Rapport de Stage Groupe 00
Université Paul SABATIER - STAPS L1 4
· La glycolyse : utilise le glucose apporté par l’alimentation et qui se trouve dans le
compartiment sanguin. La glycolyse va dégrader le glucose et donner deux acides
lactiques.
· La glycogénolyse : utilise la dégradation du glycogène en réserve dans le muscle et
dans le foie.
L’hydrolyse du glycogène par la glycogénolyse donne trois ATP alors que celle du glucose
n’en produit que deux puisqu’une molécule d’ATP est initialement utilisée pour transformer
le glucose en Glucose-6-Phosphate (G-6-P) (figure en Annexe 4).
Bien qu’elle ne produise pas une quantité importante d’énergie, combinée au système ATP-
PCr, la glycolyse anaérobie permet de développer des niveaux de force très importants. En
l’absence d’O2, la glycolyse produit le pyruvate dont la transformation donne le lactate.
Lorsque l’acide lactique se sépare de son proton (H+), le composé restant se lie avec des ions
sodium (Na+) ou potassium (K+) pour former un sel appelé lactate. L’accumulation de lactate
est le marqueur du métabolisme anaérobie lactique (Lacour, Bouvat et Barthélémy, 1990 ;
Péronnet, 2013) Cependant, il y a des facteurs limitant la production de force. C’est cette
libération d’H+, combinée à d’autres facteurs limitants qui vont altérer la contraction
musculaire.
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1) Production de lactate :
a) La Lactatémie :
Comme nous l’avons vu dans le chapitre précédent, la glycolyse anaérobie assure la
fourniture d’énergie combinée au système ATP-PCr au cours d’exercices intenses. Cazorla et
al. (2001) montrent que plus la concentration en lactate est importante, plus intense a été le
travail musculaire. Lacour et al. (1990) montrent une forte corrélation entre la lactatémie et la
performance sur 400m. Par conséquent, les athlètes qui réussissent le mieux sont ceux qui
produisent le plus de lactate par unité de temps et donc plus d’énergie par la voie anaérobie
lactique. Péronnet (2013), nous apporte plus de précision sur la compréhension de l’énergie