Le management des connaissances : un outil de développement du

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Le management des connaissances : un outil de
développement du capital humain au sein de l’organisation
Dr. Abdallah Belouanas : Maitre de conférences, Université de Boumerdes
Douar Brahim : Magistère, Université de CHLEF
Résumé
Dans un contexte de mondialisation qui touche tous les secteurs d'activité, les organisations
doivent faire face à une concurrence exacerbée. Elles ne peuvent plus se contenter de fournir
des produits ou des prestations de qualité et de les vendre au meilleur prix mais elles se
doivent aussi de concevoir, de produire et d'innover plus vite que leurs concurrents. Dans cet
environnement, chacun des membres de l'organisation joue un rôle capital au sein d'équipes.
Il est un enjeu crucial de réussite des organisations dans une économie de plus en plus fondée
sur le savoir, l’intelligence et l’innovation. Le capital humain est la notion bien connue selon
laquelle les savoirs et le savoir-faire acquis par l'instruction, la formation et l'expérience
représentent certaines de nos plus précieuses ressources. Cette perspective suppose de mettre
en place un management de connaissance afin de permettre sa création, sa diffusion, sa
protection et son renouvellement pour préserver la compétitivité de l’organisation.
Cette communication a pour objectif de présenter le rôle du management de la connaissance
dans le développent du capital humain au sien de l’organisation, Dans une première partie
nous retraçons les origines et les fondements du capital humain, Puis dans une seconde partie
nous décrivons la relation qui existe entre le management de la connaissance et le capital
humain au sien de l’organisation
Mots clés : Management, Connaissance, Capital humain, L’organisation.
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Introduction :
L’apparition de cette thématique date des années 70 avec l’apparition de deux
courants techniques (automatisation et système d’information) associés à une rupture
de la chaîne de transmission du savoir (dévaluation des qualifications et
marginalisation de l’expérience). Situation renforcée par les conséquences de la
déstabilisation scolaire liée à l’allongement de la scolarité, l’émergence du doute sur
méthodes et l’impact des technologies de l’information et de la communication.
Le terme management de la connaissance a réellement émergé dans les années
1990 au travers de trois prises de consciences : La connaissance reconnue comme
centrale dans la « vie organisationnelle » et dans la « vie sociale » / La nécessaire
restructuration des organisations (publiques ou privées) pour assurer le management
de la connaissance / Le renforcement de l’avantage concurrentiel de l’entreprise, de la
zone géographique ou du pays grâce à la connaissance. « L’entreprise de la
connaissance » est un modèle d’entreprise englobant puisqu’il effectue le lien entre
des principes et des pratiques concernant la totalité de l’entreprise en mettant l’accent
sur ce qui serait susceptible de servir de base à ce qui permettrait de juger ce que
devrait être une « bonne » gestion1.
L’objet central de ce papier est de donner les arguments théoriques et
empiriques qui permettent une appréhension satisfaisante du rôle du management des
connaissances dans le développement du capital humain au sein de l’organisation.
A partir de ce constat, l’objet de cette communication est alors :
• de tenter d’apporter un éclaircissement sur le concept du capital humain, et
notamment son rôle important dans l’organisation ;
• de structurer la problématique du management des connaissances ;
• d’apporter un éclaircissement sur la relation qui existe entre Management des
connaissances et le capital humain ;
A contrario, il ne s’agit donc pas :
• de proposer une solution ou une méthodologie, de quelque nature quelle soit ;
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• de relater une expérience concrète et réussie dans ce domaine (car on a aura du
mal à décrire l’expérience des entreprises Algériennes dans le management du
capital humain.)
1. Le capital humain :
1.1 Le concept du capital humain
Le concept du capital humain trouve sa source dans la théorie économique du
capital humain développée par le prix Nobel d'économie, Gary S. Becker, notamment
dans son ouvrage paru en 1964 : Human Capital. Plutôt que définir précisément le
capital humain, l'auteur s'attache à étudier les investissements en capital humain. Il est
cependant possible d'emprunter à Guillemin et Moule2 la définition qu'ils ont tirée des
travaux de Becker : « Le capital humain est constitué par l'ensemble des capacités
créatrices, productives du travailleur, capacités prises au sens large puisqu'elles
incluent son savoir-faire technique, son expérience, ses connaissances générales… Le
capital humain est donc considéré comme un stock qu'il convient de constituer,
agrandir, utiliser, faire fructifier. Celui-ci à la particularité par rapport à un capital
normal d'être consubstantiel de l'individu et donc non vendable en tant que stock.»
L'auteur distingue plusieurs formes d'investissement en capital humain
notamment l'instruction, l'apprentissage durant le travail. Quels éléments de la théorie
économique du capital humain peut-on retenir dans le cadre de notre communication ?
Le premier élément concerne l'angle de vue de la définition du capital humain.
L'auteur adopte le point de vue de l'individu, comme détenteur de son propre capital
humain et à ce titre comme investisseur en capital humain. L'entreprise apparaît
comme un lieu de formation et donc d'investissement en capital humain, dont les
bénéfices sont partagés entre l'entreprise et le salarié lui-même. Le deuxième élément
concerne l'importance accordée à la formation et à l'apprentissage durant le travail
comme formes principales d'investissement en capital humain.
Edvinsson3 définit le capital humain comme « la combinaison des
connaissances du personnel, de son talent, de son esprit d'innovation et de ses
capacités ». Le capital humain regroupe l'ensemble des ressources intangibles
détenues par les collaborateurs de l'entreprise.
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Il est possible de classer le capital humain en 3 catégories4 :
- les compétences (talents, savoir-faire, capacités),
- les attitudes (motivation, qualités managériales des dirigeants),
- l'agilité intellectuelle (capacité à innover, entreprendre, faire partager).
Il est à noter que dans la perspective de Edvinsson, le capital humain, s'il est
porté par les individus qui composent l'entreprise, est envisagé comme une ressource
intangible détenue par l'entreprise et qui à ce titre se doit de le mesurer, de le gérer, de
le développer. L'auteur souligne cependant le caractère volatil∗ du capital humain, en
affirmant qu'il quitte l'entreprise, le soir, en même temps que les hommes,
contrairement au capital structurel, qui lui reste.
Bounfour5 propose une définition du capital humain, comme composante
majeure du capital immatériel et résultat des typologies généralement utilisées par les
entreprises: « Le capital humain que l'on peut schématiquement réduire à l'ensemble
des savoirs tacites, et routines portés par les cerveaux des hommes au sein de
l'organisation. Un ensemble d'items peut être intégré ici : les savoirs (savoir-pourquoi,
savoir-comment, savoir-qui et savoir-quoi, selon la typologie de l'OCDE, 1996), la
qualité des équipes, les capacités collectives, les compétences maîtrisées et la culture
interne. Il s'agit naturellement d'une composante essentielle de l'organisation puisque
c'est d'abord par les hommes que les organisations peuvent exister∗ et se développer
». Un élément important de la réflexion de l’auteur repose sur une vision dynamique
du capital immatériel, qui fait de l’organisation « une combinatoire dynamique de
capacités, spécifique de l’organisation » qu’il oppose à une vision statique de
l’organisation comme « stock de ressources pouvant être combinées. ».
Nous pouvons également
retenir
l’approche d’Ulrich, propose une
modélisation simplifiée et clarifiée de la notion de capital humain. Il est à noter que sa
recherche porte sur le concept de « Intellectual Capital », mais que la définition qu’il
en propose nous permet de le rapprocher du concept de capital humain.
∗
En Algérie la volatilité du capital humain est l’un des problèmes majeur qui touche toute entreprise
Algérienne.
∗
Car on n’a pas encore vu d'organisations sans hommes.
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Cet auteur propose de définir le capital intellectuel, de façon simple,
mesurable et utile à travers l’équation suivante6 : « le capital intellectuel =
compétence x engagement ». Un des aspects intéressants de cette approche repose
dans l’établissement d’un produit entre la compétence et l’engagement pour définir le
capital intellectuel. Par cela, l’auteur met l’accent sur le fait que le capital intellectuel
repose à la fois sur la compétence et sur l’engagement des salariés. Un faible score
sur l’une ou l’autre des variables a pour effet de réduire significativement sa valeur
entière. Selon l’auteur, le capital intellectuel, qui représente l’enjeu majeur des
entreprises d’aujourd’hui, est ancré dans la façon dont chaque employé pense et
effectue son travail et dans la façon dont l’entreprise met en place des politiques et
des systèmes pour obtenir que ce travail soit effectué.
Si les courants de recherche que nous avons brièvement présenté semble assez
éloignés des préoccupations des firmes au sujet de capital humain, il convient de
relever que certains économistes ont tenté d’évaluer l’impact du capital humain sur la
productivité de la firme.
Lynch et Black7 montrent que la formation en entreprise accroit la productivité
au sein de la firme. Cependant, l’évaluation du taux de rentabilité de la formation est
sujette à controverse, les études empiriques produisent à ce titre des résultats mitigés.
Toutefois, la plus parts des économistes s’accord pour reconnaitre qu’un stock de
capital humain élevé, que ce soit au niveau macroéconomique ou au sien de
l’entreprise, est une source d’innovation et de compétitivité à long terme
1.2 Le capital humain : une approche managériale
Les travaux des économistes portant sur la productivité de la firme rejoignant
naturellement les préoccupations des chercheurs en gestion. L’approche managériale
du capital humain s’inscrit dans le courant de recherche mettant l’accent sur les
ressources et compétences comme source de compétitivité de l’entreprise. Cette
approche considère qu’une firme dotée de ressources de qualité et rare est susceptible
de bénéficier d’un avantage concurrentiel sur ses rivaux donnant lieu à des
performances financières supérieures8.
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Puisque le capital humain joue un
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rôle majeur dans la construction de
l’avantage concurrentiel, il convient non seulement de le gérer, mais également
d’identifier les facteurs qui ont un impact sur ce capital. L’organisation, les choix
stratégiques et le style de management ont un impact significatif sur le capital humain.
L’approche managériale s’interroge dés lors légitiment sur le contexte organisationnel
le plus favorable au développement du capital humain, l’influence des choix
stratégiques sur ce dernier ou encore l’importance des style de direction sur
l’accumulation ou la dépréciation de ce capital9.
2. Le Management des connaissances :
La nécessité de gérer le capital humain de l’entreprise peut s’inscrire dans le cadre
conceptuel suivant :
- le capital intellectuel∗ de l’entreprise, somme des actifs cachés, non pris en compte
dans le bilan, inclut à la fois le contenu des cerveaux de l’entreprise et ce qu’il reste
dans l’entreprise lorsqu’ils l’ont quittée,
- le capital humain est la plus importante source d’avantage concurrentiel des
entreprises,
- le capital humain de l’entreprise doit devenir un enjeu majeur des managers qui se
doivent donc de mieux le gérer,
- la croissance et la décroissance du capital humain de l’entreprise constituent la
performance intellectuelle de l’entreprise, qui doit être représentée et mesurée, - une
approche systématique de représentation et de mesure du capital intellectuel devient
de plus en plus pertinente pour l’ensemble des entreprises10.
Partant de ce cadre conceptuel, nous avons articulé notre réflexion autour de
deux axes : la mesure du capital humain et sa gestion proprement dite.
La question de l’évaluation du capital humain est envisagée dans la littérature
dans une perspective plus large qui est celle de l’évaluation du capital immatériel ou
encore du capital intellectuel de l’entreprise11.
∗
Le capital intellectuel engendre le capital humain, c'est-à-dire que le capital humain est une partie du
capital intellectuel.
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Il est possible parmi les différentes approches de distinguer celles qui adoptent
un point de vue purement quantitatif et trouvent leur justification dans une perspective
comptable ou financière, de celles, plus qualitatives, qui visent à apporter un véritable
outil de management à l’entreprise et qui concernent plus précisément notre
communication.
L’article de Bontis12 propose une revue critique des différentes approches
mises en
uvre. Kaplan et Norton13, dès 1992, dans le cadre d’un projet de recherche
qui se prolongera jusqu’en 1996, définissent un nouveau concept, la « Balanced
Scorecard (BSC) », comme un ensemble d’indicateurs permettant aux managers
d’avoir une vision multidimensionnelle de la performance de l’entreprise. Se plaçant
dans une perspective d’évaluation du capital humain il est à noter que l’approche de
Kaplan et Norton n’envisage pas la composante humaine comme un élément à part
entière du capital immatériel de l’entreprise. Le personnel est considéré dans le cadre
de la dimension apprentissage et croissance, au même rang que les systèmes
d’information ce qui nous amène à reprendre les critiques opposées par Bontis à la
BSC : une place trop marginale accordée aux hommes dans ce système qui peut
induire le risque majeur de sous-estimer le management des hommes et de leurs
connaissances dans une perspective de gestion du capital immatériel de l’entreprise14.
Nous pouvons enfin retenir de notre revue de différents articles relatifs à la
mesure du capital humain, que plus qu’un modèle général, les indicateurs de mesure
du capital humain doivent être en relation étroite avec la stratégie de l’entreprise, leur
définition doit impliquer l’ensemble des acteurs de l’entreprise et ils doivent
permettre d’évaluer, plus qu’un stock, c’est à dire les flux qui affectent le capital
intellectuel de l’entreprise15.
La gestion de l’immatériel ne peut s’appuyer sur une simple adaptation des
outils de gestion habituels, tant la complexité des phénomènes y est importante. Une
des caractéristiques de cette complexité réside dans la limitation du pouvoir de
l’entreprise, par le pouvoir des hommes qui la composent car ils sont porteurs des
valeurs immatérielles. Cette gestion se positionne donc davantage dans la capacité à
mobiliser les équipes, et les « maîtres mots de ce nouveau pilotage sont plutôt
organisation, animation, coordination, participation et surtout coopération. ».
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Dans ce contexte, plusieurs auteurs proposent des approches souvent
convergentes de développement du capital humain de l’entreprise.
Partant de la définition suivante « capital intellectuel = compétence x
engagement », Ulrich envisage la gestion du capital intellectuel de l’entreprise selon
deux axes : développer les compétences, favoriser l’engagement.
Dans la continuité des écrits d’Ulrich, McNamara analysant les pratiques de 5
compagnies américaines figurant au classement des « Most Admired Corporations »
propose un plan d’actions pour maximiser le développement du capital humain de
l’entreprise:
Figure N°1 : développement du capital humain au sien de l’entreprise selon
McNamara
La priorité donnée à la
coopération plutôt qu’à la
performance individuelle
La qualité des politiques
RH, le développement de
systèmes de rétribution
motivants (stock-options
par exemple),
L’identification et du
développement des hauts
potentiels
Le suivi annuel centralisé du
développement du capital
humain autour des thèmes de
la compétence
Capital Humain
Gestion
prévisionnelle
des ressources humaines
L’orientation
de
l’entreprise
tout
entière
sur
la
composante humaine
La
réorganisation
autour d’équipes de
travail en vue de
favoriser l’innovation,
la
créativité
et
l’autonomie
La maximisation de
l’implication
des
employés
Source: McNamara, C, Making human capital productive, Business and Economic Review, 1999, P 13.
Nous nous proposons, pour terminer cette revue de la littérature sur la gestion
du capital humain, de revenir à Davenport qui envisage le capital humain dans la
perspective suivante : « les gens ne sont pas des coûts, des facteurs de production, ou
des actifs, … mais des investisseurs de l’entreprise, apportant leur propre capital
humain et espérant un retour sur investissement. » Selon l’auteur, la prédisposition de
l’homme à investir efficacement son capital humain dans l’entreprise dépend de son
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engagement vis-à-vis de l’entreprise et vis-à-vis de son travail. Afin d’optimiser
l’engagement des salariés, une relation basée sur la réciprocité est préconisée. Il existe
4 groupes de facteurs à même de favoriser l’investissement du capital humain dans
l’entreprise :
• l’accomplissement dans le poste,
• les opportunités de progression, de développement des connaissances
et d’avancement,
• la reconnaissance des performances par les pairs et par les supérieurs,
• et finalement la rétribution financière plus particulièrement lorsqu’elle
est basée sur la performance et la productivité.
Parmi les facteurs les plus importants dans la mobilisation du capital humain
figurent : les compensations financières basées sur la performance de l’organisation,
le travail en équipe et la collaboration avec les pairs, la confiance dans le
management. L’auteur met en effet un accent tout particulier sur le rôle crucial des
managers directs dans l’engagement des hommes vis-à-vis de l’entreprise et donc
dans leur investissement en capital humain16.
2.1 La démarche de management des connaissances
Tout projet de gestion des connaissances est articulé autour de 5 phases : le
repérage du capital humain, la préservation de ce capital, la valorisation des
connaissances de l’homme, la création et le partage des connaissances et enfin
l’actualisation des connaissances.
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Tableau N° 1: démarche du management des connaissances dans le
développement du capital humain
Le repérage le capital humain
Repérer le capital humain commence par le questionnement des
membres de l’entreprise. Connaître leur façon d’être, de travailler,
les outils utilisés, les forces et lacunes présentes à chaque poste.
La préservation du capital
humain
Il faut le conserver de façon claire en introduisant on faisant
apparaitre leurs poids au sein de l’entreprise
La valorisation des
Les personnes ayant beaucoup de connaissances doivent être
connaissances
valorisées dans l’entreprise, en demandant à ces personnes
d’élaborer des formations sur le domaine qu’elles maîtrisent pour
le partager avec leurs collègues.
La création et le partage des
connaissances
L’actualisation des
connaissances
Faire la connaissance détenue par un nombre de personne au sein
de l’entreprise.
Mette à jour et maintenir ce capital humain par un recyclage
informationnel.
2.2 Le management des connaissances : avantages, limites et conditions.
Au niveau de l’entreprise, le management des connaissances préserve les
savoirs et les savoir-faire tout en développant les compétences collectives afin
d’accroître la performance globale. Au niveau des salariés, il permet de développer les
compétences individuelles et d’améliorer le climat de travail. Cependant le
management des connaissances admet des limites techniques (structuration de
l’information, organisation du système d’information) qui conduisent parfois à ne pas
gérer toute l’information disponibles. Il nécessite un effort d’apprentissage des outils
proposés et un plan de motivation du capital humain∗ .
Conclusion :
∗
Malheureusement l’entreprise Algérienne ne peut sauvegarder son capital humain, pour cela il est
indispensable d’adopter un management des connaissances qui est devenu indispensable pour une
organisation qui convoite à concurrencer ses homologues étrangères.
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Le capital intellectuel, dont le capital humain est une composante principale
représente un enjeu stratégique pour des entreprises de plus en plus nombreuses.
En effet, dans notre économie, qualifiée d’économie du savoir, les entreprises
dépendent de plus en plus de l’intelligence, des compétences, des savoirs, des
comportements des hommes et des femmes qui la composent.
La théorie de la gestion du capital humain n’est pas encore écrite. En effet, notre
recherche bibliographique, notamment dans la littérature gestionnaire, a été dans un
premier temps couronnée d’insuccès. La dimension stratégique du capital humain
nous paraît particulièrement importante à retenir. En effet, nous pouvons suggérer que
le capital humain, en tant que composante essentielle du capital immatériel de
l’entreprise et donc, et de la réussite de l’entreprise, permet d’objectiver et d’affirmer
la dimension stratégique de la fonction RH au sein de l’entreprise. Notre réflexion
avançant, et pour reprendre la question que nous nous posions dans l’introduction de
ce travail, « La notion du management de la connaissance est-il un moyen de
développement du capital humain au sein de l’organisation. Et selon différentes
empiriques qui ont été faites montrent que le management de la connaissance est
élément primordiale pour un développement du capital humain.
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Références
1
Michel Ferrary, Yvon Pesqueux, Management de la connaissance, Economica, 2006, P 02.
2
Guillemin, H. et Moule M, Le marché du travail, Eyrolles, Paris, 1993, P 87.
3
Edvinsson, L. and Malone, M. Intellectual Capital : Realizing your company true value by finding its
hidden Brainpower, Harper Business, New York, 1997, P 13.
4
Bontis, N, The Knowledge Toolbox : A Review of the Tools Available to Measure and Manage
Intangible Resources, European Management Journal, 1999, P04.
5
Bounfour, A. La valeur dynamique du capital immatériel, Revue Française de Gestion, 2000, P 130.
6
Ulrich, D, Intellectual Capital = Competence x Commitment, Sloan Management Review, 1998, P 07.
7
Lynch and Black, Beyond the incidence of training : evidence from a national employers survey,
NBER Working paper N°5231, 1995, P 47.
8
Barney. J.B, Firm resources and sustained competitive advantage, Journal of management
(traduction française) N°17, 1991, P 99.
9
Nekka, H. le capital humain : dimensions économiques et managériales, Presse universitaire
d’Angers, 1999, P45.
10
Roos, G. and Roos, J., Measuring your Company’s Intellectual Performance, Long Range Planning,
1997, P 31.
11
Debra M. Amidon, INNOVATION et MANAGEMENT des CONNAISSANCES, Editions d’organisation,
2001, P 23
12
Bontis, N, The Knowledge Toolbox , op-cit, P 391.
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Kaplan, R. S. and Norton, D.P, Using the Balanced Scorecard as a Strategic Management System,
Harvard Business Review, 1996, P 74.
14
Bontis, N. The Knowledge Toolbox , op-cit, P 401.
15
Roos, G. and Roos, J. Measuring your Company’s Intellectual Performance, op-cit; P 425
16
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Davenport, T. O., Human Capital, Management Review, 1999, P 37-38.
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