à des échanges verbaux, des
argumentations, des justifications.
Enfin les apprenants doivent parvenir à l’abstraction, c’est-à-dire à généraliser
le concept à des situations inconnues.
Britt-Mari Barth présente ensuite les quatre processus fondamentaux mis en
œuvre lors de la conceptualisation : la perception, la comparaison, l’inférence
et sa vérification et l’hypothèse et sa vérification.
Ces processus ne sont pas observables. Il faut donc induire pour les
appréhender. L’auteure insiste sur le fait que ces quatre processus sont