.- :-:13142011
Il est possible de classer le capital humain en 3 catégories4 :
- les compétences (talents, savoir-faire, capacités),
- les attitudes (motivation, qualités managériales des dirigeants),
- l'agilité intellectuelle (capacité à innover, entreprendre, faire partager).
Il est à noter que dans la perspective de Edvinsson, le capital humain, s'il est
porté par les individus qui composent l'entreprise, est envisagé comme une ressource
intangible détenue par l'entreprise et qui à ce titre se doit de le mesurer, de le gérer, de
le développer. L'auteur souligne cependant le caractère volatil∗ du capital humain, en
affirmant qu'il quitte l'entreprise, le soir, en même temps que les hommes,
contrairement au capital structurel, qui lui reste.
Bounfour5 propose une définition du capital humain, comme composante
majeure du capital immatériel et résultat des typologies généralement utilisées par les
entreprises: « Le capital humain que l'on peut schématiquement réduire à l'ensemble
des savoirs tacites, et routines portés par les cerveaux des hommes au sein de
l'organisation. Un ensemble d'items peut être intégré ici : les savoirs (savoir-pourquoi,
savoir-comment, savoir-qui et savoir-quoi, selon la typologie de l'OCDE, 1996), la
qualité des équipes, les capacités collectives, les compétences maîtrisées et la culture
interne. Il s'agit naturellement d'une composante essentielle de l'organisation puisque
c'est d'abord par les hommes que les organisations peuvent exister∗ et se développer
». Un élément important de la réflexion de l’auteur repose sur une vision dynamique
du capital immatériel, qui fait de l’organisation « une combinatoire dynamique de
capacités, spécifique de l’organisation » qu’il oppose à une vision statique de
l’organisation comme « stock de ressources pouvant être combinées. ».
Nous pouvons également retenir l’approche d’Ulrich, propose une
modélisation simplifiée et clarifiée de la notion de capital humain. Il est à noter que sa
recherche porte sur le concept de « Intellectual Capital », mais que la définition qu’il
en propose nous permet de le rapprocher du concept de capital humain.
∗En Algérie la volatilité du capital humain est l’un des problèmes majeur qui touche toute entreprise
Algérienne.
∗ Car on n’a pas encore vu d'organisations sans hommes.