1ère S.1 LEDOUX Quentin GUINET Kévin BAC: T.P.E. printemps 2012 L’aérodynamisme I – La recherche du sujet : (p.2) II – La problématique : (p.2) III – Les recherches sur internet : (p.2) IV – L’expérience : (p.3) V – La création de pièces : (p.3) VI – L’installation des pièces et les mesures : (p.4) VII – Résultats : (p.6) VIII – Conclusion : (p.6) IX – Remarque personnel : (p.7) 1 I – La recherche du sujet : Nous avons commencé notre T.P.E. en cherchant un sujet. Au début, le sujet que nous avions choisi était les hydroliennes, mais étant donné que le sujet avait déjà été pris l’an passé nous avons abandonné se projet. Nous avions envie d’un sujet en rapport avec un sport mécanique. Puis l’idée de l’aérodynamisme nous vint à l’esprit. Passionnés de motos, nous avons choisi de travailler ce sujet sur un carénage de moto. C’est à ce moment-là que nous avons commencé nos recherches. II – La problématique : Après avoir cerné le sujet il nous fallait une problématique : En quoi influe l’aérodynamisme sur un corps qui se déplace à grande vitesse ? III – Les recherches sur internet : Une fois que la problématique trouvée, nous pouvions faire des recherches sur internet pour développer celle-ci. Nous avons trouvé un site avec beaucoup d’information sur les carénages de motos (http://www.mecamotors.com/b_partie_cycle/09_carenage/caren01.html). Nous avons pu savoir à quoi sert un carénage. De nos jours la fonction principale du carénage est d'améliorer "l'aérodynamisme" de la moto. 2 L'aérodynamisme s'exprime de la façon suivante: L'air exerce sur un corps en mouvement des forces de frottement. L'air exerce aussi sur ce même corps en mouvement: Des surpressions à l'avant, et des dépressions à l'arrière. Le solide doit donc vaincre deux forces: Celle du frottement, et celle du déplacement d'air. Après avoir consulté ce site, nous avons constaté que la forme du carénage peut influer le comportement de la moto. IV – L’expérience : Pour démontrer ce que nous avons évoqué auparavant, il nous fallait une expérience. Il fallait que l’on puisse mettre un corps à grande vitesse pour pouvoir faire des mesures afin d’en conclure que la forme d’une pièce joue un rôle sur son aérodynamisme. Puis l’un des professeurs nous a fait remarquer qu’il y avait une soufflerie au lycée et que nous pouvions l’utiliser pour faire notre expérience. V – La création de pièces : Après avoir étudié la soufflerie, nous avons cherché comment modéliser un carénage de moto. Nous devions calculer la surface de chaque pièce, pour que les calculs ne soient pas faussés. En effet, si la surface n’était pas la même sur chaque pièce, la force exercé par le vent sur celle-ci ne serait pas la même. Nous avons dessiné ces pièces sur Solidworks. Nous avons conçu trois formes de pièces différentes : 3 « La sphère » « le pavé » « la goutte d’eau » Après avoir imprimé ces pièces en 3 dimensions grâce à une imprimante 3D, voici le résultat : « La sphère » « le pavé » « la goutte d’eau » Ces impressions ont duré environ 45 heures. VI – L’installation des pièces et les mesures : Pendant que les pièces étaient en impression, nous avons étudiés comment nous pourrions calculer la force qu’exerce le vent sur les pièces. L’un des professeurs nous a appris comment nous devions brancher la soufflerie, comment la démarrer et comment la faire fonctionner. 4 Nous avons mis les pièces en place dans la soufflerie et nous en avons trouvé le mode de calcul des mesures. Nous avons utilisé du fil de pêche très fin, ce qui permettait de ne pas fausser les calculs (en pointillés vert sur le schéma). Le vent pousse la pièce (en rouge) qui est tenue par le balancier (en bleu) et le poids qui est au bout du fil de pêche (en vert) la retient. Avec cette technique nous pouvions accrocher des poids (ici en photo à droite) de masse différents et calculer la force qu’exerce le vent sur la pièce. On calcule la force du vent par la formule suivante : P=m*g P : poids en Newton [N] m : masse en kilogramme [kg] g : force gravitationnel sur Terre [=9.81] Nous pouvions aussi calculer la trainée (c’est la force qu’exerce le vent sur l’objet) sans utiliser le mécanisme, par la formule : T = 1/2 (r.V2S.Cx) S: Surface frontale [m²] r: Densité de l'air [g/m3] V: Vitesse [m/s] Cx: Coefficient de traînée Mais nous ne pouvions l’appliquer étant donné que la vitesse du vent nous était inconnue. 5 VII – Résultats : Une fois les pièces imprimées nous avons procédé aux calculs. Voici les résultats : - pour soulever la sphère il a fallu 10g soit 0.1 N - pour soulever le pavé il a fallu 40g soit 0.4 N - pour soulever la goutte d’eau il a fallu 7g soit 0.07N En conclusion : la goutte d’eau est la plus aérodynamique et le pavé le moins aérodynamique. VIII – Conclusion : Problématique : En quoi influe l’aérodynamisme sur un corps qui se déplace à grande vitesse ? Nous pouvions donc conclure que la forme influe sur l’aérodynamisme ce qui modifie la force qu’exerce le vent à grande vitesse. La goutte d’eau est la plus aérodynamique par sa forme qui « accompagne » le vent vers l’arrière, par conséquent les frottements d’air sont beaucoup moins grands. Au contraire, le pavé lui est moins aérodynamique par sa forme « bloque » le vent ce qui ralenti la pièce à cause de la force de celui-ci. La sphère est légèrement moins aérodynamique que la goutte d’eau car elle n’accompagne pas entièrement le vent donc ralentie légèrement la pièce. 6 IX – Remarque personnel : Durant le projet nous nous sommes découvert une passion commune. Nous avons appris à travailler en binôme afin de retenir les meilleures idées de l’autre. En conclusion, il y avait une bonne cohésion de groupe. 7