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La présente cartographie, une précieuse base de travail,
mais qui présente quelques faiblesses qu’il faudrait tenter
de surmonter
Un trop grand nombre de fiches (pour mémoire)
112 fiches pour 149 métiers mentionnés dans la cartographie, un nombre qui gêne la
visibilité des métiers pour un utilisateur ne connaissant pas la branche
et lui apporte une certaine confusion du fait de leurs recouvrements, de leurs
dénominations.
Des degrés de responsabilité à l’intérieur de groupes de métiers, davantage liés à
certaines organisations et insuffisamment génériques
Mais paradoxalement, une impression de « matrice creuse »
Le tableau généré par 14 lignes (dites familles métiers) et 7 colonnes (segments
d’entreprises) comporte presque 75 % de cases vides
ainsi un paradoxe : il manquerait un grand nombre de métiers si l’on suit la logique
de déclinaison des fiches métiers qui a été suivie
Un excellent principe de structuration par « blocs de fonctions », que
nous conseillons d’ailleurs vivement de renforcer…
par « blocs de fonctions » nous entendons les actuelles entrées : « commercial », «
création », « étude/marketing », « fabrication/production » etc.
un principe à renforcer, en concentrant toutes les missions sur quelques grands pôles
de fonctions, que toute entreprise de la branche doit assurer, quelles que soient son
organisation et son activité
car il permettrait :
- de garantir par son caractère générique l’exhaustivité des missions et des
compétences, toutes prestations et segments d’entreprises confondus
(notamment un descriptif générique du contenu de chacune des fonctions
pourrait permettre de compenser l’absence de déclinaison systématique par
segments d’entreprise)
- de rester indépendant des organisations, notamment de la ventilation des rôles
entre les emplois
- de lutter contre les risques d’obsolescence