Paragraphes 2 et 3 du corpus sur la ville. 2e paragraphe Les auteurs nous font découvrir les différents éléments des villes ; Grand Corps Malade et Verhaeren exposent les divers moyens de transports, comme on peut le découvrir dans midi 20 le «RER » ou encore le « métro », puis dans les campagnes hallucinées où les « navires » côtoient, les « tombereaux » ainsi que les « chevaux » et « trains »… La vie quotidienne est mise en avant avec notamment le « marché de St Denis » ainsi que le spectacle de rue et le développement de la publicité à Paris pour Apollinaire. La publicité est une nouveauté pour cet auteur qui en fait une personnification « les affiches qui chantent ». Pour Verhaeren « La ville tentaculaire » est dépeinte avec un caractère géométrique « les lignes brisées » et les « angles droits » des toits. Les artistes, à travers leur vécu dans la ville, nous dépeignent celle-ci en fonction de leurs habitudes. 3e paragraphe Chaque artiste possède une sensibilité personnelle suscitée par la ville. Nous découvrons à travers leurs textes chaque ville à l’aide des 5 sens notamment avec Grand Corps Malade où les odeurs du marché nous enivrent. On peut tout d’abord « manger une crêpe là où ça sent Kimper » puis faire un tour aux « Antilles » tout en entendant « des accents plein les tympans et des odeurs plein le zen ». Apollinaire lui, utilise des mots tels que « gémie » et « aboie » appartenant au champ lexical du bruit. Verhaeren met en relief les bruits agressifs de la ville en utilisant dans son poème des bruits stridents renforcés par l’association de certaines consommes; comme on peut le remarquer dans cette citation « grincent comme des gonds ». La vue est aussi présente, à St Denis l’artiste nous prend par la main, et nous la fait découvrir à l’aide de description telle que la basilique « ce bâtiment monumental »; dans la ville tentaculaire la noirceur est présente « sombre », ainsi que la pollution avec « le brouillard » tout cela nous plonge dans l’obscurité. Apollinaire fait des choses du quotidien une poésie notamment avec « les prospectus » et « les livraisons à 25 centimes pleines d’aventure policières », ce poète moderne n’hésite pas à bousculer les règles en écrivant des choses singulières comme le prix de ce livre. Grand Corps Malade reste lui aussi terre à terre, en faisant référence aux arracheurs de portable et « les petits coins un peu poisseux ». Les auteurs ont tous une interprétation personnelle de ce lieu qui leur est cher.