Contact Presse
Catherine Guizard / La Strada et cies
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lastrada.cguizard@gmail.com
Sommaire
La nuit des rois ou ce que vous voulez
Contact
Résumé de la pièce
Éclairage
Serge Lipszyc
Revue de Presse
L’équipe Les comédiens
L’équipe technique
La Compagnie du Matamore
Extraits
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Cette comédie est très certainement la plus aboutie
des comédies Shakespeariennes.
Sous une apparente légèreté se dissimule une
profonde réflexion sur le bonheur, l’amour et le désir.
Shakespeare nous questionne au plus profond de
notre être. est la vérité ? Seule certitude, la solitude
est source de mélancolie, d’arrogance et de violence.
La foi en l’autre est salvatrice mais dans ce grand jeu
de rôles qu’est la vie il n’est pas toujours aisé de
trouver chaussure à son pied. Les comédies
shakespeariennes sont des chausse-trappes. Elles
nous subjuguent et nous renversent à la fois. La nuit
des rois donne libre place aux travestissements, à
l’érotisme.
Avant première le 5 janvier 2013 à la
Stazzona • Pioggiola (Corse)
Création le 12 JANVIER 2013 à la
Barbacane, scène conventionnée de
Beynes, le 19 janvier théâtre du Vésinet
(78) puis au théâtre de l'épée de bois •
Cartoucherie de Vincennes du 12 mai au
9 juin 2013
Disponible en tournée dés janvier 2013
et sur la saison 2013/14
« I am not what I am. » (Viola)
La nuit des rois ou ce que vous voulez
Contact
Contact diffusion:
Françoise Rossignol
rossignol.f@free.fr
Tél: 01 43 08 63 69
06 60 85 96 68
Serge Lipszyc:
Tél: 06 80 66 34 04
3
Numéro de licence entrepreneur de spectacle : 2-1046462
Illustrations par Bearboz: http://bearboz.over-blog.com
Mise en page par Pauline Jamet: [email protected] (studio graphique Old School: http://old-school.fr)
Compagnie du Matamore:
Tél: 01 30 53 41 09
www.la-compagnie-du-matamore.fr
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Je souhaite monter cette pièce avec irrévérence, laisser libre cours à notre
imagination, faire la place belle à l’humour, au second degré. Cela n’exclut en
rien la vérité des sentiments et des situations car trivialité, bouffonnerie,
romantisme, trouble, émotion se juxtaposent allègrement dans le monde
Shakespearien. !Je travaillerai sur ce !projet avec des compagnons de longue
date. La quasi-équipe d’Arlequin, serviteur de deux maîtres avec laquelle nous
avons donné plus de 700 représentations pendant 20 ans de tournée. Il y aura
des hommes jouant des rôles de femmes, des hommes jouant des rôles
d’homme. Clin d’œil à l’époque élisabéthaine ou les femmes étaient interdites
de plateau et mise en abime vertigineuse. Un homme joue le rôle d’une femme
qui se déguise en homme et tombe amoureu(se) d’un duc joué par une femme
et rend amoureu(se) une comtesse jouée par un homme.. Vaste programme.! Il
suffit d’y ajouter une double intrigue qui donne naissance à l’une des plus
belles scènes de comédies shakespeariennes, celle qui voit le vertueux et
moraliste intendant Malvolio piégé en bas jaune par le démon de l’amour, un
fou à l’humeur mélancolique qui chante le monde et sa folie pour faire de cette
pièce une pépite du répertoire.
!Cette pièce célèbre les transgressions. Le carnaval et le charivari sont de
mises.
Sur scène, un joyeux foutraque, propice à l’invention. Un espace élisabéthain
stylisé, des signes de costumes intemporels qui s’enchevêtrent, de la musique
composée et jouée sur le plateau.!
Voilà le décor posé, permettant simultanéité, enchainement! et changement de
lieu! rapides., voilà !le cadre dans le lequel neuf comédiens réinventeront! l’une
des plus belles comédies shakespeariennes magnifiée par la très belle
traduction de Jean-Michel Desprats.
Serge Lipszyc
Résumé de la pièce
La pièce se passe en Illyrie, c’est-à-
dire pour l’époque, une contrée
lointaine et mythique, propice à
tous les égarements.
Acte I :
Rescapée d’un naufrage, Viola
parvient en Illyrie où, pour se
protéger de toute mésaventure,
elle décide de revêtir l’apparence
d’un frère jumeau qu’elle croit
mort, Sébastien. Elle entre au
service du duc Orsino, qui,
charmé par sa candeur, lui
demande d’intercéder auprès
d’Olivia, jeune femme en deuil
également d’un frère. Aussitôt,
Viola-Césario tombe amoureuse
d’Orsino. Lorsque Olivia voit Viola-
Césario, elle s’éprend à son tour
immédiatement de lui (d’elle).
Acte II :
Viola-Césario tente tant bien
que mal de repousser les avances
d’Olivia et se désespère de ne
pouvoir être aimée de son maître
sous son apparence d’homme.
Sur les conseils de Sir Toby Belch,
oncle d’Olivia, Sir Andrew
Aguecheek, un piètre prétendant
d’Olivia, décide de provoquer en
duel Viola-Césario, décidément
trop proche de sa belle. Une autre
intrigue se déroule parallèlement.
Elle implique Sir Toby Belch, Sir
Andrew Aguecheek, Fabian et
Maria, les serviteurs d’Olivia, et le
clown Feste. Les joyeux lurons
préparent un guet-apens à
Malvolio, l’intendant d’Olivia qui en
est amoureux. Malvolio est très
orgueilleux et prétentieux. Maria lui
écrit une lettre d’amour qu’elle
signe du nom d’Olivia. elle
demande à Malvolio de toujours
sourire lorsqu’il la voit, de porter
des chaussettes jaunes et des
jarretières croisées pour lui
signifier qu’il a reçu son message.
Actes III :
Sir Andrew n’est pas très
courageux et regrette de s’être
engagé dans ce duel contre Viola-
Césario, qui n’est pas plus encline
à se battre. Entre-temps,
Sébastien, le jumeau de Viola, qui
a été repêché par les marins du
capitaine Antonio, se retrouve en
Illyrie.
Malvolio se laisse prendre au
piège tendu par Maria
et en rajoute lorsqu’il
voit Olivia. Croyant
qu’elle a maintenant
affaire à un fou, Olivia
demande qu’on
s’occupe de Malvolio.
S i r To b y l e f a i t
enfermer dans une pièce obscure
jusqu’à ce qu’il recouvre ses
esprits.
Acte IV :
Sébastien est pris pour Viola-
Césario et est forcé au duel contre
Sir Andrew à qui il assène un coup
sur la tête. Pensant qu’il s’agit de
Viola-Césario, Olivia lui demande
de l’épouser. Surpris, Sébastien
acquiesce immédiatement.
Malvolio finit par être libéré par le
clown Feste.
Acte V :
L’histoire s’éclaircit lorsque les
deux jumeaux se retrouvent enfin.
Ayant perdu Olivia, Orsino se
retourne vers Viola qui l’aime
toujours. Ils décident de se marier.
À sa grande déception, Malvolio
découvre le complot à son endroit
et apprend qu’Olivia est mariée à
Sébastien ; il jure malédiction à la
joyeuse compagnie.
Dans cette pièce l’Illyrie est le
territoire du délire amoureux. Pour
Olivia, Viola est un garçon
efféminé ; pour le duc elle est une
fille garçonnière. L’androgyne
shakespearien joue le garçon pour
Olivia et la fille pour Orsino. Olivia
et le duc sont simultanément
amoureux de Césario/Viola, du
garçon-fille.
Le triangle amoureux lié aux
métamorphoses du
travestissement est en place, et
ses protagonistes ne parviennent
pas à se rejoindre dans cette
spirale du désir. Même Sébastien
n’échappe pas à l’ambiguïté. Le
capitaine qui l’a sauvé, Antonio,
est amoureux
d e l u i , e t
semble
reprendre sur
u n t o n d e
farce le thème
principal
énoncé sur un
mode lyrique par le trio central. Et
n’oublions pas qu’il est le double,
parce que jumeau et sosie, de
Viola. Dans cette comédie des
erreurs, très représentative de
l’esprit de la Renaissance, il n’y a
que le sexe des personnages qui
est apparence, l’amour et le désir
passent du garçon à la fille, et de
la fille au garçon.
Il faut considérer, de plus, qu’à
l’époque de Shakespeare, les
rôles de femmes, interdites de
scène, étaient tenus par des
garçons, dont les possibilités
dramatiques et le registre vocal
rendaient le jeu crédible. Et La nuit
des rois a été écrite pour un
théâtre les garçons jouent des
rôles de jeunes filles. Un
emboîtement supplémentaire
existe donc, accessible à tous les
spectateurs de l’époque : le
déguisement est double, le garçon
se déguise en fille qui se déguise
en garçon. Et lorsque la comédie
s’achève, le second titre de la
pièce (What you will = ce que vous
voudrez) prend tout son sens : un
garçon, ou une fille ? ce que vous
voudrez, nous dit Shakespeare.
« La nuit des rois a été
écrite pour un théâtre
les garçons jouent des
rôles de jeunes filles. »
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