... Littérature l Théâtre l Cinéma l Musique l Littérature l Théâtre l Cinéma... Théâtre Olympe de Gouges - Médiathèque Mémo Infos : 05 63 21 02 40. Entrée libre Née à Montauban en 1748, humaniste et visionnaire, Olympe de Gouges est une des grandes figures de la Révolution française. Elle utilise le théâtre, les affiches publiques, les journaux, en s’efforçant de répandre le plus largement possible ses idées progressistes. L’abolition de l’esclavage et de la peine de mort, l’hygiène publique, la solidarité, l’instruction et surtout l’égalité politique et civique entre hommes et femmes deviennent son combat essentiel… Cet engagement généreux et exigeant lui vaudra la haine des Jacobins. Elle meurt guillotinée en 1793. Notre Panthéon. Le Panthéon antique était le temple dédié à tous les dieux. En d’autres termes, le lieu où l’on pouvait honorer ce qu’il y a de plus grand, de plus noble sous toutes ses formes. Les dieux n’étant au bout du compte que la symbolisation idéalisée du meilleur de nous-mêmes. Au fronton de l’édifice parisien nommé Panthéon, et destiné à recueillir les dépouilles de ceux qui firent le meilleur de la France, la Révolution imagina d’inscrire « Aux grands hommes, la patrie reconnaissante ». L’époque ne pouvait concevoir que la grandeur aussi pût être féminine. Récemment encore, un manque tout aussi grand d’inspiration fit refuser l’entrée au Panthéon à Olympe de Gouges. Consolons-nous. Il n’est pas que des temples bâtis. Le temple du cœur et de l’esprit est infiniment plus vaste et bien plus largement ouvert que n’importe quelle construction humaine. Montalbanaises et montalbanais nous pouvons être le vivant Panthéon de notre héroïne. Il suffit d’en préserver la mémoire et d’en prolonger aujourd’hui l’œuvre inventive et généreuse. Ceux qui ont dit « Je suis Charlie » ont tout loisir de dire « Je suis Olympe ». N’oublions pas que des Terroristes ont fait couler le sang de celle qui n’avait fait couler que de l’encre. Cette 9ème édition sera donc l’occasion de centrer nos manifestations sur un Panthéon olympien imaginaire. Deux pièces écrites récemment autour d’elle en célèbreront le souvenir tandis qu’un troisième spectacle de création reprendra une de ses propres œuvres. Enfin, et ce n’est pas le moindre hommage que nous puissions lui rendre, la Ville de Montauban accueillera son arrivée dans ses murs sous la forme d’une remarquable tapisserie d’Aubusson. Vendredi 6 mars Mémo, Auditorium /Sur réservation au 05 63 91 88 00/ 789 14h15 théâtre : « Olympe de Gouges, porteuse d’Espoir » De Annie Vergne et Clarissa Palmer. D’après les écrits d’Olympe de Gouges Les combats d’une humaniste visionnaire... (Voir propos du samedi 7 mars, à l’occasion de la seconde représentation) Théâtre Olympe de Gouges 789 18h30 : Inauguration des Journées Dévoilement de la Tapisserie Olympe en présence de l’artiste Jacques Fadat et du lissier Musiciens : Fabien Goett, Patrick Lenain et Dmitri Tokarev. Projection d’images sur la fabrication de la tapisserie (photos de Georges Martin). © YLL 789 20h30 théâtre : « Olympe l’insoumise » Spectacle lauréat de la Bourse Olympe de Gouges 2014. (Pièce parue aux éditions Réciproques) Texte original : Maurice Petit. Comédiens : Maurice Petit, François-Henri Soulié, Benoît Prunier : l’homme à la lanterne Musiciens : Stéphanie Revidat, soprano Lucien Pagnon, violon - Marie-Madeleine Mille, violoncelle - Yvan Garcia, clavecin. Jean-Marc Andrieu, direction et flûte à bec Scénographie : François-Henri Soulié, Le Théâtrophone Iconographie : carnet de croquis de Catel Muller et Centre du Patrimoine de Montauban. Traitement video : Matthieu Mailhé Vendredi 6 mars Théâtre Olympe de Gouges La pièce : Louis Sébastien Mercier, écrivain parisien proche d’Olympe de Gouges, bouleversé par l’exécution de son amie, se rend quelques mois plus tard à Montauban pour y découvrir les lieux et rencontrer les êtres qui ont entouré Olympe durant la première partie de sa vie. Ainsi, va-t-il croiser JeanBaptiste Bonnet, musicien et compositeur montalbanais qui lui contera la jeunesse d’Olympe, tandis que Mercier l’informera à son tour de la carrière qui s’en suivit à Paris et conduisit cette insoumise jusqu’à l’échafaud. Histoire, littérature et musique se confondent autour d’un texte original de Maurice Petit et de compositions musicales contemporaines d’Olympe de Gouges, interprétées par Les Passions. Samedi 7 mars Médiathèque Mémo 789 14h : « Les filles de l’ESAV » /Public adulte/ Ce rendez-vous avec l’Ecole Supérieure d’Audiovisuel de Toulouse, propose une série de courts métrages de fiction ou de documentaires réalisés par des élèves en fin d’études. Créée en 1979, l’Ecole Supérieure d’Audiovisuel est fondée sur des pratiques de créationrecherche. Avec une exigence d’ouverture sur le réel et les enjeux sociaux, elle propose l’expérimentation audio-visuelle, à travers un nombre important d’exercices de réalisation. 9 La peau du désert / Clémentine CARRIÉ. 23’. 2014. Fiction. Un jeune couple emménage dans une ville industrielle portuaire. Les gestes de Lou, enceinte à terme, sont difficiles sous le poids du futur enfant et la chaleur de l’été. Raphaël, dépassé, ne sait comment l’aider. Les premières contractions les terrorisent et le dialogue entre eux s’étiole. Alors que Lou allait accoucher, un incident survient et l’enfant s’accroche en elle. Raphaël et Lou rentrent chez eux, cloisonnés, attendant la naissance à nouveau. En présence de la réalisatrice. 9 La mécanique des sentiments / Marion CAVAILLÉ. 16’. 2014. Fiction. Dans le grenier de sa grande maison, Richard, un vieux monsieur, entend murmurer un automate. Effrayé par cet objet, il envisage de s’en débarrasser. Cependant, il aperçoit des larmes sur son visage. Lina, l’automate aurait peut-être des émotions ? C’est ce que Richard tentera de découvrir. En présence de la réalisatrice ou représentée par Clémentine Carrié. Samedi 7 mars Médiathèque Mémo 9 La légèreté / Manon BLUET. 8’. 2014. Fiction. Tereza fait un rêve dans lequel elle se trouve marchant autour d’une piscine, mise en concurrence avec d’autres femmes face à l’homme qu’elle aime. Celui-ci les observe, froid et distant, éliminant celles qu’il ne juge pas compétentes. Tereza, terrorisée, avance péniblement, essayant d’éviter le pas fatal. En présence de la réalisatrice. 9 Cipriana / Maruani LANDA. 21’. 2014. Fiction. Dans un village mexicain, une jeune fille de 13 ans, Cipriana, se trouve confrontée à la moquerie de ses camarades et au désir des adultes du à la grosseur de ses seins. Son changement physique la dépasse comme cette attirance irrépressible qu’elle éprouve pour son professeur. Lors d’un de ses cours, Cipriana, ne peut détourner le regard de son professeur. Submergée par le désir, un torrent surgit d’entre ses jambes, de son basventre, inondant tout sur son passage. Représentée par Manon Bluet. 9 L’enfant vague / Malou LEVEQUE. 25’. 2014. Fiction. Comme chaque année, Jules vient passer les vacances sur une petite île, avec ses parents. Un jour, en s’aventurant dans une ruine, l’enfant découvre une boîte remplie de lettres d’une autre époque. La lecture de ces lettres va perturber sa perception des choses qui l’entourent... En présence de la réalisatrice. Samedi 7 mars Médiathèque Mémo © YLL © Annie Vergne 789 17h : Café Littéraire Invités : Annie Vergne et Maurice Petit. Médiateur Jacques Griffault L’idée est de mettre en présence deux auteurs contemporains qui ont écrit une pièce autour d’Olympe de Gouges : confrontation de points de vues, enjeux dramatiques, approche scénique... Annie Vergne est depuis 1985, Directrice Artistique du Théâtre Le Guichet Montparnasse à Paris. Comédienne et metteur en scène depuis 1983, elle a joué dans plus de vingt pièces et mis en scène de nombreux spectacles en France et à l’étranger. Parallèlement à ces activités, elle forme des élèves aux techniques théâtrales et au jeu de l’acteur. C’est par cette discipline qu’elle se lance dans l’écriture de pièces de théâtre. Tout d’abord mue par la nécessité de donner à chaque participant des rôles équivalents, la dramaturgie devient rapidement une passion. C’est en 2012 que naitra de sa complicité avec Clarissa Palmer : « Olympe de Gouges porteuse d’espoir ». Cette pièce écrire à 4 mains a dépassé à ce jour les 100 représentations. Maurice Petit : Après une longue expérience de comédien amateur, Maurice Petit se consacre ensuite professionnellement au théâtre, au cinéma et à la télévision. Passionné de littérature, il crée l’association Confluences en 1990 avec laquelle il conçoit et organise la première édition du festival Lettres d’Automne à Montauban. Il élabore, en très étroite collaboration avec les auteurs invités, le programme du festival et crée lors de chaque édition, exposition originale, lectures et spectacles autour des œuvres célébrées. Tout en conservant la direction artistique de Lettres d’Automne, il poursuit ses activités artistiques autour de son métier de lecteur et de comédien. Samedi 7 mars Médiathèque Mémo 789 20h30 théâtre : « Olympe de Gouges, porteuse d’Espoir » (Seconde représentation) /Sur réservation au 05 63 91 88 00/ De Annie Vergne et Clarissa Palmer. D’après les écrits d’Olympe de Gouges Mise en scène : Annie Vergne, assistée de Julien Séchaud Avec : Ghislain Geiger, Juliette Stevez, Annie Vergne Décor : Pierre Bailly Musique originale : Nicolas Van Melle Costumes : Clarissa Palmer. Photos : Hannah Palmer La pièce : Les combats d’une humaniste visionnaire ! De nos jours, un jeune homme, Sébastien, prépare une thèse sur les droits de la femme à travers les siècles. Il planche sans grande conviction sur la vie d’Olympe de Gouges, considérée comme la pionnière des mouvements féministes, jusqu’au moment où… Olympe va faire irruption dans son imaginaire. Qui était cette femme, trop méconnue aujourd’hui ? Quels étaient, sous la Révolution, ses espoirs pour les femmes et pour l’Humanité ? Et qu’en est-il à notre époque ? Dimanche 8 mars Théâtre Olympe de Gouges 789 18h30 : Remise par Madame le Maire de la « Bourse Olympe de Gouges 2015 » La bourse Olympe de Gouges est offerte par la ville de Montauban à un projet artistique, politique ou social qui rappelle et prolonge l’action d’Olympe de Gouges, des droits des femmes. Chaque année, un article particulier de « La Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne » ou un thème développé dans son œuvre est proposé par le jury pour sujet principal, à partir duquel les participants élaborent leurs actions ou projets. Orchia d’Orio compose des univers personnels, à l’esthétique classique mais profondément émotionnelle et onirique, de même qu’elle s’amuse avec le verbe et la chanson dans des répertoires humoristiques et provocateurs. Capable de manier les extrêmes et les contraires avec finesse, habileté et harmonie, ses univers sont multiples, cohérents, entiers et révèlent une diversité et une richesse humaines. Son toucher pianistique issu d’une solide technique russe de piano et sa présence scénique sont dans la continuité de son style de vie : naturel et libre. www.orchiadorio.com © www.orchiadorio.com 789 19h : Orchia d’Orio, artiste concertiste. Hors norme, talentueuse, touchant aux extrêmes dans ses formes multiples, l’essence de l’art d’Orchia d’Orio est en phase avec son parcours de vie atypique et son sens rigoureux de la discipline. Dimanche 8 mars Théâtre Olympe de Gouges 789 20h30 théâtre : « L’Amour au temps des esclavages » D’après « Zamore et Mirza ou l’heureux naufrage » d’Olympe de Gouges. Libre adaptation par Virginie Chevalier, intervenante de l’association de théâtre forum « Histoire d’Eux » d’Albias. Avec les élèves du collège Olympe de Gouges de Montauban. Création, composition et mise en scène : Virginie Chevalier Arrangement musicaux et direction du chœur : Jérôme Abadie Duo de flûtes à bec : Mahaut Cayla et Sarah Castel Piano : Ulysse Moreau. Harpe : Alice Grolleau. Danse : Louis Chevalier Comédiens : Océane, Camille, Alice, Samuel, Ulysse, Juliette, Lény, Cédric, Tatiana, Ludivine, Abigaelle, Charlotte, Antoine, Pierre, Laureline, Tanguy, Léane, Noélie... Ce spectacle créé avec les élèves du collège Olympe de Gouges de Montauban, regroupe plusieurs disciplines, théâtre, musique et danse. Pour le jeu théâtral : les élèves des classes allant de la 5e à la 3e. Pour la musique : les élèves des classes de 6e et 5e CHAM du Conservatoire de musique de Montauban, dirigés par Jérôme Abadie, professeur de musique au Collège Olympe de Gouges, avec la participation de deux élèves de la classe de flûte à bec de Stéphanie Cettolo, professeur au Conservatoire pour la partie musique et de Louis Chevalier élève au Conservatoire de Danse de Montauban pour la danse. La pièce : en trois actes, elle a pour but la dénonciation de l’esclavage des Noirs. Elle compte six personnages principaux dont un couple d’esclaves en fuite... Calendrier - Programme 789 Vendredi 6 mars 7 Mémo 14h15 : théâtre « Olympe de Gouges, porteuse d’espoir » De Annie Vergne et Clarissa Palmer. 7 Théâtre Olympe de Gouges 18h30 : inauguration en musique et réception de la tapisserie d’Aubusson 20h30 : théâtre-concert « Olympe l’insoumise » Texte original : Maurice Petit. Spectacle lauréat de la Bourse Olympe de Gouges 2014. 789 Samedi 7 mars 7 Mémo 14h : cinéma Les filles de l’ESAV 17h : café littéraire avec Annie Vergne et Maurice Petit 20h30 : théâtre « Olympe de Gouges, porteuse d’espoir » 789 Dimanche 8 mars 7 Théâtre Olympe de Gouges 18h30 : remise de la Bourse Olympe de Gouges 19h : Orchia d’Orio, pianiste, compositrice et interprète 20h30 : théâtre et musique « L’amour au temps des esclavages » D’après « Zamore et Mirza ou l’heureux naufrage » d’Olympe de Gouges. Libre adaptation par Virginie Chevalier Les Journées Olympe de Gouges remercient : L’équipe technique et l’administration du Théâtre Olympe de Gouges L’équipe de la Mémo La Direction du développement culturel Le service des Parcs et jardins de la Ville Le service Relations publiques Le service Communication Le Collège Olympe de Gouges Le Cercle de la Tapisserie d’Aubusson Georges Martin Catel Muller Ainsi que toutes les associations, les personnes et les artistes qui ont participé à l’élaboration des ces Journées. Production : Ville de Montauban Direction artistique : Le Théâtrophone Visuel de la 9e édition : © Tenture : Jacques Fadat © Photo : Coralie Labit