C U R R I C U LU M Cholélithiase: complications D. Cribleza, M. Freyb Généralités Chaque année 1–2% des lithiasiques biliaires symptomatiques présentent une complication. Les complications sans antécédents de symptômes biliaires sont très rares. Il s’agit de tableaux cliniques potentiellement graves, parfois mortels, qui exigent un diagnostic et un traitement rapides. En ce qui concerne le traitement, il est utile de distinguer entre complications de la cholédocholithiase (obstruction biliaire avec ictère, cholangite (cholangiosepticémie bactérienne aiguë; pancréatite biliaire aiguë) et complications d’une localisation lithiasique vésiculaire ou cystique (cholécystite, perforation de la vésicule biliaire; syndrome de Mirizzi). Alors que le traitement de la cholédocholithiase et de ses complications tombe essentiellement dans le domaine de la gastro-entérologie interventionnielle, celui de la cholélithiase est principalement chirurgical. Les lithiases biliaires n’occasionnent que rarement des complications en dehors du système biliaire (iléus biliaire; disparition d’une lithiase biliaire après cholécystectomie). Cholécystite aiguë, perforation de la vésicule biliaire a b Gastroenterologische Abteilung, Medizinische Klinik, Kantonsspital Luzern Gastroenterologische Praxis, Luzern Correspondance: Dr. Dominique Criblez Gastroenterologische Abteilung Kantonsspital 6000 Luzern 16 [email protected]. Généralités La cholécystite aiguë sur lithiase est un tableau clinique au pronostic relativement sérieux. Selon l’âge et les maladies de base, la mortalité varie de 1 à 10%. La cholécystite est la plupart du temps le fait d’une obstruction lithogène du canal cystique, très rarement d’une irritation directe de la paroi vésiculaire, mécanique ou chimique par des constituants biliaires tels que la lysolécithine. Une infection peut venir s’y greffer, mais cela n’est pas obligatoire pour l’apparition de la cholécystite. Le spectre des lésions histologiques va d’un discret œdème à la nécrose transmurale. Clinique et diagnostic Le symptôme dominant est la douleur biliaire typique, qui dure plus longtemps que celle d’une colique biliaire sans complication et s’accompagne dans la plupart des cas de symptômes généraux. Une durée de la douleur de plus de 4–6 heures, spécialement accompagnée Forum Med Suisse No 34 22 août 2001 833 de fièvre, doit évoquer une suspicion de cholécystite. La palpation de l’abdomen révèle une douleur à la pression de l’hypochondre droit, accentuée à l’inspiration profonde et la bloquant («signe de Murphy»), souvent avec une défense. A cela viennent s’ajouter les signes de péritonite localisée, dès que l’inflammation a franchi la paroi et irrite le péritoine pariétal. Les enzymes hépatiques peuvent être légèrement anormaux si l’inflammation s’est propagée au lit vésiculaire. Des valeurs franchement anormales, et particulièrement celles parlant pour une cholestase (bilirubine et phosphatase alcaline) font plutôt suspecter une obstruction des voies biliaires ou une cholangite. Un élément important du diagnostic est l’image ultrasonographique typique d’une paroi vésiculaire stratifiée, épaissie à plus de 2–3 mm, dans le pire des cas accompagnée d’un exsudat au niveau du lit hépatique de la vésicule biliaire. Le CT abdominal est également sensible, mais généralement superflue, sauf si le diagnostic n’est pas certain et exige un diagnostic différentiel plus large. La cholescintigraphie («HIDA-Scan») peut confirmer avec une grande sécurité une obstruction du cystique, mais cette méthode est peu répandue chez nous. L’IRM est supérieure à l’ultrasonographie pour visualiser le cystique, mais pas l’épaississement de la paroi vésiculaire, et ne fait donc pas partie des examens de routine de cette pathologie [1]. Evolution naturelle En l’absence de tout traitement, la cholécystite lithogène aiguë peut guérir spontanément en quelques jours, mais son risque de complications est d’environ 20%. L’apparition d’un empyème s’accompagne d’une détérioration de l’état général et de signes d’infection. Le stade ultime est la cholécystite gangreneuse, favorisée par l’âge et le diabète. Elle peut évoluer en perforation de la vésicule biliaire. Les perforations restent la plupart du temps couvertes et ont tendance à abcéder. La perforation intrapéritonéale libre est très rare, mais est grevée d’une importante mortalité. Il peut également y avoir perforation avec fistulisation dans un autre organe creux, le plus souvent le duodénum ou le côlon. Si des lithiases volumineuses passent par une telle fistule, cela peut provoquer un iléus biliaire. Traitement En raison du très grand risque de complications, les patients présentant une cholécystite aiguë doivent être hospitalisés. Le traitement de base est de soutien. Bien qu’une infection ne soit pas de règle, des antibiotiques sont administrés empiriquement, avant même le résultat des hémocultures. Le spectre des pathogènes va par ordre décroissant d’Escherichia coli, Enterococus et Klebsiella à Enterobacter. Il faut C U R R I C U LU M savoir que les céphalosporines de deuxième génération souvent prescrites ne couvrent pas l’Enterobacter. Le traitement définitif est la cholécystectomie. Le moment et la technique dépendent du risque opératoire, du délai entre la maladie et le début du traitement, de l’importance de la cholécystite et de l’expérience du chirurgien [2]. Ces facteurs déterminent si la cholécystectomie doit être effectuée d’emblée ou à froid, à ciel ouvert ou sous laparoscopie. La cholécystectomie par laparoscopie est aussi possible après une cholécystite aiguë, mais ses complications sont plus nombreuses [3]. Chez les patients à haut risque chirurgical, le drainage biliaire percutané est rarement effectué [4]. Ictère obstructif L’ictère obstructif lithiasique ne pose la plupart du temps aucun problème de diagnostic. Les coliques biliaires typiques ont souvent, si ce Figure 1. Sonographie d’une dilatation des voies biliaires intrahépatiques: phénomène du double canon de fusil. Figure 2. Syndrome de Mirizzi. Forum Med Suisse No 34 22 août 2001 834 n’est toujours précédé l’ictère. Un signe indirect est la présence d’une cholélithiase (ou un status après cholécystectomie). Le laboratoire révèle une constellation cholestatique avec ascension nette de la bilirubine conjuguée et de la phosphatase alcaline, avec des ALAT (GPT) légèrement augmentées seulement. L’utrasonographie montre typiquement une dilatation des voies biliaires intra- et extrahépatiques (diamètre de l’hépatocholédoque >6 mm; phénomène du double canon de fusil intrahépatique) (fig. 1). Une dilatation des voies biliaires n’est cependant pas la règle. Dans une obstruction de brève durée, en présence de lésions inflammatoires chroniques (cholangite sclérosante après poussées de cholangite lithiasique récidivante), ou dans le cas spécial d’une cholélithiase greffée sur une cholangite sclérosante primitive, les images sonographiques typiques peuvent manquer. La visualisation sonographique directe des lithiases dans les canaux biliaires n’est possible que dans la minorité des cas. L’ictère persiste alors pendant un certain temps, bien que le calcul momentanément obstructeur ait passé spontanément dans le duodénum, suite à un œdème résiduel de la papille (ou papillite sténosante). L’obstruction par une lithiase biliaire impose un traitement immédiat, car d’autres complications menacent, et notamment la cholangite purulente et la pancréatite biliaire. La méthode de choix est l’ERCP avec papillotomie et extraction du calcul [5, 6]. Une cause beaucoup plus rare d’obstruction biliaire est le syndrome de Mirizzi. Il s’agit d’une compression extrinsèque du cholédoque par l’effet expansif collatéral d’un calcul impacté dans le cystique ou l’infundibulum vésiculaire (fig. 2). Il en existe plusieurs sous-types, selon l’expansion du processus et la présence C U R R I C U LU M Forum Med Suisse No 34 22 août 2001 835 La cholangite lithogène aiguë se manifeste par une symptomatologie typique. Le tableau complet est caractérisé par la triade de Charcot (ictère, douleur de l’hypochondre droit et fièvre/frissons). Les évolutions et variantes moins frappantes sont elles aussi relativement fréquentes. Les paramètres inflammatoires, un état fébrile ou septique associés à des signes de cholestase doivent toujours faire penser en principe à la possibilité d’une cholangite. Les hémocultures sont positives par ordre croissant pour E. coli, klebsielles, Pseudomonas, entérocoques, Proteus et anaérobes. La visualisation sonographique ou par CT d’une cholélithiase et/ou de signes d’obstruction biliaire oriente également le diagnostic. L’indication à l’ERCP doit être généreusement posée, car le diagnostic précoce et le traitement immédiat déterminent le pronostic. En l’absence de tout traitement, la cholangite purulente aiguë est grevée d’une importante mortalité. L’antibiothérapie purement conservatrice est inefficace, tout au moins dans les cas graves avec obstruction persistante, car les antibiotiques ne peuvent pas se trouver en concentration suffisante dans les voies biliaires sous pression [9]. En plus de l’administration immédiate d’antibiotiques, la priorité doit être de vidanger les voies biliaires. Le tableau complet de la cholangite aiguë est donc l’indication phare à une ERCP en urgence (fig. 3). Si l’état général du patient le permet, l’obstruction est levée définitivement par endoscopie. Sinon l’obstacle est levé provisoirement par drainage nasobiliaire [10]. Il est impressionnant de voir à quelle vitesse l’état critique de ces patients gravement septiques peut être amélioré par vidange endoscopique. La décompression chirurgicale a passé aux oubliettes, car elle était grevée d’une importante mortalité. Si une ERCP est techniquement impossible (p.ex. après gastrectomie), il est possible d’envisager une cholangiographie transhépatique percutanée avec drainage (PTCD) en déviation jusqu’au traitement chirurgical définitif. 3a 3b ou non d’une fistule cholécysto-cholédocienne [7]. La variante anatomique d’un long parcours parallèle du cystique et du canal hépatique en favorise le déclenchement. Sa manifestation clinique typique est un ictère, parfois accompagné d’une cholangite ou d’une cholécystite. L’image sonographique typique est une dilatation des voies biliaires intrahépatiques, avec un cholédoque pouvant être de calibre normal. Même après avoir épuisé toutes les possibilités de l’imagerie diagnostique, il se peut qu’il soit impossible de faire la distinction avec un cholangiocarcinome ou, si la vésicule atrophiée rend plus difficile la visualisation des lithiases, avec un carcinome vésiculaire envahissant le hile hépatique. Si le diagnostic différentiel reste ouvert, les patients opérables doivent être opérés pour préciser le diagnostic et pour le traitement, parfois après mise en place préalable d’un stent par endoscopie [8]. Cholangite bactérienne (purulente) aiguë, cholangiosepticémie Figure 3. ECRP dans la cholangite aiguë purulente: 3a. Ecoulement de bile purulente au niveau de l’ampoule de Vater tuméfiée. 3b. Après papillotomie endoscopique, la bile purulente coule à flots et (invisible sur le cliché) petits calculs impactés dans la papille. C U R R I C U LU M Pancréatite biliaire aiguë Physiopathologie Malgré le fait que la relation entre lithiases biliaires et pancréatite aiguë soit bien établie, le mécanisme physiopathologique exact de cette dernière pathologie n’est toujours pas élucidé. La condition est la présence de concréments (ou de leurs stades précédents tels que le sludge), à l’intérieur du cholédoque. Il y a trois théories de son mécanisme déclenchant: 1. Reflux de bile dans le pancréas par le canal commun lors d’une obstruction temporaire de la papille au cours de la migration du calcul, 2. augmentation de la pression dans le canal pancréatique sous l’effet de l’obstruction papillaire, 3. reflux duodéno-pancréatique sur incompétence du sphincter d’Oddi après passage du calcul. Figure 4. ERCP rapide dans la pancréatite biliaire aiguë: un petit calcul vient de passer spontanément de l’ampoule de Vater dans le duodénum. Figure 5. ECRP dans la pancréatite aiguë avec ictère obstructif: gros calcul impacté dans l’ampoule de Vater tuméfiée. Forum Med Suisse No 34 22 août 2001 836 Il y a des arguments pour et contre chacune de ces théories, mais aucune n’explique suffisamment bien l’ensemble des phénomènes cliniques [11]. Le dénominateur commun semble être l’obstruction momentanée de la papille. Le concrément déclenchant peut ensuite: 1. passer librement dans le duodénum (fig. 4); 2. s’impacter dans la papille (fig. 5); 3. rester dans le cholédoque (fig. 6). La durée de l’obstruction et la taille du calcul ne sont pas en corrélation très étroite avec la gravité de la pancréatite. Une obstruction de longue durée, comme avec un concrément impacté, augmente par contre le risque de cholangite, alors que la pancréatite semble largement évoluer de son côté, indépendamment de la nature du facteur déclenchant. Evolution naturelle Environ 80% des pancréatites biliaires aiguës sont de gravité légère à modérée. Après passage spontané du calcul dans la papille, les signes discrets de cholestase s’amendent rapidement, et les patients récupèrent en quelques jours. L’évolution est plus sérieuse dans 20% des cas, compliquée par une cholangite bactérienne, des nécroses pancréatiques, des nécroses surinfectées, et grevée d’une mortalité de 10%. Si la cholélithiase n’est pas éliminée, les cas à évolution discrète courent toujours un risque élevé à court terme. 50% environ présenteront une récidive dans les 3 mois. Diagnostic La présentation clinique et la confirmation du diagnostic sont les mêmes que pour les autres types étiologiques de pancréatite aiguë. L’hyperamylasémie, plus marquée dans l’étiologie biliaire que dans l’alcoolique, ne permet pas d’en apprécier la gravité. Il faut pour cela faire appel aux critères pronostiques habituels, et surtout à la protéine C-réactive (CRP) et au score de Ranson (ou l’une de ses principales variantes) [12]. La question de savoir quand une pancréatite doit être considérée comme biliaire-lithogène est importante, en l’absence d’indices hautement suggestifs tels qu’ictère et cholangite, ou qu’une dilatation simultanée du canal bilio-pancréatique. De nombreuses études ont montré que les paramètres hépatiques et de cholestase ne suffisent pas, que ce soit dans le sens positif ou dans le sens négatif. Les voies biliaires dilatées ne sont absolument pas la règle à l’ultrasonographie. Jusqu’à preuve du contraire, il faut donc toujours considérer qu’une pancréatite aiguë est lithogène-biliaire, en présence d’une lithiase cholédocienne confirmée et en l’absence de toute autre cause évidente de pancréatite (et notamment l’alcoolisme). C U R R I C U LU M Figure 6. ECRP dans la pancréatite aiguë: petit calcul bloqué dans le fin cholédoque. Forum Med Suisse No 34 22 août 2001 837 – Nul ne sait encore bien si l’évolution spontanée de la pancréatite est favorablement influencée par l’ECRP. Il est possible qu’elle présente un avantage dans une pancréatite grave, selon les critères pronostiques initiaux. La question reste encore ouverte de savoir si une intervention très précoce, dans les heures suivant le déclenchement des douleurs parvient à améliorer les résultats, comme cela a été pratiqué dans une étude [13]. Traitement Le traitement de soutien initial tient compte des principes bien connus [12]. A la différence de la pancréatite alcoolique, il faut à tout prix envisager une ECRP. Au cours de ces dernières années, l’importance de l’ECRP rapidement ou en urgence, avec papillotomie et une éventuelle extraction biliaire ont été étudiées et discutées de manière intensive [11]. A l’heure actuelle, 4 études randomisées ont été publiées, dont une sous forme d’abstract. Les résultats ne sont pas faciles à interpréter, car différentes variables importantes ont été choisies, dont les critères d’admission des patients, le moment de l’ECRP et la technique d’examen. Mais ils permettent de tirer certaines conclusions pour la pratique clinique. – Dans l’obstruction biliaire manifeste (ictère et/ou dilatation des voies biliaires; cholangite), ou s’il y a des indices d’un calcul impacté dans la papille (dilatation du canal bilio-pancréatique), l’ECRP/papillotomie/ extraction lithiasique rapide, éventuellement en urgence, est bénéfique dans le sens d’une diminution de la morbidité associée à la cholangite (fig. 7) Dans les situations intermédiaires, l’indication à l’ECRP est rendue plus difficile par l’absence de critères cliniques ou paramètres de laboratoire fiables pour l’identification des concréments bloqués dans le cholédoque (et non spontanément éliminés) (fig. 6). Le meilleur prédicteur d’une rétention lithiasique est supposé être une ascension de la bilirubine au 2e jour [14]. Ces patients doivent subir une ECRP pas en urgence, mais au cours des premiers jours de leur maladie. Après atténuation de la pancréatite aiguë, une cholécystectomie est indiquée au cours de la même hospitalisation, si possible, de manière à prévenir une récidive, faute de quoi menaçante à court terme. Iléus biliaire Si une lithiase vésiculaire perfore dans le tractus intestinal, elle peut rester bloquée dans un passage étroit et provoquer un iléus. Il s’agit la plupart du temps de calculs de 2,5 cm de diamètre et plus, qui ont passé à travers une fistule cholécysto-duodénale, ou plus rarement cholécysto-colique. Ils restent le plus souvent bloqués au niveau de la valvule iléo-caecale, ce Figure 7. ECRP dans la pancréatite aiguë: 7a. Petit calcul dans l’ampoule de Vater. 7b. Extraction du calcul par papillotomie endoscopique. 7a 7b C U R R I C U LU M Forum Med Suisse No 34 22 août 2001 Quintessence Les complications biliaires-lithogènes sont potentiellement sérieuses. Elles imposent généralement un diagnostic et un traitement hospitaliers, interdisciplinaires. La cholangite lithogène aiguë se manifeste par la triade douleur de l’hypochondre droit, ictère et fièvre. Floride, elle est une urgence, imposant une ERCP sans délai dans le but de drainer les voies biliaires. La pancréatite biliaire doit faire envisager soigneusement une ERCP rapide. En cas de cholestase manifeste, ou de pancréatite grave, cette intervention permet tout d’abord de limiter le risque de cholangite et de ses complications infectieuses. Dans la plupart des pancréatites biliaires, le calcul en cause passe spon- 838 qui provoque un iléus du grêle. L’obstruction lithiasique avec iléus du sigmoïde est rare. Alors que le diagnostic de l’iléus ne pose en soi aucun problème, sa genèse n’est pas toujours évidente, car le calcul en cause n’est pas nécessairement radio-opaque. Des coliques biliaires anamnestiques ne sont de loin pas la règle. Par contre, une aérobilie peut donner l’argument décisif, expression radiologique d’une fistule cholécysto-intestinale. Le traitement est chirurgical [15]. Si un calcul volumineux perfore le bulbe duodénal, il en résultera une obstruction de la sortie de l’estomac (syndrome de Bouveret). Le diagnostic est posé par gastroscopie. tanément dans le duodénum. L’intérêt de l’ECRP n’est pas garanti dans ces formes bénignes sans cholestase notable. Références 1 Park MS, Yu JS, Kim YH, Kim MJ; Kim JH, Lee S, et al. Acute cholecystitis: comparison of MR cholangiography and US. Radiology 1998; 209:781–5. 2 Strasberg SM. Laparoscopic biliary surgery. Gastroenterol Clin North Am 1999;28:117–32. 3 Kiviluoto T, Siren J, Luukkonen P, Kivilaakso E. Randomised trial for laparoscopic versus open cholecystectomy for acute and gangrenous cholecystitis. Lancet 1998;351: 321–5. 4 Davis CA, Landercasper J, Gundersen LH, Lambert PJ. Effective use of percutaneous cholecystostomy in high-risk surgical patients: techniques, tube management, and results. Arch Surg 1999;134:727–31. 5 Tait N, Little JM. The treatment of gallstones. 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Am J Gastroenterol 1997;92:377–86 13 Nowak A, Nowakowska-Dulawa E, Marek T, Rybicka J. Final results of the prospective, randomized, controlled study on endoscopic sphincterotomy versus conventional management in acute biliary pancreatitis [ abstract] . Gastroenterology 1995;108(Suppl):A380. 14 Chang L, Lo SK, Stabile BE, Lewis RJ, de Virgilio C. Gallstone pancreatitis: A prospective study on the incidence of cholangitis and clinical predictors of retained common bile duct stones. Am J. Gastroenterol 1998;93:527–31. 15 Reisner RM, Cohen JR. Gallstone ileus: a review of 1001 reported cases. Am Surg 1994;60:441–6.