26 ko - Ambassade de France au Gabon

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Première réunion du
Conseil franco-gabonais des affaires
(CCI – 10 mai 2010)
Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les Ministres,
Mesdames, Messieurs,
Mes chers amis,
Le 24 février dernier, la visite
officielle du Président Nicolas
SARKOZY a marqué notre volonté
commune d’un renouveau des relations
existant entre la France et le Gabon.
Ce n’est pas à vous que
j’apprendrai que la France reste le
principal partenaire du Gabon,
notamment
dans
le
domaine
économique et commercial, qui nous
concerne ce matin. Mais force est de
constater, pour s’en féliciter d’ailleurs,
que la prospérité du pays et sa stabilité
politique depuis son accession à la
souveraineté il y a 50 ans, qui
constituent des atouts rares à ce niveau
sur le continent, ont éveillé un intérêt
légitime
parmi
de
nouveaux
intervenants, ce qui a pu susciter
parfois
certaines
interrogations,
Monsieur le Premier Ministre, chez
vos
partenaires
traditionnels,
notamment français.
Les Présidents Ali BONGO
ONDIMBA et Nicolas SARKOZY ont
donc décidé de signer un « Plan
d’action pour la mise en œuvre d’un
partenariat stratégique » entre leurs
deux pays, pour une durée de cinq ans.
Il s’agit dans notre esprit
d’accompagner le plus efficacement
possible le Gabon sur la voie de
l’émergence prônée par le Chef de
l’Etat, ce qui implique que nos
entrepreneurs soient parfaitement au
fait de la politique économique de
votre pays et des priorités assignées à
son développement, mais également
que
vous
connaissiez
leurs
préoccupations et leurs difficultés.
Dans cette perspective, le Plan
d’action a prévu pour faciliter -je cite« la participation active des entreprises
françaises » à -je cite toujours- « une
nouvelle croissance, moteur d’un
Gabon émergent » l’organisation de
rencontres trimestrielles entre les
opérateurs
économiques
français
établis au Gabon et les autorités
gabonaises, au sein d’un « Conseil
franco-gabonais
des
affaires »,
composé de manière ad hoc en
fonction des sujets abordés.
Comme l’a affirmé le Président
SARKOZY dans son discours devant
les forces vives de la Nation à la Cité
de la Démocratie, ce Conseil doit
permettre « de faire concrètement le
point sur les faiblesses, d’un côté
comme de l’autre, pour faire un
partenariat gagnant-gagnant » dans le
contexte d’une « concurrence accrue,
… mais d’une concurrence qui doit
être à arme égale ».
Je suis donc particulièrement
heureux de constater la rapidité avec
laquelle ce projet a pu voir le jour, et à
cet égard, je voudrais souligner quel a
été le poids de votre implication
personnelle, Monsieur le Premier
Ministre, dans cette réussite. Entouré
de nombreux membres de votre
gouvernement, vous avez tenu à
présider vous-même cette première
réunion, marquant ainsi l’importance
que cette initiative revêt à vos yeux.
Il en va de même pour nos
entreprises, qui ont, elles aussi,
répondu présent. La sélection d’une
trentaine d’entre elles n’a pas été chose
facile, tant l’intérêt était prononcé. Elle
s’est faite en fonction des sujets
retenus : situation de la dette
intérieure, du BTP et du bois, bilan
d’étape des mesures sociales décidées
par le gouvernement.
Comme
nous
en
sommes
convenus, chaque sujet sera évoqué
par un chef d’entreprise choisi pour sa
compétence particulière en la matière,
la coordination et la présentation des
participants étant assurée côté français
par M. Didier LESPINAS, que je ne
vous présente pas.
Monsieur le Premier Ministre,
Avant de passer la parole au
nouveau Vice-Président du Comité
national pour l’Afrique centrale des
Conseillers français du commerce
extérieur, je vous renouvelle mes
remerciements pour votre disponibilité
et pour la qualité de l’organisation de
ce premier Conseil.
M. LESPINAS, à vous.
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