Que faire ? → La maltraitance ordinaire se prend en

Que faire ?
La maltraitance ordinaire se prend en charge dans la
promotion de la bientraitance, la formation et le
professionnalisme, le respect des droits des usagers.
Face à une suspicion de maltraitance d’un patient par un
soignant :
Si un patient se plaint, si vous êtes témoin d’une situation
qui choque le personnel ou de façons de travailler
inadaptées et répétées :
Prendre en compte ce que dit le patient et/ou son
entourage (au bénéfice du doute), le collègue.
En parler avec d’autres : l’équipe, le responsable
hiérarchique, les personnels de santé au travail. Rester
respectueux et discret.
Tracer les faits de manières précises : lieu, date, ce que
dit la personne et/ou la famille, ce que vous avez constaté
Déclarer l’événement dans GRANIT (onglet maltraitance)
Face à une suspicion de maltraitance d’un patient par son
entourage :
Si un patient se plaint, s’il présente des traces de
violences physiques, si vous constatez des attitudes
inappropriées des proches :
Une démarche à suivre est proposée dans la procédure
« Conduite à tenir face à une situation de maltraitance »
dans MESDOCS
Quand parle t-on de Maltraitance ?
La maltraitance n’est pas n’importe quel abus, violence ou
négligence…
Trois éléments sont caractéristiques de maltraitance :
La dissymétrie : la personne maltraitée est plus fragile
que l’autre
L’abus de pouvoir : le professionnel prend avantage de
sa situation d’autori et de pouvoir.
La dépendance : la personne maltraitée a besoin de
l’autre pour répondre à des besoins essentiels de sa vie.
Compte tenu de cela, on parle de violences envers les
soignants alors que l’on parle de maltraitance des patients par
les soignants.
Quelles sont les situations évoquées ?
Des situations de « maltraitance grave » :
Physiques : coups, ecchymoses, gifles, manipulations
brutales…
Psychiques : propos dévalorisants, humiliants, brimades,
menaces…
Sexuelles : viols, attouchements…
Financières : vols, spoliations, rétentions de pension ou
de moyens de paiement…
Civiques : privations de droits, atteintes aux libertés.
Médicales : soins inadaptés, contentions
Des situations de « maltraitance ordinaire »
En lien avec des attitudes et des propos inadéquats ou des
organisations non respectueuses des personnes (attente,
manque d’explications, oublis..) ou un manque de
compétences…
Dans tous les cas
Pour plus d’information et de détails sur les démarches que
vous pouvez entreprendre, consultez le document :
« Conduite à tenir face à une situation de maltraitance »
disponible dans « MESDOCS »
Une cellule institutionnelle de conseil maltraitance peut
vous aider (voir numéro dans le document ci-dessus)
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Attention :
Ne pas oublier que les fonctionnaires sont soumis à
une obligation de réserve vis-à-vis de l’extérieur et que
dans les cas graves, la communication avec la presse
est organisée de façon institutionnelle.
Et ça vaut aussi pour les réseaux sociaux
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