année du centenaire - Office de Tourisme d`Aix-en

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Programme
2015
ANNÉE DU CENTENAIRE
du Génocide des Arméniens
à Aix-en-Provence
1
2015
Année du Centenaire
du Génocide des Arméniens
à Aix-en-Provence
L’emblème choisi est le myosotis, qui a partout la même signification, « Ne m’oubliez
pas ». Les couleurs sont le noir, le jaune, le mauve et le violet. Le noir symbolise la tragédie passée et la mémoire ; le cœur jaune représente à la fois les 12 stèles de Dzidzernagapert et le futur ; les cinq pétales violets sont les cinq continents où se trouvent les
Arméniens descendants des rescapés et la couleur de la spiritualité des Arméniens;
ils sont réunis par cinq étamines mauves, symboles de l’unité du peuple arménien.
2
MEMOIRE ET JUSTICE
3
1915 / 2015
100 ANS de négation
d’un génocide
1915 / 2015
100
ans après le génocide des Arméniens, en cette
année symbolique de 2015, la diaspora arménienne de France et du monde entier, entre mémoire et
revendications, rendra hommage à ses 1 500 000 victimes
de la barbarie des dirigeants turcs de l’empire ottoman.
100
ans après, les auteurs de ce crime contre
l’humanité sont restés impunis et l’Etat turc
continue à entretenir le négationnisme.
A l’occasion de la commémoration de ce centenaire
le Hay’s Club du Pays d’Aix,
présidé par Michèle Der-Kévorkian
et en partenariat avec la ville d’Aix-en-Provence,
représentée par son maire Maryse Joissains Masini,
vous propose un programme de sensibilisation et d’information sur l’histoire du génocide des Arméniens, sur la culture
de ce peuple trois fois millénaire, qui fut le premier à adopter
la religion chrétienne comme religion d’Etat et qui a subi le
1er génocide du XXe siècle.
L’humanité ne peut pas vivre
avec dans sa cave
le cadavre d’un peuple assassiné
Jean Jaurès
Extrait du discours du 15 mars 1897
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PROGRAMME
Ouverture officielle
des manifestations de l’année
du centenaire par
Maryse Joissains Masini
7 mars
9h30 - 18h
• Vendredi 27 mars
20h30 : Concert des
professeurs du conservatoire
Colloque
Auditorium Campra
Le génocide arménien
Faculté de Droit
Aix-en-Provence
Entrée libre
11 AVRIL
10 MARS
18h30 : Conférence sur le
11h : Rencontre à la Cité
du Livre
dans le cadre des Rencontres
du 9e Art avec Thomas Azuélos,
auteur de bande dessinée
génocide des Arméniens
dans le cadre des Rencontres
de l’Université
Rencontres de l’université
Salle Armand Lunel
Aix-en-Provence
23 AVRIL - 7 MAI
Entrée libre
Exposition sur le génocide
des Arméniens
15 - 27 MARS
Office de Tourisme
Allées provencales
Aix-en-Provence
Conservatoire de musique
d’Aix-en-Provence
• Dimanche 15 mars
11h - 16h : Master-class
Entrée libre
24 AVRIL
Commémoration du 100e
anniversaire du génocide des
arméniens
17h : Conférence
suivie d’un mini-concert
Stèle du génocide
Allées provencales
Aix-en-Provence
• 24, 25, 26, 27 mars
18h/19h : Concerts d’élèves
Salle Villette
5
26 MAI - 5 JUIN
27 MAI - 7 JUIN
Exposition sur l’histoire
arménienne à l’intention
des élèves des écoles
Institut de l’image
Cycle cinéma : film arménien
rétrospective de films sur l’Arménie
intitulée Nous sommes toujours vivants
Espace jeunes Bellegarde
Boulevard Aristide Briand
Aix-en-Provence
8 JUIN
Concert de l’orchestre
de jazz d’Etat arménien
L’ARMENIE ET L’EGLISE
Conservatoire
Aix-en-Provence
• Avril Messe œcuménique
Date à préciser sur le site
www.hays-club.fr
Entrée payante
Horaire et lieu
à préciser sur le site
www.hays-club.fr
Eglise Saint-Jean-de-Malte
(à confirmer)
Aix-en-Provence
Avec la participation d’une chorale
arménienne
15 JUIN
• 8 mai Procession au Prieuré
de Sainte-Victoire
Festival d’Aix-en-Provence
21h30 : Concert du Quintette à Vent
de Marseille
10 AVRIL - 11 JUILLET
Hôtel Maynier d’Oppède
Archives Départementales
Aix-en-Provence
Entrée payante
• 22 avril - 11 juillet
11 AOÛT
Exposition :
Nuits pianistiques
20h30 : Concert de l’Orchestre
National de Chambre d’Arménie
L’immigration arménienne
se raconte au pluriel avec l’association
Paroles vives
Conservatoire d’Aix-en-Provence
Auditorium Campra
• 21 mai
18h30 : Rencontre discutée
avec Thomas Azuélos et
Christian Artin
Entrée payante
15 - 31 AOÛT
Entrée libre
Musique dans la rue
Concert de musique
traditionnelle arménienne
• 16 juin
18h30 : Rencontre avec Pinar Selek
Auteur du livre Parce qu’ils sont
Aix-en-Provence
arméniens
Entrée libre
Concerts gratuits
6
15 ET 16 SEPTEMBRE
Rencontre avec Franck Perussel
romancier essayiste
Colloque
Livre publié chez Arcadia
« 1915 – 2015. La question du
génocide des arméniens aujourd’hui
et demain en Turquie »
Sonate arménienne
réflexologue et représentant
des éditions Gallimard
Faculté de Droit
Aix-Marseille université
Aix-en-Provence
Bibliothèque Méjanes
Intervention espace lecture
Aix-en-Provence
Entrée libre
Entrée libre
Date et horaire
à préciser sur le site
www.hays-club.fr
3 OCTOBRE
Rencontre avec Gérard Chaliand
romancier essayiste
Livre publié chez Julliard
Mémoire de ma mémoire, une narration
sensible, poétique, touchante et pour
son analyse géostratégique de la situation dans cette partie du monde
NOVEMBRE
Bibliothèque Méjanes
Salle Armand Lunel
Aix-en-Provence
Considéré comme l’un des principaux orchestres de l’ancienne Union soviétique,
l’orchestre Philharmonique National d’Arménie est l’ambassadeur de la musique
arménienne dans le monde entier.
Conservatoire
Aix-en-Provence
Auditorium Campra
Entrée payante
Nuits Pianistiques
Orchestre national Philharmonique
d’Arménie
Entrée libre
Horaire à précisersur le site
www.hays-club.fr
17 OCTOBRE
Date et horaire
à préciser sur le site
www.hays-club.fr
Rencontre avec Armen Lubin
poète
Le passager Clandestin,
Sainte patience,
Les hautes terrasses
chez Gallimard
Installation
d’un KHATCHKAR
Horaire à précisersur le site
www.hays-club.fr
(Croix en pierre
Croix arménienne)
dans la ville , en mémoire
du Centenaire
7
L’HISTOIRE DU GENOCIDE
La Question
arménienne
La majorité des Arméniens se
trouvaient dans l’Empire ottoman,
essentiellement dans les sept provinces orientales de l’empire (Van,
Bitlis, Erzeroum, Diyarbékir, Kharpout,
Sivas, Trébizonde) et en Cilicie (Petite
Arménie). En dehors des régions historiquement arméniennes, existaient
aussi d’importantes communautés
dispersées sur tout le territoire, en
particulier à Constantinople, où le
patriarche était le représentant de la
nation devant les autorités.
Avant le début du processus
d’extermination (1894), il y avait sur
le territoire de la Turquie actuelle
trois millions d’Arméniens et
autant de Turcs ; l’autre moitié était
composée d’une véritable mosaïque
de peuples (Kurdes, Grecs, AssyroChaldéens, Lazes, Tcherkesses, etc.).
En 1914, les Arméniens n’étaient plus
que 2 250 000 (suite aux massacres,
conversions forcées à l’islam et
à l’exil). Dans l’Empire ottoman,
les Arméniens subissaient une
discrimination officielle. Ils étaient
considérés comme des citoyens de
seconde catégorie qui devaient payer
plus d’impôts. Ils n’avaient pas le droit
de porter des armes (contrairement
aux musulmans), ne pouvaient pas
témoigner devant les tribunaux. Dans
leur grande majorité, les Arméniens
étaient des paysans pauvres qui
devaient en plus subir les violences
des nomades kurdes armés venant
régulièrement les rançonner.
8
On peut situer le début de l’émergence
de la question arménienne à la guerre
russo-turque de 1877-1878. Après
la défaite de la Turquie, le traité de
San Stefano, signé en mars 1878,
accordait l’indépendance à la Serbie,
au Monténégro, à la Roumanie et
l’autonomie à la Bulgarie.
L’Arménie obtint, pour sa part, d’après
l’article 16, des réformes devant
assurer la protection de ses habitants.
Les Arméniens n’en demandaient pas
plus à l’époque. La Russie, d’après ce
traité, annexait une partie de l’Arménie
turque et ne devait se retirer de l’autre
partie (de l’Arménie turque qu’elle
occupait) qu’après l’application des
réformes.
Mais l’Angleterre, ainsi que
l’Allemagne et l’Autriche, voyait d’un
très mauvais œil la future et prévisible
indépendance de l’Arménie sous
influence russe. Quelques mois
plus tard, au congrès de Berlin qui
conduisit à la révision du traité de
San Stefano, les Anglais Disraeli et
Salisbury firent transformer l’article
16 en... 61, en y ajoutant une phrase
assassine qui rendait très aléatoire
l’application des réformes. De fait,
celles-ci ne furent jamais mises en
œuvre. En guise de remerciements,
l’Angleterre reçut comme
cadeau des Turcs l’île de Chypre.
Le génocide
Deux ans (1894-1896) de massacres
sans précédent transformèrent
l’Arménie occidentale tout entière
en un vaste champ de ruines. Le
missionnaire allemand Johannes
Lepsius mena une enquête
minutieuse, au terme de laquelle il fit
le bilan catastrophique suivant : 2 493
villages pillés et détruits, 568 églises
et 77 couvents pillés et détruits, 646
villages convertis, 191 ecclésiastiques
tués, 55 prêtres convertis, 328 églises
transformées en mosquées, 546 000
personnes souffrant du dénuement
le plus complet et de la famine... et il
ajoute : « Ces chiffres sont le résultat
de mes recherches personnelles ; ils
ne correspondent pas à la réalité des
faits, réalité bien plus épouvantable
encore ! ... »
Compte tenu de ces données, des
300 000 personnes tuées, des 50 000
orphelins et des 100 000 réfugiés
en Transcaucasie, la population
arménienne de l’Empire ottoman
diminua de plus d’un demi-million
d’âmes entre 1894 et 1896.
En 1908, les Jeunes Turcs arrivèrent
au pouvoir, apportant avec eux des
promesses d’égalité et de fraternité
entre tous les peuples de l’empire.
Hélas, dès avril 1909, des massacres
commencent en Cilicie, d’abord à
Adana, puis dans le reste de la région.
A la veille de la guerre, en 1914, sous
la pression de la Russie, on pouvait
espérer que les réformes en Arménie
seraient enfin appliquées.
Ainsi, l’Arménie, après tant d’années
de souffrance, allait enfin voir son
sort s’améliorer, parvenant peutêtre au seuil de l’indépendance.
Malheureusement, tout autre était
le sort qui lui était réservé par les
dirigeants turcs de l’Ittihat : Talaat,
Enver et Djemal, qui avaient établi une
9
dictature militaire et qui avaient déjà
secrètement programmé la solution
finale. La guerre allait procurer aux
Jeunes Turcs les conditions idéales
pour mettre en application leur plan
diabolique.
Le 29 octobre 1914, la Turquie s’allie à
l’Allemagne et entre en guerre contre
les Alliés. Le champ est désormais
libre. Dès janvier 1915, on désarme
les 250 000 soldats arméniens de
l’armée ottomane pour les affecter
dans des « bataillons de travail ».
A l’aube du 24 avril 1915, qui deviendra
la date commémorative, le coup
d’envoi du génocide est donné par
l’arrestation à Constantinople de 650
intellectuels et notables arméniens.
Dans les jours suivants, ils seront en
tout 2 000, dans la capitale, à être
arrêtés, déportés et assassinés. Dans
tout l’Empire ottoman, c’est le même
scénario : on arrête puis on assassine
partout les élites arméniennes.
Le peuple arménien est décapité.
La déportation
solution finale
L’idée est nouvelle et terriblement
efficace : c’est la déportation de toutes
les populations civiles arméniennes
vers les déserts de Syrie pour des
prétendues raisons de sécurité.
La destination réelle est la mort.
A la fin de 1915, à l’exception de
Constantinople et Smyrne, toutes
les populations civiles arméniennes
de l’Empire ottoman avaient pris le
chemin mortel de la déportation vers
un point final : Deir ez-Zor en Syrie.
A la fin de 1916, le bilan est celui
d’un génocide parfait, les deux
tiers des Arméniens (environ 1
500 000 personnes) de l’Empire
ottoman sont exterminés. Tous les
Arméniens des provinces (vilayets)
orientales, soit 1 200 000 personnes,
d’après les statistiques du patriarcat,
disparaissent définitivement d’un
territoire qui était le cœur de l’Arménie
historique depuis des millénaires.
Malgré l’implacable organisation de
l’opération, il y eut tout de même
de nombreux actes héroïques de
résistance. Prévoyant ce qui allait
être leur destin, les Arméniens
refusèrent la déportation et résistèrent
désespérément, avec des moyens
dérisoires, à Chabin-Karahissar, Van,
Chatakh, Moussa-Dagh, Urfa, Sassoun,
Mouch, etc. Le plus célèbre de ces
épisodes est celui des « Quarante
jours du Moussa-Dagh », immortalisé
par le roman de Franz Werfel :
sur cette montagne de la côte
méditerranéenne, une population
de 5 000 personnes (principalement
des femmes et des enfants), dont
600 combattants, résistèrent plus
de 40 jours au siège de l’armée
turque. Les survivants (environ 4
000 personnes) furent sauvés par
le vaisseau français Jeanne d’Arc.
Le parachèvement
L’Arménie occidentale était anéantie,
mais les Turcs ne s’arrêtèrent pas là.
Profitant de la retraite de l’armée russe
consécutive à la révolution de 1917,
la Turquie lança une offensive sur
l’Arménie orientale (russe). Elle fut
arrêtée au dernier moment par une
fantastique mobilisation populaire
le 24 mai 1918 à Sardarapat, près
d’Erevan. Le 28 mai, l’Arménie
(ce qu’il en restait) proclamait son
10
indépendance et devenait, après des
siècles de dominations diverses, la
première République d’Arménie.
La capitulation, le 30 octobre 1918,
de l’Empire ottoman, suscita de
vastes espoirs chez les Arméniens
survivants. Effectivement, au début,
les Alliés vainqueurs semblaient tenir
leurs promesses de rendre justice
aux Arméniens. Le traité de Sèvres
accordait l’existence d’un Etat
arménien sur une bonne partie des
provinces orientales de l’ex-Empire
ottoman. En 1919, il y eut même un
« Nuremberg » avec le « Procès des
Unionistes » à Constantinople. Les
principaux responsables du génocide
s’étaient enfuis en Allemagne ; ils
furent néanmoins condamnés à mort
par contumace.
Mais la Turquie vaincue ne fut jamais
démobilisée. Bientôt, soucieux de
faire face au danger bolchevique, les
Alliés se montrèrent de plus en plus
bienveillants envers la Turquie qui
allait bientôt renaître de ses cendres.
A peine arrivé au pouvoir, Mustafa
Kemal se donna comme priorité... la
liquidation du reste de la présence
arménienne en Turquie.
A mille kilomètres de distance de la
République d’Arménie, les Français
avaient créé, en 1919, un foyer
arménien en Cilicie (Petite Arménie),
sur les bords de la Méditerranée, où
160 000 Arméniens rescapés du
génocide étaient retournés dans leur
foyer. Malgré la présence des Français,
les troupes de Kemal massacrèrent,
en 1920, plus de 25 000 Arméniens
à Aïntap, Marach, Zeïtoun, Hadjin
et ailleurs. Finalement, la France
abandonnait les Arméniens à leur
sort en 1921 et bradait la Cilicie aux
Turcs, ce qui provoqua l’exode de
tous les Arméniens de Cilicie vers la
Syrie et le Liban.
Si le gros du travail du génocide avait
été fait par Abdul Hamid et les Jeunes
Turcs, c’est bien Kemal Ataturk qui l’a
parachevé en s’appropriant, en même
temps, tous les biens nationaux et
individuels des Arméniens. Depuis,
tous les gouvernements successifs
de la République turque, fondée sur
les ruines de l’Arménie, ont toujours
nié la culpabilité de la Turquie dans
le génocide des Arméniens.
En 1923, la Conférence de Lausanne
annula les accords signés à Sèvres
entre la Turquie et les Alliés. Winston
Churchill écrivit dans ses mémoires :
« Dans le traité qui établit la paix
entre la Turquie et les Alliés, l’histoire
cherchera en vain le mot Arménie. »
A ce jour, le génocide a été reconnu
par la France (loi du 29 janvier
2001) et par de nombreux pays et
instances internationales. Toutefois sa
reconnaissance juridique à travers le
monde fait encore l’objet de débats
et de controverses, à cause de sa
négation par la Turquie qui mène sans
relâche une propagande mensongère
et haineuse.
La Turquie n’a pas tellement
changé depuis 1915…
L’assassinat du militant arménien
et intellectuel turc Hrant Dink, tué
par balles le 19 janvier 2007 au pied
du siège de son hebdomadaire à
Istanbul, s’inscrit dans une longue
série d’agressions contre des
journalistes turcs. Il se battait autant
pour la reconnaissance du génocide
arménien que pour la transformation
de la Turquie en un pays démocratique
et tolérant. Aujourd’hui encore,
le soutien que la Turquie apporte
aux islamistes et son attitude plus
11
qu’ambigüe dans les opérations
militaires au Moyen Orient, notamment
en Irak et en Syrie, s’inscrivent dans
une volonté de reconstruction de
la puissance ottomane, dans le plus
parfait mépris du sort des minorités,
qu’elles soient chrétiennes, yézidies ou
kurdes. Pressée par les Occidentaux
d’intensifier son engagement contre
l’État islamique (EI), la Turquie
entretient une attitude louvoyante
face aux conflits qui se déroulent au
sud de ses frontières.
Une zone de
tension depuis
plus d’un siècle
Cette ambiguïté turque provient d’une
certaine convergence d’intérêts avec
les islamistes. Elle compte avec eux
deux ennemis communs : le régime
de Bachar el-Assad et les autonomistes
kurdes. Avec la Syrie, le désaccord
est à la base territorial. Les Syriens
réclament le retour d’une province
de l’extrême sud de la Turquie, celle
d’Antioche, cédée par la France en
1939, alors qu’elle était administratrice
du pays. Alors que partout au ProcheOrient les chrétiens sont menacés,
seuls quelque 80 000 d’entre eux,
dont 60 000 Arméniens, vivent encore
aujourd’hui en Turquie au milieu de
75 millions de musulmans. S’ils y sont
tolérés, ils n’y ont pas de statut officiel.
Aujourd’hui, des régions entières
sont détruites en Syrie où les traces
de richissimes civilisations antiques
et chrétiennes sont pillées et
disparaissent, régions chargées de
symboles et de sens pour l’histoire
de l’humanité, qui est en train de
perdre des milliers d’années de son
patrimoine.
L’actualité démontre malheureusement que la question de l’éradication
des communautés chrétiennes et
plus généralement des minorités au
Moyen-Orient est toujours d’actualité
et que l’exemple arménien n’a servi à
rien, que les chancelleries qui dirigent
le monde d’aujourd’hui n’ont pas voulu prendre les dispositions nécessaires
pour sécuriser ces populations :
1915 Première étape, les Arméniens furent exterminés, avec les
Grecs d’Anatolie et du Pont, et les
Assyro-Chaldéens. Ils étaient tous
chrétiens.
2015 Deuxième étape, les massacres des chrétiens et autres minorités d’Iraq et de Syrie montrent
malheureusement que l’histoire se
répète et que l’Occident laisse ces
crimes de masse se perpétrer au fil
des années.
La Turquie de 1915 a tué les grandspères, pères et mères des rescapés,
pillé leurs villages, pris leurs terres.
Celle d’aujourd’hui veut détruire
leur mémoire en organisant un
négationnisme d’Etat non seulement
sur son territoire mais dans le monde
entier. Aujourd’hui, plus que jamais
tous les hommes de bonne volonté
ont le devoir de ne pas oublier, de
rendre hommage à la mémoire des
victimes, de revendiquer leurs droits,
afin que justice soit rendue.
C’est pourquoi, une série de colloques
et conférences est proposée au cours
de l’année 2015, non seulement pour
rendre compte des dernières avancées de la recherche sur l’histoire
de la tragédie de 1915, mais aussi
pour évoquer ses multiples liens avec
l’actualité brûlante du Proche-Orient,
ainsi qu’avec les préoccupations du
12
monde contemporain. Des intervenants connus pour leurs travaux
scientifiques, spécialistes de l’histoire
de la région, de la géopolitique et de
la question arménienne, interviendront durant ces journées dédiées,
pour nous éclairer, tant sur le passé
et l’actualité de cette tragédie qui,
du fait de sa négation, continue à
interpeller toute l’humanité, que sur
les enjeux, dangers et perspectives
des nombreuses questions qu’elle
a générées.
Andrinople
(Edirne)
Uşak
30°
Akşehir
Mer Noire
Afyon
Hacıbektaş
Nevşehir
35°
Bafra
LES MASSACRES ET LES DEPORTATIONS DES ARMÉNIENS EN 1915
BULGARIE
Ödemiş
Isparta
Aksaray
Karapınar
Ereğli
CHYPRE
(R.U.)
Yahyalı
Sis
(Kozan)
KAYSERI
Besni
Malatya
Çunkuş
40°
Adiyaman DIYARBAKIR
Batumi
Silvan
Siirt
(mi)
(km)
TBILISSI
RUSSIE
150
250
45°
40°
Kirkouk
MOSSOUL
Ahlat
Muş
VAN
BITLIS
Başkale
Sasun Mogkh
(Bahçesaray) Çatak
MARDIN
0
0
Shaddadah
Rasalayn
Der Zor
Ar-Rakka
Samsar
Viranşehir
OURFA
Meskene
Birecik
Antep
Suruç
MARASH
Elbistan
Zeitoun
Tomarza
Afşin
Bahçe
Frnuz
Islahiye
Alexandrette
(İskenderun)
Baghras
ALEP
Isrie
Khunasara
Antioche
Dörtyol
Samandağ
Musa Dagh
Adana
Pozantı
Niğde
Mer Méditerranée
Konya
Zonguldak
Kastamonu
Artvin
Samsun
Ardahan
ISTANBUL
Çarşamba
Havsa
Tekirdağ
ALEXANDROPOL
Rize
Tripoli
Kocaeli
Safranbolu
Hemşin
Ünye
Marsovan
(Izmit)
Görele
TRABZON
Ordu GIRESUN
Olty
Gallipoli
Adapazarı
Hacıköy
Kars
AMASYA
EREVAN
İspir
Gümüşhane
Herek Niksar
Çankırı
Bursa
Horasan
Bandırma
45°
Çorum
Turhal
Bilecik
Pasinler
Chanak
Shabin-Karahisar
BAYBURT
TOKAT
Alashkert
Zale
Erzurum
Yozgat
(Eleşkirt) Diyadin
Ezine
Gerjanis
ERZINCAN
Eskişehir
Balıkesir
Tercan
ANGORA
Mokhragyugh
BEYAZIT
SIVAS
Kemah
Bolomor
(ANKARA)
Parmaksiz
Çatalyol
Kütahya
Divriği
Erciş
Bashtash
PERSE
Malazgirt
Boğazlıyan
Kırşehir
Hozat
Jermouk Mollakent
Şarkışla
Kiğı
Eğin
Karahan
Adilcevaz
Kangal
Haydari
Arapgir
Gemerek
Tşapahjur
Çemişgezek
Hasancelebi
Palu
Manisa
Elazığ
Gurun
Mayafarkin
Darende
Ergani
Hani
SMYRNE
(İZMIR)
GRÈCE
Aydın
Estimations des massacres d'Arméniens
(les chiffres exacts sont inconnus)
Centre de contrôle des déportations
Poste de déportation
ITALIE
Camp de concentration et d'extermination
Lieu de résistance arménienne (plus ou moins forte)
Itinéraire de déportation
Autres villes : capitale, cité importante, ville
Itinéraire de fuite des Arméniens et des Assyriens
13
Ouverture officielle des
manifestations de l’année
du centenaire par
Michèle Der-Kévorkian
et Maryse Joissains Masini
COLLOQUE
Le génocide arménien
7 MARS 9H30 - 18H
Conseil Scientifique International pour l’étude du génocide des Arméniens
Avec Yves Ternon, Gaidz Minassian, Hamit Bozarslan et Vincent Duclert
9h30 Accueil du public
10h Discours
Par le président du Hay’s club
Michèle Der-Kévorkian et le maire
Maryse Joissains Masini
Modérateur, Norbert Nourian
Délégué Général du Centre
d’Etudes Economiques Politiques
et Sociales (CEPOS)
10h15 - 11h15
Histoire du
négationnisme
Yves Ternon
Docteur en histoire, membre du
conseil scientifique du Mémorial
de la Shoah, président du CSI
11h20 - 12h20
Les relations entre
la Turquie et l’Arménie
Gaidz Minassian
Docteur en Sciences Politiques,
journaliste au Monde, maitre de
conférences à Sciences Po Paris
14h30 - 15h30
De l’Empire à la République,
les bases de l’extinction de la
question arménienne
Hamit Bozarslan
Docteur en histoire et en sciences
politiques, spécialiste de la Turquie
et du Proche-Orient, directeur
d’études à l’EHESS
15h35 - 16h35
Quand la société civile turque
s’empare de son histoire
Vincent Duclert
Historien, chercheur au Centre
d’études sociologiques et politiques de l’EHESS, a été maître de
conférences à l’ENA et professeur
associé à l’Université de Columbia
(Paris)
16h40 - 17h40
Débat sur l’ensemble
des sujets
Table ronde avec les quatre
intervenants
18h
Fin du Colloque
12h30 - 14h15
Pause déjeuner
Faculté de Droit
Amphithéâtre Dumas
3, avenue Robert Schuman
Aix-en-Provence
14
Entrée libre
CONFERENCE
Il y a cent ans, le génocide des arméniens
10 MARS 18H30
Dans le cadre des « Rencontres de l’Université ». Conférence par Patrick
Donabédian, maître de conférences d’études arméniennes (Aix-Marseille
Université)
Il y a cent ans, dans un empire affaibli et dépecé, des nationalistes
récemment au pouvoir voient
comme une grave menace les exigences de réformes, d’autonomie,
voire d’indépendance d’un vieux
peuple vivant au cœur même de
leur pays, exigences qui, soutenues par les puissances ennemies,
risquent d’aboutir. Ils saisissent
l’occasion rêvée que leur offre la
Première guerre mondiale pour
exécuter leur plan inédit : se débarrasser définitivement, en quelques
mois, deux ans au plus, de cette
population allogène dérangeante.
Pour cela, l’état de guerre empêchant toute ingérence extérieure,
ils utilisent l’ensemble des moyens,
réguliers et irréguliers, de l’appareil
15
d’Etat pour mettre en œuvre un
programme soigneusement élaboré et rigoureusement exécuté,
d’anéantissement total, corps et
biens. Au sortir de la guerre, il ne
reste plus, sur le territoire de cet
Etat, que quelques dizaines de milliers de représentants du peuple
exterminé. Dans le cadre d’un vaste
plan de construction d’une nation
moderne, homogène, dotée d’une
idéologie et d’une histoire nouvelles, une série de mesures sont
prises pour effacer les preuves de
l’existence des victimes et pour nier
le crime.
Rencontres de l’Université
Salle Armand Lunel
Cité du Livre
Aix-en-Provence
Entrée libre
MUSIQUE
Musiques arméniennes
15 - 27 MARS
• Dimanche 15 mars
11h - 16h Master-class
17h Conférence
du compositeur Arthur Aharonian
Conservatoire d’Aix-en-Provence,
suivie d’un mini-concert
• 24, 25, 26, 27 mars
18h - 19h Concerts d’élèves
Salle Villette au conservatoire
• Vendredi 27 mars
20h30 Concert des
professeurs du conservatoire
Auditorium Campra
Programme
• Concerto pour trompette et
piano de Harutiunian
• Trio pour violon, clarinette et
piano de Khatchaturian
• Concerto pour tuba et piano de
Harutiunian
• Chant-poème pour violon et
piano de Khatchaturian
• Mélodies de Komitas pour soprano et piano
Conservatoire de musique
Aix-en-Provence
Entrée libre
16
EXPOSITION
Exposition photos sur le
génocide des arméniens
23 AVRIL - 7 MAI
Pendaisons
Le génocide des Arméniens a eu lieu
d’avril 1915 à juillet 1916. Les deux
tiers des Arméniens qui vivaient sur
le territoire actuel de la Turquie ont
été exterminés au cours de déportations et massacres de grande ampleur. Il fut planifié et exécuté par le
parti au pouvoir à l’époque, le comité
Union et Progrès, plus connu sous le
nom de « Jeunes-Turcs », dirigeant
l’Empire ottoman et engagé dans la
Première Guerre mondiale aux côtés
des Empires centraux. Premier génocide du XXe siècle, il a coûté la vie à
1 500 000 Arméniens d’Anatolie et
du haut-plateau arménien.
Préparés et organisés depuis Constantinople, alors capitale de l’empire, les
déportations et les massacres ont été
mis en œuvre à l’échelle locale par
les responsables des divers districts et
provinces chargés de rassembler leurs
administrés arméniens, ainsi que par
les soldats et gendarmes ottomans qui
escortaient les convois jusqu’au désert et procédaient eux-mêmes à des
exécutions ou laissaient libre cours
à la violence de groupes de bandits
armés (surtout des Kurdes, qui étaient
en concurrence séculaire avec les
Arméniens dans le sud-est anatolien)
ou de criminels libérés en nombre par
les autorités afin de renforcer les rangs
des forces combattantes ottomanes
et regroupés dans ce qui sera connu
comme l’« Organisation spéciale ».
17
Orphelins 1916
Cadavres d’Arméniens
Bien que le génocide des Arméniens
de 1915 ait été reconnu par la France
en 2001, ainsi que par de nombreux
autres pays et par plusieurs instances
internationales, sa pleine reconnaissance juridique internationale reste
entravée par l’attitude activement
négationniste de l’Etat turc.
L’exposition est élaborée autour
d’un parcours historique avec des
reproductions de documents originaux et de photographies légendées, issues du fonds documentaire
de l’association ARAM (Marseille).
Office de Tourisme
300 avenue Giuseppe Verdi
Aix-en-Provence - Entrée libre
COMMÉMORATION
Commémoration du 100e anniversaire
du génocide des arméniens
24 AVRIL
Interventions de :
•
Michèle Der-Kevorkian
président du Hay’s club
•
Maryse Joissains Masini
Madame le Maire
d’Aix-en-Provence
•
Jean Charles Jauffret
directeur du département
d’histoire de Sciences-Po
Aix-en-Provence
Stèle du génocide
Allées provencales
Aix-en-Provence
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RENCONTRE
Rencontre avec un auteur de bande dessinée
11 AVRIL
11h : Thomas Azuelos, auteur de l’album «Le fantôme arménien»
Rencontre à la Cité du Livre dans le cadre des Rencontres du 9e Art
Bibliothèque Méjanes
Rencontres du 9e Art
Aix-en-Provence - Entrée libre
EXPOSITION
Exposition sur le
génocide des arméniens
26 MAI - 5 JUIN
Extraits
Présence de la question du génocide
arménien dans les instructions
officielles de l’école à l’école primaire
(BO du cycle 3, 2002)
La Première Guerre mondiale et ses
conséquences
Exposition sur la thématique du
génocide des Arméniens et son
histoire issue du fonds documentaire de l’association ARAM
(Marseille).
L’exposition est destinée en particulier au jeune public, elle a donc été
édulcorée au niveau des images les
plus dures des étapes du génocide
des Arméniens de 1915.
la première fois en Europe, s’ouvrent
des camps de concentration ; Si
l’extermination des Juifs et des
Tziganes n’est pas directement issue
de la Première Guerre mondiale,
certains des hommes qui ont vécu
ce conflit deviennent capables
d’appliquer une haine exterminatrice :
à deux reprises, en 1931 et en 1939,
Hitler invoque la déportation des
Arméniens pour justifier sa politique
antisémite. Il faut donc envisager le
conflit dans son aspect fondateur
d’une violence totale qui marque le
XXe siècle.
…son aspect total et la brutalisation des
rapports humains qu’elle a impliquée.
Cela permet de faire comprendre,
par delà les conséquences plus
immédiates de la guerre, étudiées
dans son bilan, sa résonance
profonde et traumatique sur le siècle
qui commence. Des recherches
récentes ont mis en évidence cette
violence d’un conflit marqué par le Programme 3e et 1ère
premier génocide du siècle, celui des Destiné aux collèges et lycées
Arméniens, et pendant lequel, pour
Exposition commentée par
A. Loussikian, professeur d’histoire
de l’Education Nationale
19
Espace jeunes Bellegarde
Boulevard Aristide Briand
Aix-en-Provence
MANIFESTATIONS
L’Arménie et l’église
AVRIL
Messe de requiem du centenaire célébrée dans l’église
Saint-Jean-de-Malte par le père Karnig Karapétyan en union de
prières avec l’archêveque d’Aix en Provence Monseigneur Dufour
et l’ensemble des chrétiens du diocèces avec la participation de
la chorale aménienne. Date à préciser sur le site www.hays-club.fr
8 MAI
Procession au Prieuré de Sainte-Victoire avec le père Karnig
Karapétyan et rencontre oecuménique au sommet.
En 301 (selon la version officielle de l’Eglise arménienne) ou vers 314 (selon la majorité des historiens), le christianisme devint religion d’État du
royaume d’Arménie, faisant de ce pays le premier État officiellement
chrétien au monde.
De ce choix, révolutionnaire pour l’époque, l’Arménie fit l’une des armes
les plus puissantes pour la défense de son identité. En effet, perdant très
tôt leur souveraineté politique, les Arméniens érigèrent leur Eglise en une
institution nationale indépendante qui constitua pour eux, tout au long
des siècles, un substitut de structure étatique. Dirigée par un catholicos
national et dite pour cela « autocéphale », leur Eglise permit aux Arméniens de se prémunir contre l’assimilation par les grandes puissances tutélaires, tant chrétiennes (Byzance, Rome, la Russie), que non-chrétiennes
(Perse mazdéenne, califat arabe, puis pouvoirs turcs, mongols et persans
musulmans). L’Eglise constitua, de l’Antiquité tardive jusqu’aux temps modernes, le cadre quasi exclusif du développement de la culture et de l’art
arménien.
Pour consolider l’enracinement de la religion dans le peuple, le moine
Mesrop Machtots créa l’alphabet arménien en 405, géniale création qui
permit, dès le courant du Ve siècle, l’éclosion d’une brillante littérature,
tant de traduction qu’originale. C’est pour le service de la religion que
les bâtisseurs arméniens couvrirent leur pays d’innombrables églises de
pierre, remarquables compositions audacieusement voûtées, toujours
couronnées d’une coupole et reconnaissables entre toutes par leur silhouette pure, pointée vers le ciel. A l’abri des scriptoria de leurs monastères fortifiés, les artistes arméniens ornèrent d’enluminures éblouissantes
des milliers de manuscrits ; pour marquer chaque parcelle de leur territoire du signe de la croix victorieuse, les sculpteurs érigèrent des dizaines
de milliers de pierre-croix ou khatchkars.
20
C’est parce que la majorité d’entre
eux refusa la conversion forcée
à l’islam que les Arméniens maintinrent leur présence spécifique sur
leur territoire national, jusqu’à leur
extermination dans toute la partie
occidentale du pays, à la fin du XIXe
et au début du XXe siècle.
En référence à une vénérable tradition selon laquelle ses bases auraient été posées par les apôtres
Thaddée et Barthélémy, l’Eglise
arménienne est appelée « apostolique » ; et en souvenir de saint
Grégoire l’Illuminateur, qui la fonda véritablement au début du IVe
siècle, elle est également nommée
« grégorienne » (« loussavortchakan » en arménien, c’est-à-dire « de
l’Illuminateur »).
L’Eglise arménienne conserve une bonne part de ses traditions remontant
aux premiers temps chrétiens, elle maintient l’usage de la langue classique
et les rites ancestraux, notamment sa liturgie qui conserve l’héritage de la
Jérusalem paléochrétienne
Prieuré de Sainte-Victoire
Église Saint-Jean-de-Malte (à confirmer)
Aix-en-Provence
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EXPOSITION
Exposition et rencontres
sur l’immigration arménienne
10 AVRIL - 11 JUILLET
Archives Départementales
Aix-en-Provence
Entrée libre
22 avril - 11 juillet
Exposition sur l’immigration
arménienne
L’immigration arménienne se raconte
au pluriel avec l’association
Paroles vives
Conférence de Michael Nichanian
Professeur à l’EHESS (date à préciser)
Renseignements : www.culture13.fr
21 mai
18h30 : Rencontre discutée
avec Thomas Azuélos et
Christian Artin
Entrée libre
16 juin - 18h30
Rencontre avec Pinar Selek auteur du livre
Parce qu’ils sont arméniens
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CINÉMA
Semaine du Cinéma arménien
27 MAI - 7 JUIN
Institut de l’image
Cycle cinéma : film arménien
Dans le cadre du centenaire du génocide arménien, l’Institut de l’image
propose du 27 mai au 7 juin une rétrospective de films sur l’Arménie intitulée Nous sommes toujours vivants
Jacques Kébadian, Serge Avedikian, Gilles Cayatte seront présents pour
présenter leurs films et animer des débats .
Hommage à Sergueï Paradjanov et à Artavazd Péléchian , débats autour des derniers films de Fatih Akin The Cut et de Robert Guédiguian
Une histoire de fou
Une soirée conviviale et musicale.
Entrée libre pour les rencontres et conférences
Tarifs Institut de l’image pour le cinéma
Renseignements : www.institut-image.org
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MUSIQUE
8 JUIN
Concert de l’orchestre de jazz d’Etat arménien
Horaire et lieu
à préciser sur le site
www.hays-club.fr
15 JUIN - 21H30
Festival d’Aix-en-Provence
Concert de musiques arméniennes
Quintette à Vent de Marseille
avec Araïk Bartikian, doudouk
Programme
• 4 miniatures de KOMITAS
• Suite de Gayane et danse du
Sabre de Khatchaturian
• Suite d’airs populaires
d’Harutiunian
• Contes russes (création)
d’Aharonian
• Esquisses nostalgiques de
Sharafyan
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Improvisations au doudouk
Flûte : Thomas Saulet
Hautbois : Bernard Giraud
Clarinette : Daniel Paloyan
Cor : Didier Huot
Basson : Frederic Baron
Doudouk : Araïk Bartikian
Hôtel Maynier d’Oppède
Aix-en-Provence
Entrée payante
Nuits Pianistiques - Orchestre national
de chambre d’Arménie
11 AOUT - 20H30
L’Orchestre National de chambre d’Arménie
Direction Vahan Mardirossian
Vahan Mardirossian se produit en
récital dans les principaux festivals
et sur les scènes d’Europe, d’Asie et
d’Amériques.... Ses prestations ont
été diffusées sur les ondes françaises
et étrangères. Il a pour partenaires
de musique de chambre des musiciens prestigieux tels N.Baldeyrou,
R.Capuçon, G.Capuçon, H.N.Chang,
A.Chaushian, M.Coppey, N.Dautricourt,
S-M.Degand, H.Demarquette, D.Erlih,
T.Escaich, R.Galliano, D.Grimal, P.Muller, A.Noras, J-M.Phillips-Varjabedian,
X.Phillips, J.Rachlin, J.Ter-Merguerian,
Quatuors Ysaïe et Rosamonde...
Partenaire fidèle d’Ivry Gitlis, Vahan
Mardirossian a également travaillé
avec Mstislav Rostropovitch (pour la
création du Concerto pour violoncelle
n°2 d’Éric Tanguy), Henri Dutilleux,
Krzysztof Penderecki et collabore étroitement avec le compositeur Éric Tanguy. Ce dernier lui dédie sa 2e sonate
pour piano. Il enregistre, crée et joue
entre autres les œuvres de T.Escaich,
J.Lenot, P.Zavaro, F.Mulsant…
La discographie de Vahan Mardirossian
comporte des œuvres de J.S.Bach,
L.v.Beethoven, G.F.Händel, F.Schubert,
F.Liszt, J.Brahms, E.Tanguy, P.Zavaro et
J.Lenot. Ils ont tous eu les plus hautes
distinctions de la presse spécialisée.
Un de ses derniers disques - « Armenia » (consacré à la musique classique arménienne, dont deux de ses
propres œuvres) a reçu le Choc de
l’année 2007 du journal « le Monde
de la Musique ».
• 1ère partie : musique arménienne
• 2ème partie : concerto de Mozart pour clarinette,
soliste Daniel Paloyan
Conservatoire d’Aix-en-Provence
Auditorium Campra
Entrée payante
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MUSIQUE
Musique dans la rue
Musique traditionnelle arménienne
15 - 31 AOÛT
Concert de musique traditionnelle
arménienne présente par l’orchestre
France Varpet sous la direction de
Lévon Chatikyan. Du XVIIe siècle
à nos jours, un répertoire riche
en significations, qui exprime en
particulier la sensibilité arménienne
Aix-en-Provence
COLLOQUE
« 1915 -2015. La question du génocide des
arméniens aujourd’hui et demain en Turquie »
15 ET 16 SEPTEMBRE
• Première
Modérateur : Franz-Olivier Giesbert, journaliste,
écrivain, ancien directeur du Point.
journée
« 1915 - 2015. La question du génocide des Arméniens aujourd’hui en
Turquie - L’état des lieux »
Richard Ghevontian : professeur de droit constitutionnel, Vice-Président,
Aix-Marseille Université | Hamit Bozarslan : historien, spécialiste de la Turquie et du Proche-Orient, directeur d’études à l’EHESS | Laure Marchand
et Guillaume Perrier : journalistes, correspondants en Turquie, respectivement du Monde et du Figaro, auteurs de « La Turquie et le fantôme arménien » | Charles Villeneuve : journaliste, historien du terrorisme et de
géopolitique
Table-ronde avec les intervenants de la première journée
26
• Deuxième
journée
« 1915 - 2015. La question du génocide des Arméniens
aujourd’hui en Turquie - Prospective »
Alain Finkielkraut : philosophe, essayiste, académicien | Edhem Eldem :
professeur d’histoire à l’Université Bogaziçi, Istanbul | Ahmet Insel : professeur d’économie à l’Université Galatasaray d’Istanbul, professeur invité à
Paris 1 Panthéon-Sorbonne | Michel Marian : philosophe, journaliste, haut
fonctionnaire
Table-ronde avec les intervenants de la deuxième journée
Faculté de Droit
Aix-Marseille université
Aix-en-Provence
Entrée libre
27
RENCONTRE
Rencontres littéraires
3 OCTOBRE
Gérard Chaliand
Rencontre avec un romancier essayiste
Livre publié chez Julliard
Mémoire de ma mémoire, une narration sensible, poétique, touchante et pour son analyse
géostratégique de la situation dans cette partie
du monde
Une lecture de son récit complètera son
intervention
Bibliothèque Méjanes
Salle Armand Lunel
Aix-en-Provence
Entrée libre
Horaire à précisersur le site
www.hays-club.fr
OCTOBRE
couvsonate2015.qxp_Mise en page 1 07/01/2015 17:06 Page4
Franck PERRUSSEL
Llatie AMOR SARKISSIAN
Franck Perussel
Rencontre avec un romancier essayiste
Livre publié chez Arcadia
Sonate arménienne réflexologue
et représentant des éditions Gallimard
Bibliothèque Méjanes
Intervention espace lecture
Aix-en-Provence
Sonate
Arménienne
Entrée libre / en cours
Date à préciser sur le site
www.hays-club.fr
Arcadia Éditions
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RENCONTRE
Rencontre poètique
17 OCTOBRE
Armen Lubin
Préface de Jacques Reda Le passager Clandestin
Sainte patience, Les hautes terrasses chez Gallimard
Bibliothèque Méjanes
Intervention espace adulte
Aix-en-Provence
Entrée libre
Horaire à précisersur le site
www.hays-club.fr
MUSIQUE
Nuits Pianistiques
NOVEMBRE
Orchestre national Philharmonique d’Arménie
Directeur artistique : Eduard Topchjan
Considéré comme l’un des principaux orchestres de l’ancienne Union soviétique, l’orchestre Philharmonique National d’Arménie est l’ambassadeur de la musique arménienne dans le monde entier. La musique d’Aram Khachaturian, Arno Babadjanyan,
Edvard Mirzoayn, Akexander Arutiunian, Avet Terteryan et beaucoup d’autres compositeurs arméniens est jouée régulièrement par cet orchestre avec des solistes arméniens
et internationaux. Eduard Topchjan, jeune et talentueux Directeur Artistique et Chef
d’orchestre principal a travaillé avec des artistes célèbres comme Placido Domingo,
Pinchas Zulerman, Mischa Maisky, Natalia Gutman, Yuri Bashmet, Boris Berezosky, Francois Joel Thiollier, Paul Mayer, Anton Sorokow, Francois Frederic Guy et bien d’autres.
L’orchestre a voyagé dans le monde entier USA ,Canada, Autriche, Allemagne, France,
Royaume-Uni, Russie, Suisse, Luxembourg, etc…et dirigé près de 46 orchestres en Europe dont notamment le Royal Philharmonic Orchestra, Orchestre philharmonique de
Cologne, de l’Opéra de Francfort, de Monte Carlo, de Russie, Israel, de Hongrie. Son
vaste répertoire comprend toutes les époques du baroque à la musique contemporaine, des œuvres symphoniques ainsi que l’opéra.
Conservatoire d’Aix-en-Provence
Auditorium Campra
Entrée payante
Date à préciser sur le site
www.hays-club.fr
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MÉMOIRE DU CENTENAIRE
Khatchkar
Installation au centre de la ville d’un Khatchkar (Croix de pierre),
symbole de la spiritualité arménienne, création contemporaine
partiellement inspirée d’une œuvre médiévale.
Du IXe siècle à nos jours, les sculpteurs arméniens ont couvert leur pays
de dizaines de milliers de plaques de pierre ornées d’une croix-arbre de
vie. Certaines de ces sculptures sont exécutées avec une virtuosité telle
qu’elles se transforment en de véritables dentelles de pierre.
Aix-en-Provence
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Ce programme a été conçu par
le Hay’s Club du Pays d’Aix
En partenariat avec la ville d’Aix-en-Provence
En collaboration avec
• L’Office de Tourisme d’Aix-en-Provence
• L’institut de l’image
• Le Centre Culturel Méjanes
• L’espace jeunes Bellegarde
• La Faculté de Droit
d’Aix-Marseille Université (Amu)
• Les Archives Départementales
d’Aix-en-Provence
• Le Conservatoire de musique
d’Aix-en-Provence
• Les Nuits pianistiques
Varoujan Artin (association pour la recherche
et l’archivage de la mémoire arménienne ARAM) pour les expositions de photos et les
films
Daniel Paloyan (professeur au Conservatoire
d’Aix-en-Provence, membre du Quintette
à Vent de Marseille) pour le programme
musical
Patrick Donabedian (maître de conférences
d’études arméniennes - AMU) pour la
Conférence sur le génocide dans le cadre
des Rencontres de l’Université et pour le
Colloque : La question du génocide des
arméniens aujourd’hui et demain en Turquie
Roland Vartanian Administrateur du Hay’s
club du Pays d’Aix chargé du programme
et de la coordination des actions pour le
Centenaire
Le Hay’s club du Pays d’Aix remercie tous
ces partenaires institutionnels et associatifs,
le président de l’Office de Tourisme
Victor Tonin pour son précieux soutien
et particulièrement le maire d’Aix-enProvence Maryse Joissains Masini pour
son engagement majeur à l‘occasion du
Centenaire
31
Photos : © DR
32
Ambassade de
la République
d’Armenie en France
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