dossier de presentation

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Sommaire
Présentation du spectacle ............................................................................ p.4
Résumé ..................................................................................................... p.4
Les différentes techniques de mise en scène du spectacle ........................ p.5
Notions : La fable et le fabliau ...................................................................... p.6
Les fables et Jean de la Fontaine............................................................... p.6
L’art de faire rire au Moyen-âge : les fabliaux ............................................. p.6
Pilpay et le Panchatantra ........................................................................... p.8
Esope ........................................................................................................ p.9
Quelques fables et fabliaux du spectacle ..................................................... p.10
Liste des fables et fabliaux du spectacle ...................................................... p.13
La compagnie Théâtre de la Lune ................................................................ p.14
Présentation du spectacle
Spectacle mis en scène par Hugo Lagomarsino
Résumé
Venez écouter nos fables…nos fabliaux…laissez vous emporter par l’imaginaire et la magie
de ces histoires ! A travers ces récits allégoriques, La Fontaine, Esope, Phèdre ou encore
Pilpay nous livrent leur vision critique de la société de l’époque. Le charlatan, le paresseux,
le rusé… les différents personnages sont souvent représentés par des animaux, et à chacun
de trouver la morale de l’histoire; son interprétation est libre et personnelle ; autant de
variation de morale que de lecteur.
Aujourd’hui, le Théâtre de la Lune se plonge dans l’univers des fables et des fabliaux,
remontant à l’origine de la fable, bien avant La Fontaine, non seulement à écouter, mais
aussi à regarder ! Dans un climat théâtral très sophistiqué, les comédiens se
métamorphosent pour représenter les nombreux personnages, un spectacle visuel où la
lumière joue un rôle primordial.
Jean de La Fontaine est le point de départ du spectacle qui a été construit autour de cet
auteur bien connu pour ses Fables. Les fables et fabliaux qui ont été choisis correspondent à
un avant et un après La Fontaine qui s’est inspiré d’écrits existants, et a ensuite permis d’en
inspirer d’autres à son tour. Les textes qui composent ce spectacle sont importants car ils
mettent en lumière des valeurs universelles et intemporelles telles que le courage ou la
justice.
Dossier – Fables et fabliaux
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Les différentes techniques de mise en scène du spectacle
Les ombres chinoises
Jeu des comédiens
Marionnettes
Dossier – Fables et fabliaux
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Notions : la fable et le fabliau
Les fables et Jean de La Fontaine1
Une fable est un bref récit, en vers ou en prose, destiné à illustrer une morale. La
fable est un genre didactique : elle se propose de délivrer un enseignement prenant le
prétexte d’un récit dont les personnages sont le plus souvent des animaux.
La Fontaine a puisé une partie de son
inspiration chez le fabuliste grec Esope (VIe siècle
avant J.-C.), le fabuliste latin Phèdre (Ier siècle avant
J.-C.), et le conteur indien Pilpay, auquel on attribuait
les fables orientales, traduites du persan en français
en 1644.
Mais il a renouvelé le genre en accordant une large
part au récit au détriment de la morale. Il organise
l’intrigue, introduit des dialogues, joue avec la
longueur des mètres, crée des effets de rythme et de
rimes. Véritable peintre animalier, il a l’art de camper
d’un trait un personnage, dont il évoque la démarche,
la silhouette,…
La Fontaine se montre assez pessimiste
quant à la nature humaine. Ses fables présentent
souvent une morale de constatation : le monde est
gouverné par la violence, l’égoïsme, la flatterie,
l’amour de l’argent. La Loi du plus fort régit toutes les
passions humaines.
Jean de la Fontaine
Toutefois, beaucoup de fables présentent une morale de conseil : La Fontaine invite
à la prudence, donne des conseils pratiques, prône le travail, la sagesse et la modération,
chante les joies de l’amour et de l’amitié.
L’art de faire rire au Moyen-âge : les fabliaux2
Qu’est-ce qu’un fabliau ? Le mot vient de fable : c’est donc un récit en vers, et un
récit qui n’est jamais très long. Tant mieux, on n’a pas le temps de s’ennuyer.
La plupart des fabliaux sont anonymes : on ne connaît pas le nom de l’auteur. Mais
on voit bien que ces conteurs ne sont pas des gens tristes…
Dans ces petites histoires, on raconte le plus souvent une bonne ruse, une simple
débrouillardise ou tout un plan savamment conçu.
Ceux dont on se moque ont mérité d’être trompés, par leur vice, leur lâcheté ou leur
naïveté. Parfois aussi on se moque du trompeur, du voleur volé, du piégeur piégé, du mari
jaloux trompé. C’est l’éternelle histoire de l’arroseur arrosé.
1
2
Extraits de « Jean de la Fontaine. Fables » - Edition Hatier – Collection Œuvres et thèmes
Extraits de « Fabliaux du Moyen-âge » - Edition Flammarion – Collection Etonnants classiques
Dossier – Fables et fabliaux
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Le premier prix de ruse revient à la femme, qui berne à la fois son mari et son ami.
Jamais à court d’inventions, légère et contente, elle sait se tirer des pires situations. Ces
conteurs seraient-ils hostiles aux femmes ? Il faut reconnaître qu’au Moyen Âge une vieille
tradition perdure qui présente la femme comme un être dangereux et comme une tentatrice.
Mais, avant de donner des leçons, nos auteurs veulent surtout faire rire.
Un autre personnage est tout indiqué pour apporter du piment à l’histoire : c’est le
prêtre. Paillard et jouisseur, il dispose de son temps et de beaucoup d’argent. Faut-il y voir
une critique du clergé ? Là encore, il s’agit d’un type littéraire, celui du prêtre ou du moine
débauché. A aucun moment les fabliaux ne remettent en question la mission du prêtre ou la
hiérarchie de l’Eglise, ni les liens sacrés du mariage. Une caricature, sans plus.
Pour quel public écrivaient ces conteurs ? Il est sans doute très large : c’est aussi
bien un public noble que bourgeois ou populaire. Tous, en effet, pouvaient prendre plaisir à
ces joyeux passe-temps. De plus, chacun y retrouvait les images du milieu où il vivait et des
aperçus de sa vie quotidienne.
Chez vilains et bourgeois, la bonne table est un des plaisirs essentiels de l’existence.
A la campagne, on se contente de pain, de lait et de fromage, tandis que les riches se
régalent de gibier, d’oies grasses et de plantureux menus.
La bonne humeur, la joie de vivre résument donc la philosophie des fabliaux. Quand
les auteurs tirent les leçons des mésaventures survenues à leurs personnages, ce sont
surtout des conseils d’expérience pour ne pas tomber dans des situations inconfortables ou
désastreuses. Cette morale de bon sens ressemble un peu à celle des fables de La
Fontaine.
Dossier – Fables et fabliaux
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Pilpay et le Panchatantra
Texte le plus diffusé après la Bible,
le Pañcatantra, œuvre indienne anonyme, est un
art de gouverner à l'usage du prince. Pilpay est
généralement l’auteur auquel on attribue l’œuvre
en Europe à l'époque de La Fontaine, bien que
son existence ne soit pas avérée. Le nom de
Pilpay est dérivé de Bidpaï, qui se trouve dans la
version arabe, mais non dans l'original indien.
Composé avant 570, ce recueil de contes et
d'apologues sanskrits puisés en partie dans la
tradition orale s'organise en cinq livres
thématiques, introduits chacun par un récit-cadre.
C'est
par
une
version
arabe
datant
approximativement de 750, le Livre de Kalila et
Dimna, que le texte pénètre l'Occident. Une
version persane est traduite en français
par Gilbert Gaulminsous un pseudonyme,
en 1644, sous le titre Le Livre des lumières ou la
Conduite des Rois, composée par le sage Pilpay
Indien, traduite en français par David Sahid,
d’Ispahan, ville capitale de Perse.
Le Livre de Kalîla wa Dimna appartient au genre littéraire du miroir des princes, destiné à
l’éducation morale et politique de personnages de haut rang. Les contes sont regroupés en
chapitres qui forment un tout cohérent grâce à une structure narrative qui fait intervenir le
dialogue. Chaque chapitre s’ouvre par une question du souverain indien Dablishim au
conseiller, philosophe et légendaire auteur Bidpaï, sur les conséquences d’un
comportement, ensuite expliqué par une histoire dont les protagonistes sont des animaux et
les personnages principaux deux chacals, nommés Kalîla et Dimna. Chaque histoire
s’achève par une leçon de morale. Outre le caractère plaisant des histoires, c’est la langue
et les dialogues vifs et spirituels qui font le charme et la force de cet ouvrage qui aurait
influencé un grand nombre d’œuvres majeures de la littérature orientale.
La dette de La Fontaine à l'égard des fables indiennes est connue. En effet, Jean de la
Fontaine s’inspira de ces fables « sues de tous », qui lui fournirent une réserve importante
d’histoire qu’il rendit « nouvelles par quelques traits qui en relevassent le gout »3. Il ne
conserve cependant pas la forme du texte indien, lui préférant celle de la fable ésopique4.
3
Jean de la Fontaine, « préface » des Fables choisies mises en vers, 1668, Pleiade I, p. 7.
La fable ésopique est constituée d’une compilation de textes indépendants les un des autres, alors que la fable indienne
présente un récit continu.
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Dossier – Fables et fabliaux
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Esope
On sait peu de choses sur Ésope, qu’il s’agisse de l’homme
ou de l’auteur. Aucune certitude sur le lieu ou la date de sa
naissance, sur sa vie ni sa mort. On croit qu’il vécut au VIe ou
au VIIe siècle avant Jésus-Christ, mais les conjectures faites
sur sa vie n’ont paru qu’environ deux mille ans plus tard. Les
opinions sont si différentes que certains lettrés pensent
qu’Ésope n’a jamais existé et que ses travaux sont l’œuvre de
plusieurs auteurs plutôt que celles d’un seul et même auteur.
Selon la version généralement admise, Ésope naquit en Asie
Mineure il y a quelque 2 500 ans. Il était, dit un écrivain, laid,
d’une taille au-dessous de la moyenne, il avait les jambes
arquées et sa tête était trop grosse pour son corps. Un autre
écrivain, pourtant, ne mentionne rien de disgracieux dans son
aspect physique et souligne que les Athéniens érigèrent une
statue superbe en souvenir d’Ésope; or, "superbe" n’est pas
un mot à employer pour un être contrefait.
On admet qu’il fut esclave, qu’il avait l’esprit vif, toujours prêt
à distraire et, en même temps, capable d’instruire. Introduit à
la cour de Crésus, il fut chargé de plusieurs missions au
service du roi. Il servit son maître non seulement comme
conteur, mais comme diplomate. Comme il ne voulait pas
irriter les gens en mentionnant leurs défauts, il leur parlait de la ruse et de la fourberie des
hommes, mais en attribuant à des animaux paroles et pensées. Et il le faisait avec tant
d’adresse qu’il était parfois difficile de distinguer si intrigues et paroles étaient d’un être
humain ou bien d’un animal.
Tous les contes d’Ésope, toutes ses fables, comportent des leçons pour ses auditeurs.
Parfois, l’idée était assez claire dans le récit ; parfois il ajoutait une morale pour souligner la
leçon.
Ésope n’inventa pas toutes ses histoires. Certaines avaient été contées bien avant son
temps à Babylone et en Égypte. Mais Ésope donna à ses contes sa touche personnelle. Il a
dit – ou redit – ses histoires avec tant de sagesse et de charme que, pendant des milliers
d’années, elles ont fait les délices non seulement des lettrés et des professeurs, mais aussi
des enfants, dans le monde entier.
Ésope n’écrivit jamais ses fables. Il les racontait au cours de ses voyages, et ses auditeurs
les répétaient : les fables se sont transmises oralement d’un pays à l’autre. Plus tard, quand
elles furent écrites, quelques-unes parurent en vers. La plupart, cependant, furent imprimées
en prose. Mais, sous quelque forme que ce soit, elles n’ont rien perdu de leur sagesse, ni de
leur charme. Les leçons qu’elles enseignent sont vraies pour nous aujourd’hui, comme elles
le furent pour les anciens.
Dossier – Fables et fabliaux
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Quelques fables et fabliaux
du spectacle
Le loup et la cigogne – JEAN DE LA FONTAINE
Les Loups mangent gloutonnement.
Un Loup donc étant de frairie
Se pressa, dit-on, tellement
Qu'il en pensa perdre la vie
Un os lui demeura bien avant au gosier.
De bonheur pour ce Loup, qui ne pouvait
crier,
Près de là passe une Cigogne.
Il lui fait signe ; elle accourt.
Voilà l'Opératrice aussitôt en besogne.
Elle retira l'os ; puis, pour un si bon tour
Elle demanda son salaire.
"Votre salaire ? dit le Loup
Vous riez, ma bonne commère !
Quoi ? Ce n'est pas encor beaucoup
D'avoir de mon gosier retiré votre cou ?
Allez, vous êtes une ingrate
Ne tombez jamais sous ma patte. "
La grenouille et la poule – THOMAS DE YRIARTE
De la mare ou elle vivait, une grenouille
babillarde entendit chanter une poule. Je
n’aurai pas cru, lui dit-elle, ma chère, que
vous fussiez une voisine si incommode. A
quoi bon tant de bruit ? Qu’y a-t-il de
nouveau ?
Rien, dit la poule ; j’annonce seulement que
j’ai pondu un œuf.
Quoi ! Pour un œuf vous caquetez si fort ?
Oui, madame la grenouille, pour un œuf je
fais tout ce bruit. Cela vous surprend, tandis
que moi, je ne m’étonne point de vous voir
croasser jour et nuit. Ce que je publie est au
moins bon à quelque chose ; mais vous, qui
ne faites rien d’utile, vous devriez garder le
silence.
Dossier – Fables et fabliaux
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Le moustique et le lion – ESOPE
Le moustique vint trouver le lion et lui déclara : « Je ne te
crains pas et tu n’es pas plus puissant que moi. D’ailleurs
es-tu vraiment si fort ? Tu griffe avec tes ongles et mords
avec tes dents ; mais une femme en fait autant quand elle
se bat avec son mari. Moi je suis beaucoup plus fort que
toi. Battons nous si tu veux. »
Et sonnant de la trompe, le moustique se mit à piquer le
lion au mufle, là où le fauve n’a pas de poil. Le lion se
lacéra lui-même tant et si bien qu’il finit par rendre les
armes. Le moustique sonna la victoire et s’envola. Mais il
se prit dans la toile d’une araignée et, comme celle-ci le
mangeait, il ce lamentait : « Moi qui ai fait la guerre aux
plus grands, comment puis-je périr entre les pattes d’une
vulgaire araignée ? »
D’une souris qui fut changée en fille - PILPAY
Un homme de bien se promenant un jour au bord
d’une fontaine, vit tomber à ses pieds une souris
du bec d’un corbeau qui ne la tenait pas trop bien.
Cet homme par pitié la prit, et la porta chez soi,
mais craignant qu’elle ne fit quelque désordres, il
pria Dieu de la changer en une fille : ce qui fut fait,
de manière qu’au lieu d’une souris il vit tout d’un
coup une petite fille, qu’il fit élever. Quelques
années après, le bon homme la voyant assez
grande pour être mariée, lui dit : Choisis dans toute
la Nature l’être que tu voudras, je te promets de te
le faire épouser. Je veux, répondis la fille, un mari
qui soit si fort, qu’il ne puisse être vaincu. C’est
donc répliqua le vieillard, le soleil que tu
demandes. C’est pourquoi le lendemain matin il dit
au soleil : Ma fille désire un époux qui soit
invincible, voulez vous l’épouser ? Mais le soleil lui répondit : La nuée empêche ma force,
adressez-vous à elle. Le bon homme fit le même compliment à la nuée : Le vent lui dit-elle,
me fait aller ou bon lui semble. Le vieillard ne se rebuta point, il pria le Vent d’épouser sa
fille, mais le Vent lui ayant représenté que sa force étais arrêtée par la montagne, il
s’adressa à la montagne : Le rat est plus fort que moi répondit-elle, puisqu’il me perce de
tous les côtés, et pénètre jusque dans mes entrailles. Le vieillard enfin alla trouver le Rat, qui
consentit de se marier avec la fille, disant qu’il y avait longtemps qu’il cherchait une femme.
Le vieillard retourna au logis, et demanda à la fille si elle voulait épouser un rat : Il s’attendait
à la voir témoigner de l’horreur pour ce mariage, mais il fut bien étonné quand il vit qu’elle
manquait beaucoup d’impatience d’être unie au Rat. Le bon homme aussitôt se mit en prière
pour demander que sa Fille redevienne souris.
Dossier – Fables et fabliaux
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Le Calife - JEAN-PIERRE CLARIS DE FLORIAN
Autrefois dans Bagdad le calife Almamon
Fit bâtir un palais plus beau, plus
magnifique
Que ne le fut jamais celui de Salomon.
Cent colonnes d’albâtre en formaient le
portique ;
L’or, le jaspe, l’azur décoraient le parvis ;
Dans les appartements embellis de
sculpture,
Sous des lambris de cèdre, on voyait
réunis
Et les trésors du luxe et ceux de la nature,
Les fleurs, les diamants, les parfums, la
verdure,
Les myrtes odorants, les chefs-d’œuvre de
l’art,
Et les fontaines jaillissantes
Roulant leurs ondes bondissant es A côté
du lit de brocart.
Près de ce beau palais, juste devant
l’entrée,
Une étroite chaumière, antique et
délabrée,
D’un pauvre tisserand était l’humble
réduit.
Là, content du petit produit
D’un grand travail, sans dette, et sans
soucis pénibles,
Le bon vieillard, libre, oublié,
Coulait des jours doux et paisibles,
Point envieux, point envié ;
J’ai déjà dit que sa retraite
Masquait le devant du palais.
Le vizir veut d’abord, sans forme de
procès,
Dossier – Fables et fabliaux
Qu’on abatte la maisonnette ;
Mais le calife veut que d’abord on
l’achète.
Il fallut obéir : on va chez l’ouvrier,
On lui porte de l’or. Non, gardez votre
somme,
Répond doucement le pauvre homme ;
Je n’ai besoin de rien avec mon atelier :
Et quant à ma maison, je ne puis m’en
défaire ;
C’est là que je suis né, c’est là qu’est mort
mon père,
Je prétends y mourir aussi.
Le calife, s’il veut, peut me chasser d’ici,
Il peut détruire ma chaumière !
Mais s’il le fait, il me verra
Venir chaque matin sur la dernière pierre
M’asseoir et pleurer ma misère.
Je connais Almamon, son cœur en
gémira.
Cet insolent discours excita la colère
Du vizir, qui voulait punir ce téméraire,
Et sur-le-champ raser sa chétive maison.
Mais le calife lui dit : Non,
J’ordonne qu’à mes frais elle soit
réparée ;
Ma gloire tient à sa durée ;
Je veux que nos neveux, en la
considérant,
Y trouvent de mon règne un monument
auguste ;
En voyant le palais ils diront : Il fut grand ;
En voyant la chaumière ils diront : Il fut
juste
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Liste des fables et fabliaux
du spectacle
L’astronome - Esope
Les 3 bossus – Durand de Douai
Le Calife – Jean-Pierre Claris de Florian
La Cigale et la Fourmi – Esope / Jean-Jacques Boisard / Jean de La Fontaine
D’une souris qui fut changée en fille – Pilpay
Le corbeau et le renard – Esope / Jean de La Fontaine
La grenouille et la poule – Thomas de Yriarte (poète espagnol-1804)
Le loup et la cigogne – Jean de la Fontaine
Le moustique et le lion - Esope
La tortue et les deux canards – Jean de La Fontaine (Fable inspirée de Pilpay comme
beaucoup de ses fables)
Le loup attendri – Jean Anouilh
Les perdrix – anonyme
Et on cite aussi Léonard de Vinci qui a écrit des fables
Dossier – Fables et fabliaux
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La compagnie Théâtre de la Lune
« Ce sont nos rêves qui nous font grandir »
Hugo Lagomarsino
Hugo LAGOMARSINO fonde le THEATRE DE LA LUNE en 1981 à Paris.
Avec un répertoire de 16 spectacles :
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L'acrobate pâtissier & sa brioche magique – 3/6 ans
Julie et le dragon enrhumé – 3/6 ans
Le roi qui voulait se marier – 3/6 ans
Cucendron et la pantoufle de vair - 3/10 ans
Histoires Mécaniques - 3/10 ans
Kopicodos – 3/8 ans
Uccellini pajaritos & oisillons - 6/10 ans
Kaleïdoscopico - 3/8 ans
Les histoires de Mère Poule - 3/8 ans
Patapies - 3/8 ans
Don Quichotte de la Manche - 10/14 ans
Les cloches des 4 saisons - 3/8 ans
L’hypoténuse de Bach – Jeune & tout public
Où est la Lune ? – 3/8 ans
Pierre et le Loup – 3/8 ans – Création 2013
Fables et Fabliaux – 6/10 ans – Création 2014
La compagnie du Théâtre de la Lune a traversé les époques, les courants, les
générations d'enfants avec comme philosophie : Le plaisir visuel, l'émotion du
dire, la joie de l'interactivité, la force du rythme, et l'universalité de la musique.
Spectacles empreints de poésie, d’authenticité et dont les techniques
d’expression sont très ouvertes, les propositions théâtrales de la compagnie
s’accompagnent de marionnettes dont la conception ne répond à aucun autre
critère que le désir de créer du rêve et de la magie.
L’inspiration très personnelle d’Hugo Lagomarsino fait de ses marionnettes des
« personnages objets » de grande qualité.
« Raconter une histoire tendre et loufoque pour les petits, faire rêver les grands, inventer un
monde. Un pari impossible que le Théâtre de la Lune relève pourtant avec un talent fou à
chacun de ses spectacles. »
Isabelle Calabre - Le Nouvel Observateur.
Le Théâtre de la Lune justifie, depuis une dizaine d’années, d’une programmation annuelle
dans divers théâtres parisiens et la compagnie joue jusqu’à 180 représentations dans
l’année.
Depuis son 1er festival d’Avignon en 2003, la compagnie connaît une ouverture sur les
régions (Régionales d’Alsace, PACA, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Aquitaine).
Dossier – Fables et fabliaux
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En 2005, l’ouverture s’étend à l’international, puisque cette 2e participation au festival
d’Avignon permet la mise en place d’une tournée au Maroc entre novembre et décembre
2006.
Enfin 2010 marque l’entrée en résidence de la compagnie au Théâtre de Ménilmontant.
« Avec des marionnettes stylisées, Hugo Lagomarsino et le Théâtre de la lune ont
véritablement inventé un genre : la cartoon-marionnette. Rien à voir avec le dessin animé,
mais plutôt avec la désinvolture des grands humoristes. »
Henriette Bichonnier – Télérama
Contact administration / diffusion : Lucie Vautrin
01 42 41 04 40 / [email protected]
Compagnie Théâtre de la Lune
184 quai de jemmapes
75010 Paris
www.theatredelalune.fr
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