
RBU : Bonjour, pouvez-vous nous présenter votre
service et votre équipe ?
Laurent VERLEY : Bonjour.
Le SAU malouin est un service d'urgences polyvalentes
constué en fait de 4 UF que sont le SAU proprement
dit, l'UHCD, l'UPA et le SMUR.
Nous assurons donc des PEC polyvalentes médico-
chirurgicales adultes, pédiatriques (médicales et trau-
maques) et psychiatriques, car le CHSM gère deux sec-
teurs psy.
Quelques stasques:
- SAU : plus de 37 000 passages en 2014 - 36% de taux
d'hospitalisaons (dû à la forte proporon de per-
sonnes âgées),
- UHCD : 11 lits environ 3200 passages par an,
- UPA pour unité post accueil (médecine polyvalente
post urgence) : 1250 passages par an en 2014,
- SMUR : 850 primaires en 2014,
- 7200 enfants vus en 2014 dont 50% de traumatologie
environ,
- 3200 paents psy- addicto.
Ce SAU et ses 4 UF sont intégrés dans le Pôle des acvi-
tés non programmées qui comprend aussi REA-USC-
Unité médico-psy - dépôt de sang- addictologie- coordi-
naon hospitalière.
Nous serons 17,85 au 1er juin 2015 pour assurer le fonc-
onnement 24-24h des 4 UF du SAU ainsi que la PDS
des 995 lits de notre établissement.
Par ailleurs nous signons dans les jours qui viennent une
fédéraon médicale inter-hospitalière avec le SAU du
CH de DINAN qui est en difficultés de RH médicales et
que nous renforçons déjà depuis 2 ans. Je rappelle au
passage que les CH ST-MALO, DINAN et CANCALE forme
une CHT nommée CHT Rance-Emeraude. À ce titre nous
allons passer dès le printemps 2015 en équipe territoriale
et poursuivre le renfort du SAU DINAN qui souffre de dif-
ficultés de ressources humaines médicales chroniques.
Pouvez-vous nous rappeler de quand date votre
passage à 40 heures par semaine et les condions à
l'époque qui vous avaient amené à les proposer ?
En 2008-2009 nous éons nous aussi en grande précari-
té de RH médicales avec 8,5 ETP au SAU et une 2ème
ligne de garde assurée par obligaon et à reculons par
des PH non urgenstes… Après de nombreuses discus-
sions en CME et avec l'aide de notre direcon de
l'époque (Mr Alain TANGUY et Mme Dominique RADU-
REAU), la communauté médicale décida d'autonomiser
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