Urbain, SOMUPI, SAAP et SEMUP.
Des éléments de réponse ont été adressés par les sociétés SOPACT, JC DECAUX Mobilier
Urbain, SOMUPI et SEMUP par lettres du 30 juin 2005. Le Maire de Paris a répondu aux
observations provisoires de la chambre par lettre du 15 juillet 2005. M. TIBERI, ancien maire, n'a
pas répondu.
Conformément à l'article L. 241-14 du code des juridictions financières, les représentants des
sociétés SOPACT, JC DECAUX Mobilier Urbain, SOMUPI et SEMUP ont été entendus à la
chambre le 18 juillet 2005.
Lors de sa séance du 19 octobre 2005, la Chambre a arrêté les observations définitives suivantes.
1.- Le cadre général de l'intervention municipale
La publicité est réglementée par le Code de l'environnement et par le règlement municipal. Le
premier règlement municipal a été adopté en 1986, puis modifié à plusieurs reprises. La dernière
modification, datant de 2001, a induit la dépose d'une cinquantaine de panneaux et a limité la
surface des panneaux à 12 ou 16 m² suivant les zones. Chaque lieu de la capitale est classé dans
l'une des diverses catégories de zones relatives à la publicité : les zones où la publicité est
interdite, les zones où la publicité peut s'implanter, les zones de "publicité élargie". Par ailleurs, la
loi n° 95-101 du 2 février 1995 exige une déclaration préalable pour "l'installation, le remplacement
ou la modification des dispositifs ou matériels qui supportent de la publicité". Un vou adopté en
décembre 2001 tend à mieux faire respecter et à renforcer la réglementation de la publicité à
Paris. Par délibération du 28 avril 2003, le Conseil de Paris a demandé à un groupe de travail sur
la publicité d'étudier la révision de la réglementation et du plan de zonage de la publicité, dans
l'objectif d'un plus grand respect de la qualité paysagère et patrimoniale, et avec pour
conséquence une rationalisation voire une réduction des dispositifs publicitaires actuellement
implantés sur le domaine public et privé. Ce projet est mené parallèlement à une révision du plan
local d'urbanisme municipal.
Dans le domaine de l'affichage publicitaire, la tendance actuelle des publicitaires consiste à
substituer à plusieurs panneaux contigus de 12m² un seul panneau à affiches défilantes d'un
format de 8 m². Les professionnels sont favorables à la dédensification qui accroît la rentabilité
des emplacements publicitaires. La renégociation des conventions a ainsi été sollicitée par les
concessionnaires, en décembre 2000 pour la convention avec DECAUX, en avril 2000 pour la
convention avec DAUPHIN.
2768 panneaux de 7 et 12m² étaient recensés par la Ville en 2002 ; 40% se trouvent implantés
dans les 17e, 18e, 19e et 20e arrondissements au nord de la capitale (v. carte en annexe n° 1).
Dans le domaine du mobilier urbain publicitaire, l'implantation, le déplacement ou la suppression