master 2 psychologie de la sante

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MASTER 2
PSYCHOLOGIE DE LA SANTE
Responsable de spécialité : Mathilde HUSKY
Directrice des études : Cécile Flahault
ANNEE UNIVERSITAIRE
2014-2015
CENTRE HENRI PIERON
71 avenue Edouard Vaillant – 92774 Boulogne-Billancourt Cedex
Site : www.psycho.univ-paris5.fr
SECRETARIAT PEDAGOGIQUE
Armelle Sebbagh
Bureau 2051 (2è étage)
Tel : 01.55.20.59.05
[email protected]
BUREAU DES STAGES
Retrait des conventions de stage et consultation du fichier des stages
Bureau 2048 (2ème étage)
Tél. 01-55-20-57-55
BIBLIOTHEQUE
Entrée dans la Galerie des Amphithéâtres - au sous-sol
Lundi au Vendredi : 09h00 - 19h30
Samedi : 10h00-17h00
IMPORTANT : Si vous venez d’une autre université que Paris Descartes, des séances de formation à l’usage des
ressources documentaires et bases de données informatisées sont organisées en début d’année. Prendre contact avec :
[email protected]
TESTOTHEQUE
Consultation et conseils d’utilisation – au sous-sol, en entrant dans la bibliothèque à droite,
Tél. 01-55-20-59-81
ENVIRONNEMENT NUMERIQUE DE TRAVAIL (ENT)
L'Université Paris Descartes met à la disposition de ses étudiants un Environnement Numérique de Travail avec un
compte informatique composé d'un identifiant et d'un mot de passe personnel.
Après avoir effectué votre 1ère inscription à Paris Descartes, vous devez impérativement activer votre compte
mail
Master 2
Validation :
L’enseignement de deuxième année (semestres 3 et 4) repose sur 10 UE obligatoires dont deux UE liées à la
recherche et la professionnalisation (UE Stage et rapport de stage, Journée de déontologie, UE Mémoire de
recherche).
Deux blocs d’approfondissement sont proposés au choix en S1 : un en clinique (3UE), l’autre en recherche (2 UE).
Un stage de 300 heures devra être réalisé au cours de l’année.
Le master doit être réalisé en DEUX ans, c’est-à-dire l’étudiant doit valider son M2 en un an.
Une dérogation est possible pour les étudiants : salariés à mi-temps au minimum, ayant de graves problèmes de
santé et pour quelques cas particuliers.
Le redoublement du M2 n’est pas automatique et se fait uniquement sur autorisation du jury de master.
M2 : Spécialité : Psychologie de la santé
S3
UE
Intitulé UE (Enseignant resp.)
ECTS
Coeff
.
Volume horaire
MCC
CM
TD
T T
CC%
P P
100
CT%
UE 1
PRES Prévention et santé A. Untas
6
18
18
UE 2
SYST Thérapie systémique en santé C. Flahault
4
24
18
2
18
2
18
100
4
36
100
4
18
18
100
(2h)
18
18
100
100
(2h)
Bloc 1:
UE3
APIT Approfondissement des interventions :
- ECUE3.1 : GUID
Guidance accompagnement
100
(2h)
E. Zech
-ECUE3.2 : INTR Intervention clinique
C. Flahault
UE 4
UE 3
MIND Emotions et processus
A. Untas
Bloc 2:
OM2R Recherche : Méthodes de recherche empirique
comportementale G. Borst
(UE mutualisée à la place des UE 3,4)
UE 4
AD2A Recherche : Analyse des données avancées (UE
mutualisée à la place des UE3,4)
4
UE 5
STA3 Suivi de stage et rapport de stage C. Flahault
6
24
100
UE 6
TER3 Mémoire de recherche,
C. Flahault
6
4
100
Totaux
30
114
/72 R
64/
106 R
Les UE 1 à 4 se compensent et sont validées à 10 de moyenne, les UE 5 et 6 doivent être validées à 10 chacune
indépendamment.
S4
Volume
horaire
UE
Intitulé UE (Enseignant resp.)
ECTS
Coeff.
CM
TD
MCC
T
P
T
P
%
CC
%
CT%
UE 1
ADAP Adaptation et répercussions atteintes somatiques
C. Flahault
2
18
18
100
(2h)
UE 2
PSA4 Psychopathologie de l’adolescent et de l’adulte
I. Varescon (mutualisée)
5
18
18
100
(2h)
UE 3
ONCO Psycho oncologie
C. Flahault
3
18
18
100
(2h)
UE 4
STA4 Suivi de stage et rapport de stage C. Flahault
8
DEO1 Journée déontologie
I. Varescon
UE 5
24
3
TER4 Mémoire de rechercher et soutenance C. Flahault
12
Totaux
30
3
4
57
100
100
85
Les UE 1 à 3 se compensent et sont validées à 10 de moyenne, les UE 4 et 5 doivent être validées à 10 chacune
indépendamment
Semestre 1
PRES : Prévention et santé (18h CM + 18h TD)
A. Untas
6 ECTS
Salle :
L’objectif global de cet enseignement est de former les étudiants à des concepts clés dans l’ajustement des
personnes (patients et proches) à différentes maladies somatiques ainsi qu’à plusieurs techniques
d’interventions en lien avec ces concepts. Des illustrations seront présentées à travers plusieurs pathologies
(douleur chronique, maladies neurodégénératives, insuffisance rénale, diabète). Une première partie abordera
les concepts de qualité de vie, d’observance thérapeutique, de bien-être subjectif, de buts personnels et de
fardeau. L’entretien motivationnel est une technique qui sera présentée en détail. Une seconde partie sera
consacrée aux programmes d’éducation thérapeutique développés auprès des patients ayant une maladie
chronique (somatique ou psychiatrique) et de leur entourage. Les étudiants seront invités à concevoir une
intervention et à en proposer l’évaluation. Modalités de contrôle de connaissances : un travail personnel et
un travail de groupe à rendre à la fin du semestre.
SYST : Thérapies systémiques en santé (24h CM + 18h TD)
C. Flahault 4 ECTS
Salle :
L’enseignement aborde dans un premier temps les enjeux théoriques des thérapies familiales relevant du
courant systémique : théorie des systèmes, approche systémique de la communication, différentes approches
systémiques de la famille. Le deuxième temps est consacré à la clinique familiale : analyse de la
communication et du fonctionnement du couple et de la famille, cycle vital, modifications de la famille au
cours du temps. Nous terminons par la question des ressources et des compétences familiales et des enjeux
thérapeutiques. Le TD sera consacré à la mise en pratique des concepts que ce soit au travers de l’analyse de
scènes familiales filmées, de séances de thérapie familiale ou de couple, et de jeux de rôles.
BLOC1 :
GUID : Méthodes d’intervention clinique : guidance, accompagnement (18h CM)
E. Zech
2 ECTS
Cet enseignement consiste en une introduction aux interventions communicationnelles, relationnelles et
thérapeutiques, notamment à travers l’étude des attitudes thérapeutiques et des réponses relationnelles
(identification du type de relance). Il se base sur la pratique de jeux de rôles en petits groupes et de débriefings
en grand groupe. Cette approche sera appliquée au champ de la santé et de situations complexes telles que le
deuil et le suicide.
INTR : Intervention clinique (18h CM)
C. Flahault 2 ECTS
Cet enseignement est consacré à l’approfondissement d’approches cliniques en santé : entretien
motivationnel, psycho-éducation, thérapies familiales. Certains champs spécifiques pourront être abordés :
douleurs, pédiatrie, maladies cardiovasculaires, soins palliatifs.
MIND : Emotions et processus (36h CM)
A. Untas
4 ECTS
Salle :
Cet enseignement est consacré à différentes approches psychothérapeutique : la pleine conscience, l’hypnose
et l’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing). Les aspects théoriques et pratiques de ces
thérapies seront présentés ainsi que leurs intérêts respectifs dans la prise en charge des personnes ayant une
maladie somatique. Certains cours comporteront une dimension pratique et expérientielle. Enfin, une
dernière partie permettra d’aborder la question de l’orientation des personnes vers une approche ou une autre
selon les demandes et les indications.
Modalités de contrôle de connaissances : deux travaux personnels à rendre à la fin du semestre
Modalités particulières : la moitié des enseignements auront lieu à distance et feront donc appel à l’utilisation
de la plateforme Moodle.
BLOC2 :
OM2R : Recherche : « Méthode de recherche empirique comportementale » (18hCM, 18h TD)
G. Borst
4 ECTS
Salle :
Il s’agira de présenter les différentes méthodes empiriques qui sont utilisées dans le champ de la psychologie
clinique et de la psychopathologie. Deux types de méthodologie seront retenus : quantitatifs et qualitatifs.
Pour les méthodes quantitatives, les outils méthodologiques présentés et discutés concerneront
principalement les questionnaires et les échelles validés.
Pour les méthodes qualitatives, ce sont les films et l’entretien de recherche qui serviront de support à
l’enseignement.
Les méthodes de recherche seront travaillées en fonction d’une part, des objectifs de recherche à atteindre et
d’autre part, des spécificités des populations étudiées en lien avec le contexte dans lequel s’inscrit la
recherche.
Les TD, en lien avec les CM, permettront de discuter les méthodes retenues dans le cadre d’articles publiés.
AD2A : Recherche : Analyse de données avancées (18h CM, 18h TD)
T. Alexopoulos – F. Isel
4 ECTS
Salle :
Responsable pour Santé : Emilie Cappe (MC)
L’objectif de cet enseignement est d’offrir aux étudiants des connaissances plus approfondies en analyse des
données. Ainsi, des outils statistiques plus spécialisés seront présentés en cours magistraux, et les étudiants
pourront utiliser en TD les données recueillies dans le cadre de leur TER de M2 pour tester les différents
outils présentés.
Semestre 2
ADAP : Répercussions et adaptation aux atteintes somatiques (18h CM + 18h TD)
C. Flahault 2 ECTS
Salle :
Ce cours présentera les grands modèles de la psychologie de la santé. Ensuite, la clinique spécifique inhérente
à la prise en charge de patients adultes et enfants consultants dans des services de médecine somatique
(cancérologie, neurologie, orthopédie, maladies cardio-vasculaires, diabétologie, maladie infectieuses,
réanimation pédiatrique...) sera abordée. L'accent sera mis sur les spécificités adaptatives des patients et de
leurs proches, sur la notion de représentation de la maladie, de qualité de vie ainsi que sur les enjeux de la
prise en charge. Lors des TD, des illustrations cliniques seront présentées aux étudiants.
PSA4 : Psychopathologie de l’adolescent et de l’adulte (18h CM + 18h TD)
I. Varescon 5 ECTS
Salle :
L’objectif principal de cette UE est d’acquérir et/ou de consolider des compétences théoriques et pratiques
dans le champ des conduites addictives afin d’être en mesure d’exercer le travail de psychologue clinicien
auprès des populations concernées.
1. Rappels historiques du concept d’addiction et connaissances actuelles (I.Varescon)
2. Le cannabis : modalités de consommation et prises en charge (G. Dorard)
3. Les polyconsommations et les enjeux de la prise en charge (G. Dorard)
4. Aspects cliniques et psychopathologiques des patients alcooliques (I.Varescon)
5. Prises en charge des personnes alcoolo-dépendantes (I. Varescon)
6. Aspects cliniques et psychopathologiques des patients présentant un Trouble des Conduites
Alimentaires (G. Dorard)
7. Apports des thérapies familiales dans les Troubles des Conduites Alimentaires (G. Dorard)
8. Addiction aux jeux de hasard et d’argent (C. Bonnaire)
9. Usage problématique des jeux vidéos (C. Bonnaire)
Les TD consisteront en des études de cas et des jeux de rôle. Ils seront assurés par Céline Bonnaire et un
psychologue clinicien.
ONCO : Psycho oncologie (18h CM + 18h TD)
C. Flahault 3ECTS
Salle :
Cet enseignement abordera les spécificités de la prise en charge psychologique des patients atteints de cancer
et de leurs familles. Nous aborderons les enjeux théorico-cliniques qui sous tendent la prise en charge
psychologique des patients atteints de cancer et leurs familles : nous reprendrons historiquement l’intérêt que
les travaux du champ de la psychologie ont porté au cancer et définirons le terme de « Psycho Oncologie ».
Par la suite, nous traiterons la notion d’adaptation et de ses troubles, en fonction des différents cancers et de
leurs différentes phases. Ce thème concernera d’une part le patient atteint de cancer et d’autre part ses
proches. Des thèmes cliniques plus spécifiques seront traités à partir de cas cliniques, où la place du
psychologue devra être définie : la question de la recherche génétique chez les patients à risque élevé de
cancer, la prise en charge des enfants et des adolescents, les enjeux psychologiques de la douleur, les
comorbidités psychopathologiques, ainsi que de nouvelles approches thérapeutiques : prises en charge
familiales, groupes. Cet enseignement ayant pour vocation d’être essentiellement centré sur la pratique
clinique, de nombreux cas seront évoqués et des supports vidéos seront utilisés pour permettre la réflexion
clinique. D’autre part, tout au long du semestre, plusieurs cliniciens de terrain viendront présenter leur
pratique auprès de patients atteints de cancer et de leurs proches dans le champ de l’oncologie adulte et
pédiatrique. Ils présenteront les thèmes inhérents à leur clinique, agrémentés d’exemples issus de leur
pratique.
Semestres 1 et 2
UE Suivi de stage et rapport de stage (6 et 8 ECTS) et journée de déontologie, UE Mémoire de
recherche et soutenance (6 et 12 ECTS)
Cet enseignement consiste en deux Unités d’Enseignement, l’une au premier semestre, l’autre au second. Il
est composé de trois parties.
1/ Encadrement et suivi des projets de recherche, réalisé en petits groupes ou en individuel (2h/semaine) afin
de permettre la réalisation d’un projet de recherche-action qui donnera lieu à la rédaction d’un article. Les
étudiants choisissent un enseignant de la spécialité pour les encadrer dans la réalisation de ce projet.
Ce projet individuel donne lieu à la rédaction d’une synthèse sous la forme d’un article avec une revue cible
dont l’étudiant présentera les recommandations aux auteurs au premier semestre.. Il reprend la conduite du
projet de recherche confié à l’étudiant par l’institution d’accueil, en précise le rationnel, les objectifs, les
méthodes, les résultats et la mise en perspective de ceux-ci (dans certains cas ce travail peut-être un
approfondissement de la recherche menée en M1). Ce travail est élaboré avec l’aide d’un enseignantchercheur de l’équipe pédagogique. Les thèmes de recherche sont proposés par l’institution d’accueil du
stagiaire et visent à améliorer la prise en charge ou le suivi des usagers.
2/ Analyse de la pratique sur le stage (2h/semaine). Il s’agit d’une supervision du stage réalisé pendant
l’année. Le stage de M2 est un stage de 250h, validé au sein de cette unité d’enseignement par un rapport de
stage soutenu lors de l’école d’été. La présence à la supervision est obligatoire.
3/ Une journée de déontologie est organisée pour l’ensemble des spécialités de master
(Semestre 2).
NB : pour valider ce bloc les étudiants doivent obtenir 10 de moyenne au premier semestre, et 10/20 au
mémoire et 10/20 au rapport de stage au second semestre.
Liste des TER
Pour l’ensemble de ces TER, seuls les travaux en psychologie de la santé, clinique ou prévention, seront
validés, en cas de doute consulter l’un des responsables de la formation.
Les étudiants doivent contacter l’enseignant avec lequel ils souhaitent faire leur TER en lui envoyant par email avant mi-juillet : un CV, une lettre de motivation et un petit projet de recherche, assorti de quelques
références bibliographiques.
Un certain nombre de recherches impliquent nécessairement l’insertion dans un lieu de stage : il est donc
recommandé de s’en préoccuper dès à présent.
BONNAIRE Céline : Psychologie clinique et psychopathologie des addictions comportementales : jeu
pathologique, cyberdépendance, achats compulsifs, addiction au sexe, addiction à l’activité physique,
addiction au travail, troubles des conduites alimentaires (spécialité PCPI et santé)
[email protected]
De façon générale, la réflexion centrale et la recherche reposeront sur les phénomènes de dépendance
comportementales quelque soient leur modalité d’expression et leur reconnaissance au sein de la littérature
médicale et scientifique (ex : le DSM-IV-TR) : le jeu pathologique, la cyberdépendance, l’addiction au sexe,
l’addiction au travail, les troubles des conduites alimentaires…
Les axes de recherche proposés sont :
- La motivation au changement dans les démarches de soins des sujets présentant une addiction
comportementale
- La différence de genre
- L’étude des facteurs de vulnérabilité dans les addictions
- L’étude de l’efficacité des psychothérapies
Tout sujet de recherche en lien avec le thème général peut être proposé par l’étudiant.
Il s’agira de réaliser à la fois des exposés sur les lectures effectuées (ouvrages, articles scientifiques…), de
conduire la recherche sur le terrain après avoir établi et choisi une méthodologie adaptée au sujet de
recherche.
Organisation chronologique des séances : choix d’une thématique ; sélection d’ouvrages et/ou d’articles en
lien avec la thématique et fiche de lecture ; mise en place de la problématique et de(s) l’hypothèse(s) ; choix
des outils utilisés ; définition de la population étudiée ; recueil des données ; analyse des données ;
interprétation et discussion des résultats.
Méthodes utilisées : entretien de recherche et échelles d’évaluation.
Il est fortement conseillé d’avoir un stage en lien avec les addictions.
BOUJUT Emilie: Psychologie de la santé (Spécialité santé)
[email protected]
Deux domaines de recherche sont proposés aux étudiants :
1) Psychologie de la santé
- Toute situation stressante peut faire l’objet d’une recherche, qu’elle soit liée à une période de transition
(entrée dans une nouvelle profession, transitions scolaires) ou à des problèmes de santé (annonce d’une
maladie, opération chirurgicale…). On étudie l’ajustement à cette situation stressante en fonction des
antécédents dispositionnels (personnalité), contextuels mais aussi des évaluations de la situation (stress
perçu, contrôle perçu, soutien social perçu) et des stratégies de coping mises en place. Les critères
d’ajustement peuvent être très variés selon les situations de stress : qualité de vie, symptômes anxiodépressifs, burnout, performances cognitives, symptômes somatiques, évolution de la maladie,
consommation de substances psychoactives, observance thérapeutique…
- Le stress des étudiants ou des jeunes adultes, ainsi que le comportement alimentaire ou le genre
d’alimentation et leurs effets sur la santé, sont des exemples plus spécifiques de thèmes.
2) Psychopathologie :
Il peut être intéressant d’étudier certains troubles chez l’adolescent ou le jeune adulte, particulièrement les
troubles du comportement alimentaire, la dépression, le TDA-H…
Un accent particulier est mis sur la méthodologie scientifique
BUNGENER Catherine : Psychopathologie de l’adulte et du sujet âgé : troubles émotionnels et
adaptatifs dans les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les maladies chroniques (spécialité
PCPI, santé et gérontologie)
[email protected]
Les thèmes de recherche peuvent s’inscrire soit dans le champ de la psychopathologie de l’adulte ou du sujet
âgé, soit dans celui des maladies chroniques.
Psychopathologie de l’adulte et du sujet âgé : étudier dans les troubles de l’humeur (épisode dépressif
majeur, trouble bipolaire, dysthymie, …) ou les troubles anxieux, les perturbations de la régulation
émotionnelle (anhédonie, émoussement affectif, apathie, alexithymie, mais aussi hyperexpressivité,
instabilité émotionnelle, irritabilité et impulsivité) et/ou les mécanismes adaptatifs (stratégies de coping).
Maladies chroniques : études des troubles psychopathologiques (dépression, anxiété), des troubles de la
régulation émotionnelle (anhédonie, émoussement affectif, apathie, alexithymie, …) et/ou des mécanismes
adaptatifs (stratégies de coping) chez des patients atteints d’une maladie chronique et/ou chez leur proche.
Les maladies chroniques étudiées seront notamment les maladies infectieuses (VIH ou VHC), et les maladies
neurologiques (sclérose en plaques, maladie de Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, accident
vasculaire cérébral, maladie d’Alzheimer ou autres démences dégénératives).
CAPPE Emilie : Psychopathologie de l'enfant et du développement : Qualité de vie et processus
d'ajustement des proches, épuisement professionnel des intervenants, évaluations et prises en
charge des enfants (spécialité PCPI et santé)
[email protected]
La thématique de ce TER s’inscrit dans les champs de la psychopathologie, de la psychologie clinique et de
la psychologie de la santé. Le principal objectif sera de mieux décrire et comprendre la réalité quotidienne et
les mécanismes psychologiques adaptatifs qui interviennent chez les proches d’un enfant ou adolescent ayant
un handicap ou trouble mental (ex. : retard mental, syndromes génétiques, trouble envahissant du
développement, IMC, schizophrénie, trouble anxieux, trouble de l’humeur, etc.), ou une maladie somatique
chronique (ex. : asthme, diabète, épilepsie, etc.). Le modèle intégratif et multifactoriel en psychologie de la
santé, proposé par Bruchon-Schweitzer (2002), pourra servir de référence conceptuelle puisqu’il repose sur
une définition transactionnelle du stress stipulant qu’un individu confronté à une situation aversive ne subit
pas passivement cette expérience, mais élabore de manière active des stratégies perceptivo-cognitives,
émotionnelles et comportementales pour faire face au problème. Les travaux des étudiants pourront ainsi
s’inscrire dans cette perspective multifactorielle, afin de mieux comprendre comment certains facteurs
personnels et psychosociaux, notamment les processus transactionnels (stress perçu, contrôle perçu, soutien
social perçu et stratégies de coping), interfèrent sur l’ajustement des aidants (parents, conjoints, enfants,
fratrie ou autres personnes proches). Les étudiants pourront aussi s’intéresser aux programmes d’intervention
de type psycho-éducatif (gestion du stress, éducation thérapeutique du patient, programme d’intervention
développementale et comportementale, etc.) pour les patients et leurs aidants naturels, et à l’étude de leurs
effets sur l’ajustement des personnes concernées. Ils auront aussi la possibilité d’étudier le partenariat entre
aidants et intervenants (cliniciens, éducateurs, enseignants, etc.) et/ou le syndrome d’épuisement
professionnel. Enfin, les étudiants pourront également s’intéresser aux modalités de diagnostic, d’évaluation
psychologique et de prise en charge des enfants, ainsi qu’à l’évaluation de leur qualité de vie et de leurs
processus d’ajustement. Les plans de recherche pourront reposer sur des méthodes de recueil et d’analyse de
données quantitatives (échelles de mesure ; statistiques bivariées et multivariées), mais aussi sur des
méthodes plus qualitatives (analyse de contenu d’entretiens ou d’enquêtes).
Ce groupe de TER peut également accueillir des étudiants intéressés par ces différentes thématiques auprès
de proches d’adultes handicapés mentaux ou psychiques, ou malades somatiques.
DORARD Géraldine : Psychopathologie de l’adolescent et du jeune adulte : étude en population
générale et clinique (spécialité PCPI et santé)
[email protected]
Dans le cadre de ce TER, les travaux de recherche seront conduits prioritairement chez l’adolescent et le
jeune adulte, mais l’étudiant pourra proposer une étude chez l’adulte en lien avec les thèmes de recherche cidessous :
- Conduites alimentaires et pathologies du comportement alimentaire (i.e., habitudes alimentaires
(végétarisme), anorexie, boulimie, hyperphagie, obésité) ou de l’image du corps (insatisfaction
corporelle, dysmorphophobie) ;
- Usages de produits psychoactifs (ex : tabagisme électronique, cannabis, binge drinking) ;
- Problématique psychopathologique ou somatique en lien avec l’étude de la personnalité et de ses
troubles, des émotions (i.e., alexithymie, intelligence émotionnelle, empathie, syndrome dépressif et
anxieux), des stratégies d’ajustement intra- et inter-personnelles (i.e., coping, soutien social perçu),
des styles et comportements d’attachement.
L’investigation pourra se compléter d’une approche familiale des dysfonctionnements étudiés.
Des validations psychométriques d’instruments d’évaluation standardisée peuvent également être
envisagées.
Enfin, en fonction des intérêts de l’étudiant, il pourra lui être proposé de collaborer à un projet de recherche
mené au sein du Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé.
Le travail de recherche devra s’inscrire dans une perspective empirique suivant une méthodologie
hypothético-déductive.
La procédure d’évaluation devra être standardisée, quantitative (i.e., échelles, questionnaires, tests) et/ou
qualitative (i.e., entretien).
Les données pourront être recueillies en population tout-venant (indépendamment du lieu de stage clinique)
ou sur le lieu de stage.
FLAHAULT Cécile : Troubles de l’adaptation et psychopathologie dans le cadre de la maladie
chronique : étude du fonctionnement individuel et familial
Evaluation des interventions individuelles et familiales dans le champ de la psychopathologie et des
maladies somatiques (spécialité PCPI et santé)
[email protected]
Dans un premier axe, nous nous intéresserons aux troubles de l’adaptation (en particulier anxieux et
dépressifs) et aux stratégies d’adaptation mises en place par les patients (adultes, adolescents) atteints de
maladies chroniques à potentiel létal (cancer, mucoviscidose, VIH…). Par ailleurs, nous nous proposons
d’évaluer l’impact de la maladie chez les proches des patients (adultes, conjoints, enfants, frères et sœurs),
et nous nous intéresserons aux remaniements engendrés par la maladie au niveau du système familial
considéré dans son ensemble. Enfin, nous questionnerons l’adaptation et ses troubles dans le cadre de la
période de deuil, l’organisation de ce processus, et tenterons de décrire ce phénomène chez les adultes et
chez les enfants.
Un second axe des travaux s’intéressera à l’évaluation de différentes modalités d’intervention psychologique
dans le cadre à la fois de la psychopathologie que dans celui des maladies somatiques, notamment les
approches familiales d’orientation systémique.
Les travaux proposés utiliseront des méthodes d’évaluations quantitatives mais aussi qualitatives utilisant
des méthodes d’analyse des contenus d’entretiens validées scientifiquement : analyse de discours par logiciel
(Alceste, Iramuteq), Grounded Theory, Interpretative Phenoménological Analysis (IPA).
GIRAULT-LIDVAN Noëlle : Les ressources de coping dans la vie quotidienne et face à l’adversité:
apports de la psychologie positive et de la pleine conscience (Spécialité T et M, et Santé)
[email protected]
Le concept de coping est un concept multidimensionnel, désignant aussi bien des comportements concrets
que les processus adaptatifs dans leur globalité. Cependant il s’avère que le recours aux dimensions du coping
telles que problème/émotion, approche/évitement, activité/passivité, cognition/ comportement, ne permet pas
toujours de prédire précisément l’ajustement final des individus à leurs difficultés.
Ces limitations ont conduit à faire évoluer l’étude du coping, tant au plan méthodologique que conceptuel.
Aussi les recherches effectuées dans le cadre de ce TER impliqueront :
- un aspect méthodologique important, avec la question de la qualité et de la pertinence de la mesure du
coping : comparaison des méthodes d’évaluation rétrospective ou en temps réel du faire-face (mesures « en
continu »).
- la prise en compte de l’ensemble du processus d’ajustement, situé dans un cadre temporel élargi grâce à
l’étude des stratégies de coping par anticipation (dites aussi coping proactif), qui ont montré leur efficacité
face à des situations particulièrement menaçantes comme la maladie chronique, le chômage, le changement
d’orientation professionnelle, etc.
Ces questions seront abordées en relation avec les perspectives récemment ouvertes par la psychologie
positive concernant les ressources de coping : de nombreuses recherches ont ainsi montré l’importance de
certains déterminants du faire-face comme l’optimisme et l’estime de soi. Plus largement, on étudiera le rôle
des ressources telles que la pleine conscience, qui peut se manifester soit comme un trait (la pleine conscience
comme attitude/expérience « naturelle »), soit comme un état survenant spontanément dans certaines
situations, ou volontairement développé par des pratiques de méditation. A cette occasion pourront être
explorés certains mécanismes explicatifs des effets de la méditation de pleine conscience : la régulation de
l’attention, la conscience du corps, la régulation des émotions, et les changements dans la perspective du soi.
Les recherches pourront se situer dans divers domaines :le bien-être psychologique face à diverses situations
de la vie quotidienne ou du travail, ainsi que la gestion de l’image de soi, de l’anxiété et de la dépression face
à la maladie.
Références bibliographiques
Brown, K.W., & Ryan, R.M. (2003). The benefits of being present: Mindfulness and its role in psychological
well-being. Journal of Personality and Social Psychology, 84, 822–848.
Dane, E. and Brummel, B.J. (2014). Examining workplace mindfulness and its relations to job performance
and turnover intention. Human Relations, 67 (1), 105-128.
Dekeyser, M., Raes, F., Leijssen, M., Leysen, S., & Dewulf, D. (2008). Mindfulness skills and interpersonal
behaviour. Personality and Individual Differences, 44, 1235–1245.
Greenglass, E. (2002). Proactive coping. In E. Frydenberg (Ed.), Beyond coping: Meeting goals, vision, and
challenges. London: Oxford University Press (pp. 37-62).
Folkman, S. and Moskowitz, J.T. (2004). Coping: Pitfalls and promise. Annual Review of Psychology, 55,
745-774.
Grossman, P., Niemann, L., Schmidt, S., & Walach, H. (2004). Mindfulness-based stress reduction and
health benefits: A meta-analysis. Journal of Psychosomatic Research, 57, 35–43. doi:10.1016/S00223999(03)00573-7
Hülsheger, U.R., Alberts, H.J.E.M., Feinholdt, A., and Lang, J.W.B. (2013). Benefits of Mindfulness at
Work: The Role of Mindfulness in Emotion Regulation, Emotional Exhaustion, and Job Satisfaction. Journal
of Applied Psychology, 98 (2), 310–325.
Lazarus, R.S. (2000). Toward better research on stress and coping. American Psychologist, 55 (6), 665-673.
Robins, C. J., Keng, S.-L., Ekblad, A. G., & Brantley, J. G. (2012). Effects of mindfulness-based stress
reduction on emotional experience and expression: A randomized controlled trial. Journal of Clinical
Psychology, 68, 117–131. doi:10.1002/jclp.20857
Skinner, E.A., Edge, K., Altman, J., and Sherwood, H. (2003). Searching for the structure of coping: A
review and critique of category systems for classifying ways of coping. Psychological Bulletin, 129 (2), 216269.
UNTAS Aurélie : Psychopathologie et maladies chroniques : approche individuelle et systémique
(spécialité PCPI et santé)
[email protected]
L’objectif est de mieux comprendre comment les personnes (les patients et/ou les membres de l’entourage)
s’adaptent à des problèmes de santé (physiques ou mentaux). De nombreux facteurs peuvent être étudiés :
les troubles psychopathologiques (anxiété, dépression, etc.), la personnalité, la manière dont l’individu
perçoit la situation (représentation de la maladie, stress perçu, contrôle perçu, soutien social) et y fait face
(stratégies d’ajustement), sa capacité à suivre les recommandations médicales, etc. L’influence de
l’environnement pourra également être investiguée (relations familiales, relations médecin-patient, etc.). Une
approche innovante consiste à s’intéresser à la fois aux patients et aux proches (ou aux patients et aux
professionnels de santé) pour mieux comprendre comment le vécu du patient influence le vécu du proche et
inversement.
Enfin, l’intérêt de certaines prises en charge pour le patient, son entourage ou encore les professionnels de
santé peut faire l’objet d’évaluations. Par exemple, l’éducation thérapeutique et la psychoéducation sont des
modalités d’accompagnement en pleine expansion actuellement. Elles ont pour objectif d’aider le patient (et
parfois ses proches) à mieux gérer la maladie ainsi qu’à améliorer sa qualité de vie.
D’autres interventions peuvent faire l’objet d’évaluation selon les possibilités offertes par le lieu de stage
(hypnose, EMDR, prises en charge familiales, ateliers thérapeutiques, groupes de parole, etc.).
Tout sujet de recherche en lien avec le thème général peut être proposé par l’étudiant. Il est souhaitable
d’avoir un stage en lien avec la population étudiée.
Enfin, en fonction des intérêts de l’étudiant, il pourra lui être proposé de collaborer à un projet de recherche
mené au sein du Laboratoire de Psychopathologie et Processus de Santé.
VARESCON Isabelle : Psychologie Clinique et Psychopathologie des addictions (spécialité PCPI et
santé)
[email protected]
Le TER Psychologie Clinique et Psychopathologie des addictions a pour objectif d’encadrer les étudiants de
master dans leurs travaux de recherche se rapportant à ce thème. De façon générale, la réflexion centrale et
la recherche reposeront sur les phénomènes de dépendance aux substances psychoactives (alcool, tabac,
drogues illicites…). Dans le cadre d’une méthodologie qualitative et/ou quantitative validée, l’étude des
mécanismes d’installation, de maintien ou de sortie des addictions chez l’adolescent et l’adulte peut être
réalisée. Mais, de façon plus large, l’étudiant est libre de proposer un sujet de recherche en lien avec le thème
général des addictions. Il n’est pas obligatoire de réaliser un stage dans un centre spécialisé en addictologie.
WENDLAND Jaqueline : Clinique et Psychopathologie de la Périnatalité et de la Parentalité (spécialité
PCPI et santé)
[email protected]
Ce TER propose un encadrement de mémoires de recherche portant sur l'étude du développement précoce,
des interactions parents-bébé/jeune-enfant et de la parentalité. Sont étudiés plus particulièrement les troubles
psychopathologiques présentés par le bébé et le jeune enfant (0 à 3 ans) (troubles du sommeil, de
l’alimentation, du comportement, angoisse de séparation, etc), les difficultés liées à l'accès à la parentalité
et, notamment, l'articulation entre la parentalité et le développement précoce.
Dans ce TER, pourront être abordés aussi bien la démarche diagnostique que les modalités thérapeutiques
appliquées aux bébés et jeunes enfants présentant des difficultés psychologiques et leurs parents. La
parentalité sera considérée dans ses formes typiques et atypiques : monoparentalité, homoparentalité,
adoption, familles recomposées, couples mixtes, parentalité et naissances multiples, parentalité et traitements
pour infertilité, parentalité et addictions, parentalité et VIH, etc…
Il est fortement recommandé que l'étudiant soit en stage dans une institution lui permettant d'avoir des
contacts avec des bébés ou des jeunes enfants, des parents et des futurs parents (unités parents-bébé, services
de pédiatrie ou de psychiatrie de l'enfant, maternités, centres de consultations pour parents et nourrissons,
PMI, Aide Sociale à l'Enfance, centre d'aide médicale à la procréation, et éventuellement crèches).
En fonction de ses thèmes de recherche et si l'étudiant le souhaite, il pourra réaliser son mémoire dans le
cadre d'un des projets de recherche menés au sein de l'équipe Périnatalité, Petite Enfance et Parentalité du
Laboratoire Psychopathologie et Processus de Santé (LPPS).
ZENASNI Franck : L’empathie dans la pratique des soins : facteurs, processus et développement
(spécialité Santé et Travail)
[email protected]
Nombreuses études montrent que l’empathie est une compétence, non technique, centrale, dans la pratique
des soins. Elle prédit une meilleure prise en charge globale des patients, une meilleure implication des
patients dans leur prise de traitements, et amène le soignant à ressentir un meilleur accomplissement au
travail. Certains auteurs définissent l’empathie clinique comme une disposition cognitive impliquant la
compréhension des expériences intérieures et les perspectives des patients, combinée avec la capacité de
communiquer cette compréhension pour les patients (Hojat 2002). Dans l’idéal, elle suppose que le soignant
n’ignore pas les émotions et les réactions émotionnelles de leurs patients (Halpbern, 2003, 2008), sans pour
autant être dans une position « sympathique » ou compassionnelle. L’empathie clinique suppose donc une «
juste » distance ou une juste « proximité » entre le soignant et les patients. Un équilibre pas simple à maintenir
en raison de nombreuses contraintes professionnelles. Pour ce TER, nous considérerons l’empathie clinique
comme une compétence à construire et à maintenir tout au long de la formation (initiale et continue) des
médecins. De nombreuses recherches montrent en effet que cette empathie diminue au cours des études
médicales. Plusieurs thèmes de recherches sont possibles.
- Etude du développement des compétences empathiques au cours des études médicales
- Empathie clinique, précision empathique et prise en charge des patients
- Les facteurs de l’empathie clinique
- L’impact des contraintes organisationnelles sur l’empathie clinique
DEO1 : DEONTOLOGIE M2 S4
Cet enseignement général s'adressant à tous les étudiants du master 2, est regroupé sur une journée
: Samedi 14 mars 2015
La déontologie est l'ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession. Le code de déontologie
des psychologues affirme les valeurs auxquelles les psychologues se réfèrent et les règlent qui en découlent
valant pour tous les psychologues, quels que soient leur spécialité et leur lieu d'exercice.
S'adressant à tous les étudiants du master 2, il est regroupé sur une journée
COURS
Amphi Fraisse

10h00-11h00 : Présentation du code de déontologie des psychologues : historique, fonctions et statut
actuel (Pr. I. Varescon) A confirmer

11h00-12h00 : La commission nationale consultative de déontologie des psychologues (CNCDP):
missions et fonctionnement. Les avis émis par la commission (Pr. V.Rogard). A confirmer
ATELIERS
Un atelier de 3h (13h00-16h00) au choix parmi une liste fournie aux étudiants.
L’inscription dans les ateliers est définitive et ne pourra pas être changée.
Validation : Assiduité obligatoire
ATELIERS
Des ateliers sont proposés de 3h chacun.
L’inscription dans les ateliers est définitive et ne pourra pas être changée.
Validation : Assiduité obligatoire
Le refus de traitement par le patient atteint de cancer (C. Flahault)
Nous nous appuierons sur des vignettes cliniques pour engager la réflexion autour des pratiques
psychologiques et communicationnelles en jeu lors de la recherche d'une prédisposition génétique au
cancer, tant auprès des soignants que des familles concernées.
Quel est le rôle du psychologue lorsqu'un patient refuse les soins? Quelle aide apporte-t-il? Quelles limites
doit-il se fixer par rapport à l'institution et autres acteurs de soin? La réflexion s'appuiera sur des exemples
cliniques.
Questionnements déontologiques rencontrés par le psychologue clinicien dans le cadre de la prise en
charge de patients atteints de maladies nécessitant une greffe d’organe (A. Untas)
Cet atelier abordera le rôle du psychologue dans le cadre de la greffe d’organe : évaluation psychologique
du receveur, évaluation psychologique du receveur et du donneur pour une greffe avec donneur vivant,
accompagnement des personnes en attente de greffe et transmission d’information à l’équipe. Les enjeux
déontologiques seront discutés à partir de vignettes cliniques. Par exemple, quel est le rôle du psychologue
face à un patient qui lui confie ne pas prendre son traitement médicamenteux ? Ou comment le
psychologue peut-il se positionner face à une équipe soignante et une famille favorisant une greffe pour
laquelle le patient ne semble pas prêt ?
Aspects déontologiques de la pratique du psychologue en centre de soins spécialisés en toxicomanie (C.
Bonnaire)
A partir d’exemples concrets, nous réfléchirons ensemble (travail en petits groupes) autour des aspects
déontologiques auxquels le psychologue clinicien est confronté face à des patients venant consulter dans
un centre de soins spécialisés en toxicomanie. Par exemple, quelle attitude tenir lors de la connaissance de
consommations de substances psychoactives chez le patient toxicomane sous traitement de substitution
(subutex® et/ou méthadone) ? Quel est le rôle du psychologue tant face au patient que face à l’équipe
soignante, lorsqu’un patient sous substitution « avoue » ses consommations concomitantes ? Autre
exemple, quel est le rôle du psychologue clinicien face à des consommations de substances psychoactives
avérées chez un patient en obligation de soin ou en injonction thérapeutique ? Notre réflexion sera guidée
par des situations cliniques.
Le psychologue et la société : questionnements déontologiques autour du positionnement entre identité
personnelle et identité professionnelle (G. Dorard)
Au cours de leur cursus les étudiants en psychologie acquièrent des connaissances diversifiées et voient
émerger de multiples savoir-faire qui vont se consolider au fil de leurs expériences. Cependant, cette
expertise théorique et technique ne peut suffire à l’exercice du psychologue, si elle n’est pas associée
étroitement à un « savoir être » en accord avec les principes déontologiques de la profession. Les
renoncements auxquels doit se soumettre le psychologue sont trop rarement envisagés, aussi cet atelier
se donne pour objectif de réfléchir et de discuter le positionnement du psychologue dans la société, à la
lumière des principes édités dans la version actualisée du code de déontologie.
Stages Obligatoires
MASTER 1
MASTER 2 Professionnel
Durée
250H
250H
Période
2/3 au moins doivent être réalisés
pendant l’année universitaire de
septembre à juin ; à raison d’une à
deux journées par semaine
Le nombre d’heure légal doit être
effectué entre octobre et juin ; à
raison de deux ou trois journées par
semaine. Sinon, la validation du
Master n’a lieu qu’en janvier
suivant
Jours prévus
A adapter en fonction des
contraintes de terrain et des
enseignements
A adapter en fonction des
contraintes de terrain et des
enseignements
Encadrement à l’Université
Enseignants et professionnels
Enseignants et professionnels TD
Analyse de la pratique et
encadrement du mémoire MEMP
TD Analyse de la pratique et
encadrement du mémoire de
recherche dans le TERM
Encadrement sur le lieu de stage
Psychologue exerçant en institution
Retrait des conventions de stage et
chartes pédagogiques
Bureau des stages (2048)
Bureau des stages (2048)
Charte téléchargeable
Charte téléchargeable
Dépôt des conventions et signature
Dépôt au bureau des stages pour la
signature du directeur et pour celle
de l’enseignant responsable des
stages ou de la spécialité. La
structure signe préalablement sauf
avis contraire de sa part. Les
conventions sont idéalement signées
avant le début du stage et en tout
état de cause avant le mois de
janvier.
Dépôt au bureau des stages pour la
signature du directeur et pour celle
de l’enseignant responsable des
stages ou de la spécialité. La
structure signe préalablement sauf
avis contraire de sa part. Les
conventions sont idéalement signées
avant le début du stage et en tout
état de cause avant le mois de
janvier.
Dépôt des chartes pédagogiques
Même procédure que pour la
convention de stage. Le praticien
référent et l'enseignant de
supervision de stage auront signé
préalablement sauf avis contraire.
La charte doit être rapportée à
l’enseignant responsable de
l’analyse de la pratique APST dans
le mois qui suit le début des stages.
Même procédure que pour la
convention de stage. Le praticien
référent et l'enseignant de
supervision de stage auront signé
préalablement sauf avis contraire.
La charte doit être rapportée à
l’enseignant responsable de
l’analyse de la pratique APST dans
le mois qui suit le début des stages.
Validation des stages
Dans le cadre des UE PPO1 et
PPO2 : Remise d’un rapport
intermédiaire au 1er semestre et du
rapport de stage final au 2ème
semestre au responsable APST.
Dans le cadre des UE PPO3 et
PPO4 : Remise d’un rapport
intermédiaire au 1er semestre et du
rapport de stage final au 2ème
semestre au responsable APST.
Rapport intermédiaire et rapport
final sont élaborés grâce aux
séances hebdomadaires d’analyse de
la pratique.
Rapport intermédiaire et rapport
final sont élaborés grâce aux
séances hebdomadaires d’analyse de
la pratique.
L’étudiant doit fournir une
attestation de stage avec le nombre
d’heures effectuées, signée par le
référent, sur un papier à entête de
l’institution, avec le tampon de
celle-ci. Cette attestation doit
revenir au plus tard avant le jury de
fin d’année.
L’étudiant doit fournir une
attestation de stage avec le nombre
d’heures effectuées, signée par le
référent, sur un papier à entête de
l’institution, avec le tampon de
celle-ci. Cette attestation doit
revenir au plus tard avant le jury de
fin d’année.
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Lieux de stages
Sont considérés comme des lieux de stages les services de médecine hospitalière ou des prises en charge psychologiques sont
proposés, les centres de soins consacrés à toutes les pathologies somatiques (cancer, centre de réadaptation, métabolisme, douleur,
handicap, etc.), les associations où sont accueillis des patients et/ou leur famille et ou il est proposé une évaluation et/ou prise en
charge psychologique. Les stages peuvent être réalisés dans des unités ou institutions de prévention (obésité, addictions, etc.) ou
de traitement. Ils peuvent aussi être réalisés dans les institutions de prévention ou mutuelles de santé.
Lieux de stages exclus
Certains lieux de stages ne sont pas reconnus comme obligatoires et ne peuvent s’inscrire dans le cadre d’une convention
obligatoire, il s’agit :
- des associations existant depuis moins de 5 ans et/ou qui fonctionnent uniquement avec des bénévoles, même
s’ils sont psychologues ;
- des structures médicales, ONG,… qui ne bénéficient pas de l’encadrement d’un psychologue ;
- les cabinets en libéral (sauf dérogation exceptionnelle)
Diversification des stages
Les deux stages obligatoires de M1 et M2 ne peuvent se faire au même endroit et ne peuvent être placés sous la responsabilité du
même référent. Il est demandé à l’étudiant de diversifier sa pratique en terme de pathologie rencontrées mais aussi de population
prise en charge ; adultes, enfants atteints de maladie somatiques, prise en charge des familles et des proches.
Stages complémentaires
En plus des deux stages obligatoires décrits ci-dessus, les étudiants peuvent compléter leur formation par des stages
complémentaires, dans la limite des contraintes légales.
MASTER 2
Semestre 1
LUNDI
MARDI
8h30-10h30
10h45-12h45
13h-15h
MERCREDI
JEUDI
PRES
STA3
PRES
SYST
OM2R
15h15-17h15
AND2
17h15-19h15
GUID/INTR
GUID/INTR
VENDREDI
SYST
MIND
MIND
GUID et INTR date à prévoir
AND2 et OM2R au choix à la place de GUID et INTR : en attente car mutualisées
Semestre 2
LUNDI
8h30-10h30
MARDI
PSEA4 ?
MERCREDI
JEUDI
STA4
10h45-12h45
13h-15h
PSEA ?
15h15-17h15
17h15-19h15
ONCO
PSEA4 ?
ONCO
ADAP
ADAP
Les UES bleues sont mutualisées donc en attente de confirmation horaires et salles
VENDREDI
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