fiche pays - Ile de france international

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FICHE PAYS
Gabon
Source : «GEOATLAS.com
® 2009 © Graphi-Ogre »
Données générales
Superficie : 267 667 km²
Capitale : Libreville
Monnaie : Francs CFA (XAF)
1 EUR 655,96 XAF (cours fixe)
Langue : Français
Population : 1,6 million d’habitants en 2014.
Croissance démographique à 1,9 % par an.
Source : «GEOATLAS.com ® 2009 © Graphi-Ogre »
Taux d’urbanisation : 86 % principalement dans les villes de Libreville, Port-Gentil et Franceville.
Démographie : Age moyen (2014) = 18,6 ans
Population de moins de 15 ans : 42,1 % / Plus de 64 ans : 3,8 % (données 2014)
Espérance de vie à la naissance (2014) : 52 ans
Taux d’alphabétisation des adultes : 88,4 %
Infrastructures

Réseau routier : 10 000 km avec seulement 936 km asphaltés et 7600 km en latérite. Un programme de
réhabilitation des axes routiers est en cours de réalisation.

Aéroports : On dénombre au total 44 aéroports dont 3 aéroports internationaux situés à Libreville, Port-Gentil
et Franceville. Plusieurs vols directs par semaine sont assurés entre Paris et Libreville avec Air France, ainsi que
des vols indirects assurés par Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Royal Air Maroc

Voies ferrées : Axe unique de Libreville à Franceville d’environ 700 km. Un nouveau projet est en cours pour
mettre en place une seconde ligne ferroviaire à destination du port de Mayumba.
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FOCUS EXPORT PAYS

Ports : Celui de Libreville-Owendo se concentre principalement sur l’accueil des importations de marchandises et
exportations de manganèse alors que celui de Port-Gentil traite essentiellement les exportations (pétrole).

Télécommunications : Secteur en forte croissance depuis près de 5 ans. On note un potentiel de développement
rapide avec de nombreuses mutations du secteur notamment avec la privatisation de Gabon Télecom, enterinée en
décembre 2010, et l’évolution croissante du marché de la téléphonie mobile.
Données politiques
Type de régime
Le Gabon est un régime présidentiel.
Le Président, Ali BONGO ONDIMBA, est sous mandat depuis les élections du 30 août 2009 pour 7 ans (pas de limitation du
nombre de mandats présidentiels). Dès son arrivée au pouvoir il instaure un programme ambitieux, « le Gabon émergent »,
qui vise à mettre en avant le potentiel en ressources naturelles, humaines et minières, entrainant une diversification de
l’économie gabonaise et l’ouverture du pays aux investissements étrangers.
Le pouvoir législatif est composé du Sénat (91 membres élus pour 6 ans) et de l’Assemblée Nationale qui compte 120
députés élus pour 5 ans.
Les principaux partis politiques sont : Parti Démocratique Gabonais (PDG), Union du peuple Gabonais (UPG), Mouvement de
Redressement National (Morena), Parti Gabonais du Progrès (PGP), BDP-Gabon, PUP, ADER…
Les dernières et prochaines élections
Dernières élections législatives : 17 décembre 2011
Dernières élections présidentielles : 30 août 2009
Prochaines élections présidentielles : 2016
Les principaux dirigeants
Président de la République : Ali Bongo Ondimba (depuis octobre 2009), les prochaines éléctions auront lieu en 2016
Premier ministre, Chef du Gouvernement: Daniel Ona Ondo
Ministre de l'Economie et de la Promotion des Investissements : M. Régis Immongault Tatagani
Ministre de l’Economie numérique, de la Communication, et de la Poste : M. Pastor Ngoua Neme
Ministre des affaires étrangères, de la Francophonie et de l’Intégration régionale : M. Emmanuel Issoze Ngondet
Ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et professionnel : Mme Assenouet Reteno N’Diaye
ues
FICHE PAYS
Données économiques en 2014
Principaux indicateurs économiques par pays
Indicateurs
PIB
Dette publique en % du PIB
PIB par habitant
Taux de croissance
Taux d’inflation (2014)
Taux de chômage
Gabon
France
24,076 Mds USD
28 %
14 747 USD
5,1 %
4,5 %
16 %
2060,6Mds EUR
95%
45 384 USD
0,4%
0,5%
10%
Sources : Banque Mondiale et DG trésor. INSEE
Situation économique et financière
Avec un PIB par habitant de 14 747 USD, le Gabon se place bien au-dessus de la moyenne de ses pays voisins ; il est classé
comme un pays à revenu intermédiaire par les institutions internationales.
L’économie gabonaise est une des moins diversifiées d’Afrique Centrale.
En 2014, le poids du pétrole atteint 39,3% du PIB, 85% des recettes d’exportation et 49% des recettes budgétaires. Les trois
principaux producteurs, Shell, Total et Perenco, réalisent 75% de la production.
Au total, le pétrole, les mines et le bois représentent 99% des exportations gabonaises, rendant l’économie vulnérable aux
fluctuations des cours internationaux et au différentiel de change euro/dollar.
Des efforts de diversification de l’économie sont mis en exergue au travers de trois composantes :
 Le Gabon industriel : développement du secteur secondaire
 Le Gabon vert : développement durable et écotourisme
 Le Gabon des services : économie du savoir
Malgré cela, la dépendance au pétrole reste trop élevée.
Après la récession osbervée en 2009 (-1,1%), la reprise a été au rendez-vous dès 2010 avec une croissance réelle avoisinant
6% en moyenne pendant les quatre dernières années.
La demande intérieure fut particulièrement active en 2013 et en 2014, en ont bénéficié prioritairement les secteurs hors
ème
pétrole. Toutefois, depuis le 4 trimestre 2014 et début 2015, on constate une tendance à l’affaiblissement de la demande
des ménages et une réduction drastique des commandes publiques provoquée par le resserrement budgétaire en cours.
Le taux d’inflation demeure très fluctuant. Contenu en 2011 à +1,2 %, puis à +2,7% en 2012, ce taux chute à +0,5% en 2013
grâce au blocage des prix imposé en mai sur 166 produits de consommation de première nécessité et à un abaissement
temporaire des droits d’entrée notamment sur les produits alimentaires. Ces mesures ont été supprimées courant 2014 et un
rattrapage s’est effectué avec un taux d’inflation estimé à +4,5%,
Les tensions sur les finances publiques et la chute des prix du pétrole impacteraient 2014 (croissance de 5,1%) et 2015
(croissance de 4,4%). Selon les estimations du FMI, une croissance moyenne potentielle de 5,7 % / an serait possible sur les
années suivantes.
Le classement 2014 du World Economic Forum attribue au Gabon le 106ème rang mondial et le 12ème rang africain.
Standard an Poor’s abaisse en février la note souveraine du Gabon à « B+ avec des perspectives stables » tandis que Fitch
Rating révise en décembre 2014 sa note de ‘BB- tendance stable’ à ‘BB- tendance négative’.
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FICHE PAYS
Politique fiscale et économique
Dans un contexte de tension budgétaire accrue fin 2013, lié au volume des grands travaux entrepris et à la baisse des
recettes pétrolières (-5%), ainsi qu’au caractère très expansif du budget 2013, le budget 2014, qui s’affichait initialement à la
hausse (+6,2%), a été révisé à la baisse (-5,9% par rapport à la loi de finances initiale 2013).
Fin 2014, l’encours de la dette publique extérieure du Gabon est évalué par le FMI à 27,7% du PIB 2014 estimé, contre 27%
fin 2013 et 21% fin 2012
La dette extérieure gabonaise reste supportable. En revanche, la dette intérieure a explosé en 2013 et les retards de
paiement de l’Etat ont durement touché le secteur BTP dès la mi-2013 ainsi que de nombreux créanciers extérieurs dont les
banques et les principaux importateurs-distributeurs d’équipements. Dans ce contexte de nombreuses entreprises font face
à des tensions sur leur trésorerie, qui se répercutent en chaîne sur les créanciers.
Sources : DG Trésor, SE de Libreville
Accords politiques, juridiques et multilatéraux
La République du Gabon est membre de plusieurs organisations régionales et internationales.

D’un point de vue international
Le Gabon est membre de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC), de l’Office international de la francophonie et de
l’Organisation des Nations-Unies (ONU). Par ailleurs, le Gabon a inauguré depuis le début 2011 un bureau régional des
Nations-Unies pour l’Afrique Centrale à Libreville.
Depuis Janvier 2012, le Gabon est membre de l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) ce qui permettra au pays
de bénéficier de plusieurs avantages, notamment un soutien administratif et technique.

D’un point de vue régional
Le Gabon est membre de l’Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires (OHADA), qui vise à unifier le
droit des affaires de 16 pays d’influence principalement francophone ainsi que de la Communauté Economique et Monétaire
d’Afrique Centrale (CEMAC), qui institue une zone monétaire et de libre-échange avec la Centrafrique, le Congo, le
Cameroun, la Guinée Équatoriale et le Tchad. Les pays de la zone CEMAC partagent tous une monnaie commune, le franc CFA
(XAF), qui affiche un taux de change fixe avec l’euro. La politique monétaire est conduite par la Banque des Etats de l’Afrique
Centrale (BEAC). Le Trésor français assure une garantie de convertibilité externe illimitée.
Il fait partie de la Communauté Economique des États d’Afrique Centrale (CEEAC), qui promeut le développement
économique, social et culturel de l’Afrique en vue d’aboutir à un marché commun. Il est aussi membre du Nouveau
partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).
Le Gabon est aussi membre de l’ASECNA (Agence pour la Sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar),
dont le nouveau siège a été inauguré en janvier 2012 à Libreville.
Enfin, le pays est membre de l’Organisation Africaine du Bois (OAB) qui rassemble 15 autres pays producteurs de bois
africains. Le siège est établi à Libreville.
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Commerce extérieur
Importations en 2013 : 2,92 Mds EUR
Exportations en 2013 : 7,17 Mds EUR
Poids de la France dans les importations du Gabon : 21 % des importations du Gabon en 2014.
Le commerce extérieur gabonais se caractérise par une balance commerciale structurellement excédentaire (taux de
couverture 2013 : 286%), et par des exportations essentiellement composées de pétrole (89% du total), de
manganèse (3%) et de bois (3%).
Après avoir été pendant des années la principale destination des exportations gabonaises (pétrole principalement), les
Etats-Unis se voient détrôner en 2013 par la Malaisie et l’Australie. Les exportations gabonaises en direction des EtatsUnis affichent une baisse de -43,9%, passant à 750 M EUR. A noter la forte augmentation des exportations vers la
Chine (+135,6%) et l’Italie (+108,8%), Trinidad et Tobago (+82%) et la France (+79,2% à 382,6 M EUR).
Les importations ont progressé de 3,4% en 2013 à 2,92 Mds EUR, après avoir connu une croissance soutenue de +7,6%
en 2012 qui était à relier de manière plus conjoncturelle à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations au Gabon,
qui a entraîné de nombreux investissements.
Les importations de biens d’équipements représentent plus de 40% du total importé, suivis des biens intermédiaires
(31%) et des biens de consommation (27% du total). Les importations de biens de consommation ont connu une
hausse significative en 2013 (+12,8%), poussées par les importations de produits alimentaires (+18%).
Toujours en 2013, les principaux fournisseurs du Gabon étaient la France (28%), suivie de la Belgique (16%, en forte
progression), la Chine (8%, en hausse de 11%,9), les Etats-Unis (8%, en hausse de 17,5%).
A noter la forte progression des exportations turques vers le Gabon (+307,1%, à 76,2 M EUR), relativement à la mise
en œuvre des programmes de coopération, notamment dans le secteur BTP et immobilier.
En 2014, les importations ne progresseraient que de 6% (+9,4% en 2013).
Commerce bilatéral France- Gabon
Après une augmentation historique de + 37,57 % en 2011, les exportations françaises en 2014 s’élèvent à 679 M EUR après
avoir connu un fléchissement en 2012 (-1,7 %) et 2013 (- 5,4%).
Les ventes françaises restent très diversifiées, les exportations comprennent à la fois divers produits industriels (230 M EUR)
dont 56 M EUR de produits métallurgiques et mécaniques ( - 17% en baisse depuis 2013), les équipements mécaniques,
électriques et électroniques (222 M EUR, - 17,4%) et les produits des industries agroalimentaires (119 M EUR, + 3,4%).
La France conserve sa place de premier fournisseur du Gabon, avec une part de marché de 21 % en 2014. Celle-ci tend à
ème
diminuer (32,5% en 2011) au profit de nouveaux pays-fournisseurs : la Chine, 3 fournisseur derrière la Belgique, la Turquie,
ème
devenue 7 fournisseur.
Un peu plus de 90% des importations françaises en provenance du Gabon concernent des matières premières (brutes ou
transformées) : pétrole, bois et manganèse, secteurs où les implantations françaises restent très importantes (Total Gabon,
Perenco, Maurel & Prom, Rougier).
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FICHE PAYS
Les importations françaises du Gabon (hydrocarbures 81%, produits du bois pour 41%) ont fortement diminué en 2014
(- 6,7% en globalité, dont – 76,8% pour les hydrocarbures et – 9,7% pour les produits du bois), alors qu’elles avaient doublé
en 2013, repassant ainsi à 123 M EUR (baisse gloable de – 63,9%). Ces importations étant calculées en valeur, leur baisse est
à rapprocher de la chute du prix du baril de pétrole fin 2014.
Sources : DG Trésor, Service Economique de Libreville
Les secteurs porteurs et la présence française
Les ressources en matières premières sont essentielles pour l’économie gabonaise, notamment ses ressources pétrolières.
Le secteur pétrolier : Après avoir atteint un pic en 1997, la production pétrolière du Gabon, de l’ordre de 230 000 b/j
actuellement, décroît inexorablement (12,1 Mt en 2011, 11 Mt en 2014) et, selon les prévisions des compagnies pétrolières
elle devrait chuter à 100 000 b/j en 2024 si aucune découverte majeure n’était réalisée entretemps. Les perspectives de
découverte en mer profonde demandent encore à être confirmées, alors que le gouvernement durcit ses conditions dans le
cadre d’un nouveau code pétrolier. Les négociations ouvertes en 2013 sur les 43 blocs pétroliers en mer disponibles se sont
achevées mi-2014. Cinq compagnies ont finalisé leurs propositions : Impact Oil, Repsol, Petronas, Ophir, Perenco, Noble et
Woodside. Les offres de Total et Shell n’ont pas été retenues.
La « BP Statistical Review of World Energy 2013 » indique que le Gabon possède encore des réserves prouvées de pétrole de
2 Mds de barils, soit 23 années d’exploitation. Ce sont les plus importantes réserves de pétrole de la sous-région.
Le secteur du bois : L’industrie forestière, premier gisement d’emplois au Gabon, génère 1,3% du PIB 2014, 5,8% des
exportations, mais souffre d’une compétitivité insuffisante par rapport aux pays voisins. La non signature par le Gabon de
er
l’APE avec l’UE s’est traduite au 1 janvier 2014 par sa sortie du SPG (système de préférence généralisé). La hausse des droits
d’entrée dans l’UE s’applique sur les importations de contreplaqués gabonais et frappe les principaux industriels du secteur
(Groupe ROUGIER, groupe THEBAULT, SNBG, Cora Woords). A l’importation en UE, les contreplaqués taxés en 2013 à 6,5%
sous le SPG sont passés en 2014 à une taxation à 10% de droits de douane ; de même, les feuilles pour placage taxées à 0%
sous SPG sont taxées à 6% en 2014, mais bénéficient opportunément d’une mesure de sauvegarde obtenue début juillet
2014.
Le secteur minier repose essentiellement sur la production de manganèse, exploitée par la Comilog (filiale de Eramet), qui
continue d’investir avec pour objectif une production de 3,7 Mt en 2015, ainsi que des entreprises chinoises et indiennes.
La production de manganèse génère 2% du PIB et 9% des exportations du pays, pour une production en baisse de 10% en
2014, à 3,7 Mt. L’objectif de production est fixé pour 2015 à 4,7 Mt.
Le secteur minier est amené à évoluer et se diversifier grâce aux ressources considérables comme le fer (gisement de
Belinga), la barytine, le talc, l'or, le diamant… qui sont en attente d'investisseurs pour leur exploitation.
Il convient de signaler le projet Maboumine (filiale de Comilog à 76%) qui vise sur le long terme à mettre en valeur un
gisement de nobium, de terres rares, de tantale, d’uranium, et de phosphate à 50 km de Lambaréné.
Le secteur agricole : contribue seulement à 5,2 % du PIB. Les principales productions vivrières sont le manioc, la banane
plantain, l’arachide, le taro, l’igname, la patate douce et le maïs. Le Gabon importe l’essentiel de ses besoins en denrées
alimentaires des pays voisins (Cameroun) et d’Europe.
Etant encore faiblement exploitées, la culture de rente ainsi que la production vivrière offrent de nombreuses perspectives,
nécessitant un investissement financier conséquent. Ce faible développement de l'agriculture gabonaise s'explique
notamment par le coût élevé de la main d'oeuvre et des transports mais également par sa faible densité de population,
mêlés à une forte urbanisation.
Le secteur agricole attire des investisseurs étrangers : le groupe français Castel, les Singapouriens avec leur groupe OLAM
dans le développement de l'huile de palme et de l'hévéa. Le groupe OLAM se montre très actif au Gabon puisqu’il a d'abord
investi 1,54 Md USD dans la culture de l'huile de palme et puis 183 M USD dans le développement de l'hévéa.
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Le secteur des télécoms : Les télécommunications représentent un secteur stratégique dans le processus de création et de
distribution de la richesse nationale. Avec un chiffre d’affaires global de 383 M EUR, ce secteur participe de manière
significative à l’amélioration des principaux indicateurs macroéconomiques, ainsi qu’au développement de l’activité
économique et sociale du Gabon. La contribution du secteur au PIB national se situe entre 4,5 et 5%. Toutefois, l’accès à
internet reste marginal et le coût des transactions numériques élevé comparativement à d’autres pays africains. Le taux de
pénétration d’internet est de 12% et le nombre d’abonnés s’élève à 232 555, selon l’Agence de Régulation des
Télécommunications (ARCEP). Le pays compte 14 Fournisseurs d’Accès Internet (FAI) dont l’activité est concentrée à
Libreville et dans les principales villes du pays. Les principaux fournisseurs sont Internet Gabon, Solsi, Ipi9, Ig Télécom, Gabon
Telecom etc.
Les investissements
IDE français au Gabon
IDE gabonais en France
En millions EUR ou USD
2013
1,6 Mds EUR
416
Source : Ubifrance d’après GTI
Les investissements
Le flux des investissements directs vers le Gabon demeure positif avec même une tendance à la hausse (+ 316 M EUR
en 2013, + 368 M EUR en 2014).
La France est très présente au Gabon avec plus de 120 filiales ou succursales d’entreprises françaises implantées
dans tous les secteurs d’activités de l’économie. Les investissements français représentaient un stock de 1,6 Md EUR
fin 2013, en hausse régulière depuis 2008.
La présence française est très diversifiée :

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Pétrolier : Perenco, Maurel et Prom, Sodexo, Friedlander, Total, Ponticelli, Bouygues Spie Oil &Gas
Minier : Comilog filiale d’Eramet
Agroalimentaire : Groupe Castel, Casino
Bois : Rougier, Groupe Fénart, Thébault Transbois
Electricité et eau : Véolia, Snef
BTP : Sogea Satom implantation de Vinci Construction, Bouygues, Areva, ETDE, Colas
Transports - Logistique : Bolloré Africa Logistics, Air France, AGS, SNCF International
Banque et Assurances : BNP Paribas, Société Générale, Axa, Gras Savoye
Pharmaceutique : Sanofis Aventis, Ubipharm…
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Environnement des affaires et conseils pratiques
Un environnement des affaires qui s’améliore
Le FMI encourage le gouvernement à poursuivre les efforts entrepris en matière de diversification de l’économie et
d’amélioration du climat des affaires et à s’attaquer à la situation financière des banques publiques fragiles.
ème
Le pays n’est pas considéré comme un pays sensiblement difficile au niveau des affaires. Il se place au 163 rang mondial
sur 189 économies au classement Doing Business 2014. De son côté la Coface attribue au Gabon la note B en terme de
"risque pays" et la note C pour ce qui concerne l'évaluation de l'environnement des affaires. Ce qui signifie que
l'environnement des affaires incite à la prudence, le marché restant porteur.
Bien que le Gabon se positionne positivement par rapport à ses voisins et regorge de nombreuses ressources naturelles, les
investisseurs éventuels doivent faire face à des lenteurs administratives et à une politique d’incitation fiscale qui porte
souvent à confusion.
Les usages du pays
Formalités d’entrée dans le pays
Le passeport en cours de validité (6 mois minimum) est obligatoire pour l’entrée au Gabon.
Le visa est exigé pour les ressortissants français, d’un coût de 68 EUR environ (environ 45 000 XAF).
Le carnet international de vaccination doit être à jour et présenté lors de l’entrée au Gabon. La fièvre jaune, qui est
obligatoire, est la seule vaccination exigible aux contrôles sanitaires des frontières gabonaises.
Indicatifs téléphoniques du pays à partir de la France
Pour appeler le Gabon de l’international, il suffit de taper l’indicatif 00 241, suivi du numéro du contact.
Rendez-vous d’affaires
Comme pour tout autre pays, veillez à bien vous renseigner sur le marché gabonais et le secteur d’activité dans lequel vous
voulez investir. De plus, insistez sur le côté novateur de votre projet. Pour ce qui est de la tenue vestimentaire, le costume
léger est conseillé.
Pour les rendez-vous pris, n'hésitez pas à relancer de préférence par téléphone vos interlocuteurs, surtout les
administrations publiques où les rendez-vous mêmes fermes peuvent être décalés voire annulés à la dernière minute.
Les pratiques commerciales du pays
Mode de règlement
Le paiement des transactions commerciales internationales se fait en général en Euro. Pour payer les importations on
retrouve plusieurs modes de paiements :
 Crédit documentaire irrévocable et confirmé
 Encaissement documentaire
 Lettre de change
Même si le système bancaire est parmi les meilleurs en Afrique Sub-saharienne, le paiement par chèque ou transfert bancaire
est vivement déconseillé.
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Règlementations des importations
La règlementation des marchandises importées et exportées est harmonisée dans le cadre de la CEEAC et de la CEMAC. Pour
ce qui est des exportations, les produits locaux sont exonérés de taxes.
Les marchandises qui peuvent être importées au Gabon sans encourir de droits de douane sont : 200 cigarettes, 50 cigares
ou 250 g de tabac ; 2 litres de boisson alcoolisée; 50 g de parfum; cadeaux d'une valeur maximale de 5 000 XAF (7,5 EUR).
Les marchandises importées faisant l'objet de restrictions sont les armes à feu et les munitions.
Relations commerciales
Les relations commerciales se nouent assez facilement au Gabon, avec un comportement des affaires qui est très proche de
celui des occidentaux. Soyez courtois et attentifs. Soyez ponctuels pour les rendez-vous d’affaires, mais attendez-vous à ce
que vos interlocuteurs locaux ne soient pas toujours à l’heure. L’usage des cartes de visites est courant.
Gardez-vous d'aborder, durant les entretiens, des sujets d'ordre politiques surtout concernant la critique du pouvoir en
place. Dans les rapports contractuels (commerciaux, ressources humaines, …) une certaine vigilance n’est pas superflue.
Conseil
Bonnes pratiques dans la prévention de la corruption
En matière de commerce international, le paiement de « faveurs » peut s’avérer une pratique courante afin de
favoriser la conclusion d’une affaire. Une quelconque facilité (matérielle ou pécuniaire) peut être attendue en
échange de services fournis par l’administration, ou par d’autres entreprises. Ainsi, certaines entreprises qui
travaillent régulièrement à l’international peuvent être invitées à payer des pots-de-vin en vue de gagner des
contrats, ou des « pourboires » afin d’obtenir un traitement prioritaire de leur dossier au sein des
administrations.
L’entreprise doit cependant être consciente que pratiquer la corruption peut être dangereux d’une part parce
que certains pays la condamnent fortement au travers de mesures anti-corruption, d’autre part parce que la
corruption peut avoir des implications directes sur la gestion de l’entreprise.
Le manager international doit être très attentif à tracer une ligne distincte entre « la voie raisonnable » pour
faire du commerce international, et des pratiques relevant directement de la corruption. Les pots-de-vin
ouvrent la voie à une performance de mauvaise qualité et à la perte de repères moraux parmi le personnel de
l’entreprise. La corruption mène à la propagation de pratiques commerciales contraires à l’éthique.
C’est pourquoi l’OCDE a adopté une convention, en décembre 1997, sur la lutte contre la corruption qui établit
des normes juridiquement contraignantes tendant à faire de la corruption d’agents publics étrangers dans les
transactions commerciales internationales une infraction pénale et prévoit un certain nombre de mesures
visant à mettre en œuvre efficacement cette infraction.
Notre Agence souscrit aux principes de cette convention et invite l’ensemble de ses clients à prendre
connaissance du décret n° 2000-948 du 28 septembre 2000 portant publication de cette convention et à en
mesurer les enjeux dans le cadre de leurs pratiques professionnelles.
Pour en savoir plus
Guide des affaires
GABON
Actualisation à
paraître mai 2015
Commandez-le…
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Revue par : Gérald Petit
Version du 1er avril 2015
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