Contrôle glycémique
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Décembre 2004 Volume 49 Numéro spécial
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à base de GLP-1 était faisable et serait
probablement efficace. Toutefois, la
façon de développer un médicament
cliniquement efficace restait en suspens.
Pour résoudre ce problème, deux
approches ont été retenues :
U
le développement d’analogues
du GLP-1 qui soient résistants
aux actions du DPP-IV et qui
aient une durée d’action plus
longue que le GLP-1 d’origine
U
le développement d’inhibiteurs
du DPP-IV.
Ces deux approches ont donné
des résultats encourageants.
Un traitement du
diabète à base de GLP-1
est faisable et serait
probablement efficace.
Analogues résistants
Il y a deux groupes principaux
d’analogues résistants. L’un d’eux
est basé sur un peptide isolé à
partir d’un lézard. Ce peptide
(exénatide) est assez similaire en
termes de structure et d’action
au GLP-1 original. L’exénatide est
injecté deux fois par jour et, jusqu’à
présent, il s’est avéré très efficace
dans une étude sur 30 semaines.4
La plupart des personnes impliquées
dans cette étude ont connu une
amélioration durable du contrôle
glycémique, avec des taux de
HbA1c égaux ou inférieurs à 7 %
(un niveau recommandé). Le
traitement entraînait une perte de
poids linéaire d’environ 1,8 kg. Les
chercheurs espèrent que, sous réserve
d’approbation par la FDA américaine,
l’exénatide fera son apparition sur
le marché américain d’ici 2005.
Les analogues appartenant à l’autre
groupe dépendent tous d’un processus
de liaison à une grande molécule,
comme l’albumine, à travers laquelle
l’analogue acquiert la stabilité
métabolique d’une plus grande
molécule. Alors que ces analogues ont
démontré leur efficacité clinique et
ont été bien tolérés, aucun d’entre eux
n’est encore entré en développement
clinique de phase 3, ce qui signifie
que leur apparition sur le marché ne
se fera pas avant au moins 2 ans.
Les inhibiteurs d’enzyme
Il a été démontré que les inhibiteurs
de la DPP-IV étaient capables de
protéger le GLP-1 de l’organisme. Par
conséquent, des augmentations se
produisent dans les concentrations
de l’hormone active intacte. Il est
important de souligner que ces
inhibiteurs sont des petites molécules
stables qui peuvent être prises par voie
orale, sous la forme de comprimés. En
raison de concentrations plus fortes
de GLP-1 pendant l’inhibition de la
DPP-IV, la sécrétion d’insuline est
stimulée, la sécrétion de glucagon est
bloquée et, par conséquent, la glycémie
chute. Cela a été observé chez des
personnes atteintes de diabète de
type 2 : plus récemment, les résultats
de 52 semaines de traitement ont été
présentés.5 Les personnes atteintes de
la condition ne parvenaient pas à un
contrôle optimal avec uniquement de la
metformine, mais l’ajout de l’inhibiteur
LAF 237 (Novartis) a entraîné une
amélioration importante et prolongée
du contrôle glycémique (avec des
taux de HbA1c autour de 7 %).
Dans le groupe de contrôle, par contre,
la situation s’était fortement dégradée.
Cette étude pourrait représenter le
premier signe d’un effet protecteur
sur les cellules bêta humaines d’une
thérapie basée sur le GLP-1. Un
certain nombre de sociétés tentent
actuellement de développer des
inhibiteurs cliniquement efficaces,
dont les premiers sont attendus sur
le marché d’ici quelques années.
[ Jens Juul Holst
Jens Juul Holst est Professeur de
physiologie médicale auprès du
département de Physiologie médicale,
Panum Institute, University of Copenhagen,
Copenhague, Danemark.
Références
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type 2 diabetes (T2DM) inadequately treated
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Type: Abstract