~ THEATRE "- PASSIONS Du même auteur: - Arletty, biographie (1988) - L'Année du Théâtre (1988, Ergo Press) - Les Directeurs de la Photographie et leur Image (1990, Dujarric) Christophe Malavoy, biographie (1990, Ergo Press) - Les Déesses du Cinéma Français (1992, Atlas) Chez L'Harmattan (2001) : - Le Cinéma des Années Trente par ceux qui l'ont fait: les débuts du Parlant (1929-1934) - Le Cinéma des Années Trente par ceux qui l'ont fait: l' AvantGuerre (1935-1939) - Le Cinéma des Années Quarante par ceux qui l'ont fait: l'Occupation (1940-1944) - Le Cinéma des Années Quarante par ceux qui l'ont fait: l' AprèsGuerre (1945-1950) - Le Cinéma des Années Cinquante par ceux qui l'ont fait: la Qualité Française (1951-1957) - Ginette Leclerc, ou le Désir des Hommes, biographie - Arletty, ou la Liberté d'Etre, biographie - Théâtre Passions - Les Ecrans Nostalgiques du Cinéma Français (3 volumes) Christian Gilles ~ "- THEATRE PASSIONS L'Harmattan 5-7, rue de l'École-Polytechnique 75005 Paris FRANCE L'Harmattan Hongrie Hargita u. 3 L'Harmattan Italia Via Bava, 37 1026 Budapest HONGRIE 10214 Torino ITALIE @L'Hannatlan,2002 ISBN: 2-7475-2107-9 Remerciements L'auteur tient à remercier pour leur collaboration les agents et agences suivants: VMA, Cinéart (Serge Rousseau, Martine Ménial), Artmédia, Degand, Marceline Lenoir, Théâtre Actuel (Monique Adam). Et Royston Ecroyd, illustrateur de plusieurs couvertures de mes livres, pour la qualité de son amitié. Portraits- Entretiens de 19 Comédiens Pierre ARD ITI ARLETTY Jean-Pierre AUMONT Michel BOUQUET Jacques DUFILHO Pierre DUX Edwige FEUILLERE Suzanne FLON Denise GREY Jean MARAIS Jean PlAT Elvire POPESCO Madeleine RENAUD et Jean-Louis Claude RICH Louis SEIGNER Jean TOPART Jacques WEBER Georges WILSON BARRAULT Présentation Cet ouvrage se présente sous forme d'hommages à des célébrités notoires, à des « monuments» de la scène. Un portrait, une interview, suivis d'une théâtrographie et d'une filmographie soulignent chacune de ces carrières. Au cours de chaque entretien c'est le théâtre qui a bien sûr la primeur mais d'autres disciplines comme le cinéma, la télévision ne sont pas négligées. C'est d'ailleurs en jouant sur ces différents modes d'expression que se construit désormais une réputation... Le lecteur se rendra vite compte que bien des points communs relient ces grands artistes, tous animés par leur amour du métier. Tous rendent un vibrant hommage à leurs pairs et l'on ne s'étonne pas de retrouver mentionnés plusieurs noms illustres du théâtre du xxe Siècle: Charles Dullin, Louis Jouvet, Pierre Fresnay, Pierre Brasseur, Jean Vilar... La nostalgie des figures de légende est intacte. Des questions primordiales reviennent comme l'avenir du théâtre, l'enseignement destiné aux nouvelles générations. Les grands thèmes fondamentaux - religion, politique, passions - précisent le cheminement personnel. Les jeunes aspirants trouveront de nombreux conseils sur le métier de comédien. Le théâtre, c'est une évidence, suscite toujours des vocations et de plus en plus de cours d'art dramatique ouvrent leurs portes. Ces interviews ont été recueillies sur une période de vingt années... ce qui permet aussi de retrouver de chers disparus... Christian GILLES PIERRE ARDITI (1944) Dès sa naissance, Pierre Arditi évolue dans un milieu artistique: son père est peintre, et il aime le théâtre... Cette passion du théâtre ne se concrétise qu'assez tard chez son fils: Pierre Arditi est d'abord agent d'assurances, cependant qu'il a le coup de foudre pour les cours de Tania Balachova, et c'est sous l'influence de Marcel Maréchal qu'il fait ses premières armes sur scène. Le comédien joue un théâtre qu'il aime mais a du mal à sortir du rang. Il faudra plus de quinze ans « d'apprentissage» pour qu'il accède à un vedettariat véritable. Demandé par la télévision, le cinéma, qui familiarisent son image, Pierre Arditi devient au début des années quatre-vingt, un comédien très demandé, que bientôt l'on s'arrache. Vient alors le temps des récompenses. Méritées. Le César du meilleur second rôle masculin pour Mélo, son quatrième film sous la direction d'Alain Resnais, le Molière du meilleur second rôle masculin pour La répétition ou ['amour puni, d'Anouilh - aux côtés du couple Annie Duperey - Bernard Giraudeau-, un grand succès de Théâtre Edouard VII, un Sept d'or pour Parfait amour, de JeanPierre Marchand. Ce ne sont pas des distinctions qui arrivent par hasard dans sa carrière, mais la consécration d'un parcours patiemment mené, de choix et de directions réfléchis. Séducteur ardent ou discret, prolixe ou secret, le comédien, qui a su s'attacher un public, ne cache pas qu'il connaît depuis peu sa véritable plénitude d'homme! L'originalité de son jeu, de son personnage, c'est de se mettre à nu, impudique, souffrances et passions exhibées. Et c'est de ce qu'on aurait pu croire fragilité qu'il tire en fait sa force de comédien: c'est du grand art ! « A 40 ans, écrivait Pierre Marcabru dans Le Point, Arditi enfin se découvre. La vie l'a joliment usé, donnant le lisse et la souplesse, je ne sais quoi de fluide et d'ardent, et de précaire. Cette précarité fascine. Salaud ou brave type, la faille est toujours là, créant l'ambiguïté. Elle tient à une insécurité première, un flottement de l'être, qui donnent ce flou magique d'un Richard, d'un Hamlet. » Sur scène, Caligula de Camus, Les exilés, Tailleur pour dames de Feydeau, L'éloignement de Lolleh Bellon, Dom Juan, dans une mise en scène de Marcel Maréchal, et La vraie vie auprès de sa compagne Evelyne Bouix, dans une mise en scène de Voutsinas, tout cela répond-il à l'attente douloureuse, et parfois si émouvante, du comédien? Rempli de projets, il est en tout cas l'un des comédiens sur lesquels demain peut compter, tant au théâtre qu'au cinéma. 10 Qui étiez-vous enfant? J'étais un garnement très possessif, de mon père, de ma mère, de mes sœurs, donc très tourné vers l'égocentrisme. Je suis issu d'une famille juive, où l'aîné, l'homme, est le plus important... Mon père est peintre (c'est 1'« intello » qui nous emmenait au théâtre). Il ramenait peu d'argent au foyer et ma mère était obligée de faire de la couture pour boucler les fins de mois. L'image qui me vient tout de suite en parlant d'elle, c'est la tolérance, cet amour des autres qui me poursuit, et c'est tant mieux... L'égoïsme me vient de mon père. Mais c'est sans doute une qualité utile, qui va de pair avec une carrière artistique. Votre début de « carrière» est assez mal connu... J'ai monté les étages par échelons, je n'ai pas peur de le dire, en commençant par aller chercher les sandwiches... J'ai d'abord travaillé dans la troupe de Marcel Maréchal, certainement une des meilleures écoles. Puis j'ai passé, avec Gabriel Garran, André Barsacq, Jean-Pierre Bisson, Roland Dubillard, vingt ans d'une activité professionnelle où je ne me suis pas ennuyé une seconde, où j'ai eu la chance inouïe de toujours travailler, de jouer le théâtre que j'aimais. Nous jouions Tom Stoppard, Vaclav Havel, David Mercer, Camus, Audiberti, Anouilh... Et le classique? J'espère que l'avenir me réserve de bonnes surprises dans le domaine des grandes pièces du répertoire. Mais dès le début de ma carrière, j'ai renié toute notion d'étiquette. Qu'est-ce que cela veut dire « avant-garde» ? Ou «boulevard» ? Le plaisir d'un acteur est de changer, d'évoluer, de multiplier les expériences. Et de séduire... mais êtes-vous vraiment un séducteur? Je suis ami des femmes, je ne suis pas un séducteur. Mais on aime toujours séduire, c'est le propre du comédien. Et j'aime bien l'image de la cinquantaine« tendre et sympathique» que l'on donne Il généralement de moi. Pourtant je ne me suis jamais trouvé beau. A mes débuts, Alain Delon, Jean-Claude Brialy, Jean-Pierre Cassel s'imposaient en jeunes premiers. Je faisais alors une fixation sur le physique (maintenant j'ai passé outre 1). Delon était pour moi le plus beau de tous les acteurs. Avoir un physique comme le sien me faisait rêver... Mais je les admirais... car ils sont aussi de vrais comédiens! Dans votre jeu on sent de la passion, mais aussi une certaine fra- gilité... L'acteur doit puiser en lui-même et nourrir les personnages qu'il interprète. C'est ainsi qu'il apprend à se découvrir, ce qui est très intéressant... mais aussi dangereux! Car cette mise à nu de l'homme par l'acteur nous plonge parfois dans des perspectives insoupçonnées.. . On prend, de la sorte, conscience de ses propres faiblesses, de ses propres forces, de ses appréhensions. Vous travaillez beaucoup... C'est indispensable pour moi. Le travail, c'est ma nourriture, c'est ma vie! Et puis dans ce métier il ne faut pas être radin. J'aime me mettre en danger et me dépenser sans compter. Ce métier certes me dévore, quelquefois il pèse même très lourd, mais j'aime ce tourbillon qui me fait vivre violemment. C'est un besoin chez moi. Il m'est arrivé de jouer sur scène le soir, de tourner pour un ou deux films dans la journée et tenir avec seulement trois heures de sommeil. Le travail, pour moi, c'est aussi ce qui ouvre les portes de l'imaginaire. Etes-vous devenu aujourd'hui une « vedette» ? Je ne sais pas si on peut dire que je suis une « vedette », étant donné qu'une carrière de « star» implique d'être commercial, de faire de l'argent. Or, justement, avoir des coups de cœur, aimer 12 l'imprévu véritable J'aime cantonné et les expériences difficiles va souvent à l'encontre d'un vedettariat. prendre des risques, et je veux éviter à tout prix d'être dans le même genre d'emplois. Vous avez reçu plusieurs récompenses convoitées... C'est très agréable et très valorisant d'être titulaire de ces récompenses. On peut ainsi se dire que trente ans de carrière ne passent pas inaperçus. C'est aussi un soutien moral pour les creux éventuels que cette profession implique souvent. Mais, paradoxalement, lorsque j'ai reçu le Molière, on a dit tout à coup qu'on me voyait trop... Je ne faisais plus l'unanimité... Avec le cinéma d'Alain Resnais, n'avez-vous pas eu peur d'être étiqueté comme un comédien « intello » ? On veut en France cataloguer tout le monde. Resnais, par exemple, dans son image d'intellectuel rigoriste, alors que c'est un metteur en scène capable d'humour. Il est également romantique et passionné. C'est un homme au contact duquel on s'enrichit obligatoirement. C'est un excellent guide pour l'acteur, bien qu'il lui laisse toutes ses facultés. Avec lui, le travail est passionnant, parce qu'intense et profond. L'amitié tient une grande place dans votre vie. En effet l'amitié est un sentiment fondamental, instinctif. C'est sans doute ce qu'il y a de plus important dans ma vie, avec mon métier. Je crois aussi à la morale, à une certaine morale, en particulier à l'honnêteté et à la fidélité. Vous restez, malgré tout, pour beaucoup, assez secret... J'ai besoin de me retrouver seul avec moi-même. Garder une zone d'ombre pour moi tout seul. 13 Mais je suis acteur et j'ai besoin des autres: je ne peux m'aimer que si les autres m'aiment. J'essaie de tout faire pour réussir l'image de l'homme... que j'imagine être. Avec tout ce que je peux y mettre, je crois, de générosité. 14 THÉÂTRE 1965 1966 1967 1970 L'OPERA DU MONDE (Jacques AUDIBERTI). 1 000 FRANCS DE RECOMPENSE (Victor HUGo). CRIPURE (L. GUILLOUX). ROMEO ET JULIETTE (SHAKESPEARE). CAPITAINE BADA (J. V AUTHIER). 1973 LA POUPEE (J. AUDIBERTI). HODERLIN (P. WEISS). Mises en scène: Marcel MARECHAL. 1968 MA DECHIRURE. Mise en scène: Gabriel GARRAN. 1971 1974 LA CERISAIE (TcHÉKov). LES MISERABLES (V. HUGo). LE JEUNE HOMME. Mises en scène: Pierre DEBAUCHE. SARCELLES-SUR-MER (J.-P. BISSON). SMOKING (J.-P. BISSON). BARBE BLEUE (J.-P. BISSON). LES CAPRICES DE MARIANNE (MARIVAUX). Mises en scène: Jean-Pierre BISSON. HAGGERTY OU ES-TU? LES OISEAUX DE LUNE. Mises en scène: André BARSACQ. ROSENCRANTZ ET GUlLDENSTERN SONT MORTS 1974 1975 1976 1971 1975 1976 (Tom STOPPARD). Mise en scène: Jean-François PRÉvAND. TROIS LITS POUR HUIT (Alan AYCKBOURN). Mise en scène: Pierre MONDY. 1977 CALIGULA (Albert CAMUS). Mise en scène: Eric NONN. 1977 1983 DIDEROT A CŒUR PERDU (Elisabeth de FONTENAY). LES STRAUSS (G. COULONGES). Mises en scène: Jean-Louis BARRAULT. 1979-80 AUDIENCE ET VERNISSAGE (Vaclev HAVEL). Mise en scène: Stephan MELDEGG. 1980 DA (H. LÉONARD). Mise en scène: Andréas VOUTSINAS. 1985 TAILLEUR POUR DAMES (FEYDEAU). 15 1986 1987 1988 1988 1990 1992 1993 1994 1996 1997 1998 2001 LE DEUIL DES ROSES (André Pierre DEMANDIARGUES). LA REPETITION OU L'AMOUR PUNI (Jean ANOUILH,Molière du Meilleur Second Rôle Masculin, 1987). L'ELOIGNEMENT (Loleh BELLON). Mises en scène: Bernard MURAT. DOM JUAN (Molière). Mise en scène: Marcel MARECHAL. LA VRAIE VIE (Tom STOPPARD). Mise en scène: Andréas VOUTSINAS. L'IDEE FIXE. Mise en scène: Bernard MURAT. PUNTILLA ET SON VALET MA TI. Mise en scène: Marcel MARECHAL. L'AIDE MEMOIRE. Mise en scène: Bernard MURAT. ART Mise en scène : Yasmine REZA. EN ATTENDANT GODOT Mise en scène: Patrice KIRBRAT. LE MARI, LA FEMME ET L'AMANT Mise en scène: Bernard MURAT. REVER PEUT-ETRE Mise en scène: Jean-Michel RIBES. JOYEUSES PAQUES Mise en scène: Bernard MURAT. CINÉMA 1970 1977 1979 1980 1981 1982 1983 1984 ALYSE et CHLOE (René GAINVILLE). L'AMOUR VIOLE (Yannick BELLON). MON ONCLE D'AMERIQUE (Alain RESNAIS). PILE OU FACE (Robert ENRICO). NESTOR BURMA, détective de choc (Jean-Luc MIESCH). LA VIE EST UN ROMAN (Alain RESNAIS). FEMMES DE PERSONNE (Christopher FRANK). L'AMOUR A MORT (Alain RESNAIS). ADIEU BLAIREAU (Bob DECOURT). LES ENFANTS (Marguerite DURAS). STRICTEMENT PERSONNEL (Pierre JOLIVET). 16 1985 SUIVEZ MON REGARD (Jean CURTELIN). MELO (Alain RESNAIS). 1986 L'ETAT DE GRACE (Jacques RoUFFIo). LA PETITE ALLUMEUSE (Danièle DUBROUX). FLAG (Jacques SANTI). 1987 AGENT TROUBLE (Jean-Pierre MOCKY). DE GUERRE LASSE (Robert ENRICO). 1988 LA PASSERELLE (Jean-Claude SUSSFELD). POKER (Catherine CORSINI). NATALIA (Bernard COHN). BONJOUR L'ANGOISSE (Pierre TCHERNIA). RADIO CORBEAU (Yves BOISSET). VANILLE FRAISE (Gérard OURY). PLAISIR D'AMOUR (Nelly KAPLAN). 1990 1991 1992 1993 1994 1996 1997 1998 1999 LES CLES DU PARADIS (Philippe de BROCA). L'OMBRE (Claude GORETTA). LA PETITE APOCALYPSE (Costa-GAVRAS). SMOKING - NO SMOKING (Alain RESNAIS). César du Meilleur Acteur 1994. LE HUSSARD SUR LE TOIT (Jean-Paul RA!>PENEAU). HOMMES, FEMMES: MODE D'EMPLOI (Claude LELOUCH). MESSIEURS LES ENFANTS (Pierre BOUTRON). ON CONNAIT LA CHANSON (Alain RESNAIS). HASARDS OU COINCIDENCES (Claude LELODCH). LA FAUSSE SUIVANTE (Benoît JACQUOT). LES ACTEURS (Bertrand BLIER). TÉLÉVISION 1994 1995 1996 1997 L'AFFAIRE DREYFUS (Yves BOISSET). L'ENFANT DE CUBA (Franck APPREDERIS). UNE FEMME DANS MON CŒUR (Gérard MARX). J'AI DEUX AMOURS (Caroline HUPPERT). L'ENFANT DE SOWETO (Franck APPREDERIS). FAISONS UN REVE (Jean-Michel RIBES). LA PASSION DU DOCTEUR BERGH (Josée DAYAN). L'ENFANT D'ISRAEL (Franck APPREDERIS). LE PRIX DE L'ESPOIR (Jean YANNE). 17 1997 1998 1999 2000 L'AMOUR DANS LE DESORDRE (Elisabeth RApPENEAU). UN ET UN FONT SIX (1 et 2) (Franck ApPREDERIS). WEEK-END (Arnaud SÉLIGNAC). LE COMTE DE MONTE CRISTO (Josée DAYAN). UN AMOUR DE COUSINE (Pierre JOASSIN). UN ET UN FONT SIX (3 et 4) (Franck ApPREDERIS). UN ET UN FONT SIX (5 et 6) (Franck ApPREDERIs). L'ENFANT DE LA NOUVELLE-ORLEANS (Franck ApPREDERIS). LES ENFANTS DU PRINTEMPS (Marco PICO). PASSEUR D'ENFANTS AU MAROC (Franck APPREDERIS). PASSEUR D'ENFANTS A LISBONNE (Franck APPREDERIS). UN ET UN FONT SIX (7 et 8) (Jean-Pierre VERGNE). PASSEUR D'ENFANTS EN THAILANDE (Franck ApPREDERIS). ON N'EST PAS LA POUR S'AIMER (Daniel JANNEAU). QUELQUES MAUX D'AMOURS (Elisabeth RAPPENEAU). L'ILE BLEUE (Nadine TRINTIGNANT). PASSEUR D'ENFANTS EN INDE (Franck ApPREDERIS). 18