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Il est patent qu’Air France traverse une nouvelle crise de sécurité des vols
Les faits :
•12 septembre 1993 : atterrissage manqué d’un B747 à Papeete,qui sort en bout de piste
et finit dans le lagon. Pas de victimes et avion réparé sur place.
Les responsables : le CDB, ex UTA et son copilote maladroit.
•25 juillet 2000 : crash du Concorde à Roissy – 113 morts – Cause : on n’avait tenu aucun
compte durant plus de vingt ans de plusieurs éclatements de pneus avec risque important
d’incendie. Mais tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise et ce fut la catastrophe.
Les responsables : l’Aérospatiale – la DGAC – la Direction d’Air France – ADP
•2 août 2005 : crash d’un A 340 à Toronto – Pas de morts, par miracle
Les responsables : Le CDB, ancien d’Air Inter et son copilote, qui ont été d’une médiocrité
indigne du métier qu’ils exerçaient et il faut ajouter la Direction d’Air France, qui avait la
charge de les sélectionner, de les former et de les contrôler. Dans une compagnie bien
dirigée, ces pilotes n’auraient probablement pas été recrutés et à coup sûr licenciés.
•25 janvier 2007 : un Fokker 28 d’Air Régional aux couleurs d’Air France ne procède pas
au dégivrage de l’avion avant le décollage, bien que les conditions MTO l’exigent. Déformé
par le givrage, l’avion ne peut prendre son envol et sort en bout de piste, en percutant un
camion dont le conducteur est tué.
Responsable : le Commandant de bord, qui sera condamné au pénal.
Sur cet accident, il est aberrant qu’Air France cherche à se défausser en avançant que «Cet
avion n’était pas opéré par Air France », alors qu’il était peinturluré strictement aux couleurs
de la compagnie nationale. Sur un tel avion, les passagers étaient fondés à considérer qu’ils
bénéficiaient de tout l’environnement de la Compagnie.