entre quatre humeurs : le sang, la bile noire, la bile jaune et le flegme; leur
déséquilibre aboutit à une maladie ou à la vieillesse.
À Rome
Chez les Romains, la vieillesse était un état intermédiaire entre la
maladie et la santé. Galien a parlé de deux types de maladies : Les
inévitables et incurables ayant des causes intrinsèques et les évitables et
curables avec une cause extrinsèque. Dans Gérocomica, un important
ouvrage d’hygiène, il présente les activités physiques comme un moyen
nécessaire pour rester en bonne santé. Selon la doctrine chrétienne, le
vieillissement, la santé, les maladies et la longévité ont une liaison directe
avec la Divinité.
Au Moyen-Âge
La médecine du Moyen-Âge est caractérisée par une forte prégnance
magique. À l'époque, la personne âgée demeurait peu importante et
bénéficiait moins de soins. Les chirurgiens étaient unanimes à préconiser
l’abstention des soins aux vieillards. La médecine gériatrique médiévale est
marquée par l’apparition de la médecine préventive. Le charlatanisme et
l’illusionnisme ont été des moyens pour tenter de maintenir la jeunesse
éternelle du corps humain. La médecine arabe a été la plus progressive, du
Moyen-Âge jusqu’au XVIIe siècle. Le Canon de la médecine d’Avicenne a
été un traité très important de la médecine.
Au XIXe siècle
En avançant dans le temps, nous nous rendons au XIXe siècle marqué par
un virage remarquable dans le domaine de la gériatrie. Cette période se
caractérise par des publications médicales plus spécialisées de point de vue
gériatrique. La France, l’Angleterre et l’Allemagne ont été les pays où la
gériatrie est née, soit avec l’apparition des hospices pour les personnes
âgées, soit par des travaux de recherche gériatrique plus élaborés. En 1854,
le Dr Durand-Fardel a publié le premier ouvrage de pathologie intitulé Traité
des maladies des vieillards. Par ailleurs, le mot gériatrie (geros, homme