CM1 CLASSE DE MADAME GOUGET
EZY/SUR EURE
Guillaume Apollinaire, pseudonyme de Wilhelm Apollinaris de
Kostrowicki (26 août 1880, Rome – 9 novembre 1918, Paris) est le
principal poète français des premières décennies du XXe siècle,
auteur notamment du Pont Mirabeau. Il écrit également des nouvelles
et des romans érotiques (les Onze Mille Verges, 1907, mais aussi les
Exploits d'un jeune Don Juan). Il pratique le calligramme (terme de
son invention). Il est le chantre de toutes les avant-gardes
artistiques (les Peintres cubistes, 1913) et, poète (Alcools, 1913 ;
Calligrammes, 1918) ou théoricien (l'Esprit nouveau et les poètes,
1917), un précurseur du surréalisme (les Mamelles de Tirésias,
1917).
Il naît à Rome, d'un officier italien et d'une mère de noblesse
polonaise, Angelique Kostrowicka. Cette femme aventurière, qui
l'élève seule, l'emmène en Belgique (Stavelot), en Italie et à
Monaco.
Il poursuit des études aux lycées de Cannes puis de Nice. À 20 ans,
il fréquente la bohême parisienne où il vit d'expédients :
littérature alimentaire (romans populaires d'aventure, héroïque ou
érotique). Soupçonné dans le scandale du vol de la Joconde, il est
emprisonné durant une semaine à la prison de la Santé ; cette
expérience a beaucoup d'influence sur lui.
De retour en France en 1908, on lui connaît une liaison avec
l'artiste peintre Marie Laurencin. En 1910, il commence l'écriture
de poèmes recueillis dans Alcools. Il se lie d'amitié avec Picasso,
Derain, de Vlaminck et le douanier Rousseau.
Il s'engage dans l'armée en 1914, il chante la guerre en tant que
« beau spectacle ». La guerre est pour lui l'occasion de se livrer à
une vie de plaisirs. Affecté au 96e régiment d'infanterie avec le
grade de sous-lieutenant, il est blessé à la tête par un éclat
d'obus le 17 mars 1916, il est évacué et trépané, puis retourne à
Paris.
Guillaume Apollinaire meurt en 1918 de la grippe espagnole. Il est enterré au
cimetière du Père Lachaise à Paris.