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Une autre finance
Par Daniel BACHET
Dynamique de la
culture de la paix
Quelle mondialisation ?
 La dérèglementation du commerce des biens et des
services (libre-échange).
 La dérégulation financière ou financiarisation de
l’économie.
 Le nouveau gouvernement d’entreprise (corporate
governance).
 Nouvelles normes de répartition des revenus
(modération salariale, forte part des bénéfices
distribués sous formes de dividendes).
Les origines de la crise financière
 Les origines de la crise financière sont à rechercher dans
les modes de répartition qui sont issus de la
globalisation marchande et de l’ouverture
internationale.
 La crise s’est ensuite développée et amplifiée en raison
des procédures de dérèglementation –sociales,
financières, industrielles – qui caractérisent un certain
type de capitalisme dominé par la globalisation
financière.
 La finance reste assise sur une montagne de dettes
impayées dont les effets destructeurs sont
passagèrement stoppés par l’intervention publique. Les
pertes des spéculateurs ont été converties en nouvelles
charges publiques.
Refonder la finance
 Mettre en place des « pôles financiers publics »
pour assurer la maîtrise du financement à long
terme de l’économie.
 Socialiser le crédit. Les parties prenantes
auraient un pouvoir de suivi, d’orientation, de
contrôle et de recadrage de la stratégie
bancaire.
 Eviter les inconvénients du pôle fractionné
(finance de marché) mais aussi du « tout État »
avec les risques de dérives (surendettement,
inflation et robinet du crédit).
Promouvoir une économie plurielle
 Un secteur socialisé du crédit.
 Un pôle public de banques nationales
spécialisées.
 Un secteur coopératif et mutualiste.
 Banques privées encadrées par des
politiques publiques.
 Régulation prudentielle traditionnelle
(laisser faire, observer, rectifier).
 Refonte radicale : interdire, surveiller,
réprimer.
Une autre efficacité économique
 Faire exister l’entreprise (organisation industrielle ou
commerciale) confondue avec la société (entité
juridique disposant d’une personnalité morale).
 La fonction « physique » (produire des biens et des
services) s’impose comme la raison d’être de
l’entreprise.
 La « valeur ajoutée » devient la grandeur économique à
viser ; c’est le véritable revenu de l’entreprise
(contrepartie économique de la richesse créée par
l’entreprise).
 Le profit reste nécessaire mais ce n’est plus la finalité
première de l’entreprise (c’est le revenu des capitaux
engagés dont une part est l’autofinancement de la
société).
Source Paul-Louis Brodier – site vadway.com
Source Paul-Louis Brodier – site vadway.com
Entreprise et Société
Vers la démocratie économique 1
 L’entreprise se voit assigner une nouvelle finalité
institutionnelle qui est la production de biens et/ou de
services.
 Dès lors que la logique privilégiée devient la recherche
d’un optimum économique, social et écologique et non
plus simplement financier la « valeur ajoutée » devient
l’objectif premier de l’entreprise
 Le pouvoir d’entreprendre ne sera plus fondé sur la
seule détentions des actions (les détenteurs des actions
ne sont pas propriétaires de l’entreprise mais des actions
ou des parts sociales c’est-à-dire des titres de propriété).
Vers la démocratie économique 2
 Les dirigeants doivent prendre en compte
l’ensemble des intérêts qui vont être affectés par
leurs décisions (et non l’intérêt des seuls
actionnaires et propriétaires).
 L’orientation « valeur ajoutée » offre de nouvelles
possibilité pour favoriser la création de richesses et
construire les ponts entre le niveau microéconomique de l’entreprise et le système socioproductif.
Vers la démocratie économique 3
 Prendre acte de l’entité « entreprise » permet de faire les
liens entre le monde physique et le monde économique.
 Cela permet de donner des indications sur ce qu’il
convient de produire et comment il convient de
produire (sur la « valeur d’usage » des biens et services).
Cela permet aussi de raisonner long terme.
 Au pilotage du crédit par la recherche de rentabilité, il
est possible de proposer une alternative pour orienter
les investissements les plus favorables vers l’élévation du
potentiel de création de valeur ajoutée dans
l’entreprise.
Paix ou guerre économique
 Si la lutte des classes reste
circonscrite au seul rapport
capital/travail et qu’elle évacue
l’entreprise, elle s’inscrit dans la
« guerre économique » puisqu’elle
présuppose dans son immédiateté la
reproduction sans fin de ce rapport.
Conclusion
 Il en va du rythme, du contenu
qualitatif de la croissance et de sa
répartition si l’on veut promouvoir
un autre mode de développement,
plus soutenable écologiquement et
plus respectueux de la justice sociale
pour les hommes et les femmes sans
pour autant sacrifier l’efficacité.
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