Cependant, encore une fois, les limites à la réduction des inégalités des chances
sont bien réelles : les inégalités de capital culturel acquis au sein de la famille ne
sont pas effacées par l’école et les réussites scolaires et professionnelles
dépendent encore en partie du milieu social d’origine…
B_ L’Etat, par la législation, peut contribuer à réduire les inégalités
Exemple de la loi sur la parité (document 2) ou de la loi favorisant l’insertion des
handicapés dans le milieu professionnel grâce à l’obligation de respect d’un quota
de 6% de l’effectif salarié pour les entreprises et établissements publics d’au
moins 20 salariés. La discrimination positive permet ici, en favorisant les plus
défavorisés, de réduire les inégalités des chances.
La loi sur la parité en politique a permis d’augmenter la représentation des
femmes à certaines fonctions (conseillers régionaux, députés européens,…) mais
l’égalité hommes/femmes est loin d’être atteinte à l’Assemblée Nationale, au
Sénat ou encore dans les plus hautes fonctions des administrations et des
entreprises (persistance du « plafond de verre »).
EPREUVE COMPOSEE
Partie 1 : Mobilisation des connaissances
1/ La solidarité organique a-t-elle fait disparaître toute forme de solidarité
mécanique ?
Ces deux concepts sont issus de l’analyse d’E. Durkheim (sociologue français, 1858-
1917). La solidarité organique prédomine dans les sociétés industrielles, elle est fondée
sur la complémentarité des individus dans des sociétés où le travail est divisé, alors que
la solidarité mécanique est plus présente dans les sociétés traditionnelles (les individus
forment société d’abord du fait de leurs ressemblances et de l’unité de leurs normes et
valeurs). Pourtant, même dans nos sociétés contemporaines, la solidarité mécanique n’a
pas disparu, elle se retrouve dans les communautés religieuses, dans les groupes
familiaux, les sous-cultures (gothiques, etc.)…