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n°12 - Juillet 2013
Des mots pour le dire,
L'Allemagne...
et alors ?
L'Allemagne...
et alors ?
Analyse
Que ne lit-on et dit-on de dithyrambique sur le « modèle allemand » ! Le
pays d’Angela Merkel affiche une légère croissance de son PIB en 2012
et la majorité des observateurs s’accordent à faire l’éloge de sa rigueur
budgétaire.
Tous saluent la capacité de nos voisins à porter haut la compétitivité de leur
industrie au prix de sérieux sacrifices. Et tous s’inclinent sur la vérité de bon
nombre d’indicateurs économiques.
Un exemple à suivre les yeux fermés ?
Oui, l’Allemagne est sortie plus forte de la crise de 2008. Oui, elle affiche
une dette moins plombante que la France et un bilan de sa balance com-
merciale insolent comparé au nôtre (+ 174 milliards d’euros, contre - 69,6
milliards). Oui, sur le front du chômage, elle s’en sort mieux que la France,
où il est en constante augmentation depuis dix-neuf mois. Oui, la première
économie européenne, très à la pointe dans la recherche et le dévelop-
pement, est devenue une référence depuis dix ans. Pour autant, est-elle
l’exemple à suivre les yeux fermés ? Les avis divergent, tant il faut se méfier
des chiffres qui, parfois, s’avèrent plus nuancés dans les coins. Croire qu’un
simple copier-coller suffirait à faire le bonheur de la France relève donc d’un
raccourci hasardeux. Et d’une erreur d’analyse.
Car la question se heurte à la réalité des deux pays fondamentalement
différents par leur culture. Les succès actuels de l’économie germanique
reposent d’abord sur les points forts structurels et traditionnels du pays. Sur
une décentralisation extrême. Sur un système de relations sociales « inté-
gré », loin du modèle français, où la culture du conflit est à l’opposé du
dialogue social coparticipatif instauré outre-Rhin.
Pauvreté et inégalités
Dans un pays où le système éducatif prône l’apprentissage, un solide réseau
d’entreprises de taille intermédiaire, souvent familiales, entreprend à tout
va. Résultat : parties à fond à la conquête des marchés des pays émergents,
les entreprises allemandes, moins taxées et imposées qu’en France, sont
ultra-compétitives.
Reste que le système n’est pas sans faille. La profonde remise en cause
de l’État social, menée début 2000 par le chancelier Schröder, a fragilisé
le modèle. La libéralisation du marché du travail a eu pour conséquence
d’accroître la pauvreté et les inégalités de manière spectaculaire dans un
pays où le salaire minimum garanti n’existe pas.
La France, championne des bébés
Peu d’États ont une protection sociale comparable à celle de la France qui,
face à la crise, a servi d’amortisseur. Certes, le droit français du travail va
bientôt être corrigé, mais, on l’aura compris, notre modèle a aussi ses vertus.
Car le ciel s’assombrit sur l’économie allemande, fortement dépendante de
la demande mondiale en baisse.
Du coup, la croissance française, quasi en berne aujourd’hui, devrait même,
à long terme, distancer celle de l’Allemagne, grâce à une bien meilleure
démographie (+0,5 % contre - 0,2 %). La France, championne en bébés, a,
là, un bel avenir devant elle. Si tant est qu’elle reste engagée, avec force,
dans la voie des réformes indispensables à son salut.
Le modèLe économique allemand
est-iL meilleur ?
Pierre Cavret - Ouest France - 22/01/2013
Contrairement aux idées reçues, la France a aussi des atouts même si, aujourd’hui, l’Allemagne s’en
sort mieux au jeu des comparaisons. Mais qu’en sera-t-il demain ?
Le Point - 02/05/2013
L'Allemagne...
et alors ?
Mots clés retenus
L’ÉCO-SYSTÈME ALLEMAND
RELATIONS DE PARTENARIAT BASÉES SUR LA CONFIANCE
L’entreprise allemande est insérée dans un réseau de partenariats, qu’ils soient locaux, natio-
naux ou mondiaux. Le système économique allemand fonctionne comme un écosystème,
avec un maillage très fort entre les acteurs. Relation réelle de partenariat avec les « parte-
naires » sociaux, les branches professionnelles, les collectivités locales, avec un ancrage
territorial très fort qui n’est pas incompatible avec une ouverture internationale dans la mon-
dialisation. Même les concurrents ne sont pas considérés comme des ennemis mais comme
des partenaires potentiels, qui collaborent à des intérêts communs au sein des branches
professionnelles ou dans des projets communs d’instituts de recherche fondamentale.
http://blogs.mediapart.fr/blog/marie-anne-kraft/251112/
le-mittelstand-cle-de-la-performance-allemande
LÄNDER
Quatre des seize Länder qui constituent l’Allemagne réalisent les deux tiers du PIB allemand.
Les Länder ont une politique active d’accompagnement des entreprises dans leur conquête
de marchés à l’international.
Les Länder sont en concurrence les uns avec les autres, dans une compétition interne à l’Alle-
magne qui est vue comme stimulante par les entreprises.
Le Modèle économique allemand : source d’inspiration pour la France ?
CONSCIENCE COLLECTIVE DES ENTREPRISES ALLEMANDES
Dans le domaine économique, les Allemands accordent une priorité aux intérêts collectifs
par rapport aux intérêts individuels.
Ainsi, à l’export, les grands groupes allemands n’hésitent pas à emmener avec eux leurs four-
nisseurs PME an de placer au mieux leurs produits à l’étranger.
De même, les grands groupes allemands paient leurs fournisseurs-PME dans les délais et ne
cherchent pas, comme en France, à se nancer en partie sur leur dos.
Idem pour les « clusters » qui sont aussi souvent le support d’autres actions, que ce soit dans
le domaine de la formation ou de la représentation à des salons professionnels, et qui consti-
tuent de manière générale une plate-forme d’échanges de « best practices ».
Le Modèle économique allemand : source d’inspiration pour la France ?
ENVIRONNEMENT JURIDIQUE ET FINANCIER FAVORABLE AUX ENTREPRISES
Le législateur allemand, mais également les partenaires avec lesquels les entreprises alle-
mandes sont amenées à travailler pour se développer (dont les banques), ont su développer
un cadre permettant à ces entreprises de disposer de leviers efcaces :
- la forme juridique de “GmbH & Co KG” : permet de bénécier des avantages d’une société
de personnes tout en assurant à ses associés la limitation de responsabilité d’une société de
capitaux. Cette forme de société est privilégiée par de nombreuses PME.
- l’ « écosystème » du paysage bancaire : constitué par la banque publique KfW (détenue à
80% par l’Etat et à 20% par les Länder), les Länder qui ont également des banques qui leur
sont adossées, et des banques locales que sont les caisses d’épargne et les coopératives.
- la stabilité scale : il existe une relative stabilité des principales lois scales, ce dont pro-
tent les entreprises qui évoluent ainsi dans un cadre scal sans soubresauts.
Le Modèle économique allemand : source d’inspiration pour la France ?
FISCALITÉ
En Allemagne, la pression scale dépend de l’état de santé de l’entreprise. Cette dernière ne
paie que si elle a gagné de l’argent.
Solène Davesne - L’Usine Nouvelle - 08/11/12
UN ETAT MINIMAL
L’Allemagne est en particulier un des pays développés où l’emploi public est le plus limité :
en 2012, le pays n’a consacré que 7.8% de son PIB à payer les salariés du secteur public.
L’Allemagne est également un des pays développés qui dépense le moins en investissements
publics : le niveau des investissements ne compense même pas l’usure de l’existant.
Made in Germany/Guillaume DUVAL
Made in Germany : le modèle
allemand au-delà des mythes
Guillaume Duval
Seuil - 01/2013
L’Allemagne, un modèle pour qui ?
Jacqueline Hénard
La Fabrique de l’industrie
www.la-fabrique.fr
Modèles économiques français et
allemand : deux orientations pour
l’Europe
Europaforum Luxembourg
2013
Le modèle économique allemand :
source d’inspiration pour la
France ?
Pierre Zapp
Mazars - 10/2012
Un voyage en Allemagne
http://www.latribune.fr/blogs/un-
voyage-en-allemagne/accueil.html
Pour aller plus loin…
L'Allemagne...
et alors ?
L’Allemagne préfère avoir des
travailleurs pauvres, la France
des chômeurs de longue du-
rée. De ce choix découle toute
une politique sociale et indus-
trielle.
Le modèle social allemand n’est
pas très différent du modèle
français. On sait qu’une asymé-
trie très forte entre la France et
l’Allemagne vient de la structure
productive des deux économies :
l’Allemagne est restée un pays
industriel puissant, avec des gains
de parts de marché et des excé-
dents extérieurs structurels ; la
France est très désindustriali-
sée : l’industrie représente 12 %
de l’économie française, 21 % de
l’économie allemande.
Mais nous nous intéressons ici
surtout aux choix sociaux des
deux pays. En France, on consi-
dère souvent que le modèle social
allemand est devenu très différent
du modèle social français, avec
la flexibilité accrue du marché
du travail ; la modération sala-
riale ; les efforts faits pour faire
disparaître les déficits publics,
qui passent aussi par une réduc-
tion des dépenses de transferts
publics. Les lois Hartz, de 2003 à
2005, ont surtout constitué en la
mise en place de conditions très
dures forçant les chômeurs à re-
tourner à l’emploi, y compris dans
les emplois peu qualiés, à temps
partiel, mal payés. Parallèlement,
les salaires réels, de 2000 à 2006,
ont baissé de 5 % en Allemagne,
pendant qu’ils augmentaient de
12 % en France, et les prestations
sociales sont passées de 19 à
16 % du PIB en Allemagne (18 %
en France).
L’Allemagne a choisi la mon-
tée en gamme, l’effort d’inno-
vation...
De ce fait, on considère souvent
en France qu’il ne faut surtout
pas copier le modèle allemand,
qui aurait consisté à fragiliser la
population pour améliorer la com-
pétitivité de l’industrie. Cette vue
est en réalité très fausse, et les
différences entre les choix sociaux
de l’Allemagne et de la France
sont concentrées sur un point :
le choix entre travailleurs pauvres
et chômeurs. Il y a peu de diffé-
rences en réalité entre les choix
de l’Allemagne et de la France.
Les salaires industriels sont éle-
vés en Allemagne, et ce n’est pas
la baisse des salaires qui explique
la compétitivité de l’industrie : ce
premier point est mal connu.
Les salaires, y compris charges
sociales, sont à peu près aussi
élevés dans l’industrie en Alle-
magne qu’en France (34 euros de
l’heure contre 35), les coûts sala-
riaux unitaires n’ont pas progres-
sé énormément plus dans l’indus-
trie en France qu’en Allemagne.
La compétitivité, la performance,
de l’industrie allemande ne vient
donc pas essentiellement de la
baisse des salaires dans l’in-
dustrie, mais de la montée en
gamme, de l’effort d’innovation.
La générosité de la protection so-
ciale est voisine en Allemagne et
en France, ce qui est mal connu
aussi. Quand on regarde les dé-
penses publiques de santé, de
retraite, d’éducation, on voit un
niveau identique pour la santé,
un niveau plus élevé en France
pour la retraite et l’éducation, ce
qui vient de l’organisation insti-
tutionnelle (retraites d’entreprise
en Allemagne). En réalité, l’Alle-
magne est un pays où la protec-
tion sociale est généreuse, nan-
cée par une pression scale assez
forte, même si elle est plus faible
qu’en France (44 % du PIB contre
52 %).
La différence de choix sociaux
entre l’Allemagne et la France
est en réalité concentrée sur un
point : vaut-il mieux avoir des
travailleurs pauvres ou des chô-
meurs ? LAllemagne a fait le choix
des travailleurs pauvres, d’où les
fortes pressions qui s’exercent
pour favoriser le retour à l’emploi
en Allemagne, y compris dans des
emplois peu qualifiés à salaire
faible. Cela explique l’écartement
entre les salaires de l’industrie
et les salaires des services en
Allemagne (35 % en 2000, 52 %
aujourd’hui) ; la hausse des iné-
galités de revenus en Allemagne
et pas en France ; la très forte
hausse de la partie de la popula-
tion au-dessous du seuil de pau-
vreté en Allemagne, plus forte
qu’en France (16 % contre 14 %
en 2011, alors qu’en 2000 il n’y
avait que 10 % de la population
au-dessous du seuil de pauvreté
en Allemagne et 14 % en France).
... et a renoncé à établir un
salaire minimum
Il y a en Allemagne un énorme
écart entre les salaires de l’indus-
trie et ceux de la distribution, des
transports, du tourisme (177 à
100, contre 132 à 100 en France),
ce qui reète aussi la dualité du
marché du travail. LAllemagne a
donc bien fabriqué une économie
avec des salaires faibles en dehors
de l’industrie et des inégalités
fortes.
L’absence de salaire minimum
en Allemagne, alors qu’il y a un
salaire minimum élevé en France,
contribue aussi à cette différence
de fonctionnement du marché du
travail. Enn, corrélativement, le
taux de chômage structurel est
plus faible en Allemagne qu’en
France (5,5 % contre 8 % envi-
ron), la baisse de la proportion
de chômeurs de longue durée a
baissé en Allemagne et augmenté
en France.
On voit donc bien le choix diffé-
rent de l’Allemagne par rapport
à la France : privilégier le retour
à l’emploi y compris avec des
salaires faibles pour éviter le chô-
mage. Cela conduit à un chômage
structurel plus faible, à un taux de
chômage beaucoup plus faible en
Allemagne pour les jeunes, sur-
tout peu qualiés : 12 % en Alle-
magne pour les 20-24 ans contre
25 % en France.
La vision française du modèle
social allemand est souvent
fausse. On considère souvent en
France que l’Allemagne a fait le
choix d’un modèle social beau-
coup moins généreux (baisse des
salaires, réduction de la géné-
rosité de la protection sociale),
pour améliorer la compétitivité
de son industrie, et que ce choix
n’est pas envisageable en France.
Mais en réalité l’Allemagne n’a pas
réduit les salaires industriels (la
compétitivité de l’industrie alle-
mande ne vient pas de la baisse
des salaires de l’industrie) et a un
modèle social généreux (santé,
retraite, éducation). La différence
essentielle dans le modèle social
entre l’Allemagne et la France est
la préférence pour les travailleurs
pauvres par rapport au chômage
en Allemagne, le choix opposé en
France.
Il n’y a pas de supériorité d’un des
choix par rapport à l’autre, il s’agit
juste d’un choix.
Patrick ARTUS - Le Point. - 25/03/2013
Ce qui
différencie
vraiment
l’Allemagne de la France
Source : Eurostat - 2011
Taux de pauvreté monétaire
(proportion de personnes vivant sous le seuil
de pauvreté qui est de 60% du revenu médian)
Source : Capital - 01/2013
Pourcentage de travailleurs pauvres
(salariés touchant moins de deux tiers de la
moyenne nationale)
Source : Eurostat
Alternatives Economiques - 13/01/2012
Temps de travail hebdomadaire effectif
de l’ensemble des salariés en heures en
2010 (Temps plein + Temps partiel)
Source : Eurostat - 2013
Taux de chômage de la population active
Source : Banque mondiale - Chiffres 2010
Emplois à temps partiel
(par rapport au total des emplois)
L'Allemagne...
et alors ?
POLITIQUE SOCIALE
Mots clés retenus
POLITIQUE SOCIALE FAVORABLE À L’EMPLOI
- Accords d’entreprises basés sur des engagements donnant/donnant
- Importance du principe de subsidiarité dans les relations sociales (pouvoirs publics en
retrait)
- Mesures de chômage partiel en période de crise
- Flexibilité : la conscience collective consiste, en situation de crise, a vouloir avant tout
maintenir l’emploi, quitte à consentir des sacrices au niveau des salaries et des avantages
sociaux.
- Intervention de l’Etat dans une optique de politique de compétitivité-coûts comprenant des
allègements de charges sur salaires
Le Modèle économique allemand : source d’inspiration pour la France ?
LOIS HARTZ
Ces réformes libéralisent le marché du travail allemand, permettant aux employeurs de payer
des salaires de 400 euros mensuels aux salariés ou de 1 euro par jour aux chômeurs de
longue durée. Le travail partiel est favorisé et le temps de travail exibilisé. Point d’orgue de
cette réforme, la loi « Hartz IV » réduit de deux à un an le temps d’indemnisation du chô-
mage, quelque soit la durée de cotisation. Ensuite, tout le monde passe dans la catégorie «
indemnisation chômage II » (Arbeitlosengeld II) l’on bénécie de certaines protections :
un loyer et le chauffage sont payés par la commune et une indemnisation forfaitaire qui est
aujourd’hui de 374 euros par adulte et par mois est versée. Mais en retour, le bénéciaire,
qui sera désormais en Allemagne appelé « Hartz IV », doit se soumettre à un contrôle perma-
nent : sur son train de vie et ses recherches d’emplois. Avant de toucher son indemnisation, il
doit utiliser la majeure partie de ses économies pour son propre entretien. Il doit accepter les
emplois que lui propose l’agence du travail, même payé 1 euro de l’heure (mais il continue
à toucher une partie de son indemnisation).
Romaric Godin - La Tribune - 16/08/2012
« MINI-JOB »
Créés par le chancelier Schröder en 2003, ces emplois à temps plein ou partiel, sont rému-
nérés à 450 euros par mois pour lesquels l’entreprise paie des cotisations sociales mais pas le
salarié. Ces emplois n’ouvrent pas de droits à la retraite ou à la sécurité sociale.
Pascal Goursaud - Le Cercle Les Echos - 05/09/2012
INÉGALITÉ HOMME/FEMME
L’Allemagne détient le record européen de l’inégalité salariale entre hommes et femmes : les
Allemandes à temps plein gagnent en moyenne 21% de moins que leurs collègues masculins
contre un écart moyen de 16% parmi les pays de l’OCDE, selon les chiffres basés sur l’année
2010.
L’Allemagne fait partie des pays de l’UE le temps partiel féminin est le plus développé :
Parmi les femmes entre 20 et 64 ans travaillant en Allemagne, 45,6% ne sont pas à temps
plein, près de 15 points de plus que la moyenne européenne (30,8%), selon cette étude qui
reprend des données de l’institut européen Eurostat.
http://www.20minutes.fr/societe/
893533-egalite-homme-femme-allemagne-modele 7/03/12
SALAIRE MINIMUM UNIVERSEL
L’Allemagne vit sous le régime de l’autonomie de xation des salaires entre partenaires so-
ciaux. Mais plus de 2 millions de salariés ne sont pas couverts par des accords de branche.
L’instauration d’un salaire minimum universel est au cœur des débats de la campagne élec-
torale 2013.
François Roche - La Tribune.fr - 21/05/2013
Le travail en France et en
Allemagne : une opposition de
stratégie.
Fondation Robert Schuman
Question d’Europe n°260
décembre 2012
www.robert-schuman.eu
Comparaison France-Allemagne
des systèmes de protection sociale
DG Trésor
Cahiers n°201/02 – août 2012
Paris Berlin
Mensuel
www.parisberlinmag.com
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