http://www.lafinancepourtous.com/Espace-Enseignants/Conferences/Les-rencontres-de-l-IEFP/Rencontres-2013-L-economie-francaise-souffre-t-elle-de-la-globalisation-financiere
». Sur ceglobalisation financière notamment en ce qui concerne les échanges
point, force est de constater que l’évolution de la croissance du vaPIB mondial
de pair avec celle des exportations mondiales. Autrement dit, il existe un lien
statistique significatif et positif entre la croissance des exportations et la
croissance mondiale. Les mouvements financiers sont très influencés par ce qui
se passe au niveau de la balance commerciale ; les pays excédentaires
accumulent des réserves, les pays déficitaires s’endettent.
… mais dont la croissance est anormalement élevée…
« Il existe un lien entre les évolutions commerciales et les évolutions financières
mais à cela il faut également ajouter la politique monétaire des banques
centrales. Les banques centrales pratiquent des politiques dites accommodantes,
». À priori,c'est-à-dire qu’elles créent de la monnaie et nécessairement augmentent la base monétaire
aucun rapport direct entre la politique monétaire et l’économie d’un pays… et pourtant,« les banques
prennent appui sur cette base monétaire pour développer le système financier, à tel point que la croissance
des actifs financiers se révèle significativement plus élevée que celle du PIB mondial, sur la période
». Autrement dit, le développement de la sphère financière est « anormalement » élevé par2000-2007
rapport à celle de l’économie réelle sur cette période.
… quoique conditionnée par la conjoncture économique
Logiquement, et du fait de la relation d’interdépendance entre l’activité économique d’une part et l’activité
financière d’autre part, l’évolution de la croissance des actifs financiers est beaucoup plus faible entre 2008
et 2011. Les anticipations euphoriques qui prédominaient sur la période 2000-2007 laissent place à un
ralentissement significatif de la croissance des actifs financiers suite à la crise de 2008. On note
notamment une chute de 61 % des flux de capitaux entre 2007 et 2012.
Sur ce point, Georges Pauget insiste sur le fait que cette relation d’interdépendance entre la conjoncture
économique d’un pays et la croissance de ses flux financiers se vérifie particulièrement en Europe.« Suite
à la crise financière, le marché mondial des capitaux s’est contracté. Progressivement, on a assisté à une
» En France et à l’instar d’autres économiesrenationalisation de ces marchés, faut-il s’en satisfaire ?
européennes, l’investissement repose essentiellement sur l’épargne des ménages mais pas seulement…
dans un contexte globalisé, il repose également sur la capacité d’un pays à pénétrer les marchés
internationaux afin de trouver de nouvelles sources de financement.
Le financement de l’économie se pose désormais en termes globaux :« Les exportations génèrent de la
croissance à condition d’être compétitifs. Les flux financiers sont en partie conditionnés par les échanges
commerciaux, eux-mêmes déterminés par les stratégies des banques centrales et déterminées par les
acteurs du système financier dont les banques font parti sans en être les seuls : à cette problématique
».globale il faudrait donc une réponse globale
La régulation : une réponse partielle mais inégale à la globalisation financière
De ce constat d’interdépendance, Georges Pauget insiste sur les progrès inégaux effectués en matière de
régulation depuis la crise financière de 2008 et notamment sur les initiatives internationales entreprises : la
dotation de nouveaux pouvoirs au Fonds Monétaire International ( ), le ,
le , le projet d’ , etc…Union bancaire
Or, même si les progrès et les initiatives en matière de régulation ne peuvent être niés,« il ne suffit pas
FMI Conseil de Stabilité Financière
comité de Bâle