nuit des rois - La Strada et compagnies

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Catherine Guizard / La Strada et cies
01 48 40 97 88 / 06 60 43 21 13
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Sommaire
La nuit des rois ou ce que vous voulez ………………………………. p.3
Contact ………….....………………………………………………… p.3
Résumé de la pièce ………………………………………………… p.5
Éclairage …………………………………………………………… p.6
Serge Lipszyc ……………………………………………………… p.7
Revue de Presse …………………………………………………… p.7
L’équipe • Les comédiens …………………………………………… p.8
L’équipe technique ………………………………………………… p.10
La Compagnie du Matamore ……………………………………… p.11
Extraits ……………………………………………………………… p.12
2
La nuit des rois ou ce que vous voulez
Cette comédie est très certainement la plus aboutie
des comédies Shakespeariennes.
Sous une apparente légèreté se dissimule une
profonde réflexion sur le bonheur, l’amour et le désir.
Shakespeare nous questionne au plus profond de
notre être. Où est la vérité ? Seule certitude, la solitude
est source de mélancolie, d’arrogance et de violence.
La foi en l’autre est salvatrice mais dans ce grand jeu
de rôles qu’est la vie il n’est pas toujours aisé de
trouver chaussure à son pied. Les comédies
shakespeariennes sont des chausse-trappes. Elles
nous subjuguent et nous renversent à la fois. La nuit
des rois donne libre place aux travestissements, à
l’érotisme.
Avant première le 5 janvier 2013 à la
Stazzona • Pioggiola (Corse)
Création le 12 JANVIER 2013 à la
Barbacane, scène conventionnée de
Beynes, le 19 janvier théâtre du Vésinet
(78) puis au théâtre de l'épée de bois •
Cartoucherie de Vincennes du 12 mai au
9 juin 2013
« I am not what I am. » (Viola)
Contact
Contact diffusion:
Françoise Rossignol
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Tél: 01 43 08 63 69
06 60 85 96 68
Compagnie du Matamore:
Tél: 01 30 53 41 09
www.la-compagnie-du-matamore.fr
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Serge Lipszyc:
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Tél: 06 80 66 34 04
Illustrations par Bearboz: http://bearboz.over-blog.com
Mise en page par Pauline Jamet: [email protected] (studio graphique Old School: http://old-school.fr)
3
Numéro de licence entrepreneur de spectacle : 2-1046462
Disponible en tournée dés janvier 2013
et sur la saison 2013/14
«
Je souhaite monter cette pièce avec irrévérence, laisser libre cours à notre
imagination, faire la place belle à l’humour, au second degré. Cela n’exclut en
rien la vérité des sentiments et des situations car trivialité, bouffonnerie,
romantisme, trouble, émotion se juxtaposent allègrement dans le monde
Shakespearien. Je travaillerai sur ce projet avec des compagnons de longue
date. La quasi-équipe d’Arlequin, serviteur de deux maîtres avec laquelle nous
avons donné plus de 700 représentations pendant 20 ans de tournée. Il y aura
des hommes jouant des rôles de femmes, des hommes jouant des rôles
d’homme. Clin d’œil à l’époque élisabéthaine ou les femmes étaient interdites
de plateau et mise en abime vertigineuse. Un homme joue le rôle d’une femme
qui se déguise en homme et tombe amoureu(se) d’un duc joué par une femme
et rend amoureu(se) une comtesse jouée par un homme.. Vaste programme. Il
suffit d’y ajouter une double intrigue qui donne naissance à l’une des plus
belles scènes de comédies shakespeariennes, celle qui voit le vertueux et
moraliste intendant Malvolio piégé en bas jaune par le démon de l’amour, un
fou à l’humeur mélancolique qui chante le monde et sa folie pour faire de cette
pièce une pépite du répertoire.
Cette pièce célèbre les transgressions. Le carnaval et le charivari sont de
mises.
Sur scène, un joyeux foutraque, propice à l’invention. Un espace élisabéthain
stylisé, des signes de costumes intemporels qui s’enchevêtrent, de la musique
composée et jouée sur le plateau. »
Voilà le décor posé, permettant simultanéité, enchainement et changement de
lieu rapides., voilà le cadre dans le lequel neuf comédiens réinventeront l’une
des plus belles comédies shakespeariennes magnifiée par la très belle
traduction de Jean-Michel Desprats.
Serge Lipszyc
4
Résumé de la pièce
La pièce se passe en Illyrie, c’est-àdire pour l’époque, une contrée
lointaine et mythique, propice à
tous les égarements.
Acte I :
Rescapée d’un naufrage, Viola
parvient en Illyrie où, pour se
protéger de toute mésaventure,
elle décide de revêtir l’apparence
d’un frère jumeau qu’elle croit
mort, Sébastien. Elle entre au
service du duc Orsino, qui,
charmé par sa candeur, lui
demande d’intercéder auprès
d’Olivia, jeune femme en deuil
également d’un frère. Aussitôt,
Viola-Césario tombe amoureuse
d’Orsino. Lorsque Olivia voit ViolaCésario, elle s’éprend à son tour
immédiatement de lui (d’elle).
Acte II :
Viola-Césario tente tant bien
que mal de repousser les avances
d’Olivia et se désespère de ne
pouvoir être aimée de son maître
sous son apparence d’homme.
Sur les conseils de Sir Toby Belch,
oncle d’Olivia, Sir Andrew
Aguecheek, un piètre prétendant
d’Olivia, décide de provoquer en
duel Viola-Césario, décidément
trop proche de sa belle. Une autre
intrigue se déroule parallèlement.
Elle implique Sir Toby Belch, Sir
Andrew Aguecheek, Fabian et
Maria, les serviteurs d’Olivia, et le
clown Feste. Les joyeux lurons
p r é p a re n t u n g u e t - a p e n s à
Malvolio, l’intendant d’Olivia qui en
est amoureux. Malvolio est très
orgueilleux et prétentieux. Maria lui
écrit une lettre d’amour qu’elle
signe du nom d’Olivia. elle
demande à Malvolio de toujours
sourire lorsqu’il la voit, de porter
des chaussettes jaunes et des
jarretières croisées pour lui
signifier qu’il a reçu son message.
Actes III :
et le duc sont simultanément
amoureux de Césario/Viola, du
garçon-fille.
Sir Andrew n’est pas très
courageux et regrette de s’être
engagé dans ce duel contre ViolaLe triangle amoureux lié aux
Césario, qui n’est pas plus encline
métamorphoses
du
à se battre. Entre-temps,
travestissement est en place, et
Sébastien, le jumeau de Viola, qui
ses protagonistes ne parviennent
a été repêché par les marins du
pas à se rejoindre dans cette
capitaine Antonio, se retrouve en
spirale du désir. Même Sébastien
Illyrie.
n’échappe pas à l’ambiguïté. Le
Malvolio se laisse prendre au
capitaine qui l’a sauvé, Antonio,
piège tendu par Maria
est amoureux
et en rajoute lorsqu’il
« La nuit des rois a été d e l u i , e t
voit Olivia. Croyant
s e m b l e
qu’elle a maintenant écrite pour un théâtre où reprendre sur
affaire à un fou, Olivia les garçons jouent des u n t o n d e
d e m a n d e q u ’ o n rôles de jeunes filles. »
farce le thème
s’occupe de Malvolio.
principal
S i r To b y l e f a i t
énoncé sur un
enfermer dans une pièce obscure
mode lyrique par le trio central. Et
jusqu’à ce qu’il recouvre ses
n’oublions pas qu’il est le double,
esprits.
parce que jumeau et sosie, de
Viola. Dans cette comédie des
erreurs, très représentative de
Acte IV :
l’esprit de la Renaissance, il n’y a
que le sexe des personnages qui
Sébastien est pris pour Violaest apparence, l’amour et le désir
Césario et est forcé au duel contre
passent du garçon à la fille, et de
Sir Andrew à qui il assène un coup
la fille au garçon.
sur la tête. Pensant qu’il s’agit de
Viola-Césario, Olivia lui demande
Il faut considérer, de plus, qu’à
de l’épouser. Surpris, Sébastien
l’époque
de Shakespeare, les
acquiesce immédiatement.
rôles
de
femmes,
interdites de
Malvolio finit par être libéré par le
scène,
étaient
tenus
par des
clown Feste.
garçons, dont les possibilités
dramatiques et le registre vocal
Acte V :
rendaient le jeu crédible. Et La nuit
des rois a été écrite pour un
L’histoire s’éclaircit lorsque les
théâtre où les garçons jouent des
deux jumeaux se retrouvent enfin.
r ô l e s d e j e u n e s fi l l e s . U n
Ayant perdu Olivia, Orsino se
emboîtement supplémentaire
retourne vers Viola qui l’aime
existe donc, accessible à tous les
toujours. Ils décident de se marier.
spectateurs de l’époque : le
À sa grande déception, Malvolio
déguisement est double, le garçon
découvre le complot à son endroit
se déguise en fille qui se déguise
et apprend qu’Olivia est mariée à
en garçon. Et lorsque la comédie
Sébastien ; il jure malédiction à la
s’achève, le second titre de la
joyeuse compagnie.
pièce (What you will = ce que vous
Dans cette pièce l’Illyrie est le
voudrez) prend tout son sens : un
territoire du délire amoureux. Pour
garçon, ou une fille ? ce que vous
O l i v i a , Vi o l a e s t u n g a r ç o n
voudrez, nous dit Shakespeare.
efféminé ; pour le duc elle est une
fille garçonnière. L’androgyne
shakespearien joue le garçon pour
Olivia et la fille pour Orsino. Olivia
5
Éclairage
Cette comédie majeure de
William Shakespeare (1564-1616),
publiée pour la première fois en
1623, fut sans doute écrite pour
être jouée à l’Épiphanie de 1601.
Moment où le temps païen
reprend le pas sur le temps
chrétien, la « Douzième Nuit »,
pour reprendre le titre original de
la pièce (Twelfth Night or What you
Will) était, dans le calendrier
élisabéthain, la dernière nuit des
fêtes de Noël, traditionnellement
allouée aux travestissements et
aux jeux puis au théâtre. La nuit
des rois (ou ce que vous voulez).
Comme l’explique Gisèle
Venet, le titre anglais Twelfth Night,
« La Douzième nuit », (suivi du
sous-titre What you will, « Ce que
vous voudrez ») fait référence à la
douzième des “nuits de Noël” dont
la première est, bien sûr, le 25
décembre.
Cette date correspond dans le
calendrier au 6 janvier, fête de
l’Épiphanie, qui commémore la
venue des rois mages conduits
dans la nuit par une étoile vers
l’enfant nouveau-né, Jésus ; d’où
l’allusion dans le titre habituel en
français à “la nuit des rois”. Ces
douze nuits de la tradition
chrétienne s’accompagnaient
dans toute l'Europe d’alors de
manifestations de joie collective,
de “masques et mascarades” et
de représentations théâtrales. Il
s’agit d’un héritage sans doute
des traditions festives des “Douze
nuits”, propres aux calendriers
celte et germanique et de la
tradition romaine antique des
Saturnales ou Calendes de janvier.
La Nuit des rois a été jouée à la
cour d’Élisabeth Ire un soir de
“douzième nuit”, le 6 janvier 1601,
date de sa première
représentation.»
Cependant, Gisèle Venet
l’inscrit bien plus dans l’univers de
l’illusion et de la mascarade, le
cœur de la pièce étant la
subversion des apparences et du
langage. L’intrigue repose sur les
malentendus et la révélation d’une
identité à reconquérir : grâce à son
travestissement, Viola finit par
trouver l’amour.
William Shakespeare
William SHAKESPEARE est né
en 1564 à Stratford-on-Avon
(Angleterre), William Shakespeare
est considéré comme l’un des
dramaturges les plus grands de
tous les temps, mais sur qui l’on a
le moins de précisions
biographiques. Fils de
commerçant aisé, il épouse à dixhuit ans Anne Hathaway, mais ne
semble pas avoir été heureux en
ménage. Il quitte Stratford en 1587
dans des circonstances que l’on
ignore et s’installe à Londres. Il
trouve du travail dans un théâtre et
révèle son talent en « arrangeant »
des pièces achetées aux auteurs.
Il prend comme modèle les
dramaturges de son époque tels
que Marlowe, Greene et Peele.
Peines d’amour perdues (vers
1590) est considéré comme sa
première pièce originale, suivie de
plusieurs poèmes galants (Vénus
et Adonis, Le Viol de Lucrèce). Le
poète conquiert l’estime de la
jeune reine Elisabeth Ire qui
marque pendant toute sa vie une
préférence pour son œuvre.
Il commence sa carrière en
reprenant des pièces à sujet
historique : Henri VI, également
attribué à Marlowe, Greene ou
Peele, puis Richard III (1593),
suivis de Richard II (1594), Le Roi
Jean (1595), Henri IV (1597-98),
Henri V (1599) et enfin Henri VIII
(1612), qui composent son cycle
sur l’histoire de l’Angleterre.
L’auteur fait partie, depuis 1594,
de la troupe de Lord Hunsdon, qui
devient Troupe du Roi en 1603.
Il compose des pièces
inspirées de l’Antiquité : Titus
Andronicus (1590), Jules César
6
(1600), Troïlus et Cressida (1602),
Antoine et Cléopâtre (1606),
Coriolan (1607) et Timon
d’Athènes (1607).
Un autre « groupe » de pièces
est celui des tragédies, parmi
lesquelles figure en tête Roméo et
Juliette (1595), puis Hamlet (1602),
Othello (1604), Le Roi Lear (1606)
et Macbeth (1606).
Le groupe des comédiesdrames, comédies pures et féeries
comporte La Mégère apprivoisée
(deux versions, 1585 et 1597), La
Comédie des erreurs (1591), Les
Deux Gentilshommes de Vérone
(vers 1595), Beaucoup de bruit
pour rien (1599), Comme il vous
plaira (1559), La Nuit des rois
(1602), Les Joyeuses Commères
de Windsor (vers 1599), Tout est
bien qui finit bien (1602), Mesure
pour mesure (1604), Le Songe
d’une nuit d’été (1594), Le
Marchand de Venise (vers 1596),
Le Conte d’hiver (1611) et La
Te m p ê t e ( 1 6 1 1 ) , c o n s i d é r é e
comme la dernière pièce de
l’auteur qui se retire à Stratford,
riche et apaisé, à l’âge de
quarante-sept ans, où il meurt en
1616.
Des trente-sept pièces
attribuées à Shakespeare, seize
seulement furent publiées de son
vivant ; la totalité de son œuvre fut
réunie par des amis poètes dans
une édition in-folio en 1623.
Serge Lipszyc
Metteur en scène et comédien
• Sir Toby
(Derniers remords avant l’oubli) avec la compagnie du
Matamore. En tant que comédien, il a travaillé sous les
directions de Robin Renucci, René Loyon, René
Jauneau, Franck Berthier, Yves Kerboul, Bruno
Cadillon, Anouch Paré, Pascal
Gleizes...
Serge Lipszyc est également
metteur en scène d’opéra. Il
met en scène Mozart (Les
Noces de Figaro, Don Giovanni,
L’ e n l è v e m e n t a u s e r a i l ) ,
Offenbach (Barbe bleue, La
Belle Hélène), Verdi (Rigoletto)
Rossini (le barbier de Séville)
Curti (Maître Zacharius)...
Il participe à la fondation en
1998 avec Robin Renucci des
Rencontres Internationales de
Théâtre de Corse (L’Aria) et en
assure la direction. Il a mis en
scène et joue au côté de Robin
Renucci «Oncle Vania» d’Anton
Tchekhov et «Désiré» de Sacha Guitry et créera cette
année pour L’Aria Juste le fin du monde de Jean-Luc
Lagarce et Une laborieuse entreprise de Hanokh Levin.
Formé à l’Atelier Ecole Charles Dullin
Directeur artistique de la compagnie du Matamore
Directeur de l’Aria
Metteur en scène et
comédien, il a mis en
scène, en autres, Goldoni
(Arlequin, serviteur de deux
maîtres), Corneille
(Clitandre, Le Menteur,
l’Illusion Comique),
Shakespeare (Peines
d’amours perdues,
Beaucoup de bruit pour
rien, Le Songe d’une nuit
d’été, Comme il vous plaira,
La nuit des rois, Macbeth,
Henri VI, Richard III...),
Labiche (Un chapeau de
paille d’Italie), Beaumarchais (Le Mariage de Figaro),
Tchekhov (Ivanov, Un Platonov, Trois soeurs, Oncle
Vania), Molière (Le Misanthrope), Levin (Une Laborieuse
entreprise, Que d’espoir !), Guitry (Désiré), Lagarce
Revue de Presse
York ( Henri VI et Richard III) - Shakespeare
Le songe d’une nuit d’été - Shakespeare
Avec ses comédiens soldats, mi troupe, mi
commando, Lipszyc rend au texte toute sa vigueur, toute
sa violence, tout son mystère. C’est beaucoup mieux
qu’un flash de CNN.
La compagnie du matamore a construit un spectacle
décalé, insolent, entre rêve et cauchemar.
Frédérique Ferney - Le Figaro
Une vraie distribution de prix. Une adaptation
savoureuse. Un rêve ensommeillé, un songe ensoleillé.
André Camp L’avant-scène
Un spectacle d’une réelle puissance. Fascinant.
Marie Bourcet Télérama
Gilles Costaz - Politis
7
L’équipe • Les comédiens
Bruno Cadillon • La Contesse
Olivia
Formé à l’école Charles Dullin,
Comédien au sein de La Compagnie du
MATAMORE depuis 1988, il joue sous
la direction de Serge Lipszyc dans: Un
Platonov d’Anton
T c h e k h o v ,
Assiégées d’après
Sénèque, Hatzfeld
et Alexeivitch,
Samoubitsa de
Nikolaï Erdman, Le
M i s a n t h ro p e d e
Molière,
Le
Mariage de Figaro
de Beaumarchais,
Arlequin, serviteur
de deux maîtres de
Goldoni, Peines d'amours perdues,
Beaucoup de bruit pour rien, Le Songe
d'une nuit d'été, Macbeth, Henri VI et
Richard III de Shakespeare, Clitandre,
Le Menteur de Corneille et Un chapeau
de paille d'Italie de Labiche. Il y met
également en scène Hannokh Levin,
Georges Feydeau, Anton Tchékhov,
Stéphan Zweig.
Il participe aux rencontres de l’Aria
depuis 1999 en tant que formateur. Il y
met en scène Les Troyennes de
Sénèque, le fil à la patte de Georges
Feydeau, Œillet rouge et tête de More
et Ils seront revenus avant l’hiver de
Charles Charras, La fausse suivante et
les acteurs de bonne foi de Marivaux,
Débrayage de Remi Devos, La
demande en Mariage de Tchékhov, et
joue dans différents spectacles mis en
scène par Pierre Vial, Stéphane Gallet,
Anne Petit, Isabelle Censier, Christian
Palligiano, Catherine Anne et Michel
Vinaver.Il travaille également comme
comédien et formateur avec la
compagnie du Hasard, et avec les
productions du Sillon .
Lionel Muzin • Feste, Le capitaine
Avant même d’obtenir son diplôme
d’art dramatique au CNR de Besançon,
il fait ses premières armes chez Denis
Llorca (CDN de Franche Comté). Son
répertoire embrasse classiques
(Shakespeare, Molière, Corneille,
Marivaux, Hugo, Rostand...) et
moder nes (Labiche, Courteline,
Feydeau, Guitry, Synge, Anouilh,
Dostoïevski, Obaldia, Albee, Vian...), la
Commedia dell’arte (Goldoni) et même
le spectacle sans paroles (Garçon, un
Kir ! / Fiat Lux).
Parallèlement à sa carrière de
comédien, il approfondit l’étude de la
technique vocale et l’art lyrique avec
Françoise Guinchat. En 2003, il a
interprété le rôle de Ké-Ki-Ka-Ko dans
« Ba-Ta-Clan », d’Offenbach au Théâtre
du Ranelagh (à l’affiche pendant cinq
mois), au Jeu de Paume d’Aix en
Provence à Séoul (Corée), « Carmina
Burana » de C. Orff dans son
orchestration originale (dir. G.Lefebvre),
le rôle titre dans « Barbe Bleue »
d’Offenbach avec l’Orchestre de La
Folia de Lille et Vanderprout dans
« Geneviève de Brabant » et Vantricasse
avec les Brigands
Il a chanté Ménélas de « La Belle
Hélène » au festival
de Saint-Céré et
Borsa
dans
« Rigoletto » de
Verdi. « Le Docteur
Ox » (Vantricasse)
Offenbach avec les
Brigands et les
Musiciens du
Louvre. Il a fait ses
débuts à l’opéra de
Dijon à la fin de avec
Le Brésilien de « La Vie Parisienne »
d’Offenbach, repris au Théâtre Sylvia
Montfort.
« Djamileh » de Bizet au Théâtre
Impérial de Compiègne, puis une
tournée (longue escale à l’Athénée
Louis Jouvet) avec la Cie Les Brigands
dans « Toi c’est Moi » de Villemetz. Il
participe à une nouvelle création
(deuxième et troisième chapitre de
l’Opéra thérapeutique) de la compagnie
1200 tours/min
sur une musique
originale d’Isabelle Aboulker au Festival
d ’ A u r a y . « L e s C a p r i c e s d e
Marianne » (Tibia) de Musset /Sauguet
suivi de « Fra Diavolo » d’Auber au
Théâtre Impérial de Compiègne. Le
temps d’un « Requiem » de Mozart,
l’année s’achève avec le rôle-titre dans
« Les Travaux d’Hercule » de Claude
Terrasse à l’Opéra de Rennes. « Les
Contes d’Hoffman » d’Offenbach pour
Opéra en Plein air et le Festival de SaintCéré dans le même rôle : Spalanzani.
Création d’une pièce de Plaute
« Bacchis et Bacchis » en septembre au
t h é â t re d u B e a u v a i s i s a v e c l a
Compagnie 1200 tours/minutes.
Gérard Chabanier • Malvolio
De 71 à 73, il est au Petit
Conservatoire de La Chanson Mireille.
En 78, il est élève à l’Ecole Nationale du
8
Cirque Annie Fratellini et à l’Ecole
Charles Dullin où il enseigne depuis 94.
Comédien, fondateur du théâtre de
la Mie de Pain, co-auteur, il participe à
différents festivals (Valréas, Avignon,
Edimbourg, festival du mime de
Londres...). Comédien au sein de La
Compagnie du
Matamore depuis
2000, il joue sous la
direction de Serge
Lipszyc notamment
dans :
Trois soeurs et
Un Platonov de
T c h e k h o v ,
Assiégées d’après
Sénèque, Hatzfeld
et Alexeivitch ,
Samoubitsa de Nikolaï Erdman, Ivanov
de Tchekhov, Le Misanthrope de
Molière Le Mariage de Figaro de
Beaumarchais, Arlequin, serviteur de
deux maîtres de Goldoni, Macbeth de
Shakespeare, Un chapeau de paille
d'Italie de Labiche.
Il est formateur pour l’ARIA depuis
1998 où il a mis en scène de nombreux
auteurs (Courteline, Le grand guignol,
Dario Fo, Karl Valentin, Gérald Sylberas.
Daniel Besse) Il écrit et met en scène un
cabaret : « café frappé » pour la
compagnie du matamore en 2011.
Sylvain Méallet • Viola
Ancien élève de
L’école du Théâtre
National
de
Chaillot. Il travaille
avec Serge Lipszyc
notamment dans :
Trois soeurs et Un
Platonov d’Anton
T c h e k h o v ,
Assiégées d’après
Séneque, Hatzfeld
et Alexeivitch , Andromaque de Jean
Racine, Samoubitsa de Nikolaï Erdman,
Le Misanthrope de Molière, Macbeth
de Shakespeare, Le mariage de Figaro
de Beaumarchais, Lever de rideau de
Pascal Gleizes.
Il a également joué sous la
direction de Laurent Serrano, René
Jauneau ,Pierre Vial,Stéphane Gallet et
Nelly Morgenstern.
T i t u l a i re d u d i p l o m e d ’ é t a t
d’enseignement théâtral ( DE) .
L’équipe • Les comédiens
Juliane Corre • Sebastien
Comédienne au sein de La
compagnie du Matamore depuis 1986,
elle joue sous la direction de Serge
Lipszyc dans :
Trois soeurs et Un Platonov de
Tchekhov, Assiégées d’après Séneque,
Hatzfeld et Alexeivitch , Andromaque
de Jean Racine ,
Samoubitsa de
Nikolaï Erdman, Le
Misanthrope de
Molière, Le Mariage
de Figaro de
Beaumarchais,
Arlequin, serviteur
de deux maîtres de
Goldoni , Peines
d'amours perdues,
Beaucoup de bruit pour rien, Le Songe
d'une nuit d'été, Macbeth, Henri VI et
Richard III de Shakespeare, Clitandre,
Le Menteur de Corneille , Un chapeau
de paille d'Italie de Labiche...
Elle a également travaillé sous la
direction d’Yves kerboul, Pascal Toutain
et Pascal Gleizes, Gérard Chabanier.
assistanat à la mise en scène pour
Beaucoup de bruit pour rien, Henri VI et
Richard III de Shakespeare. Titulaire
d’une Licence d’études théâtrales.
Jean-Marc Culiersi • Antonio/
Maria
Jean-Marc Culiersi a suivi les
cours d'art dramatique Jean Périmony.
Il a joué notamment avec la compagnie
du Matamore sous la direction de
Serge Lipszyc (Corneille, Goldoni,
Shakespeare...) le Théâtre du
Campagnol (Le poète récalcitrant de
Carlo Goldoni) et en Italie avec le Teatro
delle Briciole (CDN théâtre jeune public
de Parme) et la compagnie Cà Luogo
D'arte.
En 1997,il crée le
Studio Théâtre de
Saint-Denis pour
lequel il écrit et met
en scène (Nouvelles
Lunes - bourse
d’écriture du
Théâtre Gérard
Philipe - Yvonne la
Madone de la Plaine d’après Didier
Daeninckx).
En 1999, il écrit un premier
scénario pour le cinéma (Une vie de
Prince, réalisé par Daniel Cohen) tout
en continuant d’écrire (Rescapés mise
en scène de Bruno Lajara) et d’adapter
pour la scène (La petite marchande
d’Allumettes et le vilain petit canard
d’Andersen, La pluie de Daniel
Keene...).
Depuis 2006 il alterne l’écriture de
scénario (Les deux mondes de Daniel
Cohen, La Storia di B. et Les Marais
criminels d’Alexandre Messina, Avanti
Musica et Une vie française de JeanPierre Sinapi) et la scène (Le Suicidé de
Nicolaï Erdman mis en scène de
Anouch Paré, Arlequin serviteur de
deux maitres de Carlo Goldoni mis en
scène de Serge Lipszyc)
Il a réalisé un court-métrage de
fiction : Perte de contrôle et coréalisé
avec Alexandre Messina un
documentaire, Mémoire ouvrière.
Valérie Durin • Le Duc Orsino
Comédienne, formée au
Conservatoire National de Région de
Besançon, travaille cinq années au
C.D.N de Fran- che-Comté sous la
direction de Denis LLorca, Michel
Favory, Alain Macé, Alain Enjary, Arlette
Bonnard et Didier Kersten.
Elle travaille avec la compagnie du
Matamore depuis 1991 et joue sous la
direction de Serge Lipszyc dans :
Arlequin, serviteur de deux maîtres
de Goldoni, Trois soeurs et Un Platonov
d’Anton Tchekhov, Assiégées d’après
Séneque, Hatzfeld et Alexeivi1tch ,
Andromaque de Jean Racine,
Samoubitsa de Nikolaï Erdman, Le
Misanthrope de Molière, Le mariage de
Figaro de Beaumarchais, Peines
d'amours perdues, Beaucoup de bruit
pour rien de Shakespeare.
Elle joue également dans de
nombreux spectacles sous la direction
de Danièle Marty, Jeanne Sigée, Pascal
Gleizes, Pierre Letessier, Dominique
Verrier, Jérôme Savary, Denis LLorca,
Yannis Kokkos, Bernard Habermeyer,
John Berry, Anouch Paré, Pierre Louis,
Jacques Vingler...
Adaptatrice et interprète de Quatre
actes avec Olga d'après Tchekhov.
Chargée de cours de théâtre d’Auxerre.
Titulaire du diplome
d ’ é t a t
d’enseignement
théâtral ( DE) . Elle
travaille également
c o m m e
comédienne et
formatrice avec la
compagnie du
Hasard. Elle vient
d’écrire et de
mettre en scène
L’ a r r a n g e m e n t ,
autour de la relation Corneille / Molière
pour la cie le petit bastringue.
9
Henri Payet • Aguecheek
Formation à l’ Atelier-Ecole
Charles Dullin et Stages des Nuits de
l'Enclave souqs la Direction de René
Jauneau.
Comédien , il joue principalement
sous les directions de José Renault et
l’alliage théâtre
Amours des feintes de Serge
Gainsbourg , L’art d’avoir toujours
raison de Bernard Weber d’après
Schopenhauer, Ma famille de Carlos
Liscano, Dans la solitude des chams de
coton de B.M.Koltes, La mort
d’Auguste de Romain Weingarten ,
Rouge,noir et ignorant d’Edward Bond,
instincts primaires ... combats
secondaires de Florent Couao- Zotti,
Certifié sincère de Florent Couao-Zotti,
L'oiseau vert de Carlo Gozzi, Chat en
poche de Georges
Feydeau, Quai
ouest de BernardMarie Koltés, Oncle
Va n i a d ’ A n t o n
T c h e k h o v ,
L’ é p re u v e d e
Marivaux, Huis-clos
de Jean Paul Sartre.
Sous
la
direction de Serge
Lipszyc et avec la
compagnie du matamore
Le menteur de Pierre Corneille ,
Henri VI et Richard III de Shakespeare,
Clitandre de Corneille, Le songe d’une
nuit d’été de Shakespeare, Arlequin
valet de deux maîtres de Carlo Goldoni,
Beaucoup de bruit pour rien et Peines
d’amour perdues de Shakespeare,
L'histoire du soldat de Stravinsky, Les
folies amoureuses de J.F Regnard, Les
suites d’un premier lit de Eugene
Labiche et le Misanthrope de Moliere.
Egalement : Le mystère du silencieux
de Charles Charras Mise en scène
Raymond Hermantier, L'étrange
ouvrage des cieux de René Clair Mise
en Scène de A.Paré, Alerte 3 de
Sulliman ISSOP,Théâtre Hébertot- Mise
en scène R.Braun , Les deux jumeaux
vénitiens de Carlo Goldoni - Mise en
scène Y.Kerboul, Mesure pour mesure
de William Shakespeare Mise en scène
R Braun, Onze débardeurs d'Edward
Bond Mise en scène Didier Lastère
Avec le théâtre de l’éphémère
Au cinéma Les deux mondes de
Daniel Cohen, Une vie de prince de
Daniel Cohen, le radeau de la méduse
de Iradj Azimi
La Compagnie du Matamore
Directeur artistique : Serge Lipszyc
Scénographe-décoratrice : Sandrine Lamblin
Création lumières : Jean-Louis Martineau
Costumière : Anne Rabaron
Diffusion : Françoise Rossignol
1986 / 2011:
2020 représentations!
• Café frappé – Chabanier création 2011
• Derniers remords avant l’oubli - Lagarce
• Que d’espoir ! - Levin
• Trois soeurs - Tchekhov
• Une laborieuse entreprise, la vie - Levin
• Un Platonov Tchekhov
• Cabaret louf- Chabanier
• Quatre acte avec Olga - Durin
• Andromaque - Racine
• Assiégées - Sénèque/Alexeievitch /Hatzfeld
• Samoubitsa / le suicidé - Erdman
• Le Misanthrope - Molière
• Ivanov - Tchekhov
• Le mariage de Figaro - Beaumarchais
• Lever de rideau - Gleizes
• Gibier de potence / Dormez, je le veux - Feydeau
• Farces - Molière
• Macbeth - Shakespeare
• Un chapeau de paille d’Italie - Labiche
• Le Menteur - Corneille
• Le dernier repas - Fayt York ( Henri VI / Richard III ) Shakespeare
• Clitandre - Corneille
• Le songe d’une nuit d’été - Shakespeare
• Les folies amoureuses - Regnard
• Peines d’amour perdues - Shakespeare
• Beaucoup de bruit pour rien - Shakespeare
• Arlequin, serviteur de deux maîtres - Goldoni
• L’étrange ouvrage des cieux - Clair
• Amok - Zweig
• Le menteur - Corneille
• L’ours / Les méfaits du tabac - Tchekhov
• Les jumeaux vénitiens - Goldoni
• La poursuite amoureuse - Gleizes
Dire, faire entendre le verbe dans sa singularité, se
plonger plus que jamais au plus près du texte et de ses
mystères.
Interroger la représentation théâtrale, le rapport du
théâtre au public aujourd’hui, bannir le consumérisme
ambiant et redonner du sens au plaisir et au partage
artistique.
Questionner, mettre en résonance les grands textes du
répertoire et la création contemporaine.
Cultiver l’esprit, interroger le style. Concrètement, cela
peut vouloir dire, qu’il sera judicieux de jouer Gaudé à
la lumière d’Eschyle, Bond à celle de Shakespeare ou
Levin à celle de Tchekhov.
Donner du sens à la parole, interroger le monde et
placer l’acteur au centre du théâtre comme principal
vecteur de liaison avec le public restent les lignes
fortes de notre questionnement théâtral.
Fondée en 1986, la compagnie est soutenue par le
M i n i s t è re d e l a
Culture Drac Iled e F r a n c e , l e Donner du sens à la
conseil Régional Ile parole, interroger le
d e F r a n c e e t monde et placer l’acteur
bénéficie de l’aide
au centre du théâtre.
du Conseil Général
des Yvelines. Elle
est en résidence à la Barbacane, scène conventionnée
de Beynes (78) depuis janvier 2009. La compagnie est
partenaire de L’Aria et des Tréteaux de France , Centre
Dramatique National dirigé par Robin Renucci.
11
Extraits
La Nuit des rois, William
Shakespeare, acte I, scène 2
VIOLA : Amis, quel est ce pays ?
Le CAPITAINE : C’est l’Illyrie,
madame.
VIOLA : Et qu’irais-je faire en
Illyrie ? Mon frère, lui, est au
Paradis. Peut-être que par chance
il ne s’est pas noyé : qu’en
pensez-vous matelots ?
Le CAPITAINE:
C’est par chance que vous-même
avez été sauvée. [...]
VIOLA : Pour ces paroles, voici de
l’or : mon propre salut persuade
mon espoir, auquel ton récit sert
de caution, qu’il eut le même sort.
Connais-tu ce pays ?
Le CAPITAINE:
Oui, madame, très bien car je suis
né et j’ai grandi à moins de trois
heures de route de cet endroit.
VIOLA :
Qui gouverne ici ?
Le CAPITAINE:
un duc, aussi noble de cœur que
de nom.
VIOLA : Quel est son nom ?
Le CAPITAINE:
Orsino.
VIOLA :
Orsino ! J’ai entendu mon père le
nommer. Il était célibataire alors.
Le CAPITAINE:
Et il l’est toujours, ou l’était encore
récemment ; car il y a un mois à
peine je suis parti d’ici et la rumeur
toute fraîche était alors (Vous le
savez, de ce que font les grands,
les petits bavardent)
Qu’il recherchait l’amour de la
belle Olivia.
VIOLA : Qui est-elle ?
Le CAPITAINE :
Une vierge vertueuse, fille d’un
comte qui est mort il y a douze
mois, l’abandonnant à la
protection d’un fils, son frère, qui
mourut lui aussi peu de temps
après ; et pour le tendre amour
duquel elle a (dit-on) abjuré la
compagnie et la vue des hommes.
[...]
VIOLA : Tu as belle allure,
capitaine ; [...] je t’en prie (je te
paierai avec munificence) cache
ce que je suis, et aide-moi à
trouver le déguisement
susceptible de convenir
À la forme de mon projet. Je
servirai ce duc ; tu me présenteras
à lui comme un eunuque. Tu n’y
perdras pas ta peine, car je sais
chanter et lui jouerai toutes sortes
de musique qui me prouveront
tout à fait digne de son service.
Pour la suite, je m’en remets au
temps ; modèle seulement ton
silence sur mon stratagème.
Le CAPITAINE:
Soyez son eunuque, moi je serai
votre muet : quand ma langue
babillera, que mes yeux ne voient
plus jamais.
VIOLA :
Je te remercie, conduis-moi. Ils
sortent.
12
Le CLOWN :
Quand j’étais un tout petit garçon
Dans le vent, ohé ! Dans la pluie,
On m’passait tous mes tours
d’polisson, Car d’la pluie il en
pleut tous les jours. Quand
j’atteignis l’âge d’homme enfin,
Dans le vent, ohé ! Dans la pluie,
on m’chassa en me traitant
d’coquin, Car d’la pluie il en pleut
tous les jours. Quand, hélas, j’en
vins à convoler, Dans le vent, ohé !
Dans la pluie, ça m’servit plus à
rien de crâner, car d’la pluie il en
pleut tous les jours. Et quand vint
l’âge de s’aliter, Dans le vent, ohé !
Dans la pluie, j’rentrions toujours
un verre blanc dans l’nez, Car d’la
pluie il en pleut tous les jours.
Y’a longtemps qu’le monde a
commencé Dans le vent, ohé !
dans la pluie, c’est égal, la pièce
est terminée Puissions-nous vous
plaire tous les jours.
VIOLA : Dieu te garde, ami, toi et
ta musique ! Vis-tu de par ton
tambourin ?
Le CLOWN : Non, monsieur, je vis
de par l’église.
VIOLA : Es-tu homme d’église ?
Le CLOWN : Nullement, monsieur.
Je vis de par l’église car je vis
dans ma maison, et ma maison est
située de par l’église.
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