
Bibliographie :
Y. BAROU et B. KEIZER, 1988, Les grandes économies, Seuil.
P.H. BRETON et A.D. SCHOR, 1983, La dévaluation, PUF, coll. Que sais-je ?
P. KRUGMAN, 1998, La mondialisation n’est pas coupable, La Découverte, coll. Textes à
l’appui.
F. MILEWSKI, 1989, Le commerce extérieur de la France, La Découverte, coll. Repères.
P. SALIN, 1991, Macroéconomie, PUF.
Citations :
« Malgré tout l’amour qu’on me prête pour les statistiques, je n’hésiterais pas à
recommander, si l’on m’interrogeait, la suppression des statistiques du commerce extérieur,
étant donné tout le mal qu’elles ont fait dans le passé, qu’elles font et, je le crains fort,
qu’elles feront encore dans l’avenir ».
Jacques Rueff, 1933.
« Le libre-échange ne peut être mutuellement avantageux pour tous les pays participants que
si les taux de change correspondent à l’équilibre des balances commerciales ».
Maurice Allais, Le Figaro, 19/11/1996.
GLOSSAIRE
ABSORPTION : Capacité d’une économie à consommer sa production. L’absorption est égale
à la production domestique moins les exportations. La réussite d’une dévaluation suppose
que l’on puisse réduire l’absorption interne.
AIDE-LIÉE : Une part non négligeable des crédits et dons accordés à des pays en
développement ne peuvent être dépensés qu’en achats à des fournisseurs français. Les
autres pays pratiquent aussi l’aidée liée.
APPRÉCIATION : Augmentation de la valeur d’une monnaie par rapport aux autres devises.
C’est le symétrique de la dépréciation.
CAF-FAB : Les statistiques douanières françaises comptabilisent les importations CAF (Coût,
assurance, fret), c'est-à-dire tous frais à la livraison. En revanche, les exportations sont
considérées FAB (Franco à bord) : elles incluent les frais de chargement, mais ni les frais de
transport, ni d’assurance. Un coefficient de correction permet en principe de rétablir
l’équilibre entre les deux séries de chiffres.
DEPRÉCIATION : Perte de valeur d’une monnaie par rapport aux autres devises. En changes
fixes, la dépréciation ne peut normalement pas se produire ou du moins pas au-delà des
marges de fluctuation tolérées.
DÉVALUATION : Changement dans la définition légale de la monnaie soit par rapport à un
étalon, l’or ou une devise. Par rapport à la dépréciation, c’est un acte politique volontaire,
même s’il est le plus souvent commandé par les circonstances. La nouvelle valeur de l’unité
monétaire nationale est alors proclamée par décret.