Contact Presse Catherine Guizard / La Strada et cies 01 48 40 97 88 / 06 60 43 21 13 [email protected] Sommaire La nuit des rois ou ce que vous voulez ………………………………. p.3 Contact ………….....………………………………………………… p.3 Résumé de la pièce ………………………………………………… p.5 Éclairage …………………………………………………………… p.6 Serge Lipszyc ……………………………………………………… p.7 Revue de Presse …………………………………………………… p.7 L’équipe • Les comédiens …………………………………………… p.8 L’équipe technique ………………………………………………… p.10 La Compagnie du Matamore ……………………………………… p.11 Extraits ……………………………………………………………… p.12 2 La nuit des rois ou ce que vous voulez Cette comédie est très certainement la plus aboutie des comédies Shakespeariennes. Sous une apparente légèreté se dissimule une profonde réflexion sur le bonheur, l’amour et le désir. Shakespeare nous questionne au plus profond de notre être. Où est la vérité ? Seule certitude, la solitude est source de mélancolie, d’arrogance et de violence. La foi en l’autre est salvatrice mais dans ce grand jeu de rôles qu’est la vie il n’est pas toujours aisé de trouver chaussure à son pied. Les comédies shakespeariennes sont des chausse-trappes. Elles nous subjuguent et nous renversent à la fois. La nuit des rois donne libre place aux travestissements, à l’érotisme. Avant première le 5 janvier 2013 à la Stazzona • Pioggiola (Corse) Création le 12 JANVIER 2013 à la Barbacane, scène conventionnée de Beynes, le 19 janvier théâtre du Vésinet (78) puis au théâtre de l'épée de bois • Cartoucherie de Vincennes du 12 mai au 9 juin 2013 « I am not what I am. » (Viola) Contact Contact diffusion: Françoise Rossignol [email protected] Tél: 01 43 08 63 69 06 60 85 96 68 Compagnie du Matamore: Tél: 01 30 53 41 09 www.la-compagnie-du-matamore.fr [email protected] Retrouvez-nous sur facebook Serge Lipszyc: [email protected] Tél: 06 80 66 34 04 Illustrations par Bearboz: http://bearboz.over-blog.com Mise en page par Pauline Jamet: [email protected] (studio graphique Old School: http://old-school.fr) 3 Numéro de licence entrepreneur de spectacle : 2-1046462 Disponible en tournée dés janvier 2013 et sur la saison 2013/14 « Je souhaite monter cette pièce avec irrévérence, laisser libre cours à notre imagination, faire la place belle à l’humour, au second degré. Cela n’exclut en rien la vérité des sentiments et des situations car trivialité, bouffonnerie, romantisme, trouble, émotion se juxtaposent allègrement dans le monde Shakespearien. Je travaillerai sur ce projet avec des compagnons de longue date. La quasi-équipe d’Arlequin, serviteur de deux maîtres avec laquelle nous avons donné plus de 700 représentations pendant 20 ans de tournée. Il y aura des hommes jouant des rôles de femmes, des hommes jouant des rôles d’homme. Clin d’œil à l’époque élisabéthaine ou les femmes étaient interdites de plateau et mise en abime vertigineuse. Un homme joue le rôle d’une femme qui se déguise en homme et tombe amoureu(se) d’un duc joué par une femme et rend amoureu(se) une comtesse jouée par un homme.. Vaste programme. Il suffit d’y ajouter une double intrigue qui donne naissance à l’une des plus belles scènes de comédies shakespeariennes, celle qui voit le vertueux et moraliste intendant Malvolio piégé en bas jaune par le démon de l’amour, un fou à l’humeur mélancolique qui chante le monde et sa folie pour faire de cette pièce une pépite du répertoire. Cette pièce célèbre les transgressions. Le carnaval et le charivari sont de mises. Sur scène, un joyeux foutraque, propice à l’invention. Un espace élisabéthain stylisé, des signes de costumes intemporels qui s’enchevêtrent, de la musique composée et jouée sur le plateau. » Voilà le décor posé, permettant simultanéité, enchainement et changement de lieu rapides., voilà le cadre dans le lequel neuf comédiens réinventeront l’une des plus belles comédies shakespeariennes magnifiée par la très belle traduction de Jean-Michel Desprats. Serge Lipszyc 4 Résumé de la pièce La pièce se passe en Illyrie, c’est-àdire pour l’époque, une contrée lointaine et mythique, propice à tous les égarements. Acte I : Rescapée d’un naufrage, Viola parvient en Illyrie où, pour se protéger de toute mésaventure, elle décide de revêtir l’apparence d’un frère jumeau qu’elle croit mort, Sébastien. Elle entre au service du duc Orsino, qui, charmé par sa candeur, lui demande d’intercéder auprès d’Olivia, jeune femme en deuil également d’un frère. Aussitôt, Viola-Césario tombe amoureuse d’Orsino. Lorsque Olivia voit ViolaCésario, elle s’éprend à son tour immédiatement de lui (d’elle). Acte II : Viola-Césario tente tant bien que mal de repousser les avances d’Olivia et se désespère de ne pouvoir être aimée de son maître sous son apparence d’homme. Sur les conseils de Sir Toby Belch, oncle d’Olivia, Sir Andrew Aguecheek, un piètre prétendant d’Olivia, décide de provoquer en duel Viola-Césario, décidément trop proche de sa belle. Une autre intrigue se déroule parallèlement. Elle implique Sir Toby Belch, Sir Andrew Aguecheek, Fabian et Maria, les serviteurs d’Olivia, et le clown Feste. Les joyeux lurons p r é p a re n t u n g u e t - a p e n s à Malvolio, l’intendant d’Olivia qui en est amoureux. Malvolio est très orgueilleux et prétentieux. Maria lui écrit une lettre d’amour qu’elle signe du nom d’Olivia. elle demande à Malvolio de toujours sourire lorsqu’il la voit, de porter des chaussettes jaunes et des jarretières croisées pour lui signifier qu’il a reçu son message. Actes III : et le duc sont simultanément amoureux de Césario/Viola, du garçon-fille. Sir Andrew n’est pas très courageux et regrette de s’être engagé dans ce duel contre ViolaLe triangle amoureux lié aux Césario, qui n’est pas plus encline métamorphoses du à se battre. Entre-temps, travestissement est en place, et Sébastien, le jumeau de Viola, qui ses protagonistes ne parviennent a été repêché par les marins du pas à se rejoindre dans cette capitaine Antonio, se retrouve en spirale du désir. Même Sébastien Illyrie. n’échappe pas à l’ambiguïté. Le Malvolio se laisse prendre au capitaine qui l’a sauvé, Antonio, piège tendu par Maria est amoureux et en rajoute lorsqu’il « La nuit des rois a été d e l u i , e t voit Olivia. Croyant s e m b l e qu’elle a maintenant écrite pour un théâtre où reprendre sur affaire à un fou, Olivia les garçons jouent des u n t o n d e d e m a n d e q u ’ o n rôles de jeunes filles. » farce le thème s’occupe de Malvolio. principal S i r To b y l e f a i t énoncé sur un enfermer dans une pièce obscure mode lyrique par le trio central. Et jusqu’à ce qu’il recouvre ses n’oublions pas qu’il est le double, esprits. parce que jumeau et sosie, de Viola. Dans cette comédie des erreurs, très représentative de Acte IV : l’esprit de la Renaissance, il n’y a que le sexe des personnages qui Sébastien est pris pour Violaest apparence, l’amour et le désir Césario et est forcé au duel contre passent du garçon à la fille, et de Sir Andrew à qui il assène un coup la fille au garçon. sur la tête. Pensant qu’il s’agit de Viola-Césario, Olivia lui demande Il faut considérer, de plus, qu’à de l’épouser. Surpris, Sébastien l’époque de Shakespeare, les acquiesce immédiatement. rôles de femmes, interdites de Malvolio finit par être libéré par le scène, étaient tenus par des clown Feste. garçons, dont les possibilités dramatiques et le registre vocal Acte V : rendaient le jeu crédible. Et La nuit des rois a été écrite pour un L’histoire s’éclaircit lorsque les théâtre où les garçons jouent des deux jumeaux se retrouvent enfin. r ô l e s d e j e u n e s fi l l e s . U n Ayant perdu Olivia, Orsino se emboîtement supplémentaire retourne vers Viola qui l’aime existe donc, accessible à tous les toujours. Ils décident de se marier. spectateurs de l’époque : le À sa grande déception, Malvolio déguisement est double, le garçon découvre le complot à son endroit se déguise en fille qui se déguise et apprend qu’Olivia est mariée à en garçon. Et lorsque la comédie Sébastien ; il jure malédiction à la s’achève, le second titre de la joyeuse compagnie. pièce (What you will = ce que vous Dans cette pièce l’Illyrie est le voudrez) prend tout son sens : un territoire du délire amoureux. Pour garçon, ou une fille ? ce que vous O l i v i a , Vi o l a e s t u n g a r ç o n voudrez, nous dit Shakespeare. efféminé ; pour le duc elle est une fille garçonnière. L’androgyne shakespearien joue le garçon pour Olivia et la fille pour Orsino. Olivia 5 Éclairage Cette comédie majeure de William Shakespeare (1564-1616), publiée pour la première fois en 1623, fut sans doute écrite pour être jouée à l’Épiphanie de 1601. Moment où le temps païen reprend le pas sur le temps chrétien, la « Douzième Nuit », pour reprendre le titre original de la pièce (Twelfth Night or What you Will) était, dans le calendrier élisabéthain, la dernière nuit des fêtes de Noël, traditionnellement allouée aux travestissements et aux jeux puis au théâtre. La nuit des rois (ou ce que vous voulez). Comme l’explique Gisèle Venet, le titre anglais Twelfth Night, « La Douzième nuit », (suivi du sous-titre What you will, « Ce que vous voudrez ») fait référence à la douzième des “nuits de Noël” dont la première est, bien sûr, le 25 décembre. Cette date correspond dans le calendrier au 6 janvier, fête de l’Épiphanie, qui commémore la venue des rois mages conduits dans la nuit par une étoile vers l’enfant nouveau-né, Jésus ; d’où l’allusion dans le titre habituel en français à “la nuit des rois”. Ces douze nuits de la tradition chrétienne s’accompagnaient dans toute l'Europe d’alors de manifestations de joie collective, de “masques et mascarades” et de représentations théâtrales. Il s’agit d’un héritage sans doute des traditions festives des “Douze nuits”, propres aux calendriers celte et germanique et de la tradition romaine antique des Saturnales ou Calendes de janvier. La Nuit des rois a été jouée à la cour d’Élisabeth Ire un soir de “douzième nuit”, le 6 janvier 1601, date de sa première représentation.» Cependant, Gisèle Venet l’inscrit bien plus dans l’univers de l’illusion et de la mascarade, le cœur de la pièce étant la subversion des apparences et du langage. L’intrigue repose sur les malentendus et la révélation d’une identité à reconquérir : grâce à son travestissement, Viola finit par trouver l’amour. William Shakespeare William SHAKESPEARE est né en 1564 à Stratford-on-Avon (Angleterre), William Shakespeare est considéré comme l’un des dramaturges les plus grands de tous les temps, mais sur qui l’on a le moins de précisions biographiques. Fils de commerçant aisé, il épouse à dixhuit ans Anne Hathaway, mais ne semble pas avoir été heureux en ménage. Il quitte Stratford en 1587 dans des circonstances que l’on ignore et s’installe à Londres. Il trouve du travail dans un théâtre et révèle son talent en « arrangeant » des pièces achetées aux auteurs. Il prend comme modèle les dramaturges de son époque tels que Marlowe, Greene et Peele. Peines d’amour perdues (vers 1590) est considéré comme sa première pièce originale, suivie de plusieurs poèmes galants (Vénus et Adonis, Le Viol de Lucrèce). Le poète conquiert l’estime de la jeune reine Elisabeth Ire qui marque pendant toute sa vie une préférence pour son œuvre. Il commence sa carrière en reprenant des pièces à sujet historique : Henri VI, également attribué à Marlowe, Greene ou Peele, puis Richard III (1593), suivis de Richard II (1594), Le Roi Jean (1595), Henri IV (1597-98), Henri V (1599) et enfin Henri VIII (1612), qui composent son cycle sur l’histoire de l’Angleterre. L’auteur fait partie, depuis 1594, de la troupe de Lord Hunsdon, qui devient Troupe du Roi en 1603. Il compose des pièces inspirées de l’Antiquité : Titus Andronicus (1590), Jules César 6 (1600), Troïlus et Cressida (1602), Antoine et Cléopâtre (1606), Coriolan (1607) et Timon d’Athènes (1607). Un autre « groupe » de pièces est celui des tragédies, parmi lesquelles figure en tête Roméo et Juliette (1595), puis Hamlet (1602), Othello (1604), Le Roi Lear (1606) et Macbeth (1606). Le groupe des comédiesdrames, comédies pures et féeries comporte La Mégère apprivoisée (deux versions, 1585 et 1597), La Comédie des erreurs (1591), Les Deux Gentilshommes de Vérone (vers 1595), Beaucoup de bruit pour rien (1599), Comme il vous plaira (1559), La Nuit des rois (1602), Les Joyeuses Commères de Windsor (vers 1599), Tout est bien qui finit bien (1602), Mesure pour mesure (1604), Le Songe d’une nuit d’été (1594), Le Marchand de Venise (vers 1596), Le Conte d’hiver (1611) et La Te m p ê t e ( 1 6 1 1 ) , c o n s i d é r é e comme la dernière pièce de l’auteur qui se retire à Stratford, riche et apaisé, à l’âge de quarante-sept ans, où il meurt en 1616. Des trente-sept pièces attribuées à Shakespeare, seize seulement furent publiées de son vivant ; la totalité de son œuvre fut réunie par des amis poètes dans une édition in-folio en 1623. Serge Lipszyc Metteur en scène et comédien • Sir Toby (Derniers remords avant l’oubli) avec la compagnie du Matamore. En tant que comédien, il a travaillé sous les directions de Robin Renucci, René Loyon, René Jauneau, Franck Berthier, Yves Kerboul, Bruno Cadillon, Anouch Paré, Pascal Gleizes... Serge Lipszyc est également metteur en scène d’opéra. Il met en scène Mozart (Les Noces de Figaro, Don Giovanni, L’ e n l è v e m e n t a u s e r a i l ) , Offenbach (Barbe bleue, La Belle Hélène), Verdi (Rigoletto) Rossini (le barbier de Séville) Curti (Maître Zacharius)... Il participe à la fondation en 1998 avec Robin Renucci des Rencontres Internationales de Théâtre de Corse (L’Aria) et en assure la direction. Il a mis en scène et joue au côté de Robin Renucci «Oncle Vania» d’Anton Tchekhov et «Désiré» de Sacha Guitry et créera cette année pour L’Aria Juste le fin du monde de Jean-Luc Lagarce et Une laborieuse entreprise de Hanokh Levin. Formé à l’Atelier Ecole Charles Dullin Directeur artistique de la compagnie du Matamore Directeur de l’Aria Metteur en scène et comédien, il a mis en scène, en autres, Goldoni (Arlequin, serviteur de deux maîtres), Corneille (Clitandre, Le Menteur, l’Illusion Comique), Shakespeare (Peines d’amours perdues, Beaucoup de bruit pour rien, Le Songe d’une nuit d’été, Comme il vous plaira, La nuit des rois, Macbeth, Henri VI, Richard III...), Labiche (Un chapeau de paille d’Italie), Beaumarchais (Le Mariage de Figaro), Tchekhov (Ivanov, Un Platonov, Trois soeurs, Oncle Vania), Molière (Le Misanthrope), Levin (Une Laborieuse entreprise, Que d’espoir !), Guitry (Désiré), Lagarce Revue de Presse York ( Henri VI et Richard III) - Shakespeare Le songe d’une nuit d’été - Shakespeare Avec ses comédiens soldats, mi troupe, mi commando, Lipszyc rend au texte toute sa vigueur, toute sa violence, tout son mystère. C’est beaucoup mieux qu’un flash de CNN. La compagnie du matamore a construit un spectacle décalé, insolent, entre rêve et cauchemar. Frédérique Ferney - Le Figaro Une vraie distribution de prix. Une adaptation savoureuse. Un rêve ensommeillé, un songe ensoleillé. André Camp L’avant-scène Un spectacle d’une réelle puissance. Fascinant. Marie Bourcet Télérama Gilles Costaz - Politis 7 L’équipe • Les comédiens Bruno Cadillon • La Contesse Olivia Formé à l’école Charles Dullin, Comédien au sein de La Compagnie du MATAMORE depuis 1988, il joue sous la direction de Serge Lipszyc dans: Un Platonov d’Anton T c h e k h o v , Assiégées d’après Sénèque, Hatzfeld et Alexeivitch, Samoubitsa de Nikolaï Erdman, Le M i s a n t h ro p e d e Molière, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Arlequin, serviteur de deux maîtres de Goldoni, Peines d'amours perdues, Beaucoup de bruit pour rien, Le Songe d'une nuit d'été, Macbeth, Henri VI et Richard III de Shakespeare, Clitandre, Le Menteur de Corneille et Un chapeau de paille d'Italie de Labiche. Il y met également en scène Hannokh Levin, Georges Feydeau, Anton Tchékhov, Stéphan Zweig. Il participe aux rencontres de l’Aria depuis 1999 en tant que formateur. Il y met en scène Les Troyennes de Sénèque, le fil à la patte de Georges Feydeau, Œillet rouge et tête de More et Ils seront revenus avant l’hiver de Charles Charras, La fausse suivante et les acteurs de bonne foi de Marivaux, Débrayage de Remi Devos, La demande en Mariage de Tchékhov, et joue dans différents spectacles mis en scène par Pierre Vial, Stéphane Gallet, Anne Petit, Isabelle Censier, Christian Palligiano, Catherine Anne et Michel Vinaver.Il travaille également comme comédien et formateur avec la compagnie du Hasard, et avec les productions du Sillon . Lionel Muzin • Feste, Le capitaine Avant même d’obtenir son diplôme d’art dramatique au CNR de Besançon, il fait ses premières armes chez Denis Llorca (CDN de Franche Comté). Son répertoire embrasse classiques (Shakespeare, Molière, Corneille, Marivaux, Hugo, Rostand...) et moder nes (Labiche, Courteline, Feydeau, Guitry, Synge, Anouilh, Dostoïevski, Obaldia, Albee, Vian...), la Commedia dell’arte (Goldoni) et même le spectacle sans paroles (Garçon, un Kir ! / Fiat Lux). Parallèlement à sa carrière de comédien, il approfondit l’étude de la technique vocale et l’art lyrique avec Françoise Guinchat. En 2003, il a interprété le rôle de Ké-Ki-Ka-Ko dans « Ba-Ta-Clan », d’Offenbach au Théâtre du Ranelagh (à l’affiche pendant cinq mois), au Jeu de Paume d’Aix en Provence à Séoul (Corée), « Carmina Burana » de C. Orff dans son orchestration originale (dir. G.Lefebvre), le rôle titre dans « Barbe Bleue » d’Offenbach avec l’Orchestre de La Folia de Lille et Vanderprout dans « Geneviève de Brabant » et Vantricasse avec les Brigands Il a chanté Ménélas de « La Belle Hélène » au festival de Saint-Céré et Borsa dans « Rigoletto » de Verdi. « Le Docteur Ox » (Vantricasse) Offenbach avec les Brigands et les Musiciens du Louvre. Il a fait ses débuts à l’opéra de Dijon à la fin de avec Le Brésilien de « La Vie Parisienne » d’Offenbach, repris au Théâtre Sylvia Montfort. « Djamileh » de Bizet au Théâtre Impérial de Compiègne, puis une tournée (longue escale à l’Athénée Louis Jouvet) avec la Cie Les Brigands dans « Toi c’est Moi » de Villemetz. Il participe à une nouvelle création (deuxième et troisième chapitre de l’Opéra thérapeutique) de la compagnie 1200 tours/min sur une musique originale d’Isabelle Aboulker au Festival d ’ A u r a y . « L e s C a p r i c e s d e Marianne » (Tibia) de Musset /Sauguet suivi de « Fra Diavolo » d’Auber au Théâtre Impérial de Compiègne. Le temps d’un « Requiem » de Mozart, l’année s’achève avec le rôle-titre dans « Les Travaux d’Hercule » de Claude Terrasse à l’Opéra de Rennes. « Les Contes d’Hoffman » d’Offenbach pour Opéra en Plein air et le Festival de SaintCéré dans le même rôle : Spalanzani. Création d’une pièce de Plaute « Bacchis et Bacchis » en septembre au t h é â t re d u B e a u v a i s i s a v e c l a Compagnie 1200 tours/minutes. Gérard Chabanier • Malvolio De 71 à 73, il est au Petit Conservatoire de La Chanson Mireille. En 78, il est élève à l’Ecole Nationale du 8 Cirque Annie Fratellini et à l’Ecole Charles Dullin où il enseigne depuis 94. Comédien, fondateur du théâtre de la Mie de Pain, co-auteur, il participe à différents festivals (Valréas, Avignon, Edimbourg, festival du mime de Londres...). Comédien au sein de La Compagnie du Matamore depuis 2000, il joue sous la direction de Serge Lipszyc notamment dans : Trois soeurs et Un Platonov de T c h e k h o v , Assiégées d’après Sénèque, Hatzfeld et Alexeivitch , Samoubitsa de Nikolaï Erdman, Ivanov de Tchekhov, Le Misanthrope de Molière Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Arlequin, serviteur de deux maîtres de Goldoni, Macbeth de Shakespeare, Un chapeau de paille d'Italie de Labiche. Il est formateur pour l’ARIA depuis 1998 où il a mis en scène de nombreux auteurs (Courteline, Le grand guignol, Dario Fo, Karl Valentin, Gérald Sylberas. Daniel Besse) Il écrit et met en scène un cabaret : « café frappé » pour la compagnie du matamore en 2011. Sylvain Méallet • Viola Ancien élève de L’école du Théâtre National de Chaillot. Il travaille avec Serge Lipszyc notamment dans : Trois soeurs et Un Platonov d’Anton T c h e k h o v , Assiégées d’après Séneque, Hatzfeld et Alexeivitch , Andromaque de Jean Racine, Samoubitsa de Nikolaï Erdman, Le Misanthrope de Molière, Macbeth de Shakespeare, Le mariage de Figaro de Beaumarchais, Lever de rideau de Pascal Gleizes. Il a également joué sous la direction de Laurent Serrano, René Jauneau ,Pierre Vial,Stéphane Gallet et Nelly Morgenstern. T i t u l a i re d u d i p l o m e d ’ é t a t d’enseignement théâtral ( DE) . L’équipe • Les comédiens Juliane Corre • Sebastien Comédienne au sein de La compagnie du Matamore depuis 1986, elle joue sous la direction de Serge Lipszyc dans : Trois soeurs et Un Platonov de Tchekhov, Assiégées d’après Séneque, Hatzfeld et Alexeivitch , Andromaque de Jean Racine , Samoubitsa de Nikolaï Erdman, Le Misanthrope de Molière, Le Mariage de Figaro de Beaumarchais, Arlequin, serviteur de deux maîtres de Goldoni , Peines d'amours perdues, Beaucoup de bruit pour rien, Le Songe d'une nuit d'été, Macbeth, Henri VI et Richard III de Shakespeare, Clitandre, Le Menteur de Corneille , Un chapeau de paille d'Italie de Labiche... Elle a également travaillé sous la direction d’Yves kerboul, Pascal Toutain et Pascal Gleizes, Gérard Chabanier. assistanat à la mise en scène pour Beaucoup de bruit pour rien, Henri VI et Richard III de Shakespeare. Titulaire d’une Licence d’études théâtrales. Jean-Marc Culiersi • Antonio/ Maria Jean-Marc Culiersi a suivi les cours d'art dramatique Jean Périmony. Il a joué notamment avec la compagnie du Matamore sous la direction de Serge Lipszyc (Corneille, Goldoni, Shakespeare...) le Théâtre du Campagnol (Le poète récalcitrant de Carlo Goldoni) et en Italie avec le Teatro delle Briciole (CDN théâtre jeune public de Parme) et la compagnie Cà Luogo D'arte. En 1997,il crée le Studio Théâtre de Saint-Denis pour lequel il écrit et met en scène (Nouvelles Lunes - bourse d’écriture du Théâtre Gérard Philipe - Yvonne la Madone de la Plaine d’après Didier Daeninckx). En 1999, il écrit un premier scénario pour le cinéma (Une vie de Prince, réalisé par Daniel Cohen) tout en continuant d’écrire (Rescapés mise en scène de Bruno Lajara) et d’adapter pour la scène (La petite marchande d’Allumettes et le vilain petit canard d’Andersen, La pluie de Daniel Keene...). Depuis 2006 il alterne l’écriture de scénario (Les deux mondes de Daniel Cohen, La Storia di B. et Les Marais criminels d’Alexandre Messina, Avanti Musica et Une vie française de JeanPierre Sinapi) et la scène (Le Suicidé de Nicolaï Erdman mis en scène de Anouch Paré, Arlequin serviteur de deux maitres de Carlo Goldoni mis en scène de Serge Lipszyc) Il a réalisé un court-métrage de fiction : Perte de contrôle et coréalisé avec Alexandre Messina un documentaire, Mémoire ouvrière. Valérie Durin • Le Duc Orsino Comédienne, formée au Conservatoire National de Région de Besançon, travaille cinq années au C.D.N de Fran- che-Comté sous la direction de Denis LLorca, Michel Favory, Alain Macé, Alain Enjary, Arlette Bonnard et Didier Kersten. Elle travaille avec la compagnie du Matamore depuis 1991 et joue sous la direction de Serge Lipszyc dans : Arlequin, serviteur de deux maîtres de Goldoni, Trois soeurs et Un Platonov d’Anton Tchekhov, Assiégées d’après Séneque, Hatzfeld et Alexeivi1tch , Andromaque de Jean Racine, Samoubitsa de Nikolaï Erdman, Le Misanthrope de Molière, Le mariage de Figaro de Beaumarchais, Peines d'amours perdues, Beaucoup de bruit pour rien de Shakespeare. Elle joue également dans de nombreux spectacles sous la direction de Danièle Marty, Jeanne Sigée, Pascal Gleizes, Pierre Letessier, Dominique Verrier, Jérôme Savary, Denis LLorca, Yannis Kokkos, Bernard Habermeyer, John Berry, Anouch Paré, Pierre Louis, Jacques Vingler... Adaptatrice et interprète de Quatre actes avec Olga d'après Tchekhov. Chargée de cours de théâtre d’Auxerre. Titulaire du diplome d ’ é t a t d’enseignement théâtral ( DE) . Elle travaille également c o m m e comédienne et formatrice avec la compagnie du Hasard. Elle vient d’écrire et de mettre en scène L’ a r r a n g e m e n t , autour de la relation Corneille / Molière pour la cie le petit bastringue. 9 Henri Payet • Aguecheek Formation à l’ Atelier-Ecole Charles Dullin et Stages des Nuits de l'Enclave souqs la Direction de René Jauneau. Comédien , il joue principalement sous les directions de José Renault et l’alliage théâtre Amours des feintes de Serge Gainsbourg , L’art d’avoir toujours raison de Bernard Weber d’après Schopenhauer, Ma famille de Carlos Liscano, Dans la solitude des chams de coton de B.M.Koltes, La mort d’Auguste de Romain Weingarten , Rouge,noir et ignorant d’Edward Bond, instincts primaires ... combats secondaires de Florent Couao- Zotti, Certifié sincère de Florent Couao-Zotti, L'oiseau vert de Carlo Gozzi, Chat en poche de Georges Feydeau, Quai ouest de BernardMarie Koltés, Oncle Va n i a d ’ A n t o n T c h e k h o v , L’ é p re u v e d e Marivaux, Huis-clos de Jean Paul Sartre. Sous la direction de Serge Lipszyc et avec la compagnie du matamore Le menteur de Pierre Corneille , Henri VI et Richard III de Shakespeare, Clitandre de Corneille, Le songe d’une nuit d’été de Shakespeare, Arlequin valet de deux maîtres de Carlo Goldoni, Beaucoup de bruit pour rien et Peines d’amour perdues de Shakespeare, L'histoire du soldat de Stravinsky, Les folies amoureuses de J.F Regnard, Les suites d’un premier lit de Eugene Labiche et le Misanthrope de Moliere. Egalement : Le mystère du silencieux de Charles Charras Mise en scène Raymond Hermantier, L'étrange ouvrage des cieux de René Clair Mise en Scène de A.Paré, Alerte 3 de Sulliman ISSOP,Théâtre Hébertot- Mise en scène R.Braun , Les deux jumeaux vénitiens de Carlo Goldoni - Mise en scène Y.Kerboul, Mesure pour mesure de William Shakespeare Mise en scène R Braun, Onze débardeurs d'Edward Bond Mise en scène Didier Lastère Avec le théâtre de l’éphémère Au cinéma Les deux mondes de Daniel Cohen, Une vie de prince de Daniel Cohen, le radeau de la méduse de Iradj Azimi La Compagnie du Matamore Directeur artistique : Serge Lipszyc Scénographe-décoratrice : Sandrine Lamblin Création lumières : Jean-Louis Martineau Costumière : Anne Rabaron Diffusion : Françoise Rossignol 1986 / 2011: 2020 représentations! • Café frappé – Chabanier création 2011 • Derniers remords avant l’oubli - Lagarce • Que d’espoir ! - Levin • Trois soeurs - Tchekhov • Une laborieuse entreprise, la vie - Levin • Un Platonov Tchekhov • Cabaret louf- Chabanier • Quatre acte avec Olga - Durin • Andromaque - Racine • Assiégées - Sénèque/Alexeievitch /Hatzfeld • Samoubitsa / le suicidé - Erdman • Le Misanthrope - Molière • Ivanov - Tchekhov • Le mariage de Figaro - Beaumarchais • Lever de rideau - Gleizes • Gibier de potence / Dormez, je le veux - Feydeau • Farces - Molière • Macbeth - Shakespeare • Un chapeau de paille d’Italie - Labiche • Le Menteur - Corneille • Le dernier repas - Fayt York ( Henri VI / Richard III ) Shakespeare • Clitandre - Corneille • Le songe d’une nuit d’été - Shakespeare • Les folies amoureuses - Regnard • Peines d’amour perdues - Shakespeare • Beaucoup de bruit pour rien - Shakespeare • Arlequin, serviteur de deux maîtres - Goldoni • L’étrange ouvrage des cieux - Clair • Amok - Zweig • Le menteur - Corneille • L’ours / Les méfaits du tabac - Tchekhov • Les jumeaux vénitiens - Goldoni • La poursuite amoureuse - Gleizes Dire, faire entendre le verbe dans sa singularité, se plonger plus que jamais au plus près du texte et de ses mystères. Interroger la représentation théâtrale, le rapport du théâtre au public aujourd’hui, bannir le consumérisme ambiant et redonner du sens au plaisir et au partage artistique. Questionner, mettre en résonance les grands textes du répertoire et la création contemporaine. Cultiver l’esprit, interroger le style. Concrètement, cela peut vouloir dire, qu’il sera judicieux de jouer Gaudé à la lumière d’Eschyle, Bond à celle de Shakespeare ou Levin à celle de Tchekhov. Donner du sens à la parole, interroger le monde et placer l’acteur au centre du théâtre comme principal vecteur de liaison avec le public restent les lignes fortes de notre questionnement théâtral. Fondée en 1986, la compagnie est soutenue par le M i n i s t è re d e l a Culture Drac Iled e F r a n c e , l e Donner du sens à la conseil Régional Ile parole, interroger le d e F r a n c e e t monde et placer l’acteur bénéficie de l’aide au centre du théâtre. du Conseil Général des Yvelines. Elle est en résidence à la Barbacane, scène conventionnée de Beynes (78) depuis janvier 2009. La compagnie est partenaire de L’Aria et des Tréteaux de France , Centre Dramatique National dirigé par Robin Renucci. 11 Extraits La Nuit des rois, William Shakespeare, acte I, scène 2 VIOLA : Amis, quel est ce pays ? Le CAPITAINE : C’est l’Illyrie, madame. VIOLA : Et qu’irais-je faire en Illyrie ? Mon frère, lui, est au Paradis. Peut-être que par chance il ne s’est pas noyé : qu’en pensez-vous matelots ? Le CAPITAINE: C’est par chance que vous-même avez été sauvée. [...] VIOLA : Pour ces paroles, voici de l’or : mon propre salut persuade mon espoir, auquel ton récit sert de caution, qu’il eut le même sort. Connais-tu ce pays ? Le CAPITAINE: Oui, madame, très bien car je suis né et j’ai grandi à moins de trois heures de route de cet endroit. VIOLA : Qui gouverne ici ? Le CAPITAINE: un duc, aussi noble de cœur que de nom. VIOLA : Quel est son nom ? Le CAPITAINE: Orsino. VIOLA : Orsino ! J’ai entendu mon père le nommer. Il était célibataire alors. Le CAPITAINE: Et il l’est toujours, ou l’était encore récemment ; car il y a un mois à peine je suis parti d’ici et la rumeur toute fraîche était alors (Vous le savez, de ce que font les grands, les petits bavardent) Qu’il recherchait l’amour de la belle Olivia. VIOLA : Qui est-elle ? Le CAPITAINE : Une vierge vertueuse, fille d’un comte qui est mort il y a douze mois, l’abandonnant à la protection d’un fils, son frère, qui mourut lui aussi peu de temps après ; et pour le tendre amour duquel elle a (dit-on) abjuré la compagnie et la vue des hommes. [...] VIOLA : Tu as belle allure, capitaine ; [...] je t’en prie (je te paierai avec munificence) cache ce que je suis, et aide-moi à trouver le déguisement susceptible de convenir À la forme de mon projet. Je servirai ce duc ; tu me présenteras à lui comme un eunuque. Tu n’y perdras pas ta peine, car je sais chanter et lui jouerai toutes sortes de musique qui me prouveront tout à fait digne de son service. Pour la suite, je m’en remets au temps ; modèle seulement ton silence sur mon stratagème. Le CAPITAINE: Soyez son eunuque, moi je serai votre muet : quand ma langue babillera, que mes yeux ne voient plus jamais. VIOLA : Je te remercie, conduis-moi. Ils sortent. 12 Le CLOWN : Quand j’étais un tout petit garçon Dans le vent, ohé ! Dans la pluie, On m’passait tous mes tours d’polisson, Car d’la pluie il en pleut tous les jours. Quand j’atteignis l’âge d’homme enfin, Dans le vent, ohé ! Dans la pluie, on m’chassa en me traitant d’coquin, Car d’la pluie il en pleut tous les jours. Quand, hélas, j’en vins à convoler, Dans le vent, ohé ! Dans la pluie, ça m’servit plus à rien de crâner, car d’la pluie il en pleut tous les jours. Et quand vint l’âge de s’aliter, Dans le vent, ohé ! Dans la pluie, j’rentrions toujours un verre blanc dans l’nez, Car d’la pluie il en pleut tous les jours. Y’a longtemps qu’le monde a commencé Dans le vent, ohé ! dans la pluie, c’est égal, la pièce est terminée Puissions-nous vous plaire tous les jours. VIOLA : Dieu te garde, ami, toi et ta musique ! Vis-tu de par ton tambourin ? Le CLOWN : Non, monsieur, je vis de par l’église. VIOLA : Es-tu homme d’église ? Le CLOWN : Nullement, monsieur. Je vis de par l’église car je vis dans ma maison, et ma maison est située de par l’église.