HISTOIRE DROLE

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Bulletin de la Paroisse Notre Dame de Lourdes
(Guérin-Kouka / Diocèse de Kara / TOGO)
Numéro 004 / Mars 2015
Prix : 200 F CFA
HISTOIRE DROLE
Professeur : Toto, si tu vois un sac plein d’argent et un sac plein
d’intelligence, que choisirais-tu ?
Toto(Sans réfléchir répond) : Le sac plein d’argent, bien sûr !
Professeur : Oooh ! Toi tu ne connais rien ! Moi, je prendrai le sac
plein d’intelligence.
Toto : Vous avez raison ! Chacun prend ce qui lui manque.
Professeur : Ah bon ! Sors de ma classe !
Toto : Ah ! Dieu est grand.
Professeur : Idiot ! Satan non plus n’est pas petit.
Toto : Je vous comprends Monsieur, étant donné que chacun
défend son père.
EDITORIAL
SOMMAIRE
Editorial …………………………..………….……1
Assomption de la Vierge Marie ...........…...............3
Clin d'œil sur les événements de la Paroisse ....…..4
Comment préparer et réussir son examen ?…..…..5
Quand je dis à l’autre : « JE T’AIME » ! ...............8
Prière d'une femme très amoureuse ! .....…………12
Temps de l'Avent et Temps de Noël-Epiphanie.....13
Equipe de rédaction
***************************************
André
Directeur de Publication :
P. Rogatien Bamidélé KPOGBE, SVD
Rédacteur en Chef : Jérôme KITING
Mise en Page : Grégory LAWANI
Autres membres :
AGATE,
Justin Sanda KISSEM,
DIOCESE DE KARA
Paroisse Notre Dame de Lourdes
B.P : 07 Guérin-Kouka (TOGO)
Tél : (00228) 26 62 00 17
(00228) 91 38 90 74
Adolphe SONHAYE,
Delphine BIKAME,
Benjamin ASSIOU,
Céline WADJA,
Prisca KISSEM
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Bien chers lecteurs et lectrices,
Une année pastorale en cours ! Il en est de même de l’année scolaire ou
académique. L’année liturgique B fait son chemin! L’année civile 2015 est en
marche. Des célébrations sont faites ici et là pour marquer la fin d’une année et
pour inaugurer une autre. Aussi, des mots de gratitude et d’au revoir ont-ils été
adressés à l’ancien Curé. Et des mots de cordiale bienvenue et de souhaits de
meilleurs vœux au nouveau. La fin d’une chose annonce le début d’une autre.
Telle est la trame de notre existence. Ainsi tout porte à donner raison au
philosophe grec Héraclite qui dit: « tout passe, tout coule ». (Cependant, la Parole
de Dieu, quant à elle, demeure) ! Il s’agit donc de mouvement donnant du
dynamisme et offrant la chance ou plutôt le défi de nouvelles aventures.
De quoi seront-elles faites, ces aventures, bien sûr? Que nous réservent-elles ? En
bref, on voudrait savoir ‘la couleur’ des temps à venir et on y pronostique. Or, nul
ne saurait fournir à ces interrogations des réponses bien précises et rassurées
d’avance ! Albert EINSTEIN, néanmoins, essaie de répondre subtilement par ces
mots à qui peut comprendre : « La vie est comme une bicyclette, il faut avancer
pour ne pas perdre de l’équilibre ». Autrement, l’essentiel, c’est d’avancer, d’agir
sans tergiverser sur des théories qui n’avancent aucune cause. L’expérience a
d’ailleurs montré que ceux qui pensent qu’il est impossible d’agir sont
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généralement interrompus par ceux qui agissent ! Tournons donc la page des
montagnes qui accouchent d’une ridicule souris !!!
Saint Augustin, quant à lui, nous interpelle par ses termes provocateurs : « Les
temps sont mauvais, les temps sont difficiles ; voilà ce que disent les gens. Vivons
bien et les temps seront bons. C’est nous qui sommes les temps. Tels nous
sommes, tels sont les temps ». En d’autres mots, consacrons-nous à la vie reçue
et donnée qui rythme les bons temps même s’ils sont jonchés d’épreuves. Ainsi,
sur nos peurs et inquiétudes de ce que seront les temps, l’amour l’emportera.
Nous pourrons alors crier à tous les hommes et surtout aux ‘‘pauvres et aux
petits’’ que malgré tout, rien n’est compromis de notre espérance commune. L’on
pourra découvrir le visage du Christ à la simplicité de vie et à la joie des chrétiens,
joie qui provient de celle de l’Evangile.
Nous aurons aussi compris avec Jean PLIYA que c’est en liant son sort à celui des
hommes privés d’espoir (végétant dans les injustices et autres fléaux), c’est en
ouvrant son cœur et ses mains à leur appel partout où il retentit, que l’on accomplit
la seule ‘révolution’ qui vaille d’être vécue, que l’on soit le conducteur installé
aux commandes ou la roue qui s’enfonce dans la boue pour que l’attelage
accède à la terre ferme. Qu’importe, même si on n’apprécie pas à sa juste mesure
notre contribution ! Nous savons que toutes les fleurs fécondées n’enfantent pas
des fruits. Quelques-unes embaument l’air par des matins calmes, donnant l’espoir
d’une abondante moisson, puis dépérissent. Est-ce en vain qu’elles éclosent ? Oh !
Non. Leurs corolles tombées accroissent assurément la chance des fruits mûrs qui
font ployer les branches à la saison des récoltes (Cf. la fin de son roman intitulé :
Les tresseurs de corde).
Par ailleurs, dans le concert des événements qui tissent notre vie et notre marche
d’ensemble, ce Bulletin, l’Eveil de Guérin-Kouka, joue sa partition et fait son
humble chemin. Il a bouclé un an de parution grâce à toute la communauté
paroissiale. Tout le monde y a contribué d’une manière ou d’une autre et sa survie
dépend de toute la paroisse et des sympathisants. A cet effet, écoutons Saint
Paul : « Moi(Paul), j’ai planté, Apollos a arrosé ; mais c’est Dieu qui donnait
la croissance » (1Co3, 6). Paul, humblement et lucidement, reconnaît donc à
chacun la contribution apportée. Il ne s’attribue pas à lui seul tout le mérite
comme nous sommes souvent tentés de le faire. Il ne minimise ni sa contribution à
lui, ni celle des autres. La nécessité et la reconnaissance de la complémentarité !
Qui est le planteur sans l’arroseur ? Et qui est l’arroseur sans le planteur? Et qui
sont les deux sans Dieu qui fait croître par pure grâce. Tout est grâce. A Dieu,
donc, monte notre action de grâce pour ce petit parcours de l’Eveil. Courage à
ceux qui apportent leurs pierres à cette humble œuvre communautaire mais
combien bienfaisante.
Finissons notre propos en vous invitant chers lecteurs et chères lectrices, à
découvrir dans le présent Numéro, une panoplie d’articles alléchants qui
alimenteront et élargiront à coup sûr, vos réflexions, votre foi et votre culture.
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orgueilleusement mais Dieu est descendu amoureusement. Toute ce qui est nôtre, il l’a fait
sien excepté le péché. La divinité vient s’unir à l’humanité qui se prête à la divinité.
Portons donc à Noël le Christ dans nos âmes pour enfanter la louange et que nos âmes
soient fécondes.
v La Ste Famille : c’est la famille chrétienne modèle. Il faut reconnaître les signes
de Dieu dans la vie pour recevoir le Fils de Dieu fait homme qui est tout proche
de nous, l’un de nous. Il vient se constituer en un pont pour nous conduire à son
Père, à notre Père.
Porté dans le sein d’une femme où il a été formé comme les autres enfants, le Fils de Dieu
est né comme eux. Pendant les plus longues années de son existence terrestre, Jésus a
grandi aux mêmes rythmes que tous les enfants et dans des conditions semblables aux
leurs, dans une famille que rien, apparemment, ne distinguait des autres. Il a reçu de ses
parents et de son entourage, une éducation comparable en tous points et dans tous les
domaines à celle des jeunes garçons de Nazareth.
1er Janvier : Sainte Marie, Mère de Dieu. C’est le titre que les Eglises d‘Orient et
d’Occident, unanimes, donnent à Marie quand elles en font mémoire dans la prière
eucharistique et dans des célébrations de la Nativité du Seigneur ; lorsqu’elles s’adressent
à elle faisant appel à son intersession. Depuis longtemps et éternellement, Marie a été
préparée pour recevoir la divinité, l’incarnation de la parole de Dieu. En louant la Vierge
Marie, c’est la gradeur de Dieu que nous louons.
v Epiphanie du Seigneur
Manifestation, révélation du Fils unique de Dieu aux nations grâce à une étoile qui les
guidait. Des mages venus d’Orient pour adorer le Seigneur nouveau-né, ont pris la tête de
cette foule innombrable. Aujourd’hui, la célébration de l’Eucharistie et tous les autres
sacrements sont une épiphanie, une manifestation du Seigneur qui est là, présent sous
d’humbles signes. Nous sommes aussi le signe visible d’épiphanie du Seigneur.
v Le Baptême du Seigneur (Dimanche après l’Epiphanie)
Malgré les diversités et leurs hésitations, l’ensemble des traditions liturgiques a retenu la
grande importance de l’événement survenu sur les bords du Jourdain où Jésus est venu
pour se faire baptiser par Jean Baptiste. A ce Baptême de Jésus, les cieux s’ouvrirent,
l’Esprit Saint comme une colombe, descendit et reposa sur Jésus, la voix du Père se fit
entendre : « Celui-ci est mon Fils bien aimé, en lui j’ai mis tout mon amour » (Mt3, 17).
Conclusion
Laissons-nous envahir et conduire par le même Esprit qui fit naître le petit Enfant Jésus.
Tous ensemble, réjouissons-nous car dans notre monde vient un Sauveur, la paix véritable
vient du ciel sur notre terre souvent ingrate. A chaque fois que Noël s’approche,
préparons-nous à sa rencontre, revêtons nos habits de fête car ce jour est un jour de fête,
de gloire.
André AGATE
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Thème : Patience, Persévérance et conversion ; la voix de Jean Baptiste retentit
pour nous exhorter à préparer nos cœurs pour attendre l’Envoyé du Seigneur
annoncé par les Ecritures.
§
§
3e : Dimanche de l’Avent
Thème : La joie d’être sauvé.
Une pause de joie vient marquer cette attente car la venue du Messie a donné un
sens à ma vie. Il vient redonner vie à toute créature de Dieu. C’est le temps de
l’allégresse spirituelle où l’on chemine le regard tourné vers l’avant et le cœur
ouvert à Dieu.
4e Dimanche de l’Avent.
Thème : vocation et mission de Joseph à l’égard de Marie et de Jésus (Enfant)
qu’elle porte.
- Toute l’Eglise avec chaque chrétien est conviée à raviver, dans le
recueillement, la contemplation et l’action de grâce, la conscience de « la largeur,
la longueur, la hauteur et la profondeur » (Eph 3 : 18) du mystère de la Nativité
du Seigneur.
II/ Le temps de Noël-Epiphanie
Ce temps comprend :
· La Noël (25 décembre)
· La Sainte famille (1er Dimanche après Noël)
· L’Epiphanie : (1er Dimanche après le 1er Janvier)
· Le Baptême du Seigneur : (le Dimanche qui suit le Dimanche de
l’Epiphanie)
v Noël est une fête qui aujourd’hui ne laisse personne totalement
indifférent, c’est l’occasion où le cœur d’enfant que chacun porte en soi
se remet à battre. Il en monte des sentiments de bienveillance à l’égard
de tous et surtout des petits, des faibles, des pauvres, des vieillards, des
personnes isolées à qui on s’efforce d’apporter un peu de joie. C’est en
quelque sorte la trêve des égoïsmes habituels.
v Noël, c’est la réalisation de la promesse faite de Dieu à son peuple. Le
Fils de Dieu s’est fait homme. C’est le mystère de l’Incarnation que
nous chantons dans le credo « le Verbe s’est fait chair et il a habité
parmi nous »
Comment le Verbe, Parole de Dieu, a demeuré parmi nous ?
- Il a dressé sa tente au milieu de notre camp.
Il est en nous. Il est l’un de nous. lui le Dieu il s’est fait homme. St Paul dit qu’il s’est
anéanti pour prendre la condition humaine, la condition d’esclave, sauf le péché. Dieu est
devenu homme afin que l’homme devienne Dieu. St Athanase dit que l’homme est tombé
misérablement mais Dieu est descendu miséricordieusement ; l’homme est tombé
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Savoureuse lecture à vous ! Heureuse et Sainte Année 2015 ! Rayonnante et
fructueuse Année de la vie consacrée où nous sommes tous conviés à avancer au
large avec confiance! Joyeuse Pâques !
Rogatien Marie Bamidélé Bamichoré Ephraïm K., SVD
HUMOUR
Ne faites jamais les problèmes avec votre femme.
Utilisez votre cerveau comme Toto.
Toto est allé à une soirée avec ses amis. Ça a rendu sa femme tellement furieuse qu'elle
ordonna aux enfants de ne point lui ouvrir la porte à son retour. Aux environs de minuit,
Toto se pointe et frappe à la porte.
Sa Femme se lève et lui dit: “On ne t'ouvre pas, retourne dormir d’où tu viens !!!" et Toto
répond : "Je ne suis pas venu pour dormir, je suis venu récupérer les préservatifs qui sont
sur la table de la chambre ou bien donne-les moi ; il y a beaucoup de femmes à la fête !"
La femme ouvrit la porte et dit: "Espèce d'idiot, tu n'iras nulle part "et Toto répond : " Tant
mieux"
Jérôme KITING
ASSOMPTION DE LA VIERGE MARIE
La solennité du 15 Août célèbre la glorieuse Assomption de Marie au ciel. Mais qu’est-ce
que c’est l’Assomption de la Vierge Marie ? Laissons de côté notre imagination.
L’Assomption signifie ceci : « Marie, au terme de sa vie terrestre, a été glorifiée dans son
âme et dans son corps ». Du faite de son union toute spéciale à Jésus son fils, elle a
bénéficié, dès la fin de sa vie, de la victoire que Jésus a remportée sur la mort. De cette
victoire nous bénéficierons tous à la fin des temps. C’est la fête donc de son destin de
plénitude et de béatitude, c’est la glorification de son âme immaculée et de son corps
virginal, c’est la fête de sa parfaite configuration et ressemblance au Christ ressuscité.
L’Eglise orientale où a surgi la foi en l’Assomption de la Vierge Marie a vu le dernier
soupir de Marie comme étant l’instant de la « dormition », prélude immédiat de sa
glorification. La foi en l’Assomption de Marie s’est répandue de l’Orient en Occident et le
Pape Pie XII, le premier Novembre 1950, s’être assuré du consensus et des vœux de
l’Eglise universelle a déclaré qu’il est de foi que Marie a été glorifiée dans la résurrection
de Jésus, corps et âme, à la fin de sa vie.
L’Assomption
propose à l’Eglise et à
l’humanité l’image et
la
confirmation
consolante
que
réalisera
l’espérance
finale.
Cette
glorification totale est en
effet le destin de tous
ceux que le Christ a fait
frères, ayant avec eux
en commun le sang et la
chair. Après avoir
donné naissance à Jésus,
Marie l’a accompagné
jusqu’au
bout.
Elle
l’accompagne au ciel en corps et en âme. Le mystère de l’assomption corporelle de Marie
3
intrigue et déroute notre imagination. C’est vrai, les Saintes Ecritures n’en disent rien,
mais le souvenir de cette élévation de Marie au ciel est passé dans la tradition de l’Eglise.
Cette fête est célébrée le 15 Août, depuis environ l’année 500 en Orient et depuis le VIIe
siècle à Rome et en Occident.
BLAGUE : Un voleur entre dans un magasin et vole un
téléviseur.
Le gardien affolé, le poursuit en criant : « Attendez,
vous avez oublié la télécommande ! »
Cette croyance transparait à travers plusieurs récits très anciens que l’Eglise
appelle les Apocryphes, parce qu’elle ne les a pas acceptés comme Ecritures Saintes. Mais
déjà, Saint Grégoire (538-594), évêque de Tours (France), parlait de cette Assomption de
Marie, ainsi que Saint Epiphane, originaire de Palestine (315-403). Vers 750, Saint Jean
Damascène, dans de magnifiques homélies, résumait la foi et l’enseignement de l’Eglise,
tant en Orient qu’en Occident au sujet de l’Assomption de Marie.
Pourquoi croyons-nous en cette Assomption de Marie ? La mort est un châtiment
du péché. Or Marie est conçue sans péché. De même, parce qu’elle a été sa mère, Marie a
été très unie à Jésus, le Sauveur de tous les hommes. Alors il convenait qu’après sa vie sur
la terre, Marie jouisse du fruit complet de la Rédemption en entrant dans la gloire avec son
âme, mais aussi avec son corps. Matthieu rapporte qu’à la mort de Jésus « les tombeaux
s’ouvrirent, les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent, et sortant du
tombeau après Sa résurrection, ils entrèrent dans la Ville sainte et se montrèrent à
beaucoup de monde » (Mt 27, 52-53). Aujourd’hui, nous pensons que ces versets
s’inspirent des paroles des prophètes annonçant le jour du jugement dernier. (Cf. Amos
8,3 ; Is 26,19 ; Ez 37, 12 ; Dn 12,2)
Mais, puisque certains ne veulent comprendre la Bible qu’à la lettre, alors nous
leur disons que les pères de l’Eglise (écrivains des premiers siècles) interprétaient cette
résurrection des saints comme une résurrection et une glorification pour toujours. Si
certains justes de l’Ancien Testament ressuscitèrent et entrèrent dans la gloire, dès l’instant
où Jésus nous a sauvés par sa mort sur la croix, alors, il est possible et vraisemblable que le
Seigneur ait accordé cette même faveur à Marie sa mère. D’ailleurs, Paul dit aux chrétiens
de Corinthe : « Tous ressusciteront à cause de leur union au Christ, mais chacun à son
propre rang ; le Christ en premier lieu, puis ceux qui lui appartiennent, au moment où Il
viendra » (1Cor 15,22-23). Selon cet enseignement de Paul, nous croyons que la
résurrection générale aura lieu à la fin du monde. Mais à la suite des Chrétiens de tous les
temps, nous croyons que cette résurrection a déjà eu lieu pour la Mère du Christ, et que
son Assomption dans le ciel est le signe qui annonce notre propre résurrection.
Père Jean-Marie Vianney ALUKU, SVD de la paroisse Saint Kisito de Kpatchilé
CLIN D’OEIL SUR LES EVENEMENTS
DE LA PAROISSE
ü 29 Juin 2014, la Paroisse Notre Dame de Lourdes de G/Kouka a bénéficié d’un
don de matériel de sonorisation. Ce matériel est composé de Piano, de 4 Micros et
4 Tiges à micro, d’un support pour Piano, d’habillage pour Piano, etc.… Ce joyau
est généreusement offert à la paroisse par 18 fidèles bienfaiteurs paroissiens.
L’ensemble de ce matériel est évalué à 473.600 F CFA.
4
TEMPS DE L’AVENT ET TEMPS
DE NOEL-EPIPHANIE
Le temps de l’Avent commence quatre dimanches avant la célébration de la Nativité du
Seigneur Jésus-Christ. Il marque le début de l’année liturgique et la période préparatoire à
Noël, célébrée le 25 décembre. Le temps Noël-Epiphanie commence le 24 décembre au
soir et s’achève avec le baptême du Seigneur Jésus-Christ.
Le temps de l’Avent
C’est le temps de l’espérance fondée sur la fidélité de Dieu, sur sa miséricorde infinie et
sur sa patience. Mais quel événement attendons-nous ? Nous attendons la venue du ChristMessie, du ChristTriomphateur
sur le péché et la
mort dans la
gloire du Père.
Nous attendons
l’anniversaire de
la
première
venue du ChristSauveur. C’est
un mystère de
l’Enfant-Jésus.
Il
a
fallu
beaucoup
de
temps, de patience
pour préparer le
peuple de Dieu à
la
première
venue du Christ
Sauveur. Il y a
eu beaucoup de reculs, de défaillances, de reprises et de retour vers le Seigneur. Et Dieu a
eu beaucoup de patience pour nous envoyer le Christ-Sauveur, le centre de notre vie
chrétienne. Voici symboliquement et dans un esprit sans cesse renouvelé, ce temps de
quatre semaines ponctuées par quatre Dimanches.
§
1ere : Dimanche de l’Avent.
Thème : L’espérance dans la prière et l’humilité ; c’est un temps d’attente dans la
vigilance du Seigneur à la fin des temps.
§
2e : Dimanche de l’Avent.
13
chacun ait son rôle propre à jouer dans le foyer selon ses aptitudes) n’est pas mon
apprenti(e), ni mon (ma) domestique (encore moins mon animal domestique), ni mon
employé(e), ni mon élève, ni mon (ma) subordonné(e)), ni mon (ma) patron(ne) de
service… Ne pas s’y conformer et voir autrement les choses, faussent les rapports et la vie
conjugale en souffrira à coup sûr.
Aimer, n’a jamais été facile
Aimer n’a jamais été facile ; il demande un effort toujours à renouveler. L’orgueil, la
peur, l’égoïsme et la jalousie excessive sont les ennemis de l’amour. Le dialogue dans le
respect et dans l’humilité sauve le couple, permet de dissiper les incompréhensions et de
réparer les offenses. Savoir exprimer ses sentiments et écouter respectueusement l’autre en
étant ouvert à pardonner et à demander pardon, c’est vraiment aimer pour une vie de
couple solide.
Rogatien Marie Bamidélé Bamichoré Ephraïm K., SVD
ü 10 Août 2014, les membres du groupe de prière « Renouveau Charismatique »,
fidèles à leur mission de bienfaisance, de louange et de prière, avec le concours
d’autres fidèles, se sont dotés d’une batterie d’un coût de 210.000 F CFA destinée
à améliorer les prestations des chants de louange à Dieu au cours des campagnes
d’évangélisation.
ü 06 Septembre 2014, la Cathédrale Saint Thérèse de l’Enfant Jésus de Sokodé a
vécu un événement de taille. En effet, ce jour, la Sœur Félicia INIBIDE a célébré
son Jubilé d’argent de vie religieuse à Sokodé. C’est aussi ce même jour que la
sœur Marie-Germaine BATAWILA avec trois autres sœurs, toutes de la
congrégation des sœurs de Sainte Catherine du Togo, a fait sa profession
perpétuelle au cours de l’Eucharistie présidée par son Excellence Monseigneur
Ambroise KOTAMBA DJOLIBA, Evêque de Sokodé.
ü Au cours de cette année 2014, le père Marian SCHWARK, missionnaire de la
Société du Verbe Divin (SVD), et ancien curé de la paroisse NDL, de 1979 à
1984, a mis à la disposition de la jeunesse de la paroisse un ensemble
d’instruments de fanfare. Merci aux bienfaiteurs !
Justin KISSEM Sanda
HUMOUR : PRIERE D’UNE FEMME TRES AMOUREUSE
Seigneur, merci de m’avoir fait grâce de cet homme que je garde jalousement.
Mais comme nul n’est parfait, je te le confie chaque fois qu’il met les pieds dehors sans
moi.
Que toute femme qui ambitionne de l’embrasser soit giflée par ta main invisible.
Que celle qui souhaite s’assoir sur ses genoux ait la diarrhée.
Que celle qui rêve recevoir de l’argent de sa part soit brûlée par ton feu.
Que celle qui a réservé une chambre d’hôtel pour l’y attendre ait immédiatement ses
menstrues accompagnées de forte douleur au bas ventre.
Que celle qui espère envoyer des SMS enflammés à mon mari pour le détourner de moi
n’ait jamais le réseau.
Que celle prévoit un coup rapide au bureau entre midi et 13 heures soit électrocutée.
En ton nom j’ai prié. AMEN
Jérôme KITING
12
COMMENT PREPARER ET REUSSIR SON EXAMEN?
INTRODUCTION
L’examen est l’évaluation des connaissances acquises le long d’une période définie. On
peut réussir ou échouer à son examen ! L’échec ou le succès est le résultat de la
préparation que nous avons faite avant d’aller affronter les épreuves. Un examen se
prépare depuis le premier jour de la rentrée. Chaque jeune dans ses études doit affronter
des examens. Il nous a donc semblé utile d’exposer certains principes qui peuvent nous
aider à réussir brillamment ses examens scolaires et professionnels. La réussite ou l’échec
à un examen dépend de certains facteurs fondamentaux, notamment la motivation et
l’organisation. Vouloir, c’est pouvoir, dit-on. Mais vouloir signifie que l’on est motivé et
déterminé pour obtenir ce qu’on veut. En ce moment de l’année scolaire, nous proposons
ici quelques pistes pour guider et orienter les élèves dans la préparation de leur scolarité.
La motivation
La motivation est l’ensemble des motifs qui expliquent un acte. Ici chacun doit se poser la
question : quelle est l’utilité de l’école ? Si vous n’êtes pas motivés, vous ne pouvez rien
faire. La motivation trouve sa source dans l’intérêt que l’on accorde à la chose. C’est la
source d’énergie qui pousse à poser tel ou tel acte. La Bible déclare dans Job 22 : 28 & 29
<< A tes résolutions répondra le succès ; sur tes sentiers brillera la lumière. Vienne
l’humiliation, tu prieras pour ton relèvement : Dieu secourt celui dont le regard est
abattu>>. Quand on est résolu, on augmente ses chances de succès à son examen. Il est
plus facile d’échouer à un examen que de le réussir. Cela veut dire que si nous voulons
réussir à un examen, nous devons nous mettre en conditions de réussite. Dans Galates 6 : 7
5
nous lisons :<< Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un
homme aura semé, il le moissonnera aussi. >>. Dans Psaumes 126 : 5&6 << Ceux qui
sèment avec larmes moissonneront avec chants d’allégresse. Celui qui marche en
pleurant, quand il porte la semence, revient avec allégresse quand il porte ses gerbes
>>. Nous devons être motivés pour les études si nous voulons vraiment réussir. A cœur
vaillant, rien d’impossible dit le précepte. Souvenez-vous qu’on ne mange pas les
omelettes sans casser les œufs!
Comment s’organiser ?
Toute activité humaine a besoin d’une organisation. Sans organisation dans les études, on
navigue à vue. L’organisation permet de définir les priorités et gérer son temps de façon
rationnelle. Il faut établir un emploi du temps personnel et faire un effort pour le respecter.
Appliquez-vous dans tout ce que vous faites car c’est en forgeant qu’on devient forgeron.
Il faut fuir les causes de dispersion entre autres les sorties trop fréquentes, les copains
chronophages, les invitations à prendre un verre, etc. Tout ceci perturbe l'emploi du temps
et nécessite de dégager à chaque fois des plages de remplacement pour les périodes de
révisions qui ont été victimes de cette dispersion. Ne remettez jamais à demain ce que
vous pouvez faire aujourd’hui. Soyez ordonnés et rigoureux. Souvenez-vous que l’ordre
sur votre table d’étude est du temps gagné. L’examen est comme la période de moissons
chez les paysans. Un paysan qui a fait tout ce qui relève de sa possibilité, attend avec
hardiesse la récolte. Il faut se mettre dans certaines conditions pour espérer réussir son
examen.
Il n’est pas rare de rencontrer certains jeunes qui conçoivent que Dieu fera tout à leur
place. Durant toute la période d’étude, ils abandonnent leurs leçons et exercices à l’image
d’un paysan qui refuse de sarcler son champ ou d’entretenir ses plants. La mauvaise
récolte ne devrait pas surprendre un tel paysan ! A cette catégorie d’élèves, j’aimerais leur
expliquer que Dieu leur a donné d’intelligence. Je vous invite à considérer les passages
suivants : Jérémie 2 :21 << Je t’avais plantée comme une vigne excellente et du meilleur
plant ; comment as-tu changé, dégénéré en une vigne étrangère ?>> ; Esaie 5 : 4 << Qu’y
avait-il encore à faire à ma vigne, que je n’aie pas fait pour elle ? Pourquoi, quand j’ai
espéré qu’elle produirait de bons raisins, en a-t-elle produit de mauvais ?>>. Nous
comprenons tous maintenant que nous devons faire ce que Dieu attend de nous: le succès.
Se fixer un objectif
Dans nos préparatifs, posons-nous chaque jour les questions suivantes:
ü que voulons-nous faire?
ü Pourquoi le faire?
ü Comment le faire?
ü Avec qui le faire?
ü Avec quels moyens?
Les réponses à chacune de ces questions, c’est à chacun de les trouver; et se sont ces
réponses qui doivent nous guider dans tout ce que nous faisons.
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réalité. Si l’amour érotique, possessif et sensuel doit mûrir en insérant en lui l’amour
chrétien, ce dernier doit apprendre aussi à recevoir, à accueillir. L’amour chrétien ne peut
pas toujours seulement donner. Celui qui veut donner de l’amour doit lui aussi le recevoir
comme un don.
Détacher l’un de l’autre fait naître des anomalies
Cependant, il y a la tendance de détacher l’un de l’autre, et quand c’est le cas, on
peut voir des anomalies naître. L’amour entre homme et femme exige ses deux dimensions
pour éviter d’être une caricature ou apparaître comme une forme réductrice de l’amour.
Quand certains garçons disent à une fille : ‘‘Je t’aime !’’, cela parfois veut dire seulement :
‘‘J’ai envie de toi, je veux m’amuser avec toi’’ comme on dit exactement : ‘‘ J’aime le
riz’’. Or aimer le riz, c’est en réalité aimer son ventre. Et c’est normal, car le riz est une
chose. Malheureusement, il y a des hommes qui aiment leurs frères, sœurs ou conjoint
comme le riz. Quand j’ai faim, je vais acheter une boîte de sardines, je l’ouvre, je mange…
et je la jette. Il y a des garçons qui aiment les filles comme une boîte de sardines. Ils vont
la voir, ils l’admirent, lui donnent de l’argent, ils la prennent, ‘‘ils l’ouvrent, la mangent et
la jettent’’. Et il y a aussi des filles qui se laissent acheter comme des boîtes de sardines, en
oubliant leur dignité de personne humaine. On parle de l’amour commercial. Dans ces cas,
ce n’est pas la femme que l’homme aime mais son corps, son sexe. Ce n’est pas l’homme
que la femme aime mais son argent, ses biens ou peut-être son sexe.
Le ‘‘Je t’aime’’ peut s’entendre donc de trois façons
·
·
·
En définitive, ‘‘Je t’aime’’ peut s’entendre donc de trois façons :
Je t’aime : en fait, pour dire c’est moi-même que j’aime. Je te prends pour moi
pour t’utiliser à mon gré, pour mon profit personnel (Amour érotique)
Je t’aime : pour dire qu’effectivement c’est toi que j’aime mais d’un amour limité
(réciprocité oblige : Amour-Amitié)
Je t’AIME : je veux ton bien, je me donne à toi, je me sacrifie pour toi quoi qu’il
arrive et pour toujours. C’est cet amour seul qui comble le cœur et rend heureux
pour la vie. (Agape ou amour chrétien)
Ce dernier vécu dans le couple appelle à se conduire à égalité dans
le respect
Dans le couple, cet amour-ci appelle à la confiance mutuelle, appelle à se conduire à
égalité, à pardonner, à comprendre et à s’ouvrir à l’autre comme le Christ l’a fait. Aimer
dans la vie de couple, c’est avant tout, savoir que mon conjoint ou ma conjointe en
face de moi est un être humain comme moi avec toutes ses facultés et mérite d’être
traité comme tel. Tous les humains naissent égaux en dignité quel que soit leur sexe.
Aimer, c’est aussi accepter que l’autre soit différent de moi et ainsi le respecter dans cette
différence, bien sûr une différence qui peut enrichir. Chercher à le rendre comme moi, à le
posséder et à en profiter comme une chose, à l’assimiler à un animal, chercher à
m’imposer à lui, à l’ignorer, à le minimiser, à l’embêter, à le dominer, ce n’est pas l’aimer
au sens chrétien, c’est plutôt l’écraser, l’opprimer, l’anéantir, l’abuser, l’utiliser pour
assouvir mes propres fins ou mes caprices, mes complexes. D’ailleurs, dans ces conditions,
les conséquences d’une telle attitude ne vont pas tarder à ruiner la vie d’ensemble, la vie
du foyer. On finit par produire ou fabriquer son propre ennemi sans souvent s’en
rendre compte. Convainquons-nous de ceci : Mon conjoint ou ma conjointe (bien que
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L’amour entre amis et l’amour chrétien
Le deuxième niveau désigne l’affection intime entre amis. Elle suppose une sorte de
sentiment réciproque : on aime parce que l’on est aimé. Il y a enfin le troisième et dernier
niveau. Cet amour va au-delà l’érotique et de l’amitié. Il n’exige pas l’égoïsme de
l’érotique, ni nécessairement la réciprocité de l’amour d’amitié. Il va au-delà du
sentimental, au-delà de la simple affection. C’est l’amour vrai qui est don, l’amour qui fait
sortir de soi1. Cet amour ne demande rien en retour comme garantie ou intérêt et exige une
bonne volonté compréhensive envers tous sans exception. C’est l’amour de Dieu à l’œuvre
dans nos vies humaines2. Quand nous aimons ainsi, nous aimons les hommes non pas
parce qu’ils nous plaisent, ni parce que nous sommes séduits par leurs attitudes et leurs
manières, mais parce que Dieu les aime. Nous nous élevons ici à la hauteur de celui qui
aime l’auteur d’une mauvaise action tout en haïssant son méfait (sa mauvaise conduite).
C’est donc dans ce sens qu’il est possible et qu’il est recommandé d’aimer les
ennemis. A ce stade, aimer requiert la volonté libre. Aimer ici, c’est choisir
courageusement et librement. Aimer comme le Christ aime l’Eglise et chacun d’entre nous
malgré les difficultés y afférentes : c’est l’amour chrétien. Aimer comme Dieu, c’est
laisser l’autre libre de grandir dans sa vocation personnelle (sa manière unique d’être au
monde). Dans ces conditions, aimer véritablement se conjugue toujours au présent,
comme l’a su toujours bien dire, Mgr Jacques Longa. Autrement, l’amour n’est pas
conditionnel, ni conditionné, il ne saurait avoir des langages comme : ‘‘Je t’ai aimé(e)
mais maintenant…’’ ou ‘‘je t’aimerai si…’’
L’amour entre homme et femme dans le mariage
Revenant à l’amour érotique entre homme et femme, avec la purification, la
maturation, la guérison, la discipline que lui apportent les Saintes Ecritures en vue de sa
vraie grandeur, il doit refuser de céder à la domination de l’instinct. Même s’il est désir de
l’autre personne au départ, lorsqu’il s’approche d’elle, il cherche et doit chercher le
bonheur de l’autre, il se donne et désire être pour l’autre. Autrement dit, l’amour érotique,
sans se renier, doit se vivre dans le sens chrétien selon une orientation qui a son origine
dans la création : il est voulu et est institué seulement dans le cadre du mariage et c’est
ainsi que se réalise sa destinée profonde. Les versets suivants nous l’indiquent. « Dieu les
créa homme et femme, les bénit et leur dit : soyez féconds, multipliez,... » (Gn1, 27-28) et
« L’homme quitte son père et sa mère et s’attache à sa femme et ils deviennent une seule
chair » (Gn2, 24).
En s’ouvrant à la nouveauté biblique, l’amour entre homme et femme devient une
véritable découverte de l’autre, dépassant donc le caractère égoïste qui dominait au début.
Il devient maintenant soin de l’autre et pour l’autre, il cherche le bien de l’être aimé, il est
prêt au sacrifice. Dans ce cadre précis, le premier sens de l’amour et le troisième doivent
aller de pair car ils sont complémentaires et ne sont que des dimensions d’une même
1
Cf. Lumen Fidei, N°27 (1ère encyclique du pape François publiée en l’année de foi 2013: La lumière
de la foi)
2
C’est notre réponse au don de l’amour par lequel Dieu vient à notre rencontre que nous appelons
amour de Dieu ou encore aimer Dieu. Comme Dieu nous a aimés le premier (1Jn4, 10), aimer Dieu
et le prochain n’est plus seulement un commandement, mais il est réponse à l’amour dont Dieu
nous comble. Amour appelle amour.
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Rechercher de l’aide
Vous ne pouvez pas tout faire seul. Les difficultés financières, matérielles, intellectuelles
etc. seront là au quotidien. Pour surmonter ces difficultés, vous avez besoin de l’aide.
L’aide peut venir de trois sources:
Ø La famille
Ø Les enseignants
Ø Les amis
Intégrer un groupe de travail en veillant bien à ce qu'il soit composé d'amis sérieux. La
confiance mutuelle doit être totale et l'amitié forcément compatible avec la qualité du
travail attendu. N’oubliez pas que le travail de groupe ne remplace pas votre travail
personnel. Demandez de l’aide aux enseignants de façon humble et courtoise dans les
matières où vous avez des problèmes.
Soyez équilibrés
Votre santé joue un rôle déterminant dans l’amélioration de vos résultats scolaires et la
qualité de la vie. Prenez donc soin de votre corps. Dormez suffisamment car le sommeil
améliore les fonctions cérébrales. Ayez l’habitude de vous coucher tous les jours à la
même heure. Ce n’est pas à la veille de l’examen qu’il faut veiller. Ayez une bonne
alimentation. Faites des exercices physiques. Donnez-vous un peu de temps de distraction
et de loisir. Eviter les veilles et les énervements. Proscrire les dopants, les calmants et les
euphorisants.
Conseils utiles
Il faut bien mesurer ses propres forces, ses faiblesses et ses "aversions" personnelles. Cela
fait partie de l'élaboration de la stratégie. Ayez à jour des fiches-mémo qu'il faut réviser en
permanence. Tenir des petits carnets sur lesquels on peut regrouper les formules, les
énoncés des théorèmes, les orthographes difficiles, les dates clés en histoire, les chiffres
clés en géographie, les expressions idiomatiques en langues vivantes, les citations etc.
Relire sans cesse ces fiches ou ces carnets, particulièrement avant de se coucher afin de
laisser au travail d'assimilation subconscient le temps d'opérer. Il faut donner du temps au
temps. Les intenses coups de collier avant l'examen, les révisions nocturnes et fiévreuses à
l'approche des examens, ne donnent que des acquisitions très précaires. Consacrez du
temps aux matières les plus importantes en termes de coefficient en priorité. Développez
des stratégies pour compenser les pertes sur les matières faibles. Travaillez bien sur les
matières même les plus faibles pour vous (elles vous sauveront peut-être). Prenez le temps
de vous reposer car trop d'efforts limitent une dynamique.
Conclusion
S'il faut en croire Voltaire, le succès dépend de trois facteurs :
Ø le talent,
Ø le travail
Ø et la chance.
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La chance étant par nature très aléatoire et le talent plus ou moins héréditaire, le seul
facteur sur lequel on puisse agir est le travail. Un travail intense et bien organisé permet
souvent de compenser l'absence de chance et le manque de talent. C'est pour cela qu'il
convient tout au long de l'année, de s’appliquer, de participer au maximum de devoirs et
interrogations pour se placer d'emblée dans les conditions de l'examen. Réussir à son
examen fait augmenter la confiance en Dieu, en soi et les autres nous font aussi confiance.
L’échec est très souvent mal accueilli par certains apprenants, qui s’abandonnent à des
vices très nuisibles tant pour leur santé physique, mentale que spirituelle. Or, l’échec est la
mère du succès quand on sait l’accepter. Ceux qui ont réussi leurs études sans
expérimenter l’échec sont peu nombreux. La motivation, la méthode et le travail restent le
principal moteur de réussite à un examen.En tant que chrétiens, nous reconnaissons que
notre Dieu donne la sagesse et l’intelligence à quiconque les lui demande. Nous citerons
en exemples Salomon (I Rois 3 : 9), Daniel (Daniel 1 : 17) et Jésus ( Luc 2 : 40 & 47) pour
confirmer ses promesses faites dans Sa Parole. Proverbes 2 : 6 << Car l’Eternel donne la
sagesse ; de sa bouche sortent la connaissance et l’intelligence>>. Jérémie 33 :3 <<
Invoque-moi, et je te répondrai ; je t’annoncerai de grandes choses, des choses cachées,
que tu ne connais pas.>. Jacques 1 : 5 << Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse,
qu’il la demande à Dieu, qui donne à tous simplement et sans reproche, et elle lui sera
donnée >>. Bonne préparation aux examens à tous et à chacun !
Jérôme KITING
UNE PENSEE
« Aucune entreprise humaine n’a de chance de succès et de durée en dehors de
la qualité des hommes qui la réalisent ».Jean-Marc ELA
QUAND JE DIS A L’AUTRE: « JE T’AIME » !
(CLIN D’ŒIL AUX COUPLES : Un homme et une femme)
Notre partage veut s’inscrire dans le cadre du mariage qui est une grande réalité
terrestre. En tant que telle, disons-le, le mariage relève de la volonté de Dieu dès la
création du monde (Lire Gn1, 26-31 et Gn2, 18-25). De ces références, nous comprenons
le mariage comme étant une communauté de vie et d’amour doté de ses lois propres par le
Créateur selon ses vues, son projet et pour le bien des humains que nous sommes. Dieu ne
veut pas, en effet, un être humain seul, indépendant de tout. « Il n’est pas bon que
l’homme soit seul » (Gn2, 18 ; lire aussi Qo4, 9-12). De ce qui précède, il ressort que Dieu
veut les hommes vivre ensemble, en communauté, en relation les uns avec les autres à
l’image de lui-même qui est trinitaire (Père-Fils-Saint Esprit) : il est un seul Dieu mais il
n’est pas un Dieu qui est seul.
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Vivre ensemble, doit s’efforcer d’être régi par l’amour et le respect pour
avoir un sens
Toute forme de vie d’ensemble commence toujours au moins avec deux
personnes. Et le mariage est justement une forme et une expression particulière de cette vie
communautaire entre un homme et une femme (Lire Gn2, 24-25). Cette vie d’ensemble
vécue dans le mariage ou sous d’autres formes selon le vouloir de Dieu, prend sa source
dans la Sainte Trinité qui se définit comme Amour : Dieu est amour (1Jn4, 8). Or quand il
y a amour, c’est qu’il y a un amant et un aimé, et donc au moins deux personnes. Vivre
ensemble alors, doit s’efforcer d’être régi par l’amour pour avoir un sens et pour être
conforme au plan du Créateur.
Le mot ‘‘amour’’ en question !
Ainsi donc compris, essayons de voir à présent le contenu du mot amour tel qu’il
est utilisé de nos jours, car il paraît souvent ambigu et est abondamment employé dans le
langage actuel avec des sens différents. On parle souvent d’amour de la patrie, d’amour
pour son métier, d’amour entre amis, d’amour du travail, d’amour entre parents et enfants,
entre frères et sœurs et entre proches, d’amour entre conjoints (homme et femme),
d’amour du prochain y compris de l’ennemi et d’amour de Dieu. (A ce sujet, lire avec
grand intérêt l’encyclique ‘‘Deus Caritas est’’, ‘‘Dieu est amour’’ du Pape Benoît XVI). Il
existe trois mots pour désigner l’amour dans la langue grecquei. Ici, pour être simple et
plus compréhensible, disons que le terme amour s’emploie à trois niveaux.
L’amour érotique
Le premier niveau évoque l’amour érotique qui vise ou se base sur le plaisir, la
jouissance. C’est une sorte d’amour romantique ou esthétique qui répond ou qui satisfait
notre désir, notre goût, notre égoïsme, notre intérêt. (Quelques exemples de cet amour :
aimer une couleur, un teint, une forme, une matière, un goût, une façon, un repas, un
tempérament, un talent, etc.); c’est en fait et en bref, l’amour de soi. L’amour érotique fait
aussi partie intégrante de l’amour entre homme et femme impliquant le corps et l’âme.
Purifié et approfondi par les Saintes Ecritures, cet amour entre homme et femme est
destiné à s’ouvrir au deuxième et troisième niveaux dont nous parlerons bientôt pour ne
pas perdre sa dignité, pour ne pas être réduit ou rabaissé au sexe (uniquement au corps)
frisant alors une marchandise, une simple ‘chose’ que l’on peut acheter et vendre. Or dans
le cas précis du mariage, il s’agit plutôt de l’implication de la totalité de la personne
humaine. Contrairement à ce que d’aucuns pourraient penser, notons que ce type d’amour
est inscrit et enraciné dans la nature même de l’homme par le Créateur. Il ‘‘s’impose’’ à
l’être humain.
i
Tout d’abord, le mot éros (l’amour plaisir, qui prend, l’amour captatif, possessif, sensuel,
ascendant). Ensuite, il y a la philia (amour entre amis, amour réciproque). Enfin l’expression agape
(l’amour oblatif, qui se donne, qui s’offre, l’amour descendant, l’amour chrétien impliquant le don
de soi).
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