Opération PICCline CHU de Dijon Journée des correspondants en hygiène Objet du délit Une histoire qui commence mal • Signalement interne par le chef d’un service 01/2013 – Problèmes thrombophlébites +/- sepsis – Patients tous porteurs d’un piccline • Augmentation des appels téléphoniques dans notre service car les agents ne connaissent pas les piccline et ignorent leur prise en charge – Pas de protocole – Dispositif posé sans formation des personnels Audit des pratiques • Suite au signalement : – Audit des pratiques sur la réfection de pansement et manipulation des connexions – Audit en radio-interventionnelle • Conclusion : Les pratiques sont conformes – Grâce à l’audit, on échange, on complète par un audit en HJ ( problématique du patient qui est pris en charge à domicile, dans autre établissement ) = non anticiper • On débute l’audit dans une autre unité : – Stress énorme des IDE devant ce dispositif!! ( risque d’erreurs…) 2 modèles disponibles sur le CHU Pas de clamp visible car la valve anti-retour est à l’intérieur du dispositif clamp visible, il n’yvisible a pas car de valve Pas de clamp la valve anti-retour anti-retour est à l’intérieur du dispositif le système de fixation au CHU de Dijon Démarche de gestion des risques à postériori 1) Contexte : 4 cas de thrombophlébites sur Piccline dont 2 sepsis pris en charge en (mai 2012) 2) Recherche de facteurs favorisants et latents du risque infectieux Institutionnel 350 poses /an au CHU Condition de travail Organisationnel Peu de transmission entre service et radiologie après la pose Pas de démarche à priori en concertation lors de la généralisation du DM Pas d’aide mémoire a disposition sur l’entretien des piccline pour les IDE 3-4 patients/chambre en HJ Réfection de pansement Chariot de soins plusieurs fois /sem en HJ très rempli en pour le même patient HJ entré dans la Alternance hospit à dom et chambre: Hospit CHU : entretien ? multiplication les intervenants Protocole mise à disposition sur OBSYS peu connu des soignants Pas de formation initiale des IDE du CHU : misent devant le fait accompli Quid de la formation des IDE libérales ? Certaines IDE libérales refusent de refaire le pst Equipe Méconnaissances des indications de poses de Piccline par les IDE Stress important des IDE Tâches Méconnaissance de la technique de dépose du pst transparent DIV non fixé à la peau, risque de mobilisation très importante Pt de ponction non visible durant 7 jrs Capital veineux altéré obligeant des manipulations supplémentaires sur picc comme les prélèvements sanguins + multiples produits passés en même temps Patients immunodéprimés Allergie au pst transparent : remplacé par pst opaque Individuel Patient 3) Plan d’action a) Immédiat Audit d’observation des pratiques : réfection de pansement et manipulations distales et proximales en HC et HJ Audit de la pose en radiologie interventionnelle (non réalisé à ce jour) b) A postériori Informations sur l’existence d’une fiche technique disponible sur le logiciel de gestion documentaire : OBSYS Sollicitation du laboratoire BARD pour former régulièrement les équipes (1 fois /an) Sollicitation du laboratoire du pansement semi-perméable transparent pour rappeler les spécificités de la pose et dépose Problèmes thromboem boliques et infectieux graves Allo labo • Formation de l’ EOH par le laboratoire qui commercialise le piccline/CHU – IDE support • Rencontre du représentant du pansement transparent semi-imperméable pour méthode d’ablation – Visites dans les services avec support papier Heureusement des recommandations arrivent Quelques recommandations « Le personnel ayant en charge la pose et l’utilisation du PICC a reçu une formation spécifique. Un PICC est contre-indiqué en l’absence de formation des équipes soignantes prenant en charge le patient, à l’hôpital comme à domicile. Les structures de soins prenant en charge des patients porteurs de PICC identifient des personnes référentes dans l’utilisation de ces dispositifs(AF). » Quelques recommandations « Les opérateurs disposent de protocoles de bonnes pratiques en matière de prévention du risque infectieux, protocoles écrits et actualisés concernant la pose, l’entretien/utilisation et la surveillance du PICC. Ces protocoles sont communs dans un même réseau de soins (AF CCIR93). » « Pour les patients à domicile, une fiche de suivi ou carnet de surveillance est remise au patient ; l’intérêt du remplissage de la fiche de suivi ou carnet de surveillance est expliqué au patient ou à sesproches (AF). » outils • http://nosobase.chulyon.fr/recommandations/cclin_arlin/cclinP arisNord/2012_PICC_CCLIN.pdf • Livret de suivi : – Pour le patient – Pour les IDEL – Pour les autres établissements ( parcours du patient) 1- Retrait du pansement sale REFECTION pansement de PICC SHA Etirer latéralement le pansement Retirer le Statlock Si nécessaire fixer le KT Mettre les gants stériles 2- Cycle d’Antisepsie cutanée SHA Rinçage eau stérile Séchage ATS Alcoolique Attendre le séchage 3-Mise en place d’un pansement transparent Détersion (savon ATS) Mettre en place le nouveau Statlock Mettre en place les pansements transparents semi-perméables CHU Dijon / Formation PICC 2013 / SEHH et services d’hématologie Rinçage pulsé Masque chirurgical • Méthode de rinçage pour l’entretien de tous les abords veineux (VVP, CCI, CVC, PICC, …) • Après chaque injection, après chaque perfusion, tous les 7 jours quand PICC non utilisé Adapter la seringue de 10 ml de NaCl 0.9% (2X10 ml si transfusion) Actionner le piston en au moins 3 poussées consécutives PHA Compresses stériles + ATS alcoolique CHU Dijon / Formation PICC 2013 / SEHH et services d’hématologie Simulation en santé • essai infructueux pour créer un film « maison » – Trop technique, pas de manipulation avec le dispositif – Plus un support de consolidation des acquis • Pourquoi pas un atelier ? • La simulation en santé correspond « à l’utilisation d’un matériel (comme un mannequin ou un simulateur procédural), de la réalité virtuelle ou d’un patient standardisé, pour reproduire des situations ou des environnements de soins, pour enseigner des procédures diagnostiques et thérapeutiques et permettre de répéter des processus, des situations cliniques ou des prises de décision par un professionnel de santé ou une équipe de professionnels.1 » Simulation en santé • Dans une étude observationnelle, l’utilisation d’un programme d’entrainement sur simulateur réduit de façon statistiquement significative le risque de complications infectieuses postopératoires lors de la mise en place d’un CVC dans une unité de réanimation (0,50 versus 3,2 infections pour 1 000 jours-cathéter) • Andreatta compare deux méthodes d’entrainement à la pose des PICC et conclut a la supériorité de la simulation sur les méthodes classiques d’apprentissage par compagnonnage au lit du patient [33]. Choix de la technique Ateliers pédagogiques • les modalités – Tous les sites du CHU – Tous les professionnels ( correspondants en hygiène ++++) – Sur un temps court (1 h max), – Enchaînement des sessions toutes les h ( 3 à 4 sessions ) Ateliers pédagogiques • Le contenu – Un temps théorique : • Bonnes recommandations : IDE hygiéniste – et un temps de pratique : • Applications du protocole : IDE hématologie ( correspondantes en hygiène) • Tous les supports papier sont à mis à disposition • Résultats : – entre 2013 et 2014 = 6 ateliers • 146 professionnels – Ensemble des 3eme années de l’IFSI + formateurs références • Recommandations par consensus formalisé Bonnes pratiques et gestion des risques associés au PICC ( cathéter central à insertion périphérique)-dec 2013 • Andreatta P, Chen Y, Marsh M, Cho K. Simulation-based training improves applied clinical placement of ultrasoundguided PICCs. Support Care Cancer 2011; 19(4): 539-543. • Barsuk JH, Cohen ER , Feinglass J, McGaghie WC , Wayne DB.Use of simulation-based education to reduce catheter-related bloodstream infections. Arch Intern Med 2009; 169(15):1420-1423. • Évaluation et amélioration des pratiques-Guide de bonnes pratiques en matière de simulation en santé Décembre 2012-HAS