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ARTICLE DU VERSOIX-REGION
MARS 2006, n° 158
« L ‘OMBRE DU VENT »
Le livre
Est-ce un tableau historique dans la Barcelone de l’après-guerre ou un roman
d’apprentissage d’un adolescent ou encore un récit fantastique ? Tous à la fois, ce
roman foisonnant, aux rebondissements multiples, nous entraîne dans ce monde où
le livre est maître.
A lire la tête reposée en se laissant happer par sa profondeur et son mystère !
Deux extraits
« Ce cimetière des livres oubliés est un mystère, Daniel, un sanctuaire.
Chaque livre, chaque volume que tu vois, a une âme. L’âme de celui qui l’a écrit, et
l’âme de ceux qui l’ont lu, ont vécu et rêvé avec lui. Chaque fois qu’un livre change
de mains, que quelqu’un promène son regard sur ses pages, son esprit grandit et
devient plus fort. » Page 12
« Béa prétend que l’art de la lecture meurt de morte lente, que c’est un rituel
intime, qu’un livre est un miroir où nous trouvons seulement ce que nous portons en
nous, que lire est engager son esprit et son âme, des liens qui se font de plus en
plus rares. » Page 522
« L’ombre du vent » a reçu plusieurs prix :
- Prix du Meilleur livre étranger – roman, en 2004
- Prix des Amis du scribe, en 2005
- Prix Michelet, en 2005