COLLOQUE
LOGEMENTS COLLECTIFS,
SOLUTIONS BOIS
07 juillet 2016 - Halle Pajol (Paris 18e)
Comité National pour le Développement du Bois
10 rue Mercœur 75011 Paris
DOSSIER DE PRESSE
Contact Presse - Sarah LAROUSSI
01 53 17 19 63 / 06 78 06 66 59
SOMMAIRE
Logements collectifs, quelles sont les solutions bois ?
Le Comité National pour le Développement du Bois
Les intervenants
Présentations et interviews des acteurs des projets
Éva SAMUEL, Architecte, Agence Éva Samuel
Joël BLANC, Gérant, Entreprise Altibois
Jacques DRIEU LA ROCHELLE, Directeur de programmes,
Grand Paris Habitat
Stéphane COCHET, Architecte, Agence A003 Architectes
Marion DUMESNY, Chef de service direction réhabilitation Paris habitat
Gilles FOREST, Directeur commercial Grand-Est et Île-de-France,
Arbonis
Guillaume NIEL, Maître d'ouvrage et résident Habitat Groupé du Canal
Marie-Christine COUTHENX, Architecte, Agence MC Couthenx
Présentations des experts
Serge LE NEVÉ, Adjoint à la Direction du Pôle Industrie Bois
Construction, FCBA Bordeaux
Paul JARQUIN, Président de REI
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Colloque
Logements coLLectifs,
soLutions bois
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Quels sont les évolutions attendues pour la construction de logements collectifs bois : composants,
techniques, organisation des acteurs et des opérations ?
En ayant intégré le matériau dès la phase de conception du projet, les acteurs des opérations présentées ont tous
exploité le potentiel de préfabrication du bois, des façades bardées toute hauteur des logements de Ramonville-
Saint-Agne aux menuiseries insérées en atelier pour les immeubles de Tours. Le projet à Montreuil privilégie les
systèmes constructifs basés sur du petit bois et sur l'assemblage permettant une préfabrication poussée, pour
un chantier efcace et sans nuisance. Certains se sont toutefois trouvés limités par les plannings d’études
serrés (pas d’intégration de l’isolant dans l’opération à Paris) et encouragent les entreprises de charpente à
intégrer l’enveloppe à leurs compétences, an de mieux maîtriser les performances thermiques du bâtiment
(étanchéité à l’air). L’évolution d’un travail en macro-lots plutôt qu’en corps d’états séparés est régulièrement
évoquée, y compris en terme de complémentarité – la formule le « bon matériaux au bon endroit » est davantage
préférée à la solution « tout bois » – pour gérer la qualité des interfaces.
En matières de composants, une majorité des concepteurs souhaiteraient voir l’industrie française se développer
dans les produits dérivés du bois comme le CLT, d’une part pour relocaliser la production et réduire l’importation,
d’autre part pour dénir la stabilité des cadres réglementaires et techniques nécessaires à leur utilisation.
De nombreuses normes, à l’image des DTU (CLT) et des avis techniques (toitures terrasses accessibles sur
support bois) mériteraient d’être établies ou clariées, notamment pour légitimer l’emploi du matériau auprès
des bureaux de contrôle. La formation et la sensibilisation des contrôleurs techniques à la construction bois
permettrait d’améliorer l’accompagnement des projets qui se heurtent trop souvent aux réticences des acteurs
décisionnels, notamment autour des problématiques de vieillissement en façade.
Selon Jacques Drieu la Rochelle, l'emploi du bois valorise la démarche et l’image d’un bailleur social au travers
du ressenti de ses locataires, qui évaluent positivement les qualités des ambiances intérieures en bois,
particulièrement en terme de confort hygrométrique et acoustique. Toutefois, si les professionnels du bois sont
convaincus de son utilisation, les acteurs des réalisations présentées s’accordent à dire que la communication
autour de la lière doit être clariée, notamment en réduisant le nombre de ses entités pour plus de lisibilité vis-
à-vis des maîtres d’ouvrages et des élus. Le processus de « circuit court » a été privilégié par les concepteurs
dans les régions qui le permettent, mais un travail d’homogénéisation reste à faire sur l’ensemble du territoire à
travers l’évolution des savoir-faire et des sources de production locales. Les immeubles de grande hauteur et le
projet ADIVBois ont également été évoqués par rapport au logement.
Quelles solutions bois pour répondre à la réglementation incendie dans le logement collectif ?
Il n’y a pas de solution type, tout dépend du contexte, de la catégorie et de la géométrie du bâtiment. La chape
béton des solutions mixtes bois-béton permet d’apporter de l’inertie thermique, de participer à l’affaiblissement
acoustique et de résoudre la problématique du coupe-feu. Dans les conceptions tout bois, certains ont rencontré
des difcultés dans la réglementation, tant au niveau des contraintes incendie (panneaux de doublage, équipements
électriques) qu’autour des questions acoustiques et d’étanchéité à l’eau, tandis que la petite échelle des habitats
de Ramonville-Saint-Agne a permis à l’opération de ne pas être confrontée à des normes excessives.
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SOLUTIONS BOIS
Interview de Margotte LAMOUROUX, Rédactrice en chef de Séquences Bois - CNDB
et de Jean-Marc PAUGET, délégué expert au CNDB
Comment utiliser des isolants bio-sourcés dans le logement collectif ?
Si la totalité des acteurs semblent s’être intéressée aux isolants bio-sourcés et à la diversité de solutions qu’ils
offrent, leur prix s’est révélé être l’un des principaux frein à leur utilisation. Nombreux sont ceux à dénoncer les
budgets de construction restreints imposés par les bailleurs sociaux et les promoteurs. Les questions techniques
et réglementaires constituent une seconde entrave, car bien que Gilles Forest souligne « qu’un essai LEPIR 2
nancé par la DHUP a permis de démontrer le respect du C+D avec un isolant bio-sourcé dans les caissons
d’ossature », Stéphane Cochet souligne qu’il reste à clarier leur bilan ACV, la traçabilité des biocides utilisés et
leurs impacts sur la santé, leur résistance à l'eau ainsi que l’amélioration de leur résistance thermique, notamment
pour une utilisation en milieu urbain dense. Le développement d’isolant bio-sourcé à partir de résidu de l'agriculture
se présente comme une solution attirante, c’est pourquoi la paille a été envisagée dans l’opération de Ramonville-
Saint-Agne pour être nalement exclue à cause de l’épaisseur importante demandée. La valorisation de la lière du
recyclage et de l 'économie circulaire, sans label aujourd’hui, ouvre également des pistes de réexion.
Comment évolue la promotion privée face aux solutions bois ?
La recherche d’optimisation conduit chaque décideur à s’intéresser à la construction bois : la rapidité de chantier,
la diminution des nuisances pour le voisinage et la qualité d'exécution sont des atouts pour la lière. Avec une
maîtrise complète du clos couvert, elle est capable de livrer des murs nis avec des installations de chantier
réduites, c’est pourquoi certains acteurs préconisent un système de macro-lots pour les entreprises bois plutôt
qu’une approche en corps d'état séparés, à laquelle sont généralement habitués les promoteurs. Si certains
investisseurs lancent des programmes le matériau est imposé, comme le projet ADIVBois qui contribue
à mobiliser les maîtrises d’ouvrages publiques et privées, d’autres sont plus réticents à l’utilisation du bois
(notamment au bardage en façade, peu apprécié quand il est mal mis en œuvre) et attendent une demande
plus forte. Toutefois, chacun ressent une demande croissante pour les matériaux bio-sourcés et pour le bois
en particulier. Il est donc fortement envisageable que son emploi progresse naturellement dans les bâtiments,
comme une valeur ajoutée au patrimoine en sachant que le bilan carbone sera bientôt chiffré et pénalisant pour
les lières à fort impact carbone.
Quel avantage peut apporter le bois dans une opération d’habitat participatif ?
Le matériau est fédérateur d’idées communes et de valeurs autour du développement durable, souvent partagées
par les coopérateurs des opérations. Les chantiers bois, qui facilitent l’auto-construction, appellent à la participation
et à la pédagogie et deviennent alors des lieux d’échanges. Sa mise en œuvre aisée, préparée dès la conception,
ne laisse toutefois aucune place à l’improvisation, ce qui rassure les clients. Habitant de l’opération de logement
participatif de Ramonville-Saint-Agne, Guillaume Niel souligne néanmoins le manque de décrets d’application de la
loi ALUR pour permettre le développement de l’autopromotion et de la coopérative d’habitant.
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MISSIONS : COMMUNIQUER, PROMOUVOIR ET DÉVELOPPER L’UTILISATION DU BOIS
Depuis 1989, le Comité National pour le Développement du Bois est l’organisme national français pour le
développement et la promotion de la lière forêt-bois.
Notre objectif est de faire connaître le rôle essentiel de la lière dans le développement de l’économie française
et des emplois sur le territoire national, mais également celui du bois grâce à sa capacité exceptionnelle de
contribution à l’atténuation du changement climatique.
Le CNDB défend les intérêts de l’ensemble de la lière forêt-bois et accompagne ses membres et partenaires pour
promouvoir une ressource bois de qualité.
Son comité directeur est composé des organisations professionnelles nationales et régionales et autres structures
de la lière forêt et bois.
NOS COMPÉTENCES
L’équipe du CNDB s’organise autour de trois pôles de compétences
CENTRE DE RESSOURCES ET D’INFORMATION
Gestion d’un centre de ressources à destination des professionnels et prescripteurs souhaitant s’informer sur les
solutions constructives bois
Édition de supports
Mise en place d’outils et bases de données
Conseils techniques
PROMOTION ET COMMUNICATION
Conseil et recommandation stratégique
Déploiement de dispositifs de communication
Pilotage des prestataires et suivi des budgets
Mise en place d’indicateurs d’évaluation
FORMATION
Développement de l’ingénierie de formation
Mise en place des stages
Création de partenariats
Formations pratiques sur sites équipés de plateformes de construction
Visites de chantiers et réalisations bois
Retrouvez nos publications sur notre boutique en ligne : www.cndb.org/boutique
Pour en savoir plus : www.cndb.org
LE COMITÉ NATIONAL POUR LE
DÉVELOPPEMENT DU BOIS
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