CONFÉRENCE DU FORUM DES SAVOIRS “Plus l’être humain sera éclairé, plus il sera libre.” Voltaire CONDILLAC ET LA SENSATION CONFÉRENCE PAR MICKAËL DUBOST Association ALDÉRAN Toulouse pour la promotion de la Philosophie MAISON DE LA PHILOSOPHIE 29 rue de la digue, 31300 Toulouse Tél : 05.61.42.14.40 Email : [email protected] Site : www.alderan-philo.org conférence N°1000-155 CONDILLAC ET LA SENSATION conférence de Mickaël Dubost donnée le 23/03/2005 à la Maison de la philosophie à Toulouse Étienne Bonnot de Condillac est l’auteur qui a voulu dépasser la pensée de Locke en forgeant un empirisme radical : le sensualisme. L’originalité de Condillac est de réduire toute l’expérience psychologique à la seule sensation, proposant au passage une alternative sérieuse à la notion d’inconscient, et de montrer que tout le développement mental n’est que de la sensation transformée. Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 2 CONDILLAC ET LA SENSATION PLAN DE LA CONFÉRENCE PAR MICKAËL DUBOST « Comment passons-nous de l'être à l'avoir ? » « L'origine des idées et l'éveil à l'extériorité » I LES SENS, SOURCE UNIQUE DE NOTRE SAVOIR 1 - Une question et une querelle à la base 2 - L'esprit, source unique de notre connaissance : les rationalistes 3 - L'expérience, source unique de notre connaissance 4 - L'inspiration de Locke 5 - Le problème de l'origine des idées 6 - L'entendement humain n'est pas une faculté de l'esprit mais une combinaison Il DE L'EMPIRISME VERS LE SENSUALISME 1 - De l'intérieur vers l'extérieur 2 - Un esprit seau 3 - Mais un esprit actif 4 - Comment l'esprit est-il capable de former des idées ? 5 - Il ne s'agit pas d'une psychologie du développement 6 - La fiction d'une statue III UNE STATUE DE CHAIR 1 - Totipotence des sensations 2 - Une expérience de pensée 3 - Ouvrir les sens de la statue un à un 4 - Un nez .. 5 - ... et une rose 6 - L'ordre intellectuel est sous-tendu par l'ordre affectif 7 - Un esprit vierge, sans mémoire 8 - Être et avoir IV LE COGITO SENSIBLE - JE SENS DONC JE SUIS 1 - Origine des idées et des facultés de la statue 2 - Attention 3 - Mémoire 4 - Comparaison 5 - Jugement 6 - Réflexion 7 - Imagination 8 - Entendement 9 - Volonté 10 - Et le reste ... V L'ÉVEIL À L'EXTÉRIORITÉ 1 - Une connaissance irréductible aux seules sensations ? 2 - Le problème de Molyneux 3 - Le problème de Condillac 4 - Le tact instruit les autres sens 5 - C'est le toucher et non la raison qui corrige la vue Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 3 VI CONCLUSION : LA NATURALITÉ DE LA RAISON ET DE L'ESPRIT 1 - De la naturalité de l'esprit humain 2 - Du « je suis un corps » au « j'ai un corps » 3 - La réhabilitation du corps 4 - La réhabilitation des passions 5 - Le langage, ultime outil du développement de l'esprit humain ORA ET LABORA Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 4 Document 1 : Petite biographie de Condillac (1714-1780). 1. Étienne Bonnot de Condillac naît à Grenoble, en 1714, dans une famille de magistrats. Il perd son père à l'âge de treize ans et est alors pris en charge par son frère, Jean, grand prévôt de Lyon. 2. C'est ainsi qu'il fréquente le même collège jésuite que son autre frère, Gabriel Bonnot de Mably. Destiné à l'Église, il poursuit ses études au séminaire de Saint-Sulpice, à Paris, où il entre en contact avec Diderot, d'Alembert, Rousseau, Voltaire et Fontenelle. Et peu après son ordination, il renonce au sacerdoce, pour mener à Paris sa vie d'homme de lettres. 3. Mais, de 1758 à 1764, Condillac est envoyé à Parme par Louis XV pour être le précepteur de l'infant Ferdinand. À son retour à Paris, en 1768, il est nommé à l'Académie française où il mènera, jusqu'à sa mort, en 1780, une vie discrète, au milieu de l'effervescence philosophique de l'époque. 4. Condillac a été, en France, le principal défenseur du philosophe anglais John Locke, selon lequel les idées ne sont pas, comme le voulait Platon, des entités éternelles et parfaites descendues d'un monde intelligible, mais plutôt des images retirées progressivement de l'expérience. 5. L'essentiel de l'analyse personnelle de Condillac porte sur la nature des « liaisons » qui se forment dans l'esprit humain. Il remarqua notamment, dans son Essai sur l'origine des connaissances humaines, que la capacité à relier les idées les unes avec les autres, de façon originale et renouvelée, est la marque de l'intelligence, mais que cette même capacité peut engendrer la folie, lorsque l'esprit n'en est plus le maître. 6. Il tira, de l'analyse de la formation de ces « liaisons » et de la « génération des idées », une approche du langage qui, très en avance sur son temps, préfigura la distinction introduite par les linguistes du XXe siècle entre la langue et la parole. Le langage humain est en effet, selon Condillac, le produit complexe d'une rencontre entre une « institution » sociale et des pratiques dépendantes des volontés individuelles. 7. Parallèlement, Condillac, dans son Traité des systèmes, attaque violemment Descartes et les auteurs de métaphysiques, qu'il considérait parmi tous les philosophes comme les « moins s sages » et les plus obscurs ; cependant, il avait auparavant consacré un ouvrage à l'analyse des Monades de Leibniz. 8. Grand défenseur de l'empirisme et convaincu de l'impossibilité des « idées innées », Condillac entreprit une synthèse de sa pensée dans le Traité des sensations, ouvrage dans lequel il réaffirme que toute connaissance humaine et toute expérience consciente procèdent de la perception par les sens, et d'elle seule. Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 5 Document 2 : L'inspiration de Locke. Toute la pensée de Condillac se construit en prenant appui sur la philosophie empiriste de Locke. La thèse de Locke est que tout atteste que c'est de l'expérience et d'elle seule que l'homme tire les matériaux de toutes ses connaissances (individuelles comme scientifiques). Il n'y a rien dans l'entendement qui n'ait son origine et son fondement dans les « observations que nous faisons sur les objets extérieurs et sensibles ou sur les opérations intérieures de notre âme. La sensation et la réflexion sont au principe de toutes nos idées ». La connaissance a pour origine l'expérience ; et avant elle, l'esprit est comme une feuille blanche - une table rase - vide de tous caractères et sans aucune idée. Qu'est-ce que l'empirisme ? Supposons donc qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase, vide de tous caractères, sans aucune idée, quelle qu'elle soit. Comment vient-elle à recevoir des idées ? Par quel moyen acquiert-elle cette prodigieuse quantité que l'imagination de l'homme, toujours agissante et sans bornes, lui présente avec une variété presque infinie ? D'où puise-t-elle tous ces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances. À cela je réponds en un mot, de l'expérience : c'est là le fondement de toutes nos connaissances, et c'est de là qu'elles tirent leur première origine. Les observations que nous faisons sur les objets extérieurs et sensibles, ou sur les opérations intérieures de notre âme, que nous apercevons et sur lesquels nous réfléchissons nous-mêmes, fournissent à notre esprit les matériaux de toutes ses pensées. Ce sont là les deux sources d'où découlent toutes les idées que nous avons, ou que nous pouvons avoir naturellement. John Locke (1632 - 1704) Essai philosophique concernant l'entendement humain, 1690 Document 3 : Textes de Condillac. La statue de chair Nous imaginâmes une statue organisée intérieurement comme nous, et animée d'un esprit privé de toute espèce d'idée. Nous supposâmes encore que l'extérieur tout de marbre ne lui permettrait l'usage d'aucun de ses sens, et nous nous réservâmes la liberté de les ouvrir à notre choix, aux différentes impressions dont ils sont susceptibles. Nous crûmes devoir commencer par l'odorat, parce que c'est de tous les sens celui qui paraît contribuer le moins aux connaissances de l'esprit. humain. Les autres furent ensuite l'objet de nos, recherches, et après les avoir considérés séparément et ensemble, nous vîmes la statue devenir un animal capable de veiller à sa conservation. Le principe qui détermine le développement de ses facultés est simple-, les sensations même le renferment - car toutes étant nécessairement agréables ou désagréables, la statue est intéressée à jouir des unes et à se dérober aux autres. Or, on se convaincra que cet intérêt suffit pour donner lieu aux opérations de l'entendement et de la volonté. Le jugement, la réflexion, les désirs, les passions, etc., ne sont que la sensation même qui se transforme différemment. Étienne Bonnot de Condillac (1715 - 1780) Traité des sensations *** Par rapport à elle-même, la statue s'identifie à la sensation éprouvée Les connaissances de notre statue bornée au sens de l'odorat, ne peuvent d'étendre qu'à des odeurs. Elle ne peut pas plus avoir les idées d'étendues, de figure, ni de rien qui soit hors d'elle, ou hors de ses sensations, que celles de couleur, de son, de saveur. Si nous lui présentons une rose, elle sera par rapport à nous une statue qui sent une rose -1 mais par rapport à elle, elle ne sera que l'odeur même de cette fleur. Elle sera donc odeur de rose, d'œillet, de jasmin, de violette, suivant les objets qui agiront sur son organe. En un mot, les odeurs ne sont à son égard que ses propres modifications ou manières d'être ; et elle ne saurait se croire autre chose, puisque ce sont les seules sensations dont elle est susceptible. Ibid. Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 6 *** L'affectivité, principe du développement intérieur À la première odeur, la capacité de sentir de notre statue est toute entière à l'impression qui se fait sur son organe. Voilà ce que j'appelle attention. Dès cet instant elle commence à jouir ou à souffrir : car si la capacité de sentir est toute entière à une odeur agréable, c'est jouissance ; et si elle est toute entière à une odeur désagréable, c'est souffrance. Ibid. *** La sensation résiduelle S'il ne lui restait aucun souvenir de ses modifications, à chaque fois elle croirait sentir pour la première fois : des années entières viendraient se perdre dans chaque moment présent. Bornant donc toujours son attention à une seule manière d'être, jamais elle n'en comparerait deux ensemble, jamais elle ne jugerait de leurs rapports : elle jouirait ou souffrirait, sans avoir encore ni désir ni crainte. Mais l'odeur qu'elle sent, ne lui échappe pas entièrement aussitôt que le corps odoriférant cesse d'agir sur son organe. L'attention qu'elle lui a donnée, la retient encore -1 et il en reste une impression plus ou moins forte, suivant que l'attention a été elle-même plus ou moins vive. Voilà la mémoire. lbid. *** Comparaison et jugement Si après avoir senti à plusieurs reprises une rose et un œillet, elle sent encore une fois une rose ; l'attention passive, qui se fait par l'odorat, sera toute à l'odeur présente de rose, et l'attention active, qui se fait par la mémoire, sera partagée entre le souvenir qui reste des odeurs de rose et d'œillet. Or les manières d'être ne peuvent se partager la capacité à sentir, qu'elles ne se comparent : car comparer n'est autre chose que donner en même temps son attention à deux idées. Dès qu'il y a comparaison, il y, a jugement. Notre statue ne peut être en même temps attentive à l'odeur de rose et à celle d'œillet, sans apercevoir que l'une n'est pas l'autre ; et elle ne peut l'être à l'odeur d'une rose qu'elle sent, et à celle d'une rose qu'elle a sentie, sans apercevoir qu'elles sont une même modification. Un jugement n'est donc que la perception d'un rapport entre deux idées, que l'on compare. Ibid. *** Du désir à la volonté Le souvenir d'avoir satisfait quelques-uns de ses désirs, fait d'autant plus espérer à notre statue d'en pouvoir satisfaire d'autres, que ne connaissent pas les obstacles qui s'y opposent, elle ne voit pas pourquoi ce qu'elle désire, ne serait pas en son pouvoir, comme ce qu'elle a désiré en d'autres occasions. A la vérité, elle ne peut s'en assurer mais aussi elle n'a point de preuve du contraire. Si elle se souvient surtout que le même désir, qu'elle forme, a d'autres fois été suivi de la jouissance - elle se flattera à proportion que son besoin sera plus grand. Ainsi deux-causes contribuent à sa confiance : l'expérience d'avoir satisfait un pareil désir, et l'intérêt, qu'il le soit encore. Dès lors elle ne se borne plus à désirer, elle veut ; car on entend par volonté, un désir absolu, et tel, que nous pensons qu'une chose désirée est en notre pouvoir. Ibid. *** La statue et le monde extérieur Nous ne sentons pas proprement que les corps sont impénétrables : nous jugeons plutôt qu'ils le sont, et ce jugement est une conséquence des sensations qu'ils font sur nous. La solidité est surtout la sensation d'où nous tirons cette conséquence parce que, dans deux corps solides qui se pressent, nous apercevons, d'une manière plus sensible, la résistance qu'ils se font l'un à l'autre pour s'exclure mutuellement. S'ils . pouvaient se Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 7 pénétrer, les deux se confondraient dans un seul : mais dès qu'ils sont impénétrables, ils sont nécessairement distincts et toujours deux. Il n'en est donc pas de la sensation de solidité, comme des sensations de son, de couleur et d'odeur, que l'âme qui ne connaît pas son corps, aperçoit naturellement comme des modifications où elle se trouve et ne trouve qu'elle. Puisque le propre de cette sensation est de représenter à la fois deux choses qui s'excluent l'une hors de l'autre, l'âme n'apercevra pas la solidité comme une de ces modifications où elle ne trouve qu'ellemême - elle l'apercevra nécessairement comme une modification, où elle trouve deux choses qui s'excluent, et pas conséquent elle l'apercevra dans ces deux choses. lbid. Document 4 : Développement représentatif - cognitif - de la statue. Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 8 DÉCOUVREZ NOTRE AUDIOTHÈQUE pour télécharger cette conférence, celles de la bibliographie et des centaines d’autres Tous nos cours et conférences sont enregistrés et disponibles dans notre AUDIOTHÈQUE en CD et DVD. Des milliers d’enregistrements à disposition, notre catalogue est sur notre site : www.alderan-philo.org. Plusieurs formules sont à votre disposition pour les obtenir : 1 - PHILO UPLOAD : un abonnement annuel pour un libre accès à la totalité des enregistrements disponibles. Présentation sur notre site internet ou envoyez-nous un email avec le code PHILO UPLOAD et laissez-vous guider en quelques clics : [email protected] 2 - TÉLÉCHARGEMENT : vous commandez la conférence ou le cycle qui vous intéresse via internet. C’est rapide et économique. 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Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 9 POUR APPROFONDIR CE SUJET, NOUS VOUS CONSEILLONS - Les cours et conférences sans nom d’auteurs sont d’Éric Lowen - Conférences sur l’histoire de la philosophie - Héraclite et le devenir - Démocrite et l’atomisme - Le théâtre de la variété ou la démocratie athénienne selon Platon, par Noémie Villacéque - Aristote et l’éthique à Nicomaque - La philosophie du plaisir d’Épicure - Épicure et le plaisir, par Yves Belaubre - La grande bibliothèque d’Alexandrie - Sénèque et le stoïcisme romain - Avicenne et la raison, par Dominique Urvoy - L'apport de la civilisation arabe au moyen-âge, un héritage remis en cause par l'ouvrage de Sylvain Gouguenheim, par Habib Samrakandi - Montaigne et l’humanisme - Vanini, philosophe méconnu, méprisé, diabolisé, par Matthias Klemm - Descartes et la méthode, par Mickaël Dubost - Spinoza et le bonheur, par Mickaël Dubost - Leibniz et la question du mal, par Mickaël Dubost - Hume et l’habitude, par Mickaël Dubost - Condillac et la sensation, par Mickaël Dubost - L’Encyclopédie et la philosophie des Lumières - Voltaire et la religion - Voltaire et l’affaire Calas - La singularité philosophique de Jean-Jacques Rousseau, par Éliane Martin-Haag - Adam Smith et l’économie, par Jacques Passerat - Olympe de Gouges, héritière des lumières, par Betty Daël - Kant et l’absolu, par Mickaël Dubost - Victor Schœlcher, l’homme de l’abolition française de l’esclavage - Victor Hugo, mystique de la liberté et du progrès - Nietzsche ou le combat contre l'utopie et la réalité chrétiennes, par Yannick Souladié - Dostoïevski face à l'athéisme, par Yannick Souladié - Bernard Bolzano corrige Kant, par Ghislain Vergnes - William Morris : socialisme et design, par John William - Jaurès, un philosophe majeur, par Jordi Blanc - Jaurès et la loi 1905 sur la laïcité - Wittgenstein, entre Vienne et Cambridge, par Yoann Morvan - Teilhard de Chardin et l’évolution - Saint-Exupéry, vie et oeuvre philosophique - Vercors, à la quête de la dignité humaine - George Orwell et la dénonciation des totalitarismes - Camus ou la voie de la sagesse, par Christiane Prioult - Logique et épistémologie dans l’oeuvre de Carnap, par Xavier Verley - Marguerite Yourcenar, l’itinéraire d’une sage, par Valéria Rousseau - Marguerite Yourcenar, l’écriture du “moi” dans le labyrinthe du monde, par Valéria Rousseau - Sartre et l’existentialisme - Guy Debord : la philosophie subversive réalisée, par Ghislain Vergnes - Popper et la connaissance, par Mickaël Dubost - Jean-Pierre Vernant et l’hellénisme 1000-141 1000-130 1000-212 1000-176 1000-203 1000-165 1000-013 1000-007 1000-131 1000-241 1000-040 1000-234 1000-137 1000-138 1000-139 1000-147 1000-155 1000-074 1000-156 1000-129 1000-224 1000-166 1000-087 1000-158 1000-133 1000-112 1000-220 1000-240 1000-088 1000-222 1000-228 1000-218 1000-153 1000-067 1000-019 1000-113 1000-123 1000-144 1000-239 1000-124 1000-207 1000-149 1000-211 1000-135 1000-235 Livres de Condillac - 1780, La langue des calculs (inachevé) - 1779, La logique ou les premiers développements de l'art de penser - 1776, Le commerce et le gouvernement considérés relativement l'un à l'autre - 1758 à 1775, La grammaire ; L'Art d'écrire ; L'Art de raisonner ; De l'étude de l'histoire - 1755, Traité des animaux - 1754, Traité des sensations - 1749, Traité des systèmes - 1746, Essai sur l'origine des connaissances humaines Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 10 Conférences en relation avec ce sujet - La nature humaine - La condition humaine - Conscience et existence - Pour une éthique sans dieu(x) - La mort de dieu - Connaissance de soi et sagesse - Connaissance de soi et du monde 1600-159 1600-160 1600-162 1600-099 1600-223 1600-078 1600-105 Quelques livres et revues sur le sujet - L'animal selon Condillac, François Dagognet, Vrin, 2004 - Condillac, L'origine du langage, Aliénor Bertrand, PUF, 2002 - Condillac, la statue et l'enfant, Philosophie et pédagogie au siècle des Lumières, Christine Quarfood, L'Harmattan, 2002 - Condillac, E. Schwartz, Ellipses, 2001 - Journal parisien, Wilhelm Von Humboldt, Solin, Actes sud, 2001 - Histoire de la philosophie 2 vol. 2, sous la direction de Yvon Belaval, Gallimard, Folio, 1999 Association ALDÉRAN © - Conférence 1000-155 : “Condillac et la sensation“ - 22/09/2004 - page 11