THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE CENTRE AFRICAIN D’ETUDES SUPERIEURES EN GESTION INSTITUT SUPERIEUR DE MANAGEMENT DES ENTREPRISES ET AUTRES ORGANISATIONS - ISMEO - MEMOIRE DE FIN D’ETUDES Pour l’obtention du C ES DIPLOME D’ETUDES SUPERIEURES SPECIALISEES AG EN ADMINISTRATION ET GESTION Promotion 11, année académique 2012-2013 IB -B O LI Promotion 4, Année académique 2005-2006 E U EQ TH THEME : ANALYSE FINANCIERE PAR LE COMPTE DE RESULTAT D’UNE ENTREPRISE : CAS DE SEN BOUTIQUE DAKAR/SENEGAL Elaboré par Directeur de mémoire FANNY Ladji Monsieur MODOU Dieng Octobre 2013 Enseignant associé au CESAG THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE ES C Je dédie ce travail ; AG à la mémoire de mes parents, FANNY Faka -B et SYLLA Nabintou, qui ont su orienter ma vie ; IB à mon épouse, qui à toujours su guider mes pas dans O LI mes prises de décision ; à mes sœurs et frères, pour leur confiance, leur affection et leur patience à mon égard. E U EQ père ; TH à ma fille Zeynab, à qui je promets d’être un idéal i MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Nous remercions très sincèrement tous ceux qui nous ont apporté leur ES C soutien, de quelque nature que ce soit. Ces remerciements sont adressés particulièrement à : AG monsieur Modou Dieng, notre professeur qui a été entièrement et -B permanemment disponible durant tous nos travaux ; IB monsieur Babacar Sèse qui nous a été d’une grande contribution O LI dans l’analyse des données. E U EQ TH ii MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE SIGLES ET ABREVIATIONS Principales abréviations utilisées listées par ordre alphabétique: - BFR : besoin en fonds de roulement - BFRE : BRF d'exploitation - BRFHE :BFR hors exploitation -BTP : bâtiment et travaux publique C ES -CAF : capacité d'autofinancement - CAHT : chiffre d'affaires hors taxes AG - EAR : effets à recevoir -B - EBE : excédent brut d'exploitation O LI - EAP : effet à payer IB - EENE : effets escomptés non échus E U - IS : impôt sur les sociétés EQ - FR : fonds de roulement TH - ETE : excédent de trésorerie d'exploitation - RCAI : résultat courant avant impôt - SIG : soldes intermédiaires de gestion - TTC : toutes taxes comprises - TN : trésorerie nette - VA: valeur ajoutée iii MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE SOMMAIRE Dédicace Remerciement Sigle et abréviation CHAPITREI : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE…………………….…………..3 Section1 : Revue critique de littérature………………………………………….…………………..3 ES C Section2 : Problématique…………………………………………………………...………………..11 Section3 : Cadre méthodologique………………………………………………..…………………14 AG CHAPITREII : CADRE CONCEPTUEL…………………………..………………………16 IB -B Section1 : définition des concepts……………………………………….……………………16 O LI Section 2 : les indicateurs de performances……………………………...……………………23 Section3 : analyse de la rentabilité……………………………………………………………26 EQ TH CHAPITREIII : CADRE ANALYTIQUE ET PRATIQUE……………..…..…………..….35 E U Section1 : calcul et analyse des soldes intermédiaires de gestion…………………..……........35 Section2 :méthode de détermination du risque d’exploitation…………………..……………42 Section3 :analyse de liquidité et analyse fonctionnelle du risque de défaillance………..…….43 Conclusion…………………………………….…….…………...…………………..………49 iv MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE INTRODUCTION GENERALE Pendant, longtemps l’analyse financière a été un outil au service des banquiers. Aujourd’hui elle est devenue un instrument à l’usage des managers, en s’intéressant davantage à la stratégie de l’entreprise. Elle permet ainsi l’examen et l’appréciation critique de l’activité, principalement de la situation financière de l’entreprise et la formulation des jugements de valeurs qualitatifs et/ou quantitatifs qui se rapportent à la dynamique des ventes et des perspectives managériales. Cet examen ne peut être conduit qu’avec une analyse complexe des mécanismes de formation et de modification des phénomènes spécifiques à l’entreprise, ainsi que de ses résultats. C ES L'analyse financière se rapporte à l'évaluation méthodique de la situation financière d'une AG entreprise, d'une personne ou d'un projet. -B Le but de cette analyse est de fournir, à partir d'informations chiffrées d'origines diverses, une vision synthétique qui fait ressortir la réalité de la situation et qui doit aider le dirigeant, IB l'investisseur et le prêteur dans leur prise de décision. Les aspects les plus souvent étudiés sont O LI la rentabilité, la solvabilité et la liquidité de l'activité considérée. TH Etablir un diagnostic financier est la principale finalité de l'analyse financière. En gestion d'entreprise, il existe plusieurs raisons qui amènent les managers d'entités économiques EQ publiques ou privées à faire un examen des forces et faiblesses de l'organisation dans l'objectif E financière. l'évolution de sa situation économique et U de porter un jugement sur sa rentabilité, sur En langue française, le mot diagnostic a deux sens : un sens étroit et médical, c’est le fait de déterminer une maladie d'après ses symptômes, c’est la partie de l'acte médical qui permet de déterminer la nature de la maladie observée et de la classer dans un système de références d’une part. D’autre part le diagnostic est quelque chose de plus général : c’est une prévision, une hypothèse tirée de signes, ou encore la description des aspects caractéristiques d'une situation. C’est cette dernière approche, description des aspects caractéristiques d'une situation, qui retiendra notre attention. Une entreprise a besoin de faire ou de faire faire son diagnostic comptable et financier non seulement lorsqu'elle se trouve dans une situation critique ou très compromise, mais encore lorsque sa situation est ou paraît bonne à titre de 1 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE simple information. Mais les deux opportunités de diagnostic ne sont pas vraiment séparées, car l’opposition entre la situation normale d’une entreprise et une situation compromise n’est pas toujours tranchée. Le diagnostic ne doit pas non plus être un acte ponctuel : on tire beaucoup d’enseignement de sa répétition et de sa régularité dans le temps. Une bonne entreprise est rentable, solvable et flexible, une mauvaise entreprise n’est ni rentable, ni solvable, ni flexible, mais beaucoup d’entreprises sont dans des situations intermédiaires, plus ou moins rentables, plus ou moins solvables et plus ou moins flexibles. Le diagnostic financier doit préciser dans quelle mesure on peut toutes les juger. C L'environnement économique difficile à analyser, la poussée de la concurrence nationale et ES surtout internationale conduisent les responsables d'entreprises à ne négliger aucun atout, et AG spécialement aucun atout comptable et financier. Les récentes affaires du type Enron ou WorldCom ont bien montré que ceux qui négligeaient ces atouts avaient tort. -B Les défaillances sont généralement prévisibles et pourraient être évitées à temps par un IB contrôle de gestion plus rigoureux O LI L’entreprise peut donc prévoir ces difficultés par une bonne analyse de ses documents TH comptables, elle doit aussi intégrer la gestion du risque dans ses stratégies. Boutique. U EQ Ce présent travail tente de diagnostiquer la rentabilité et la solvabilité de l’entreprise SEN E Pour mieux circonscrire les contours de ce thème, nous nous proposons de le structurer en trois (3) chapitres. Le premier sera consacré à la présentation du cadre théorique et méthodologique de l'étude ; le second s'appesantira sur le cadre conceptuel de l’étude et le troisième sur le cadre pratique. 2 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE CHAPITREI : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE Ici, il sera question d’aborder les textes des auteurs relatifs à ce thème, de présenter l’intérêt de la problématique, de définir les différents hypothèses et objectifs et de présenter notre approche méthodologique Section 1 : Problématique Comme toutes les activités d’une entreprise se traduisent en flux financiers, la bonne gestion de celles-ci est une nécessité. L'analyse financière devient alors « un ensemble des travaux qui permettent d'étudier la C ES situation de l'entreprise, d'interpréter les résultats et d'y prendre les décisions qui impliquent des flux monétaires. Son but est de porter un jugement destiné à éclairer les actionnaires, les AG dirigeants, les salariés et les tiers sur l'état de fonctionnement d'une firme, face aux risques auxquels elle est exposée en se servant d'informations et des sources externes». -B Les activités de l'analyse financière englobent la collecte des données significatives et leur IB interprétation afin de tirer des conclusions sur la santé financière d'une entreprise, sa politique O LI d'endettement et de refinancement. TH L'analyse financière a pour objectif de rechercher les conditions de l'équilibre financier de EQ l'entreprise et de mesurer la rentabilité des capitaux investis. Elle vise à établir un diagnostic sur la situation actuelle pour servir de support à un pronostic». U E La performance d'une entreprise présente un caractère multidimensionnel, cependant, elle est le plus souvent exprimée et appréhendée par des indicateurs financiers élaborés sur la base des informations contenues dans les comptes annuels, ces indicateurs ont pour objet de mesurer les performances électroniques et financières de l'entreprise. Dans une approche traditionnelle, elle repose sur l'étude en termes absolus et relatifs des soldes de gestion. Les outils de mesure de performance les plus souvent utilisés dans cette perspective sont des ratios de profitabilité des activités et de rentabilité des capitaux employés,... La comptabilité constitue historiquement le premier système d'information de l'entreprise. Aujourd'hui, parmi les données communes à toutes les entreprises, les informations comptables occupent une place privilégiée et constituent, pour le diagnostic économique et 3 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE financier une matière première de base. Elles fournissent à l'entreprise des indications systématiques, homogènes parce que normalisées et synthétiques. Tous les responsables d'entreprises soulignent l'incertitude et la difficulté de la prévision face à la situation actuelle nationale et internationale. Dans un tel contexte il est indispensable pour l'entreprise de maîtriser les structures économiques et financières grâce au diagnostic financier. Toutefois, la performance oblige à tenir compte de la férocité de l'entreprise et de la volonté de l'entrepreneur de vouloir maintenir un certain rythme de croissance. C De ce qui précède, nous avons entrepris l’analyse financière par le compte de résultat d’une ES entreprise en vue de porter un jugement sur sa santé financière en déclinant du contexte la AG question d’étude suivante : « Comment ont évolué la rentabilité de SEN Boutique entre 2011 et 2012 ? » -B Afin d’apporter des éléments de réponse à cette problématiques, nous dégageons quelques IB objectifs et formulons des hypothèses de recherche. O LI 1. Objectifs de l’étude TH EQ L'objectif général de notre travail de mesurer par le compte de résultat, la rentabilité des activités de SEN boutique Dakar sur la période de 2011 à 2012. U E La réalisation de cet objectif général passe par les objectifs spécifiques ci-après : O1 : Apprécier la structure financière de SEN Boutique ; O2 : Mesurer la rentabilité économique et financière de l’entreprise. 2. Hypothèse de recherche 2 .1 hypothèse principale Notre proposition de réponse sommaire et provisoire est la suivante : 4 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE La mise en place d’un système de contrôle statique de gestion financière du bilan par l’analyse liquidité et l’analyse fonctionnelle permettant d’évaluer le risque de défaillance de l’entreprise. 2.2 Hypothèses secondaires la méthode de solde intermédiaire de gestion basée sur le compte de résultat permet une bonne détermination du risque de perte d’exploitation mais aussi, une optimisation des performances de l’entreprise. Les ratios de gestion et d’équilibre financier permet de se prémunir contre le risque de AG ES C faillite et contribue à la stabilité de la trésorerie de l’entreprise -B Section 2 : Revue critique de littérature IB O LI 1- Analyse financière TH L'analyse financière d'une entreprise ne peut être dissociée d'un diagnostic stratégique la concernant. En effet l'environnement dans lequel se trouve l'entreprise (marché, EQ concurrence…) ainsi que ses caractéristiques propres (forces et faiblesses) permettront de U préciser l'analyse qui sera faite à partir des comptes. Parfois même c'est le diagnostic E stratégique qui expliquera certaines informations du bilan ou du compte de résultat. Ce diagnostic pourra également servir en termes de prospective. En effet, l'analyse stratégique permettra de mieux apprécier les évolutions du marché sur lequel évolue l'entreprise ainsi que les meilleurs choix en termes de financement, de diversification…. Après cette démarche qu’est-ce que l’analyse financière ?, le résultat qui en découle est fortement contextualisé et doit être utilisé avec recul et bon sens c'est-à-dire avec attention (le ratio varie d’un secteur à un autre car le même ratio utilisé dans un hypermarché n’aura pas la même signification chez un industriel !) ». De ce point de vue, l’analyse financière requiert diverses méthodes. 5 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Selon Elie COHEN(1997), dans son ouvrage Analyse Financière , conçoit l’analyse financière comme « un ensemble de concepts, de méthodes et instruments permettant de formuler une appréciation relative à la situation financière de l’entreprise, aux risques qui l’affectent par rapport à la qualité de ses performances ». D’après Karen BERMAN(2005) et Joe KNIGHT(2005), dans comprendre la finance paru aux éditions Eyrolles en octobre 2005, assimilent les ratios comme une fenêtre sur les finances de l’entreprise. Ils expliquent en bref ce que les documents financiers disent en détail. La puissance des ratios vient de ce que les chiffres des états financiers à eux seuls ne disent pas tout. Les ratios renvoient souvent à des comparaisons et vous en disent plus que les C chiffres bruts. Il existe quatre catégories de ratios classiquement utilisés pour analyser les l’efficacité. AG ES performances d’une entreprise : ils portent sur la rentabilité, l’endettement, la liquidité et Les ratios étant trop nombreux, plus d’une centaine, nous choisiront ceux qui nous semblent IB -B les plus importants dans l’analyse financière de l’entreprise. Pour Jérôme CABRY(2001) et Jacky KOEHL(2001), dans leur ouvrage « Analyse O LI Financière », Edition Pearson Education 2001 considère cette discipline à la fois simple et compliquée. D’une part, elle fait référence à des notions que tout un chacun peut appréhender TH intuitivement : la rentabilité, l’autofinancement, la solvabilité…D’autre part, elle nécessite EQ simultanément de la rigueur dans l’utilisation des outils et de la flexibilité dans l’exercice du jugement. La maitrise du processus de diagnostic suppose une capacité à s’extraire de la U E connaissance immédiate, c'est-à-dire un renoncement aux idées préconçues et une volonté de dégager les phénomènes fondamentaux sans s’arrêter aux apparences initiales. En préalable, une parfaite appréhension des techniques d’analyse et leur principe est bien entendu requise. Selon Modigliani et Miller les modes de financement des entreprises ont connu une profonde évolution. A côté des instruments traditionnels permettant de procurer des crédits ou de renforcer les fonds propres des entreprises, plusieurs nouveaux instruments originaux et complexes ont fait leurs apparitions dans la plupart des pays en voie de développement. Face à cette situation, les entreprises cherchent à déterminer la meilleure stratégie de financement. L’entreprise devrait-elle réinvestir la majeure partie de ses bénéfices ou les verser en dividendes ; en cas de besoins en fonds supplémentaires, devrait-elle émettre d’autres actions ou emprunter ? 6 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Dans un environnement marqué par l’ouverture de l’économie en général à la compétition internationale, l’amélioration des performances des entreprises aussi bien sur les plans technique et organisationnel que sur le plan financier est inéluctable. Dans ce cadre, le marché boursier est à même de constituer une source de financement complémentaire sinon une alternative permettant aux entreprises de répondre à leurs besoins financiers, de s’insérer dans un processus de développement et de modernisation et partant de faire à la concurrence internationale. Les défaillances d’entreprises qui affectent plus particulièrement les petites et moyennes entreprises sont en constante croissance. Il se pose donc le problème crucial de la détection de C ces défaillances. Jusqu’à maintenant, les seuls outils restent ceux de l’analyse financière qui ES ne considèrent que les conséquences et non les causes des dysfonctionnements, d’où une valeur prédictive trop limitée dans le temps. Les résultats financiers des entreprises sont la AG conséquence de la mise en œuvre d’une stratégie, qui implique principalement le chef d’entreprise et les responsables financiers dans leurs comportements. -B IB L’objectif d’un gestionnaire financier est de déterminer la structure financière optimale qui O LI permet de minimiser le coût du capital et ainsi maximiser la valeur de l’entreprise. Cette préoccupation a été analysée par plusieurs approches théoriques. C’est en 1959 avec Modigliani et Miller que l’étude de structure financière TH l’apparition de l’article des entreprises a pris l’importance. Dès lors, les études consacrées à la structure financière ont EQ beaucoup évolué. En effet, de nouvelles théories ont été développées à partir des années 70 U pour remettre en cause l’analyse de la théorie néoclassique et s’adapter à la réalité des E entreprises. Ce courant de pensée a contribué à l’enrichissement de la théorie financière en intégrant de nouvelles hypothèses et de nouveaux modèles. La prise en compte de l’imperfection des marchés, des coûts d’agence, de l’asymétrie d’information et de la considération d’autres facteurs liés ou non à l’activité de l’entreprise constituent un éclairage qui a son importance pour comprendre les déterminants du choix de la structure financière. La problématique de financement des entreprises nécessite une analyse pouvant contribuer à l’élaboration d’une stratégie de financement adaptée aux exigences du contexte économique. En somme, les différents auteurs cités ci-dessus ont chacun une approche de l’analyse financière qui se rapproche l’une de l’autre. En effet, ces auteurs en l’occurrence CABY KOEHL, et Modigliani -Miller font une analyse de la structure financière par les notions de 7 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE financement d’où la rentabilité, l’endettement. Mais aussi ils définissent la structure financière comme une insertion dans un processus de développement et de modernisation, portant sur comment faire face à la concurrence internationale. Pour Modigliani les entreprises devraient réinvestir la majeure partie de leurs bénéfices ou les verser en dividendes. Or pour CABY et KOEHL(1997) les entreprises doivent avoir un contrôle sur les performances futures et actuelles et sur sa capacité à financer durablement son activité. Quant à COHEN(1997), il traduit l’analyse financière comme des méthodes mises en place pour évaluer la situation ou performance financière d’une entreprise. L’analyse financière possède alors sa démarche, cela rejoint à peu près le point de vue de Karen BERMAN(2005) C et Joe KNIGHT(2005) pour qui l’analyse financière se résume à calculer des ratios et à les 2- Performance AG ES interpréter afin de mettre en avant leur évolution dans le temps. -B La performance est un concept qui débouche sur des divergences selon les auteurs et les chercheurs qui l'ont traitée. Selon Bourguignon1, la performance se définit « comme la IB réalisation des objectifs organisationnels, quelques soient la nature et la variété de ces O LI objectifs. Cette réalisation peut se comprendre au sens strict (résultat, aboutissement) ou au sens large du processus qui mène au résultat (actions) ». TH EQ Pour Lebas2, « la performance n’existe que si on peut la mesurer ». U Louart3 souligne que dans sa polysémie naturelle, la performance s'appuie sur de multiples E repères : économique (rentabilité, compétitivité), juridique (conformité légale, solvabilité), organisationnel (compétence, efficience) ou social (implication, satisfaction des salariés). Il ajoute que la performance dépend d'un environnement relativisé par des critères comparatifs ou des options stratégiques. Il est possible d'enrichir la mesure et d'en accroître l'objectivité, mais le résultat sera toujours partial. Dans le langage courant, la performance renvoie à quatre significations majeures : l'action ou le processus, les résultats de l'action, le succès et la capacité ou le potentiel. Pour certains auteurs, elle est assimilée à l'efficacité, à la compétitivité. D'autres la considèrent comme 1 Bourguignon (2000, p 934) Lebas (1995) 3 Pierre Louart (1996) " Enjeux et mesures d'une GRH performante " 2 8 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE semblable à l'efficience, le rendement, la productivité. La performance est définie comme « la raison des postes de gestion, elle implique l'efficience et l'efficacité » Albanes4. Selon Miles5, elle est définie comme « la capacité de l'organisation à réaliser une satisfaction minimale des attentes de sa clientèle stratégique ». Pour E. Morin6, la performance elle-même sera perçue comme un objectif à atteindre. Dans cette optique il recense quatre approches de performance qui sont : L'approche économique : elle se repose sur la notion centrale des objectifs à atteindre. Ces derniers traduisent les attentes des propriétaires dirigeants, ils sont souvent énoncés en termes économiques et financiers. L'illustration de cette approche est reflétée par la récente étude de C J. Caby7 (1996) qui souligne les prolongements stratégiques d'une telle conception. Pour eux, ES la création de valeur passée ou anticipée se fonde sur une croissance de l'activité, soit sur une AG politique de dividendes raisonnée en fonction des investissements futurs encore, sur une préférence pour les financements externes. La performance s'apprécie à travers la rentabilité -B économique. Celle-ci a pour but de mesurer l'efficacité de l'ensemble des capitaux utilisés, IB l'évolution des ventes c'est-à-dire de juger la capacité de l'entreprise à réaliser un bénéfice. O LI L'approche sociale : elle découle des apports de l'école des relations humaines qui mettent l'accent sur les dimensions humaines de l'organisation. R. E. Quinn et J. Rohrbaugh8 indiquent TH que cette approche ne néglige pas les autres approches de la performance mais intègre les EQ activités nécessaires au maintien de l'organisation. Pour cette raison, le point central devient la morale et la cohésion au sein de l'entité considérée. Cette conception est défendue par B. M. U E Bass qui, dès 1952, enjoint de considérer comme ultime critère de valeur organisationnelle, celle des hommes. Néanmoins, l'acceptation de cette hypothèse dépend du postula suivant : atteindre les objectifs sociaux permet d'atteindre les objectifs économiques et financiers ; L'approche systémique est développée par opposition aux approches précédentes, comme étant trop partielle. Elle met en exergue les capacités de l'organisation : l'efficacité organisationnelle est le degré auquel l'organisation en tant que système social dispose de 4 Albanes (1978) La performance de l'entreprise, Economica, Paris Miles (1986) 6 Edgar Morin (1994) : l’efficacité de l’organisation : conception intégrée. Editeur Gaetan Morin. 7 Stratégie et finance : Le processus de création de valeur avec Marie-France Clerc-Girard et Jacky Koehl, Revue Française de Gestion, n°108, pp.49-56, 1996 8 R. E. Quinn et J. Rohrbaugh (1981) "A Competing Values Approach to Organizational Effectiveness", Public Productivity Review, Vol.5, n°2, pp.122-139 5 9 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE ressources et moyens, remplit les objectifs sans obérer ses moyens et ressources et sans mettre une pression indue sur ses membres (B. S. Georgopoulous9, 1957). La dernière approche qualifiée de politique par E. M. Morin repose sur une critique des précédentes. En effet, chacune des trois approches précédentes assigne certaines fonctions et certains buts à l'entreprise ; or tout individu peut avoir ses propres critères pour juger la performance d'une organisation. Le concept possède ainsi autant de significations qu'il existe d'individus ou de groupes qui l'utilisent (Morin, 1992). Pour un dirigeant, la performance pourra être la rentabilité ou la compétitivité de son entreprise ; pour un employé, elle pourra être le climat de travail et pour C un client, la qualité des services rendus. La multiplicité des approches possibles en fait un ES concept surdéterminé, et curieusement, il est indéterminé en raison de la diversité des groupes AG qui composent l'organisation. -B Chaque performance est donc le fruit d'une situation particulière, dans laquelle certains acteurs confrontent leurs intentions ou leurs attentes avec ce qui s'est réalisé. Ils comparent IB avec le passé ou avec ce que les autres ont pu réaliser dans des circonstances similaires. O LI 3- Structure financière TH La réflexion sur une structure financière optimale dans une optique micro-économique nous EQ amène à rechercher un optimum dans le rapport Dettes / Capitaux propres qui minimise le U coût moyen pondéré du capital. Au regard de tout ce qui a été écrit, nous constatons que la E littérature sur la structure financière des entreprises a été largement dominée par le débat sur la relation entre la structure du capital et la valeur de la firme. Plusieurs études sur la structure financière des entreprises ont été faites depuis Modigliani et Miller (1958), ils considèrent que la structure n'a pas d'impact sur la valeur de l'entreprise, cette neutralité a été fortement critiquée par les traditionalistes qui soutiennent la thèse de l'existence d'une structure financière optimale. En d’autres termes, la valeur d'une entreprise dépend de la manière dont elle est financée. Pour maximiser la valeur d'une entreprise, il faudra minimiser le coût moyen des ressources investies. 9 GEORGOPOULOUS B.S., TANNENBAUM A.S. (1957), « A study of organizational effectiveness » IN American Sociological Review, vol. 22 10 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE En 1958, Franco Modigliani et Merton Miller ont écrit un article connu sous le nom The Cost of Capital, Corporation Finance and the Theory of Investment. Ils ont démontré que, dans un marché financier parfait sans coûts de transaction et en l’absence d’impôt sur les sociétés, la valeur d’un actif économique était indépendante de son mode de financement. La structure financière n'a aucune incidence sur la valeur de la firme. La structure financière choisie par l'entreprise ne peut pas modifier sa valeur. Quel que soit le mode de financement endettement, capitaux propres ou autres titres de créances, la valeur de l’actif se maintient. Les investissements sont capables de substituer un endettement personnel à un C endettement de l'entreprise et de reproduire ainsi toute structure financière que la firme ES pourrait vouloir atteindre. Par conséquent, selon Modigliani et Miller, les changements dans la structure financière sont une chose sans valeur dans un marché parfait. AG La valeur d'un actif est conservée intacte indépendamment de la façon dont on finance cet -B actif. C'est le côté gauche du bilan (les actifs réels) qui détermine la valeur d'une entreprise et non les proportions d’emprunts et de capitaux qu'elle possède au passif. IB O LI A la suite des travaux de Modigliani et Miller (1958 et 1963) sur la structure du capital de TH l'entreprise, différentes théories ont été proposées pour relâcher notamment l'hypothèse du EQ marché parfait. Parmi celles-ci, nous trouvons la théorie du ratio optimal d'endettement. U Cette théorie s'appuie sur la notion d'arbitrage tout en prenant en compte différents coûts tels E que les coûts de faillite (Myers ;1984) et les coûts d'agence (Jensen et Meckling (1976) ; Jensen 1986). Dans ce cadre, un ratio d'endettement optimal doit résulter d'un arbitrage entre les gains potentiels liés à l'endettement d'une part, et les risques et les coûts liés à ce même endettement d'autre part. La théorie statique de Trade-off constitue le premier axe de progrès depuis la Théorème de MM. Cette théorie connue aussi sous le nom théorie de compromis, ou encore la théorie d'arbitrage symétrique, renvoie à l’arbitrage entre l'économie d’impôt lié à l'endettement et les coûts de faillite dus à une dette excessive. La théorie de Trade-off a pour objet d'expliquer comment atteindre une structure optimale du capital qui maximise la valeur de l'entreprise. Elle soutient que le niveau optimal 11 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE d'endettement est atteint lorsque l'économie d'impôt attribuable à l'endettement se trouve annulée par l'accroissement des coûts potentiels d'agence et de faillite. Ainsi, la prise en compte de la fiscalité et des coûts de faillite suggère l'existence d'un ratio optimal de la dette. Dans son article « The Capital Structure Puzzle », Myers souligne que le ratio d'endettement optimal de la firme est souvent déterminé par un compromis entre les coûts et les bénéfices d'endettement et ce, en laissant fixe les actifs de la firme ainsi que ses plans d'investissements. Selon Myers, la firme est supposée substituer la dette aux fonds propres ou les fonds propres à la dette jusqu'à ce que la valeur de la firme soit maximisée. ES C AG Suite à cette prise en compte du rôle de la fiscalité, il s'avère donc que les entreprises doivent maximiser la quantité de dette au sein de leur structure de financement pour tirer un bénéfice -B optimal de l'avantage fiscal associé. IB Si la fiscalité favorise l'endettement de l'entreprise par le biais de l'augmentation de sa O LI capacité financière, elle engendre sans équivoque l'accroissement du risque de défaut de l'entreprise. La théorie financière moderne a beaucoup mis l'accent sur les divers coûts qu'elle TH présente comme des limites à l'endettement. Ainsi, les coûts dits de faillite sont les coûts liés à exposées aux risques de faillite. U EQ la menace d’une cessation d’activité de l’entreprise. Les entreprises endettées sont plus faillite. E La théorie de Trade-off oppose à l'avantage fiscal de la dette l'augmentation des coûts de En 1984, dans un contexte d'asymétrie d'information, Myers et Majluf montrent que les problèmes d'asymétrie d'information entre les actionnaires actuels et les actionnaires potentiels peuvent provoquer une priorité au niveau du schéma de financement. Ils développent une théorie connue sous l'acronyme de « Pecking Order Theory ». Selon cette théorie, les entreprises ont des priorités dans le choix des sources de financement. Ainsi, elles privilégieront : 12 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE En premier lieu, l'autofinancement. Elles adaptent leurs objectifs de paiement de dividendes en fonction de leurs opportunités d'investissement. Selon les années, les résultats et les opportunités étant variables, les entreprises devront tirer sur leur trésorerie. Puis, si cela ne suffit pas et qu'il faut faire appel à un financement externe, elles feront recours à la dette. Pour être sûres de pouvoir le faire à tout moment, elles conservent des lignes de crédits. Si les entreprises ne peuvent faire appel à l'endettement classique, elles émettront des titres en partant du moins risqué vers le plus risqué. Enfin si tout ce qui précède s'est révélé insuffisant, des actions seront émises. C Nous voyons donc que l'entrepreneur choisit, non pas au hasard, son financement. Cet ordre ES de priorité est dicté par la ligne du moindre effort des dirigeants et par une volonté de limiter les coûts d'intermédiation des opérations AG La synthèse de toutes ces réflexions nous permet de dire qu’une bonne lecture des états -B financiers et une parfaite maîtrise des outils de gestion financière nous permet de réduire considérablement toutes les terminologies de la défaillance des entreprises (faillite, risque de IB crédit, probabilité de non remboursement…). O LI TH En définitif, il revient d’utiliser les outils d’analyse et de gestion de risque de perte performance des entreprises. Section 3 : Cadre méthodologique E U EQ d’exploitation (risque de perte d’exploitation et du risque de perte globale) pour mesurer la 1. Cadre de l’étude En vue de l’obtention du DESS en Gestion et Administration des entreprises au centre Africain de management, nous sommes dans l’obligation de rédiger un mémoire professionnel. L’évaluation des performances financière des entreprises nécessite une démarche spécifique et particulière. 13 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Notre étude se déroulera au Sénégal, plus précisément à Dakar. Elle consistera en l’analyse de la structure financière de l’entreprise et l’évaluation de ses performances. 2. Délimitation du champ de l’étude Notre étude porte sur l’analyse du risque de défaillance et l’évaluation des performances financière des entreprises évoluant au Sénégal dans les secteurs du commerce. Elle se déroule durant l’année académique 2012 – 2013. 3. Techniques d’investigation C Cette présente étude a été menée à bien grâce aux recherches documentaires faites à la AG ES bibliothèque du centre africain d’étude en gestion. Nous avons également consulté des sites Internet afin de fournir des informations récentes sur -B les différents aspects de notre sujet de mémoire. IB Ces différentes techniques d’investigations nous ont permis en résumé de recueillir des TH 4. Méthodes O LI données pertinentes ayant servi à l’atteinte de nos objectifs précités. La méthode est l'ensemble des démarches qui suit l'esprit pour découvrir et démontrer la EQ vérité. Pour atteindre notre objectif, plusieurs méthodes ont été utilisées. Il s'agit de : E U 4.1 Méthode analytique Elle a été utilisée dans l'analyse des données des états financiers et de divers documents de la société ainsi que pour le calcul des ratios. Elle nous a permis de traiter systématiquement toutes les informations et les données collectées en insistant beaucoup sur chaque cas. Notre étude porte sur l’analyse des documents de 2011 à 2012. 4.2 Méthode comparative Elle nous a été d'une grande importance car elle nous a permis de comparer les états financiers, présentés année par année, afin d'en apprécier la performance. 4.3 Méthode synthétique 14 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Elle nous a permis de résumer les différentes théories développées par les auteurs en rapport avec notre sujet de recherche. 4.4 Méthode comptable Il s’agit d’analyser les comptes de SEN boutique et BTP, bilan, compte de résultat, flux de trésorerie pour détecter ses performances financières et en dégager les points forts, les points faibles. AG ES C IB -B O LI E U EQ TH 15 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE CHAPITRE II : CADRE CONCEPTUEL Dans ce chapitre, il sera question de définir les différents concepts relatifs à notre thème d’étude. Pour cela, nous parlerons des termes de base de la comptabilité, nous décrirons ce qu’est l’analyse de la structure financière d’une entreprise, nous ferons de même pour l’analyse de sa rentabilité et enfin présenter un cas pratique d’application. Section1 : définition des concepts Dans cette sous-partie, nous aborderons et définirons les différents termes que le jargon comptable utilise. C 1. Définition des concepts ES Analyse statique AG Selon Georges Sauvageot dans son ouvrage « La comptabilité », édition Nathan 2010 -B , l'analyse statique de l'équilibre financier privilégie la notion de fonds de roulement. Le fonds de roulement doit être positif et il représente une marge de sécurité devant permettre à IB l'entreprise d'honorer ses engagements envers les tiers, c'est à dire qu'il doit permettre de EQ TH Analyse dynamique O LI préserver la solvabilité. E Le Bilan U L'analyse dynamique permet de diagnostiquer et d'expliquer l'évolution du déséquilibre financier mais ne permet pas d'apprécier l'ampleur du déséquilibre. La situation d’une entreprise à un moment donné se compose : - D’une part, de l’ensemble des biens qu’elle possède ; - D’autre part, de l’ensemble des sommes qui lui ont permis de posséder ces biens. En comptabilité, la situation d’une entreprise à une date donnée est représentée par un tableau appelé bilan. Le bilan qui est un document comptable est une « photographie » du patrimoine d’une entreprise ; il fait partie des états financiers et regroupe la classe de comptes de 1 à 5. Il décrit séparément et selon un classement fonctionnel, les éléments de l’actif ou emplois 16 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE (utilisation des ressources) et ceux du passif ou ressources (origine des ressources). Il comprend deux (2) parties : - L’actif à gauche - Le passif à droite L’actif ou l’emploi « Un actif est un élément identifiable du patrimoine ayant une valeur économique positive pour l’entité, c’est à dire un élément générant une ressource que l’entité contrôle du fait d’événements passés et dont elle attend des avantages économiques futurs ». L’actif exprime à la date donnée les emplois qui ont été faits à partir des ressources. On distingue : C L’actif immobilisé (immobilisations corporelles, incorporelles, en cours et financières) - L’actif circulant (créances, stocks de marchandises, de matières premières…) - La trésorerie-actif (banque, caisse, chèques postaux, titres de placements…) AG ES - Le passif ou les ressources IB -B Selon le SYSCOA, le passif exprime à la date d’établissement du bilan l’origine et le montant suivants : O LI des diverses ressources se trouvant à la disposition de l’entrepris. Il est composé des éléments TH Les fonds propres (capitaux propres, réserves, report à nouveau, résultat …) - Les fonds « étrangers » (dettes d’exploitation – fournisseurs, personnel, état -, dettes EQ - E bancaire...-) U financières –emprunts, dettes de crédit-bail - et la trésorerie-passif –découvert o Différents bilans qui existent Mis à part le bilan comptable, il existe deux types de bilan : Le bilan financier ou bilan liquidité Il sert de base à une analyse qui se fonde sur le degré de liquidité de l'organisation étudiée et qui permet d'évaluer son risque de cessation de paiement (il est souvent établi par les banques dans le cas d'une demande de crédit). Ce risque de cessation de paiement ne dépend pas des richesses de l'entreprise mais du montant de ses disponibilités (elle ne peut pas rembourser un prêt avec un immeuble). 17 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Donc, le bilan financier se fonde sur 2 critères : L'ECHEANCE et la REALITE DES AVOIRS. Le bilan fonctionnel pour l’analyse de la structure financière Le bilan fonctionnel est un bilan dont les postes d’actifs et de passifs sont regroupés en grandes masses. Il reprend tous les comptes des classes 1 à 5 mais avec une présentation différente de celle du bilan comptable et explique le fonctionnement de l’entreprise. Il permet une étude du financement de l’entreprise en faisant une distinction entre : les cycles longs (financement et investissement) et les cycles courts d’exploitation. Il permettra de calculer : Le Fonds de Roulement Net Global (FRNG) C ES Le Besoin en Fonds de Roulement (BFR) La trésorerie nette AG La présentation fonctionnelle du bilan facilite l’analyse de l’équilibre financier d’une Emplois stables Ressources stables TH Immobilisations brutes PASSIF O LI ACTIF IB Tableau 1: Retraitement du bilan -B entreprise. Capitaux propres EQ Amortissements et provisions Dettes financières U Dettes d'exploitation Actif d'exploitation Avances des clients Stocks Dettes fournisseurs Avances de fournisseurs Autres dettes Créances Produits constatés d'avance E Actif Circulant Charges constatées d'avance Trésorerie Trésorerie Trésorerie active (disponibilités) Trésorerie passive (découverts) T ;,OTAL TOTAL Source : Jean-Jacques Friedrich « Comptabilité Générale & Gestion des entreprises (6e édition juillet 2010) 18 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Tableau 2: Les grandes masses du Bilan fonctionnel ACTIF PASSIF Emplois stables Ressources stables Actif Circulant Dettes d'exploitation Actif d'exploitation Trésorerie Trésorerie TOTAL TOTAL Source : Jean-Jacques Friedrich « Comptabilité Générale & Gestion des entreprises (6e édition juillet 2010) C ES Le compte de résultat AG Le compte de résultat est un document comptable comprenant l'ensemble des produits et des charges qui viennent enrichir ou appauvrir le patrimoine de l'entreprise pendant une période -B déterminée. L’analyse du compte de résultat est essentielle puisqu’elle permet d’identifier les différents produits générateurs de richesse pour l’entreprise mais également les charges qui IB viennent minorer son résultat. L’analyse du compte de résultat apporte donc de précieuses O LI indications sur la capacité bénéficiaire de l’entreprise, sur l'évolution de ses performances et sur ses perspectives. TH RESULTAT NET = PRODUITS – CHARGES Définition de la CAF U EQ - E Selon Georges Sauvageot dans son ouvrage « La comptabilité », édition Nathan 2010, la capacité d'autofinancement (CAF) est l'ensemble des ressources internes de l'entreprise dégagées par son activité permettant d'assurer son financement. Elle représente donc un excédent de ressources internes et correspond à la différence entre les produits encaissables et les charges décaissables, c'est-à-dire à un flux potentiel de trésorerie. - Définition de la rentabilité économique La rentabilité économique est un indicateur de la performance des capitaux investis, indépendamment des choix de financement retenus (interne ou externe). Elle traduit la capacité de l’entreprise à générer des profits à partir des capitaux engagés. 19 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Plus la rentabilité économique est élevée, mieux c’est pour l’entreprise. - Définition de la rentabilité financière La rentabilité financière est un indicateur qui mesure la capacité de l’entreprise à rémunérer Les apporteurs de capitaux (associés, actionnaires, …). La rémunération peut prendre la forme de dividendes pour les détenteurs d’actions ou de versement d’intérêts pour les détenteurs d’obligations. Plus, la rentabilité financière est élevée, mieux c’est. - Définition de l’effet de levier C L’effet de levier désigne l’utilisation de l’endettement pour augmenter la capacité ES d’investissement d’une entreprise, d’un organisme financier ou d’un particulier et l’impact de AG cette utilisation sur la rentabilité des capitaux propres investis. 2 - analyse de la structure financière -B Il peut être apprécié à partir de la relation fondamentale de trésorerie (Trésorerie nette = TH Placer les excédents de trésorerie EQ Si le FRNG est supérieur au BFR, la trésorerie est positive ; l’entreprise dispose de disponibilités. O LI Tableau3 : outils de mesure de la trésorerie IB FRNG – BFR). Si le FRNG est insuffisant pour couvrir le BFR, la trésorerie est négative. Une trésorerie négative indique que l’entreprise a du mal à financer son cycle d’exploitation. L’entreprise finance alors une partie de son cycle d’exploitation par des concours bancaires qui Tableau4 : outils de mesurecourants de la trésorerie ont la particularité d’être très coûteux. E U Une trésorerie trop importante est peu rentable, il faudra la placer à court terme pour qu’elle produise des intérêts. Augmenter ses ressources stables Réaliser de nouveaux emprunts et/ou réaliser une augmentation de capital. Diminuer son BFR et notamment son BFRE Demander à ses fournisseurs d’allonger la durée du crédit qu’ils lui accordant. Réduire la durée du credit client (ce qui est commercialement difficile, mais l’entreprise peut leur proposer un escompte pour paiement comptant). Réduire le montant des stocks en cherchant à optimiser les approvisionnements. Chercher des liquidités (escompte d’effets de commerce….) 20 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Estimation d'une situation en fonction du FRNG, du BFR, et de la TN TN > 0 TN < 0 BFR > 0 : bonne situation BFR > 0 : situation viable ; l'endettement à long terme devrait prendre le relais d'une probablement des imprudences trésorerie négative (au coût probablement >0 C FRNG BFR < 0 : bonne situation, avec <0 BFR < 0 : léger risque d'insolvabilité, dépendant du niveau de trésorerie ; les -B FRNG AG ES concernant l'endettement à court terme plus élevé) BFR < 0 : fort risque d'insolvabilité IB dettes à court terme financent l'activité BFR > 0 : situation dangereuse O LI Source : Jean-Jacques Friedrich « Comptabilité Générale & Gestion des entreprises (6e édition juillet 2010) EQ TH Section2 : les indicateurs de performance E couvertures et les ratios de rotations. U Dans cette section nous allons utiliser essentiellement deux types de ratio : les ratios de 1. les ratios standards de couverture Il doit être supérieur à 1 car les ressources internes (capitaux propres) doivent être supérieures aux capitaux empruntés. Part des financements propres rapportés à l'ensemble des financements ; correct à partir de 20 %. 21 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Il met en évidence la sur-immobilisation ou la sous-immobilisation de l’actif. Variable selon les secteurs, il est relativement faible dans les entreprises commerciales car elles ont peu d’immobilisations. C’est l’inverse du ratio précédent. Il montre quelle est la part de l’actif pouvant se transformer assez rapidement en argent. AG ES C Ce ratio doit être supérieur à 1 car les investissements de l’entreprise (actifs stables) doivent -B être financés par des ressources stables (capitaux propres et emprunts essentiellement). Un ratio supérieur à 1 est équivalent à un FRNG positif. IB O LI TH Si ce ratio est supérieur à 1, alors la trésorerie de l’entreprise est positive. Plus il est élevé, E U EQ plus la trésorerie l’est aussi. Capacité de remboursement de la dette à travers le processus d'exploitation. La dette doit donc être inférieure à 3 fois l’EBE. En d’autres termes, les banques acceptent d’accorder des crédits à l’entreprise tant que la dette nette est inférieure à trois années d’EBE. Les banques considèrent donc que la dette nette doit être remboursée grâce à l’EBE généré en 3 ans. 22 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Estimation du niveau d’endettement Capacité à se financer par ses propres moyens ; acceptable si supérieur à 50 %. ES C AG Capacité à régler ses dettes à court terme ; supérieur à 1, l'entreprise est solvable. Capacité de l’entreprise à honorer ses échéances grâce à la totalité de son actif circulant. Si ce -B ratio est supérieur à 1, alors l’entreprise est solvable. IB O LI E U EQ TH Capacité à rembourser les dettes. Capacité de l’entreprise à rembourser les intérêts des dettes ; plus ce ratio est élevé, plus l'entreprise est en mesure de payer ses créanciers Si ce ratio est supérieur à 1, les ressources stables sont supérieures aux emplois stables ; donc le fonds de roulement est positif. 23 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE 2. Les ratios de rotation Les ratios de rotation décrivent soit un délai de renouvellement, soit un nombre de renouvellements durant une période de référence. Généralement, cette période couvre une année et les délais sont exprimés en jours : en fonction des conventions, on applique alors un multiplicateur de 365 ou de 360. Quelques ratios de rotation : Délai moyen de paiement accordé aux clients. AG ES C Délai moyen de paiement des fournisseurs. IB -B O LI Fonds mobilisés par le cycle d'exploitation. EQ TH E mémoire. U Les ratios étant trop nombreux, nous ne pouvons pas tous les mettre dans ce thème de Section3 : analyse de la rentabilité Dans l’analyse de la rentabilité, nous parlerons des SIG, des rentabilités économique et financière, de la CAF, de l’effet de levier et enfin du seuil de rentabilité. - Les SIG Le compte de résultat comporte, dans sa version élaborée, des soldes intermédiaires de gestion qui décrivent la construction du résultat. Les différents SIG sont : La marge commerciale 24 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE La marge commerciale constitue un indicateur simple, qui peut jouer un rôle dans la détermination des soldes intermédiaires de gestion. Le concept de marge commerciale est très proche de celui, plus large, de marge sur coût variable utilisé en comptabilité analytique pour analyser les coûts sous différents angles. Une entreprise peut augmenter sa marge commerciale en augmentant ses prix de vente ou en réduisant ses coûts d'achat, par exemple en négociant avec ses fournisseurs. La marge commerciale rapportée au prix d'achat permet de calculer le taux de marge, souvent préférée pour comparer différents scénarios de décisions commerciales ou pour estimer la rentabilité d'une exploitation. C La marge commerciale peut se comprendre comme la marge brute (c’est le même procédé de ES calcul). La marge brute sert à calculer la marge bénéficiaire brute qui fournira une AG approximation de la rentabilité de l’activité. La valeur ajoutée (VA) -B En comptabilité, la valeur ajoutée (VA) est une notion qui s'efforce de mesurer la production IB nouvelle réalisée dans une entreprise. Elle exprime la capacité de l'entreprise à générer du O LI bénéfice à partir de son activité principale. TH Valeur Ajoutée = Production de l’exercice − Valeur des consommations intermédiaires + Marges commerciales (valeur des ventes de marchandises revendues en l'état moins leur U EQ valeur d'achat) Les dépenses d'acquisition des biens et services constituent des consommations intermédiaires E : ces biens et services sont consommés dans le processus de production d'un bien ou d'un service final et sont donc intermédiaires. Attention, les consommations intermédiaires sont destinées à être utilisées en une seule fois sur le court terme, à ne pas confondre avec les investissements qui sont sur le long terme (exemple du four dans la production de pain). La production de l’exercice est caractérisée par la production vendue, immobilisée et stockée. Le résultat d’exploitation Cet indicateur exprime la capacité de l'entreprise à générer un bénéfice à partir des prestations faites auprès de tiers. Il exprime le résultat réalisé par une entreprise à travers l'exploitation habituelle de ses seuls facteurs de production. Il ne prend en compte ni les produits et charges 25 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE financiers, ni les produits et charges exceptionnels, ni la participation des salariés aux résultats de l'entreprise, ni les impôts sur les bénéfices. Cet indicateur est fréquemment employé pour apprécier la performance économique intrinsèque d'une entreprise puisqu'il n'est influencé ni par les modalités de financement de l'entreprise, ni par les événements exceptionnels, tels que des coûts liés à une restructuration ou des produits résultants de la vente d'actifs, qui ont pu affecter son résultat net comptable. Pour calculer le RE, il faut d’abord passer par l’Excédent Brut d’Exploitation. VA + Subventions d'exploitation - Charges du personnel (Salaires & cotisations sociales) - Impôts, taxes et versements assimilés = Excédent Brut d'Exploitation (EBE) C ES L'excédent brut d'exploitation (EBE) d'une entreprise, également nommé bénéfice brut d'exploitation, est la ressource d'exploitation (après paiement des charges de personnel mais AG avant amortissement) dégagée au cours d'une période par l'activité principale de l'entreprise. C'est la marge bénéficiaire, appelée aussi marge opérationnelle. -B EBE + Autres produits d'exploitation - Autres charges d'exploitation + Reprise sur IB amortissements et provisions d'exploitation + Transferts de charges d'exploitation - O LI Dotations aux amortissements et provisions d'exploitation = Résultat d'exploitation Produits E U Tableau5 : détermination du résultat EQ TH Toutefois, il y a le calcul direct du RE qui ne nécessite ni la VA, ni l’EBE. Chiffre d'affaires net + Production stockée + Production immobilisée + Subventions d'exploitation + Reprises sur amortissements et provisions + Autres produits d'exploitation = Total des produits d'exploitation Charges 26 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Achats de marchandises + Variation des stocks de marchandises + Achats de matières premières et autres approvisionnements + Variation des stocks de matières premières et autres approvisionnements + Autres achats et charges externes + Impôts et taxes d'exploitation + Salaires et traitements + Cotisations sociales + Dotations aux amortissements et provisions d'exploitation C + Autres charges d'exploitation ES = Total des charges d'exploitation Produits - Charges = Résultat d'exploitation AG IB Le résultat financier -B Source : Jean-Jacques Friedrich « Comptabilité Générale & Gestion des entreprises (6e édition juillet 2010) O LI Il exprime le résultat réalisé par une entreprise en raison de sa situation financière et des choix charges financiers. EQ TH qu'elle a effectués en matière de financement. Il ne prend en compte que les produits et Produits financiers - Charges financières = Résultat financier E U Le résultat courant Le résultat courant d'une société est, en comptabilité au niveau des pratiques continentales européennes, la somme du résultat d'exploitation et du résultat financier qu'elle a dégagé sur un exercice comptable. Il ne prend donc en compte ni le résultat sur éléments exceptionnels, ni la participation des salariés aux résultats de l'entreprise, ni les impôts sur les bénéfices. Cette activité se traduit par des opérations de gestion courante qui sont bien distinctes des opérations exceptionnelles. Il prend en compte la politique financière de l’entreprise. Résultat d'exploitation + Résultat financier = Résultat Courant Le résultat exceptionnel 27 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Il exprime le résultat réalisé par une entreprise en raison des évènements non récurrents qui ont pris naissance au cours de l'exercice considéré. Il ne prend en compte que les produits et charges exceptionnels. Les produits exceptionnels peuvent concerner des opérations de gestion (par exemple le recouvrement inattendu d'une créance sortie des comptes) ou des opérations en capital (par exemple le produit de la vente d'un actif : une filiale, une usine, des machines de production...). De même, les charges exceptionnelles peuvent concerner des opérations de gestion (par exemple des coûts de restructuration) ou des opérations en capital (par exemple la valeur résiduelle, compte tenu des amortissements accumulés, des actifs vendus). C Produits ES Produits exceptionnels sur opérations de gestion AG + Produits exceptionnels sur opérations en capital + Reprises sur provisions exceptionnelles Charges IB -B = Total des produits exceptionnels Charges exceptionnelles sur opérations de gestion O LI + Charges exceptionnelles sur opérations en capital = Total des charges exceptionnelles EQ Produits - charges = Résultat exceptionnel TH + Dotations aux amortissements et provisions exceptionnels E U Source : Jean-Jacques Friedrich « Comptabilité Générale & Gestion des entreprises (6e édition juillet 2010) Le résultat exceptionnel vient s'ajouter au résultat courant de la société pour, après prise en compte de la participation des salariés aux résultats de l'entreprise et des impôts sur les bénéfices, définir le résultat net comptable. Le résultat net 28 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Le résultat net d'une entreprise est déterminé sur une période donnée. Il est égal à la différence constatée sur cette période entre d'une part, les produits et, d'autre part, les charges auxquelles s'ajoute l'impôt sur les sociétés. Lorsque le résultat net est négatif : il est appelé déficit ou perte. Lorsque le résultat net est positif il s'agit d'un bénéfice. Le résultat net a longtemps été (jusqu'au début des années 1980) l'indicateur-clé de mesure de la performance d’une entreprise. Actuellement, le résultat net ne joue plus un rôle prépondérant dans la mesure de la performance d’une entreprise du fait qu’il englobe l’ensemble des charges supportées par l’entreprise. Ce n’est donc pas un indicateur fiable de comparaison. Résultat Courant + Résultat exceptionnel - Impôt sur les bénéfices (Impôt sur les sociétés en France) - Participation salariale = Résultat net de l'Exercice C ES À présent, le résultat net est utilisé pour calculer, entre autres : La capacité d'autofinancement (CAF) de l'entreprise ; - Le bénéfice par action (BPA ou BNPA) qu'offrent les actions de l'entreprise (dans le AG - Le dividende. Les entreprises décident parfois d'une politique de distribution qui O LI - IB divisé par BNPA). -B cas où celle-ci est cotée sur les marchés financiers) et, partant, le ratio PER (cours correspond au pourcentage du bénéfice (net ou net courant) qui sera redistribué sous TH forme de dividende aux actionnaires de l'entreprise. EQ Une fois déterminé, chacun de ces soldes peut alors servir l'analyse financière de l'activité et de la gestion de l'entreprise. Toutefois, il convient le plus souvent de commencer par les E U exprimer en pourcentage du chiffre d'affaires. On peut aussi calculer le ratio de marge bénéficiaire afin de connaître la part du résultat net sur le chiffre d’affaires. - Les rentabilités économique et financière 29 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE La rentabilité est l’aptitude d’une entreprise à générer un résultat. La mesure de l’efficience des performances de l’entreprise peut être calculée différemment, en fonction des acteurs concernés. 1. La rentabilité économique Le gestionnaire veut connaître dans quelle mesure les actifs économiques engagés (ou capitaux investis) sont rentables. La rentabilité économique mesure la performance économique de l’entreprise, c’est la rentabilité des capitaux investis. La rentabilité économique est indépendante de la structure de financement de l’entreprise car le résultat d’exploitation est indépendant de la manière dont est financée l’entreprise. C AG INVESTIS ES RENTABILITE ECONOMIQUE = RESULTAT D’EXPLOITATION / CAPITAUX Capitaux investis = immobilisations brutes d’exploitation + BFRE IB -B 2. La rentabilité financière O LI Les propriétaires de l’entreprise ont besoin de savoir dans quelle proportion leur placement d’argent dans l’entreprise est rentable. Il s’agit de mesurer les revenus créés par les fonds TH apportés ou laissés à la disposition de l’entreprise. La rentabilité financière représente la EQ rentabilité des capitaux propres. U A la différence de la rentabilité économique, la rentabilité financière tient compte du E financement de l’entreprise car les charges financières sont comprises dans le résultat (elles le font diminuer). RENTABILITE FINANCIERE = RESULTAT NET / CAPITAUX PROPRES - CAF La CAF correspond à la différence entre les produits encaissables ou encaissés d’une part et les charges décaissables ou décaissées d’autre part. La CAF se calcule donc uniquement à partir du compte de résultat. Tous les produits pris en compte dans le calcul de l’EBE sont encaissables ou déjà encaissés et toutes les charges prises en compte dans l’EBE sont décaissables ou déjà décaissées. On a donc : 30 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE EBE + Résultat financier + Produits exceptionnels sauf 775 et 777 – Charges exceptionnelles sauf 675 – Impôt sur les sociétés – Participation des salariés aux bénéfices. CAF = PRODUITS ENCAISSABLES - CHARGES DECAISSABLES - Concept d’effet de levier Où : Re = Rentabilité économique après impôt C i = Coût de l’endettement après impôt ES D = Montant de l’endettement AG CP = Capitaux propres (Re - i) = différentiel de l’effet de levier -B = bras de levier ou ratio d’endettement IB L'effet de levier de l'endettement est la différence entre la rentabilité des capitaux propres et la O LI rentabilité économique. Il résulte de la différence entre la rentabilité économique et le coût de la dette et dépend de la proportion de dette par rapport aux capitaux propres. TH Mathématiquement, l'effet de levier se traduit par la tautologie comptable suivante : U EQ E Où : Rcp = Rentabilité des capitaux propres L'effet de levier peut jouer dans les deux sens : s'il peut accroître la rentabilité des capitaux propres par rapport à la rentabilité économique, il peut aussi la minorer quand la rentabilité économique devient inférieure au coût de l'endettement. Les taux de rentabilité économique ou des capitaux propres, ou le coût comptable de l'endettement, ne correspondent pas à ce qu'exigent les actionnaires, les pourvoyeurs de fonds ou les créanciers. Ce sont des taux qui ne relèvent pas du domaine de la finance car ils ne prennent pas en compte les deux paramètres fondamentaux que sont le risque et la valorisation. Ils correspondent aux taux de rentabilité obtenus, mesurés de façon comptable ; ils relèvent de l'analyse et du contrôle financiers. 31 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE L'effet de levier permet de connaître l'origine d'une bonne rentabilité des capitaux propres qui provient de la rentabilité de l'actif économique et/ou de la pure construction financière qu'est l'effet de levier. C'est son seul intérêt. Dans la durée, seule une bonne rentabilité économique est le gage d'un niveau de rentabilité des capitaux propres satisfaisant. Comme nous le verrons, l'effet de levier ne crée pas de valeur. S'il peut augmenter la rentabilité des capitaux propres, il augmente leur risque en proportion de l'excédent de profit obtenu. - Notion de seuil de rentabilité C Le seuil de rentabilité est le niveau d’activité (chiffre d’affaire) à partir duquel l’entreprise ES commence à être rentable, c'est-à-dire être capable de payer ses charges fixes. AG Le point mort, est le moment auquel on atteint le seuil de rentabilité. L’entreprise commence à réaliser des bénéfices quand elle dépasse ce point. -B La méthode de calcul la plus répandue est ainsi : IB Déterminer le Chiffre d’Affaire prévisionnel (CA) de l'activité comme l'électricité, l'eau... O LI Déterminer le montant des Charges Variables (CV) : varient proportionnellement à l'évolution TH Déterminer le montant des Charges Fixes (CF) : restent constantes quelque soit l'évolution de l'activité comme l'assurance ou le loyer… EQ Calculer la Marge sur Coûts Variables (MCV) : MCV = CA-CV E Calculer le Seuil de Rentabilité (SR) : SR = CF / TMCV U Calculer le Taux de Marge sur Coûts Variables (TMCV) : TMCV = MCV/CA Calculer le Point Mort en nombre de jours (PM) : PM= SR / (CA annuel/360). CHAPITREIII : CADRE ANALITIQUE ET PRATIQUE Section1 : Analyse du compte de résultat 1. Calcul des soldes intermédiaires de gestion Tableau5 : détermination des soldes intermédiaires de gestion Soldes intermédiaires gestion Production vendue de biens Production vendue de services %de 2011 production 589652 483000 55,26043024 %de 2012 production 880276 394800 Taux var % 64,51857846 9,2581482 32 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Excédent brut d'exploitation 1275076 56700 32600 100 1364376 1364376 63000 28900 223450 31260 10730 13146 22960 77,0074655 1154730 1154730 126780 15210 0,130364128 141990 0,188713581 682598 63,97105269 1012740 74,22733909 10,256286 682598 1012740 61900 23400 IB (+)Reprises sur amortissements 1072652 -23010 17400 1067042 1067042 45000 15000 211760 28440 26760 12520 25860 821702 821702 124200 14904 139104 -B Excédent brut d'exploitation AG ES C chiffre d'affaires net Production stockée Production immobilisée Production de l'exercice Production de l'exercice (+)Subvention d'exploitation (+)Autres produits d'exploitation Achats de matières premières et autres appro Variation de stocks de et autres approvisionnements Autres achats et charges externes (-)Impôts et taxes (-)Autres charges Valeur ajoutée Valeur ajoutée Salaires et traitements(1) Charges sociales(2) (-)Charges de personnelles(1+2) O LI (-)Dotation aux amortissements sur immobilisation 34160 (-)Dotation aux dépréciations sur actif 26000 (-)Dotations aux provision sur autres charges 12700 671638 Résultat d'exploitation(1) Résultat d'exploitation 671638 Produits financiers de participations 12100 Autres intérêts et produits assimilés 2050 Rep dépréciat et provi, Transferts de charges financiers 17230 Produits nets sur cessions de VMP 3080 Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 3,20% TH 28% 40% 93% 10% -60% -11% 84,63429436 7,6268289 2% 0,104069553 3,03% 21% 70,86726826 7,9233542 U EQ 9865 2731 E 34460 TOTAL DES PRODUITS FINANCIERS Dot financières aux amorts, dépréciations et provisions 2000 Intérêts et charges assimilés 27360 TOTAL DES CHARGES FINANCIERES 29360 RESULTAT FINANCIER (2) 5100 RESULTAT ACTIVITES ORDINAIRES (1+2) 676738 Produits exceptionnels sur opérations de gestion 10200 62,94391411 41330 12570 15344 966896 966896 18500 8125 100 39221 2,751531805 63,42187093 1947 40730 42677 -3456 963440 6327 14% 3,127950067 0,3764183 70,61396565 7,1920947 33 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE 2143 2310 10780 8370 1843 10213 567 963440 64,08632462 964007 0,515443628 8354 238913,3 47,67816075 716739,8 70,65552311 6,5691985 0,612294558 0,0968509 52,53242141 4,8542607 AG ES C Produits exceptionnels sur opérations de capital 3900 Rep dépréci et provi, Transferts de charges exceptionnels 1700 TOTAL PRODUITS EXCEPTIONNELS 15800 Charges exceptionnels sur opération de gestion 6070 Charges exceptionnels sur opération de capital 2640 TOTAL DES CHARGES EXCEPTIONNELLES 8710 RESULTAT EXCEPTIONNEL 7090 Résultats activités ordinaires 676738 RESULTATS COURANT AVANT IMPOTS 683828 (-)Participation des salariés 5500 169582 Impôts sur les bénéfices Bénéfice net 508746 Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) Expression du taux de marge -B Tableau6 : calcul de taux de marge IB Expression du taux de Intitulé du taux marge taux de valeur ajouté (VA/Production)x100 Taux dz marge brute d'exploitation (EBE/Production)x100 Taux de marge nette d'exploitation (RE/Production)x100 Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 2012 84,63 63,97 74,23 62,94 70,86 O LI 2011 77,007 E U EQ TH Taux de rentabilité financière Rentabilité financière (après impôts) Nous utilisons le résultat courant au lieu du résultat net dans le seul but d’éliminer l’impact des opérations exceptionnelles Tableau7 : tableau de détermination de la rentabilité financière après impôt Résultat courant avant impôt Résultat courant après impôt Capitaux propres Taux de rentabilité financière avant impôt 2011 683828 508746 834997 2012 964007 716739 610278 34 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Taux de rentabilité financière après impôt Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 0,609279 1,174447 2 Analyse des soldes intermédiaires de gestion La lecture détaillée des soldes intermédiaires de gestion fait ressortir de nombreuses informations relatives à la santé financière de l’entreprise. La société a réalisé une croissance de 19% de son chiffre d’affaires sur la période (exercice 2012). Le résultat de l’activité ordinaire en pourcentage de la production augmente, passant de 63% à 70%. Cette croissance est due à une forte augmentation du taux de marge brute d’exploitation. Il s’agit donc ici d’une bonne maîtrise de la politique de prix (produits et/ou services). ES C Or, nous savons que le taux de marge brute ne peut se dégrader qu’en raison d’une mauvaise politique de prix ou d’approvisionnement, une politique de prix agressive par exemple (hausse de prix de produits ou services) et d’une hausse de coût de matières. AG La croissance a été exponentielle par des gains de productivité au niveau de la production (+28%). En effet, la réduction de charges de personnels (elle passe en pourcentage de la production, de 13.03% à 10.40%) est très nettement supérieure à l’augmentation du poids des amortissements d’immobilisations ( les amortissements passent, en pourcentages de la production, de 3.20% à 3.03%). IB -B O LI L’analyse des dotations aux amortissements montre que l’entreprise a réalisé un programme d’investissement avant l’exercice 2012. L’investissement a générée une forte augmentation de la production et une légère augmentation des charges fixes (+2%). TH EQ Les taux de valeur ajoutée et de l’excédent brut d’exploitation augmentent, ce qui signifie que l’investissement a donc produit déjà des conséquences favorables. E U Les charges de personnels ont progressé très faiblement. L’investissement ne s’est donc pas accompagné d’embauche, cependant, on note la diminution des charges en pourcentage de la production ; l’investissement a donc entrainé la modification de la structure des charges. 3- Taux de rentabilité économique Rentabilité économique 35 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Tableau8 : tableau de détermination de la rentabilité économique Résultat courant avant impôt 2011 683828 2012 964007 Intérêts 27360 40730 Résultat courant avant impôt+Intérêts 711188 1004737 (=)Résultat économique (avant impôt) Résultat économique (après impôt) Capitaux propres Dettes financières 711188 497831,6 834997 206300 1004737 703315,9 610278 438569 capitaux investis taux de rentabilité économique (avant impôt) taux de rentabilité économique (après impôt) Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 1041297 68,3% 47,8% 1048847 95,8% 67,1% 2011 27360 2012 40730 (=)Résultat d'exploitation+produits financiers AG ES C -B 4- Coût de l’endettement IB Coût de l’endettement (avant l’impôt) O LI Tableau9 : détermination du coût de l’endettement EQ TH 206300 0,132622 0,092836 E U Intérêt (avant impôt) Intérêt (après impôt) Dettes financières Coût de l'endettement (avant impôt) Coût de l'endettement (après impôt) Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 438569 0,09287 0,065009 5- Mesure de l’effet de levier Equation de l’effet de levier : 36 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Rentabilité financière = rentabilité économique + (rentabilité économique – coût de l’endettement) x levier financier. Levier financier = Dettes financières/ Capitaux propres Tableau9 : détermination de l’effet de levier financier Taux de rentabilité économique après impôt Coût de l'endettement après impôt levier financier (ratio d'endettement) Taux de rentabilité financière après impôt Effet de levier financier Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 2011 0,478088 0,092836 0,247067 0,573271 0,095183 2012 0,670561 0,065009 0,718638 1,105734 0,435173 Δ 0,19247301 -0,02782652 0,47157131 0,53246257 0,33998957 C ES 6- Décomposition du taux de rentabilité économique AG Rentabilité économique = taux de marge économique x taux de rotation des capitaux investis Tableau10 : détermination du taux de rotation des capitaux investis -B 2011 0,85239 0,725385 1,024724 1,300834 IB Taux de rentabilité économique Taux de marge économique Résultat économique/production de l'exercice Taux de rotation des capitaux investis production/capitaux investi Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 2010 O LI EQ TH Commentaire U E La rentabilité de la société moyennement élevé en 2011, croît de façon exponentielle en 2012.En effet, le taux de rentabilité des capitaux propres passe de 57% à 110% en 2012. La cause principale de la hausse de rentabilité des capitaux propre se situe dans l’augmentation de la rentabilité économique qui est passée de47% à 67%, soit une augmentation de +19%. Cette hausse a également entraînée un effet de très positif, le taux de rentabilité économique étant devenu très supérieur au coût de la dette (+5,6%). La croissance de la rentabilité économique, si on se réfère au calcul de sa décomposition, a connu une légère perturbation au niveau de taux de marge économique ( ) qui passe de 85ù à 72%, alors que le taux de rotation connaît une évolution légèrement favorable. 7- calcul du seuil de rentabilité, de la marge de sécurité et de l’indice de sécurité 37 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE a. Seuil de sécurité Tableau11 : détermination du coût du seuil de rentabilité d’exploitation 2010 1072652 438274 634378 292182 342196 494042,4 chiffre d'affaires charges variables Marge sur coût variable Frais fixes Résultat d'exploitation Seuil de rentabilité d'exploitation Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 2011 1275076 487762 787314 325175 462139 526629,6 C b. Marge de sécurité = Chiffre d’affaires – Seuil de rentabilité ES Tableau12 : détermination de la marge de sécurité AG Chiffre d'affaires (-)Seuil de rentabilité Marge de sécurité Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 1275076 526629,6 748446,4 578609,6 1072652 53,9% 748446,4 1275076 58,7% IB -B c. Indice de sécurité 1072652 494042,4 578609,6 O LI Tableau13 : détermination du coût de l’indice de sécurité E U EQ TH marge de sécurité Chiffre d'affaires Indice de sécurité Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) Commentaire La société a des charges fixes beaucoup moins importantes ; En conséquence, son seuil de rentabilité est moins élevé et donc facile à atteindre. La probabilité d’obtenir une perte d’exploitation devient beaucoup faible. La marge de sécurité et l’indice de sécurité sont très élevés. Une petite baisse de son chiffre d’affaires n’entraine pas de perte d’exploitation. Tous ces calculs montrent que le risque de perte d’exploitation est plus important lorsque les charges fixes augmentent. Section 2 : méthode de détermination du risque d’exploitation 38 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE 1- l’impact d’une variation du chiffre d’affaire de 30% sur le résultat d’exploitation Baisse de chiffe d’affaires de 30% Tableau14 : mesure de l’impacte de variation de 30% de chiffre d’affaires 2010 1072652 750856,4 306791,8 444064,6 292182 151882,6 55,6% AG ES C Chiffres d’affaires antérieures nouveau chiffre d'affaires Charges variables Marge sur coût variable Frais fixes résultat d'exploitation Diminution rélative du résultat Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 2011 1275076 892553,2 341433,4 551119,8 325175 225944,8 51,1% IB -B Commentaire Comme l’entreprise a des charges fixes moins importantes, la variation du chiffre d’affaires de 30% en baisse a fluctuée de manière moins importante le résultat d’exploitation ; TH 2- Evaluation du risque d’exploitation O LI Lorsque le chiffre d’affaires diminue de 1% (30%), le résultat d’exploitation diminue d’environs 1.6%(55%). E e U EQ Le risque d’exploitation est mesuré par l’élasticité noté (e) du résultat d’exploitation par rapport aux chiffres d’affaires hors taxe. Tableau15 : tableau de détermination du coût de l’élasticité du résultat d’exploitation Chiffre d'affaires Marge sur coût variable Charge fixes d'exploitation Résultat d'exploitation Elasticité du résultat d'exploitation Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 2010 292182 824691,4 292182 532509,4 1,548689 2011 325175 1023508 325175 698333 1,465645 Section3 : analyse de liquidité et l’analyse fonctionnelle du risque de défaillance 39 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Les différentes lectures financières du bilan (analyse de liquidité et analyse fonctionnelle) permettent d’évaluer le risque de défaillance (ou faillite) de l’entreprise). 1. Analyse de liquidité Pour nous faciliter cette analyse, nous allons regrouper les actifs et les passifs à moins d’un an (c’est-à-dire court terme) et plus d’un an. 1.1. Bilan de liquidité ACTIF ACTIF A PLUS d'UN AN ES C immobilisations nettes (-)Frais d'établissement (-)Prêt à moins d'un an AG ACTIF A MOINS D'UN AN Prêt à moins d'un an Stocks créances VMP Disponibilité Charges constatées d'avance Capital souscrit appelé non versé Total 2011 2012 1008496 1675 0 1006821 973475 1675 0 971800 IB -B O LI 0 0 130050 135210 2500 0 20315 23579 39865 45350 9466 8415 2500 2500 204696 215054 1211517 1186854 Total 834997 1675 0 836672 total 184850 0 184850 DETTES A PLUS D'UN AN dette à plus d'un an(bilan syscoa) dette crédit-bail 610278 1675 0 611953 E PASSIF CAPITAUX PROPRES capitaux propres(bilan) (-)Actifs fictifs (-) Dividendes à payer U EQ TH TOTAL GENERAL Total 421821 0 421821 40 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE DETTES A MOINS D'UN AN dette à moins d'un an(bilan syscoa) dette crédit-bail Provisions pour risques et charges dividendes à payer EENE dettes fournisseurs et compte rattachés total TOTAL GENERAL Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 21450 16748 0 0 19642 17646 0 0 0 0 162214 140391 203306 174785 2436345 2395413 1.2. Ratios de l’analyse de liquidité Fonds de roulement liquidité et ratios de liquidité ES C Tableau18 : calcul de liquidité 2012 1390 40269 1,006837 1,230392 36,7% 45,7% AG fonds de roulement liquidité: Actifs à moins d'un an - dettes à moins d'un an Ratios de liquidité générale : Actifs à moins d'un an/Dettes à moins d'un an ratios de liquidité réduite: (Actifs à moins d'un an - stocks)/Dettes à moins d'un an Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 2011 IB -B O LI 2011 46,5% 22,1% E Ratios d'endettement global: endettement global/capitaux propres Ratios d'endettement à terme: Dettes à plus d'un an/capitaux propres Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) U EQ Tableau19 : ratios d’endettement TH Ratios d’endettement 2012 97,8% 69,1% 41 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Capacité d’autofinancement et ratios de capacité de remboursement Tableau20 : détermination de la capacité d’autofinancement Résultat net DADP RDP Valeur comptable d'éléments d'actif cédés Produits de cessions d'éléments d'actif CAF 2011 719632 46860 17230 2640 5700 757602 2012 496556 56674 9865 1843 6540 558398 24,4% 75,5% Analyse ES C Ratio de capacité de remboursement: (Dettes à plus d'un an/CAF) Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) AG La liquidité de l’entreprise semble être satisfaisante. En effet, le ratio de liquidité générale est nettement supérieur à 1 et le ratio de liquidité réduite est très proche de 0.5. Les risque de défaillance à court terme n’set donc pas assez imminente. -B IB Les ratios d »endettement se situent à des niveaux raisonnables. En particulier le ratio d’endettement à terme est assez nettement inférieur à 1 (considéré comme valeur limite). O LI Le ratio de capacité d’endettement est à un niveau très bas. Il est très nettement en dessous de la valeur limite de 3. TH En conclusion, ces indicateurs font ressortir un niveau de risque de défaillance faible. EQ E U 2. Analyse fonctionnelle Pour faciliter cette analyse nous allons agrouper l’actif en immobilisation brut, actif d’exploitation, actif hors exploitation et actif de trésorerie. Le passif par contre, nous le regrouperons en ressources stables, dettes d’exploitation, dette hors exploitation et passif de trésorerie. 2.1. Bilan fonctionnel ACTIF IMMOBILISATIONS BRUTES immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles immobilisations financières Total 2011 2012 174981 1144505 20350 1339836 174981 1144505 20350 1339836 42 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE ACTIF D'EXPLOITATION stocks de matières Stocks de produits finis Créances clients (y compris EENE) Autres créances d'exploitation charges constatées d'avance ACT IF HORS EXPLOITATION Capital souscrit appelé non versé C ACTIF DE TRESORERIE VMP Disponibilités Total 79360 25910 0 0 9466 114736 85475 36890 0 0 8415 130780 Total 25000 25000 25000 25000 20315 39865 60180 1514752 23579 45350 68929 1539545 610278 17646 60160 688084 421821 266263 834997 19642 53900 908539 184850 723689 ES Total AG TOTAL GENERAL PASSIF RESSOURCES STABLES Capitaux propres provisions pour risques et charges Amortissements et dépréciations Ressources propres dettes financières stables (hors CBC) Total DETTES D'EXPLOITATION Avance et acompte reçu sur commande Dettes fournisseurs dettes fiscales et sociales autres dettes Produits constatés d'avance Autres dettes Total DETTES HORS EXPLOITATION Dettes d'IS Dettes sur immobilisations Total PASSIFS DE TRESORERIE CBC et soldes créditeurs de banques EENE Ecart de conversion passif Total TOTAL GENERAL Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) IB -B O LI TH E U EQ 45870 81906 11900 12005 2573 154254 56301 65848 12300 18403 1762 154614 169582 10345 179927 238910 13800 252710 16748 0 1998 18746 619190 21450 0 2047 23497 1154510 43 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE 2.2. 3. FRNG, BFR et TN Tableau21 : les outils d’analyse fonctionnelle 2011 34667 2012 61657 -39518 -23834 -154927 -194445 -227710 -251544 41434 45432 AG ES C FRNG, BFR et TN FRNG: ressources stables-immo brutes BFRE:Actifs d'exploitation-Dettes d'exploitation BFRHE:Actifs hors exploitation-Dettes hors exploitation BFR global:BFRE+BFRHE TN=FRNG-BFR=Actif de trésoreriePassifs de trésorerie Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) Tableau22 : détermination de la trésorerie en jours de chiffre d’affaires hors taxe IB 4. Ratios de l’analyse fonctionnelle -B 3.1. 2011 -0,17829 13,90595 2012 -0,24511 12,82709 O LI ratios d'équilibre financier FR/BFRE TN en jours de CAHT Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) E U Tableau23 : les ratios de gestion EQ 5. Ratios de gestion TH 4.1. Ratios de gestion 2011 2012 BFRE en jours de CAHT -13,2629 -7,99909 Délai d'écoulement du stock de matières:(stocks de matièresx360)/coût données d'achat des matières consommées indisponibles données indisponibles délai d'écoulement du stock de produits:(stocks de produitsx360)/CAHT 7,722542 16,00846 Délai d'écoulement de créditclient:(créances clientsx360)/CATTC 0 0 Délai de crédit-fournisseur:(dettes fournisseursx360)/Achat TTC 118,0028 89,90477 Source : nous même (à partir des états financiers 2011-2012) 44 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Analyse de la situation financière La trésorerie nette de l’entreprise augmente de 3998 au cours de l’exercice de l’année 2012. Cette augmentation est résultante d’une parfaite maîtrise du haut de son bilan (ressources stables – emploi stables >0) ce qui justifie l’excédent nécessaire pour financer entièrement le besoin en fonds de roulement d’exploitation (BFR=0). La trésorerie de l’entreprise s’est donc très fortement accrue pour atteindre +10% en 2012. Les ratios d’équilibre financier permettent de voir une meilleure lisibilité de la performance de la trésorerie. Le fonds de roulement couvre 158% le besoin en fonds de roulement, ou de manière équivalente. 0% du besoin en fonds de roulement est couvert par des crédits à court terme. C AG ES Si la situation de la trésorerie s’est fortement améliorée en 2012, elle due non seulement l’excédent dégagé par cycle d’exploitation de l’entreprise mais, aussi, par la parfaite maîtrise du délai d’écoulement des stocks(7jours) et des délais crédits clients(0 jour) et fournisseurs(89 jours). IB -B En somme on peut affirmer que cette entreprise maîtrise les délais relatifs à la gestion du cycle d’exploitation. O LI E U EQ TH 45 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Conclusion Au terme de notre travail de recherche, nous avons acquis une connaissance globale sur la méthodologie de l’analyse financière dans une entreprise, surtout dans une entreprise publique de droit international. La revue de la littérature, dans la première partie nous a permis de développer les techniques nécessaires à une bonne analyse financière. L’analyse de la structure financière, du bilan et du compte de résultat à travers les soldes significatifs, les soldes intermédiaires de gestion et les rapports des grandeurs (ratios), permet d’affirmer que toute démarche d’appréciation de la santé financière d’entreprise passe par un diagnostic financier périodique. C Notre travail a été délimité dans le domaine, le temps et l’espace. Dans le domaine, le sujet se ES limite à l’analyse du bilan, des états financiers, l’étude de l’équilibre financier, de la AG solvabilité, rentabilité et l’autofinancement. Dans le temps, notre recherche s’étale de 2007 En somme il convient de mentionner que notre mémoire a été structuré autour de deux parties. Le -B première partie a consisté à présenter le cadre théorique et méthodologique et la seconde partie à consisté à construire un cadre conceptuel qui présente de façon détaillé les méthodes IB et outils de gestion financière. O LI TH Enfin, faire des résolutions axées sur l’analyse des performances du risque de perte (l’analyse du compte de résultat, l’analyse statique du risque de défaillance(les analyses du bilan)). E U EQ Aussi, les résultats obtenus (les indicateurs de gestion financière) montrent que l’entreprise présente globalement une bonne santé financière. En d’autre terme, les indicateurs de performance financière sont relativement bons. L’analyse du compte de résultat nous montre l’augmentation de sa production de 7% par rapport à l’exercice de l’année 2011, a entrainé un gain en productivité de 28% et une réduction des charges de plus de2%. Le programme d’investissement effectué a été très bénéfique. Il s’est réalisé sans embauche supplémentaire ce qui a entrainé une modification considérable de la structure financière en diminuant les charges de personnels. La rentabilité moyennement enregistrée en 2011, devient exponentielle en2012. Ce qui fait passer le taux de rentabilité des capitaux propres à plus 53% par rapport à l’année précédente. Cette croissance galopante de la rentabilité économique se justifie du fait d’un taux de rendement économique qui est nettement supérieur au coût de la dette. 46 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE C AG ES ANNEXES IB -B O LI E U EQ TH 47 MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Bilan de Sen BTP BILAN (en milliers de FCFA) Désignation de l'entreprise: SEN BTP N° CIABDJ 2052 NET ACTIF BRUT Capital souscrit non appelé Amor 25000 NET 2012 2011 25000 50000 PASSIF 2012 2011 100000 100000 CAPITAUX PROPRES capital social Réserves légales 6915 6354 Immobilisation incorporelles Rserves réglementées 8450 7368 719632 496556 Subvention d'investissement 8500 10800 Provisions réglementées 6785 5264 Provisions pour risques 4302 7890 Provisions pour charges 15340 9756 188500 375600 17800 62969 Avances et acomptes reçus sur commandes en cours 45870 56301 Frais d'établissement Concessions, brevets, licences Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles 1675 1675 1675 125000 125000 125000 43200 43200 43200 4125 4125 4125 981 981 675 174981 174675 AG ES C ACTIF IMMOBILISE Avances et acomptes sur immobilisations incorpelles Constructions 65340 65340 59600 294750 IB Terrains -B Immobilisations corporelles 173550 275350 372310 68045 304265 241300 Matériel de transport 159675 123020 36655 151708 6925 1293 5632 5879 Autres immobilisations corporelles 2605 453 2152 2328 Immobilisations corporelles en cours 9450 9450 7330 79300 79300 53426 15000 15000 15000 5350 5350 2500 DETTES Emprunts et dettes auprès des établissement de crédit* Emprunts et dettes financières diverses U EQ Avances et acomptes sur immobilisations corporelles Résultat de l'exercice TH Mtériel de bureau report à nouveau O LI 448900 Installations techniques, matériels et outillages industrielles Autres réserves 1144505 E Immobilisations financières Participations Créances rattachées à des participations ACTIF CIRCULANT PASSIF CIRCULANT Stock et en-cours Matières premières et autres approvisionnements 90800 En-cours de production (biens et services) Produits intermédiaires et finis 5325 85475 79360 Dettes fournisseurs et comptes rattachés 65848 81906 12845 12845 24780 Dettes fiscales et sociales 12300 11900 36890 36890 25910 Dettes sur immobilisations et comptes rattachées 13800 10345 2573 1762 Autres dettes Créances Créances clients et comptes rattachés i MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE Avances et acomptes versés sur commandes Autres créances Capital souscrit appelé non versé 25000 25000 Valeurs mobilières de placement 23579 23579 20315 Disponibilité 45350 45350 39865 8415 8415 9466 987 987 631 1237016 1258823 Instruments de trésorerie Charges constatées d'avances Ecarts de conversion actif TOTAL GENERAL 1608702 371686 Produitds constatées d'avances Ecarts de conversion passif TOTAL GENERAL 12005 1998 2047 1237016 1258823 21450 16748 ES C 18403 *Dont concours bancaires courants et soldes créditeurs AG IB -B O LI E U EQ TH ii MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Ouvrages et articles : Banque Mondial, Rapport sur le développement dans le monde ; 1999-2000 A.SECK, cotation des risques de crédit liés à la clientèle PME : Cas de la CNCAS, COFEB, novembre 2003 Commission Bancaire, rapport annuel, 2002. A.DABAKUYO, la problématique de recouvrement des créances bancaires compromises cédées à l’Etat AG ES C Burkinabè dans le cadre de l’assainissement du secteur bancaire, COFEB, avril 2001. -B H. Ravily, analyse financière cas pratique corrié,Ellipse Edition Marketing S.A.,2010 IB O LI E U EQ TH iii MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE TABLE DES MATIERES Dédicace Remerciement Sigle et abréviation CHAPITREI : CADRE THEORIQUE ET METHODOLOGIQUE…………………………….......3 Section1 : Revue critique de littérature……………………………………………………………...3 1. Analyse financière………………………………………………………………………..…..3 2. Performance………………………………………………………………………………..….6 3. Structure financière………………………………………………………………………..…8 C ES Section2 : Problématique………………………………………………………………………….…11 AG 1. Objectif de l’étude………………………………………………………………………...…13 2. Hypothèse de recherche………………………………………………………………….....13 2.1 hypothèse principale………………………………………………………………...….13 2.2 hypothèses secondaires…………………………………………………………….…..14 -B cadre de l’étude…………………………………………………………………………..….14 champ de l’étude………………………………………………………………………….…14 techniques d’investigation……………………………………………………………….....15 méthodes……………………………………………………………………………………..15 4.1 méthode analytique…………………………………………………………………….15 4.2 méthode comparative………………………………………………………………..…15 4.3 méthode syntétique………………………………………………………………….….15 4.4 méthode comptable……………………………………………………………………..15 O LI E U EQ TH 1. 2. 3. 4. IB Section3 : Cadre méthodologique…………………………………………………………………..14 CHAPITREII : CADRE CONCEPTUEL…………………………………………………..16 Section1 : définition des concepts………………………………………………………….…16 1. définition des concepts………………………………………………………………..16 2. analyse de la structure financière…………………………………………………….22 Section 2 : les indicateurs de performances…………………….………….…………….……23 1. les ratios standards de couverture………………………………………………….....23 2. les ratios de rotation……………………………………………………………….….25 Section3 : analyse de la rentabilité……………………………………………………………26 iv MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013 THEME: ANALYSE DE LA RENTABILITE ET DE LA STRUCTURE FINANCIERE D’UNE ENTREPRISE: CAS DE SEN BOUTIQUE 1. la rentabilité économique……………………………………………………………..31 2. la rentabilité financière……………………………………………………………….32 CHAPITREIII : CADRE ANALYTIQUE ET PRATIQUE……………………………..….35 Section1 : calcul et analyse de compte de résultat……………………………….………........35 calcul des soldes intermédiaires de gestion…………………………….……………..35 analyse des soldes intermédiaires de gestion…………………………….……………37 taux de rentabilité économique……………………………………………………….38 coût de l’endettement………………………………………..………………………..39 mesure de l’effet de levier……………………………..………………………………39 décomposition du taux de rentabilité économique……………………………………40 calcul du seuil de rentabilité,marge de sécurité et indice de sécurité...……………….41 ES C 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. AG Section2 : méthode de détermination du risque d’exploitation…………….…………………42 -B 1. impact de variation de 30% du chiffre d’affaires sur le résultat……...………………42 2. évaluation de risque d’exploitation………………….………………………………..42 IB Section3 : analyse de liquidité et analyse fonctionnelle du risque de défaillance….………….43 O LI 1. analyse de liquidité……………………………………………………………………43 1.1 bilan de liquidité…………………………………………………………………..43 1.2 ratios d’analyse de liquidité………………….……………………………………44 2. analyse fonctionnelle……………………….…………………………………………45 2.1 bilan fonctionnelle…………………..…………………………………………….46 E U EQ TH Conclusion…………………………………...……….…….………………………..………49 v MEMOIRE DE DESS PRESENTE PAR FANNY LADJI ANNEE ACADEMIQUE 2012-2013