PAGE 4 NOUVELLES DE MON COEUR
Le Centre de l’insuffisance
Le Centre de l’insuffisance Le Centre de l’insuffisance
Le Centre de l’insuffisance
cardiaque, au C.H.R. de la Citadelle
cardiaque, au C.H.R. de la Citadellecardiaque, au C.H.R. de la Citadelle
cardiaque, au C.H.R. de la Citadelle
Le service de cardiologie du C.H.R. de la Citadelle voulait offrir aux patients atteints de
cette maladie cardiaque grave les soins les plus adaptés, répondant aux recommandations
nationales et internationales.
De plus, le service de cardiologie voulait proposer aux médecins généralistes un accès et
une ligne téléphonique directs permettant d’obtenir un rendez-vous rapide pour une mise
au point lors d’une suspicion d’insuffisance cardiaque ou une prise en charge rapide d’u-
ne déstabilisation.
C’est pourquoi , en octobre 2005, le Centre composé d’une infirmière,
moi-même, et d’un cardiologue référent, le Dr Troisfontaines, a ouvert ses
portes!
A la demande du cardiologue ou du médecin généraliste, le Centre propose
aux patients différents services.
Tout d’abord, une information
informationinformation
information est donnée sur la maladie et une éducation
éducationéducation
éducation
est réalisée. Mais que veut dire exactement « éducation »?
Éduquer, c’est donner les moyens à la personne concernée mais aussi à
son entourage, pour gérer sa maladie grâce à des entretiens, des séances
d’informations, des outils, des mises en situation…
Ces séances d’ éducation sont un cheminement pour favoriser et accroître
l’autonomie du patient et également améliorer son quotidien.
Un rôle important de l’infirmière du Centre de l’Insuffisance Cardiaque est
de rendre l’information concrète et pratique: « On va mieux quand on
On va mieux quand on On va mieux quand on
On va mieux quand on
connaît sa maladie
connaît sa maladieconnaît sa maladie
connaît sa maladie
», disait le Pr Juillière dans ses brochures éducatives! Et le
« jargon médical », c’est pas toujours facile à saisir !
Des conseils personnalisés sont donnés en fonction des habitudes de vie de la personne,
voici les principaux:
•
Manger moins salé, moins gras;
•
Respecter une restriction de boissons de 1.5litres/24 heures en moyenne (en
comptant l’eau, le café, le thé, le potage, le lait, le vin, le soda, les fruits, les
yaourts…), sauf en cas de canicule ou d’élévation de la température corporelle
(fièvre);
•
Entreprendre ou réapprendre une activité physique de fond;
•
Adopter une surveillance étroite: le poids est un indicateur. Il faut analyser son
poids et le mettre en rapport avec son état clinique: « J’ai pris 1 kilo, mais j’ai fort
bien mangé hier, je ne suis pas essoufflé, mes chevilles sont norma-
les..apparemment, cette prise de poids est alimentaire. Mais si par contre la prise
de poids ne peut pas s’expliquer et qu’elle s’associe à de la rétention d’eau et une
difficulté respiratoire plus importante, alors il faut être vigilant et réagir en contac-
tant son médecin traitant.
L’éducation
L’éducation L’éducation
L’éducation
est indispen-
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est indispen-
sable pour
sable pour sable pour
sable pour
permettre au
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patient de
patient de patient de
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gérer sa ma-
gérer sa ma-gérer sa ma-
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ladie, de l’in-
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tégrer dans
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son quotidien
son quotidien son quotidien
son quotidien
pour atteindre
pour atteindre pour atteindre
pour atteindre
le but essen-
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le but essen-
tiel d’avoir
tiel d’avoir tiel d’avoir
tiel d’avoir
une qualité de
une qualité de une qualité de
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vie optimale.
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Balade à Barcelone
La capitale catalane vaut assurément le détour ! Une pointe de folie, un soupçon de génie,
La capitale catalane vaut assurément le détour ! Une pointe de folie, un soupçon de génie, La capitale catalane vaut assurément le détour ! Une pointe de folie, un soupçon de génie,
La capitale catalane vaut assurément le détour ! Une pointe de folie, un soupçon de génie,
un trait de culture, une dose d'Histoire... et une larme au moment de quitter.
un trait de culture, une dose d'Histoire... et une larme au moment de quitter.un trait de culture, une dose d'Histoire... et une larme au moment de quitter.
un trait de culture, une dose d'Histoire... et une larme au moment de quitter.
Si la folie et le génie voyagent, nul doute qu'ils se sont croisés à Barcelone ! Flâner dans les
rues de la capitale de Catalogne c'est se laisser emporter pour un voyage merveilleux, au gré
des carrer et des passeig, dans l'univers de Puig I Cadafalch, Domenech I Montaner et, bien
sûr, Gaudi. Depuis le port, au pied de la statue de Colomb qui pointe la Méditerranée, source
de revenus pour une grande partie de la population, jusqu'au fabuleux Parc Güell au nord de
la ville, la balade est longue mais enchanteresse et riche… Suivez le guide !
Aux pieds de Colomb, les Ramblas prennent leur envol jusqu'à la Plaça de Catalunya. Deux
kilomètres d'une plongée immédiate dans l'univers barcelonais. A droite, les artistes esquis-
sent un portrait ou ébauchent une aquarelle. Un peu plus haut, les mimes amusent les en-
fants… et les grands aussi. Une petite pièce pour une nouvelle pose, merci M'sieur, dame…
A gauche, dans la Carrer Nou de la Rambla, au bout de quelques mètres, le Palau Güell,
demeure du mécène de Gaudi, réalisée à la fin de la décennie 1880 par le Maître de l'archi-
tecture catalane en personne. Divin mélange d'art mauresque et catalan parachevé par un
toit extraordinaire préfigurant de l'orientation à venir de Gaudi. En remontant sur les Ram-
blas, toujours à gauche, la Boqueria, un marché couvert aux milles effluves et aux couleurs
tentantes… Mais déjà se profile la Plaça de Catalunya et ses milliers de pigeons qui viennent
quémander quelques croûtons aux passants… Alentours, des bâtiments plus récents mais
d'une architecture remarquable, à faire pâlir d'envie bien des architectes qui ont érigé
le banal au rang du génie de leurs masures médiocres et préfabriquées… Ah, avant de
quitter les Ramblas, une halte à la Fonts de Canaletes.
La légende veut que qui boit à son eau tombe irrémédiablement amoureux de Barcelone
et y reviendra forcément.
Par delà la Place de Catalogne, voici le Passeig de Gracia, l'avenue chic de Barcelone. Elle
ressemble un peu, toute proportion gardée, aux Champs Elysées. Toutes les grandes ensei-
gnes du luxe s'y côtoient mais c'est surtout la Casa Batllo et la Casa Mila - ou Pedrera - qui
attirent le regard. La première date du début du 20è siècle et est un chef d'œuvre que l'on
doit à Antoni Gaudi. Céramique, métal et mosaïque font de la façade à rue un régal pour les
yeux. Quant à l'intérieur, c'est un véritable festival de bois somptueux, de vitraux uniques et
de fers forgés additionnés dans une composition aussi fonctionnelle qu'esthétique. Proba-
blement la plus splendide maison de Barcelone… A tel point qu'elle éclipse la Casa Amatler
et la Casa Lleo qui malgré leur beauté indéniable auront toujours le grand tort d'avoir été
bâties à côté de la Casa Batllo. Un peu plus haut, mais sur le trottoir d'en face, la fameuse
Pedrera, toujours signée Gaudi, qui ressemble plus à une sculpture qu'à un immeuble. Mas-
se de pierre ondulée, elle ne contient aucune ligne droite. Le fer forgé confère aux nombreux
balcons des allures de végétation sauvage. Le dernier étage abrite un appartement visitable
des années 20. Le toit offre un spectacle étrange de soldat de pierre, d'arches avec en point
d'orgue une vue sur la fabuleuse Sagrada Familia.
ANNÉE 2012, N°1 PAGE 13