Ma semaine parisienne Magazine Du 11 au 17 mai 2016 4 Citérama 6 En CouvErturE : lEs théâtrEs privés sE réinvEntEnt 8 têtEs D’affiChE : Elvis CostEllo, DaniEl tEmplon… 15 rEstaurants 16 JEux D’aDrEssEs 18 wEEk-EnD à CharlEvillE 2 0 biEntôt à paris l’intégralE DEs sortiEs sur tElErama.fr TéléramaSorTir Frédéric Péguillan (rédacteur en chef délégué). onTcollaboréàcenuméro : Sophie berthier, anne berthod, emmanuelle chaudieu, Jeanne cornet, Jérémie couston, Marielle defrance, eric delhaye, Lucile de San José, aurélien Ferenczi, emilie Gavoille, agathe Malye, dominique Martel, estérelle Payany, Sébastien Porte, Mona Prudhomme, aude raux, Gaelle redon, Françoise Sabatier-Morel, Sabrina Silamo, valentina tosi, isabelle vatan, thierry voisin. PubliciTé : catherine Schalk (tél. : 01 57 28 38 28). couverTure Le théâtre de la Porte-Saint-Martin. Photo de Jean-noël Leblancbontemps pour télérama. Guide 2 1 2 5 2 6 2 8 3 2 3 3 3 6 3 7 théâtrE DansE autrEs sCènEs musiquE Enfants Expos loisirs/iDéEs Cinéma Sabrina Lanto/Gravier ProductionS, inc Par Aurélien Ferenczi mErCrEDi à CannEs CommE à paris, wooDy Bon, on ne va pas se mentir. Ma semaine à moi, elle sera cannoise, festival oblige. Mais si j’étais resté à Paris, j’aurais fait comme là-bas : en smok’ et nœud pap’, Madame en robe longue, et direction le multiplexe le plus proche pour voir Café Society, le Woody Allen millésime 2016, paraît-il supérieur à celui de l’an passé (pas assez rond en bouche). Un selfie en entrant dans la salle, et hop, la fête est lancée. JEuDi point g Je ne sais pas comment faisaient les intolérants au gluten il y a dix ans. Moi qui ne mange plus – pour 3 11 /05/ 16 Kristen Stewart, héroïne de Café Society, le Woody Allen 2016. Pas besoin d’être à Cannes pour apprécier. des raisons diététiques – cette « fraction protéique du blé » (merci Wiki), j’ai le choix entre plusieurs boulangers qui ont trouvé d’exquises recettes de pain sans gluten. En premier, Noglu (passage des Panoramas, mais bientôt aussi rive gauche) dont les miches sont délicieuses (bien que composées, entre autres, de farine de pois chiche). J’en ai mis trois dans mes valises cannoises. vEnDrEDi vEstigEs DE l’amour L’art contemporain ? Parfois, c’est dur à suivre, OK. Mais le boulot de Camille Ayme, jeune Stéphanoise, m’intéresse : un travail sur le souvenir à partir de sa visite à Centralia, ville fantôme américaine qui brûle par en dessous – le charbon Télérama Sortir 3461 souterrain s’y consume lentement. Ce qu’elle a ramené de ce road trip s’expose sous le titre « Sédimentalisme », tous les après-midi, à la galerie Virginie Louvet (48, rue Chapon, 3e). Ça vaut le coup d’œil… samEDi aDiEu lEs Copains Dernier match de la saison au Parc des Princes. Tristesse, je ne serai pas là pour dire au revoir, adieu peut-être, à Ibra, Maxwell, Greg van der Wiel, ceux qui ne porteront sans doute plus le maillot parisien l’été prochain. Comme c’est PSG-Nantes, je file mes places au boss de Sortir, Fred « dub » Péguillan. Que ce supporter des Canaris ne s’avise pas de me faire interdire de stade en insultant mes amis Qataris. DimanChE plaisir vénitiEn On me dit grand bien de ce Goldoni peu joué, Les Cuisinières, que monte Philippe Lagrue, dont j’avais aimé la mise en scène de Poil de Carotte à la Comédie-Française. Avec le dramaturge de Venise, fin observateur des « caractères » de ses contemporains (et au-delà), c’est toujours plaisant et acide – comme un Spritz, l’apéro local… Ça se joue à l’Artistic Théâtre (45 bis, rue Richard-Lenoir, 11e), à 17h. Allez-y et dites-moi, j’y courrai sans doute à mon retour. lunDi poChtron (x2) Allez boire à ma santé un cocktail au Syndicat (51, rue du FaubourgSaint-Denis, 10e). Loué soit mon ami Yves, qui a une bonne descente, et qui m’a emmené dans ce bar sans devanture, où l’on ne consomme que des alcools français, en mélanges savants. marDi tout sur pEDro Finissez la semaine comme vous l’avez commencée. En soirée (20h et 22h10), les Fauvettes, ce petit bijou de cinéma du 13e, entièrement dédié au cinéma classique, s’offre une nouveauté : le dernier Almodóvar, Julieta, présenté le soir même à Cannes. Possibilité de revoir dans la journée les deux chefs-d’œuvre du plus romanesque des cinéastes européens : Parle avec elle et Tout sur ma mère. Veinards de Parisiens !