Contact : 04 78 70 24 60 – 06 45 72 57 56 Présentation de l’association Créée en juin 2000, Tribu’lations Théâtrales est une association de théâtre amateur de Feyzin qui a pour but de faire découvrir le théâtre sous toutes ses formes en se penchant sur des textes, en réalisant des spectacles et en assistant à des manifestations culturelles. Depuis septembre 2005, elle a ouvert un atelier pour adultes permettant aux débutants de faire leurs premiers pas sur scène mais aussi d’offrir aux acteurs plus confirmés un espace de travail pour élargir leurs compétences. Tribu’lations Théâtrales est subventionnée par la ville de Feyzin. Elle a à son actif une vingtaine de spectacles, entre autres : On ne badine pas avec l’amour (d'Alfred de Musset - 2000) Les cuillères montent à cheval (d’après Tardieu – 2002 et 2004) Art (de yasmina Reza – 2003) Un air de famille (J.P Bacri et A.Jaoui – 2003) La revanche d’Artaxerxès (reprise de Les cuillères montent à cheval – 2004) L’ile du nègre (d’après « Dix petits Nègres » d’Agatha Christie 2004 et 2005) La nuit de Valogne (de Eric Emmanuel Schmitt – 2004) Dreyfus (de Jean Claude Grumberg – 2006 – 2007) Le malade imaginaire (de Molière – 2008) Oui (de Gabriel Arout – 2008) 12 Hommes en colère (de Réginald Rose) - 2010 Les mains sales (de Jean Paul Sartre) – 2010 L’illusion comique (de Corneille) - 2013 Autocritique (d’après Richard III n’aura pas lieu et l’histoire du communisme racontée aux malades mentaux de Matei VISNIEC) – 2014 - 2015 Synopsis Tal habite Jérusalem. Le jour où un attentat a lieu dans son quartier, tout explose en elle. Pétrie d’idéalisme et d’espoir dans un monde de paix, elle décide de tenter de mieux comprendre les Palestiniens en correspondant avec une palestinienne. Pour cela, elle introduit un message dans une bouteille que son frère, soldat dans la bande de Gaza devra jeter à la mer.... Mais c’est un garçon qui répond ! Les échanges via internet qui vont suivre vont nous faire ressentir avec profondeur et sensibilité l’impact de la situation de guerre entre ces deux peuples, sur la culture, le regard et l’univers émotionnel de ces deux jeunes. Une autre façon d’appréhender ce conflit ! Intentions de mise en scène Une autre façon d’appréhender ce conflit ! Tout est dans cette petite phrase concluant le résumé de la pièce ; et le maître mot de l’histoire entre ces deux jeunes en serait : réconciliation. Pour qu’il y ait réconciliation, il faut au départ une envie, une volonté, une impulsion donnée par quelqu’un. C’est TAL, la jeune Israélienne qui va jouer ce rôle. De l’autre côté, Naïm le jeune Palestinien est plus méfiant, sans doute plus abimé, en colère, à l’image de son peuple, mais il ne s’oppose pas. C’est la deuxième condition pour entamer un parcours de réconciliation ; ne pas s’opposer au dialogue, ne pas tout détruire avant d’avoir commencé. C’est ce que va faire Naïm, accepter d’entrer dans la relation, certes avec une certaine dose d’agressivité et d’ironie au départ, mais il va jouer le jeu… et se faire prendre au piège comme il dit, au délicieux piège du plaisir de l’échange et de la découverte de l’autre. C’est ce parcours de réconciliation entre ce jeune Palestinien et cette jeune Israélienne, symbolique de la réconciliation nécessaire entre ces deux peuples, qu’à travers ma mise en scène je veux montrer, je devrais même dire, faire vivre aux spectateurs. Car mon ambition est que, au moins pendant deux heures, la réconciliation ne soit pas vivante que sur la scène, mais qu’elle le soit aussi dans la salle. Le conflit Israélo-Palestinien est sans doute le conflit qui a fait et fait encore le plus couler d’encre, où chacun des deux camps, pro-israéliens et propalestiniens s’affrontent à coups d’arguments se voulant tous plus rationnels et objectifs que ceux prônés par le camp adverse. Ce type de posture où chacun au nom de la Paix, défend souvent avec une certaine agressivité son point de vue, en confondant ainsi « soutien au processus de Paix » avec « soutien à tel ou tel peuple », ce type de posture donc traversera bien évidemment aussi les spectateurs de la pièce. Les réconcilier pendant deux heures au moins – mais peut-être davantage – en leur faisant partager intensément les émotions et les pensées de ces deux jeunes, chacun représentant l’humanité de son peuple, en les faisant vibrer, rire, pleurer ensemble à l’évocation de ce cheminement vers la fraternisation… Telle est mon ambition… et tiens j’ose le dire, mon bonheur !... Le metteur en scène Gérard Legrand Enseignant d’éducation physique à la retraite ; en 1989, dans mon collège des Minguettes à Vénissieux, je crée une option théâtre pour les élèves de 4 ème et de 3ème. C’est dans ce cadre là, pendant plus de 10 ans, que je ferai mes premières armes dans les domaines de l’écriture théâtrale, de la formation de jeunes comédiens et de la mise en scène. Je suis par ailleurs membre actif du MAN (Mouvement pour une Alternative Non violente). C’est à ce titre que je m’intéresse entre autre au conflit Israélo-Palestinien. Au sein du groupe de Lyon, je collabore à deux projets touchant ce conflit. L’un s’intitule « Non violence et maintien de l’agriculture en Palestine ». Il consiste à initier et financer des actions de soutien et de formation à l’action non violente dans la région de Cisjordanie. L’autre projet consiste en un soutien aux mouvements pacifistes en Israël. Ces deux projets sont soutenus entre autres par la région Rhône-Alpes. Depuis de nombreuses années, le MAN-Lyon vend sur sa table de presse le livre de Valérie ZENATTI « Une bouteille dans la mer de Gaza ». C’est ainsi que s’est réalisée la connexion entre mes activités militantes et ma passion du théâtre. Pour autant il n’est pas question pour moi de faire du théâtre un simple support à l’action politique citoyenne. Le théâtre est avant tout une activité artistique où la qualité du travail de comédien doit rester prioritaire. J’entre à Tribu’lations Théâtrales en 2005 à la demande des comédiens pour animer un atelier. Je deviens assez vite le président de l’association et participe depuis à la quasi-totalité des mises en scène, soit en tant que metteur en scène soit en tant que directeur d’acteurs. Dreyfus en juin 2006 – Baptiste Portelli – Metteur en scène Gérard Legrand – Direction d’acteurs Les pièces que j’ai montées ou auxquelles j’ai participé : Avec Tribu’lations Théâtrales : Dreyfus de Jean Claude Grumberg Oui – metteur en scène 12 Hommes en colère – metteur en scène et comédien Une bouteille dans la mer de Gaza – metteur en scène et comédien L’île du Nègre - direction d’acteurs et comédien Dreyfus - direction d’acteurs et comédien les mains sales - direction d’acteurs et comédien Le comédien malade imaginaire - direction d’acteurs et Avec l’option Vénissieux: théâtre au collège Paul Eluard à La naissance de la Marseillaise - auteur et mise en scène. L’ours qui voulait rester ours - auteur et mise en scène. Don Juan d’origine d’après Tirso de Molina, de Louise Doutreligne - mise en scène. Déchirure - auteur et mise en scène. Oh nom de Dieu ou la famille de Beauregard - auteur et mise en scène. Les copains d’abord - auteur et mise en scène. Tranches de vie - auteur et mise en scène. Les fourberies de Scapin de Molière - mise en scène. Knock de Jules Romains - mise en scène. Rôles interprétés : Monsieur Bonnefoi dans « Le Malade Imaginaire » L’inspecteur dans « l’Ile du Nègre » Wasselbaum dans « Dreyfus » Karsky dans « Les mains sales » N° 12 dans « 12 Hommes en colère » 12 Hommes en colère - 2010 Le père dans « Une bouteille dans la mer de Gaza » Le grand-père dans « Oh nom de Dieu… » Festival de Châtillon - 2011 Tribu’lations théâtrales dans les festivals L’affiliation de Tribu’lations théâtrales à la FNCTA s’est faite à partir de la saison 2008 – 2009. C’est à partir de cette saison que l’association a adopté une politique d’ouverture vers les festivals. Dès lors, elle a obtenu de nombreux prix dans les festivals dotés d’un jury. Concernant « OUI » de Gabriel AROUT 1er prix à l’unanimité du jury au festival « Terre de scène » de Villefranche en octobre 2009 Sélectionné au festival national du théâtre amateur 2010 de Châtillon sur Chalaronne dans l’Ain 1er prix à l’unanimité du jury au festival 2010 « Full aux amateurs » Salle des Rancy à Lyon Concernant « 12 Hommes en colère » Festival de Voiron en juin 2010 Prix d’interprétation au festival de Meyzieu « Cour et jardin » en mars 2011 Rencontres théâtrales de Crémieu et Le Pin en octobre 2010 – de Communay en janvier 2012 – au lycée Mimard à St Etienne en février 2012 Concernant « DREYFUS » Prix d’interprétation au festival « Cour et Jardin » de Meyzieu en mars 2009 3ème prix au festival de Villefranche « Terre de scène » en octobre 2010 Remise du 1er prix pour « OUI » au festival de Villefranche en octobre 2009 Les comédiens Baptiste PORTELLI – Naïm Nathalie POMPIDOR - Tal Assistant à la mise en scène Gérard LEGRAND – Le père Michèle PONCET – La mère Philippe JEOFFROY – Le frère Composition musicale Batteur professionnel Jocelyn CAILLEAUD – un psy Catherine VIGUIER - Efrat Sylviane MOULIA – une psy