france-catholique.fr
france-catholique.fr
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
FRANCE
Catholique
Catholique
Catholique
Le veilleur
DOSSIER :
Les catholiques
et la solidarité
JUSTICE :
La Cour européenne
impose
l’adoption
homosexuelle
ISSN 0015-9506
89e année
-
Hebdomadaire
3342
-
1er mars
2013
3
BRÈVES
FRANCE
POLITIQUE: Martine Aubry,  de 
nouveau candidate à la mairie 
de Lille, a rappelé le 19 février 
aux  parlementaires  socialistes 
leurs  engagements  sur  l'inter-
diction du cumul des mandats. 
Le Conseil d'État a recomman-
dé le 21 février que les règles 
du  non-cumul  prennent  effet 
à  l'échéance  des  mandats  en 
cours, soit en 2017.
LeprésidentdelaBanque
publique d'investissement, J.-P. 
Jouyet, a proposé le 21février 
Ségolène  Royal  pour  la  vice-
présidence de cette institution.
AgRICULTURE: Le chef de l'État 
a inauguré le 23 février le 50e 
Salon de l'agriculture à la Porte 
de Versailles à Paris.
ÉCOLE:  La  France  est  passée 
entre  2000  et  2009  du  10e 
au  17e  rang  mondial  pour  la 
compréhensiondel'écrit;  la
proportion  des  élèves  qui  ne 
maîtrisent  pas  cette  compé-
tence est passée de 15 à près 
de 20 % ;l'évolution en calcul 
est du même ordre.
ÉNERgIE: Selon les évaluations 
delaCommissionderégu-
lation  de  l'énergie  datées  du 
18 février, la facture moyenne 
d'électricité des ménages fran-
çaisdevraitaugmenterde
30 % d'ici à 2017.
ENTREPRISES: Dans une lettre 
adressée  au  ministre  Arnaud 
Montebourg  le  19  février,  le 
PDG du groupe américain Titan 
explique  les  raisons  pour  les-
quelles il a renoncé à reprendre 
l'usine  Goodyear  d'Amiens ;  il 
y  critiquel'inefficacitédes
méthodes  françaises  de  pro-
duction,  les  salaires  élevés  et 
les  pertes  de  temps  et  aussi 
l'arrogance du gouvernement !
FISCALITÉ:  Après  les  mesures 
entrant en vigueur en 2013, le 
gouvernement cherche de nou-
velles  ressources ;  la  fiscalisa-
tion des allocations familiales, 
la  suppression  des  avantages 
fiscaux  des  retraités,  la  créa-
tion  d'une  fiscalité  d'Internet 
sont à l'ordre du jour. 
PRISONS:  Le  jury  de  consen-
sus  sur  la  prévention  de  la 
récidive  installé  en  septembre 
2012  a  remis  son  rapport  au 
Premier ministre le 20 février ; 
il  y  propose  de  supprimer  les 
peines  automatiques  (comme 
les peines-plancher) et de créer 
une  peine  de  probation  pour 
permettrelaréinsertiondes
condamnés et la protection de 
la société ; cette peine se subs-
tituerait au simple sursis.
TgV:  La  SNCF  a  dévoilé  le  18 
févriersonnouveautrain  à 
bas coût qui reliera Marne-la-
Vallée à Marseille pour un prix 
d'entrée de moins de 25 euros.
ACAdÉmIE: Poète et professeur 
au  Collège  de  France,  Michel 
Edwards a été élu à l'Académie 
française le 20 février au fau-
teuil de Jean Dutourd.
CINÉmA:La38ecérémonie
des  Césars  le  22  février  a  vu 
letriomphedufilmAmour
de  Mikael  Haneke  et  de  ses 
acteurs,  Emmanuelle  Riva  et 
Jean-Louis Trintignant.
RUgBy: Battus par l'Angleterre 
(23–13),  les  Français  ont  subi 
le23févrierunetroisième
défaite dans le Tournoi des Six 
nations.
mONdE
mALI :
Un  soldat  français  du 
2eRégiment étranger de para-
chutistes a été tué dans le nord 
du  pays  lors  d'une  opération 
menée  le  18  février  par  les 
armées  française  et  malienne. 
Des  combats  ont  continué  à 
opposer les touaregs alliés aux 
forces françaises aux islamistes 
dans le nord du pays, avec l'ap-
pui de drones américains.
EUROPE:Lesimmatricula-
tions de voitures neuves dans 
l'Union européenne ont affiché 
en janvier un nouveau recul de 
près de 9 %, faisant de ce mois 
de janvier le pire depuis 1990.
CHyPRE: Le candidat de droite 
NicosAnastasiades,avocat
pro-européende66ans,  a 
été  élu  président  de  Chypre 
le  24  janvier.  Il  doit  trouver 
très  vite  17  milliards  d'euros 
d'aides  pour  sauver  son  pays 
de la faillite.
gRÈCE: En visite à Athènes le 
19 février, François Hollande a 
critiqué une politique « d'aus-
térité sans fin ».
TUNISIE:Lesnégociations
menées par le Premier ministre 
pour former un nouveau gou-
vernementdetechnocrates
ont  échoué  le  18  février.  Le 
président  de  la  République  a 
approuvéle22ladésigna-
tion  d'Ali  Larayedh,  ministre 
de l'Intérieur, comme nouveau 
Premierministre;  ceder-
nier  est  considéré  comme  un 
homme  de  dialogue  apparte-
nant  au  courant  modéré  du 
parti islamiste Ennahda.
CAmEROUN:  Septtouristes
français, dont plusieurs enfants, 
ont  été  enlevés  le  19  février 
danslenordduCameroun
et entraînés au Nigéria. Après 
plusieurs  heures  de  confusion 
au niveau des informations, les 
forces  de  sécurité  nigérianes 
étaient  lancées  le  22  février 
dans une « chasse à l'homme » 
pour  retrouver  ces  otages  qui 
auraient  été  séparés  en  deux 
groupes.
KENyA:Unecentainede
ministres et personnalités  ont 
dégusté, le 19 février à Nairobi, 
un  repas  à  base  de  produits 
refusés  par  des  supermarchés 
européens, pour dénoncer leur 
gaspillage massif.
IRAN:  L'installation  au  début 
de février de nouvelles centri-
fugeuses plus modernes sur le 
site  de  Natanz  a  renforcé  les 
inquiétudesinternationales,
sans qu'aucune nouvelle sanc-
tion efficace ne soit prise.
ITALIE: Le skieur français Lamy 
Chappuis adécrochéle22
février, et pour la seconde fois, 
le  titre  mondial  de  combiné 
nordique à Val-de-Fiemme  en 
Italie.
gRANdE-BRETAgNE:  L'agence
financière  Moody's  a  privé  le 
22 février la Grande-Bretagne 
de son triple A en raison de ses 
faibles  perspectives  de  crois-
sance ;  cependant,  la  solvabi-
lité du pays reste élevée.
ISRAëL: La mort, dans la prison 
de Megiddo (90 km au nord de 
Jérusalem) où il était interro-
gé, d'un Palestinien de 30 ans, 
arrêté le 18 février, a provoqué 
de nombreuses manifestations 
violentes en Cisjordanie.
J.L.
2 FRANCECatholique n°3342 1er mars 2013
LORSQUE CE JOURNAL paraîtra, Benoît XVI, ayant remis sa
charge, se sera retiré pour deux mois à Castel Gandolfo.
Cette décision, qui rompt avec une longue pratique des
papes, ne signifie en rien, comme on l’a prétendu un peu
partout, une révolution ou même une remise en cause
de l’institution fondée sur le charisme de Pierre. Certes, au long
de l’histoire, celle-ci s’est incarnée dans des
contextes politiques et culturels divers. La
chute des États pontificaux à la fin du XIXe
siècle a marqué un tournant, dans le sens
d’un recentrage sur la mission. Ce n’était pas
pour autant un pur retour à la situation des
origines. Il s’agissait pour les modernes suc-
cesseurs du premier apôtre d’assumer leur
charge, définie par le Christ et inspirée par
l’Esprit, dans des paysages toujours nouveaux.
Mais depuis la fondation de l’Église, le siège
de Rome a toujours été reconnu comme le lieu exceptionnel
réside une autorité sans égale. L’Église « qui préside dans la région
des Romains », écrivait saint Ignace d’Antioche, « digne de Dieu,
digne d’honneurs, digne d’être appelée bienheureuse, digne de
louange, digne de succès, digne de pureté » est celle « qui préside à
la charité, qui porte la loi du Christ, qui porte le nom du Père ».
Interrogé en 1997 par le journaliste Peter Seewald, le cardinal
Ratzinger avait formulé un jugement sur l’avenir de la papauté,
en insistant sur la responsabilité doctrinale « telle que l’ont expri-
mée Vatican I et Vatican II, pour l’unité de l’Église, de sa foi et de
son ordre moral ». Il notait aussi que certaines formes pratiques
« peuvent changer, changeront sûrement, si des communautés
jusque-là séparées se regroupent autour du pape ». Entre Pie XII
et Jean-Paul II, ajoutait-il, des différences importantes s’étaient
signalées. Cela signifie que nous pouvons escompter d’autres
évolutions, d’autres initiatives qui donneront à l’exercice de la
primauté des développements inédits. Mais ceux-ci ne se feront
que dans la continuité organique du ministère pétrinien, dans
une logique qui est caractéristique du génie du christianisme. Le
bienheureux cardinal Newman aura été l'un des meilleurs inter-
prètes de cette continuité créatrice de la Tradition.
En béatifiant le grand théologien anglais du XIXe siècle,
Benoît XVI a montré comment l’Église et la papauté se considé-
raient fières d’un héritage qui se perpétuerait, en se renouvelant
et en renouvelant la face de la Terre. Notre gratitude l’accom-
pagne au terme d’un pontificat intense et riche, annonciateur
d’un avenir aux couleurs de la même Promesse.
SOMMAIRE
ACTUALITÉ
4 CROISSANCE Un pari perdu
5 ITALIE Enfin gouvernable ?
6 SOCIÉTÉ Du feu sous la cendre
DOSSIER
8 SOLIDARITÉ Aux origines étaient les chrétiens
10 Les catholiques solidaires
ESPRIT
12 LECTURES 3e semaine de Carême
14 BENOÎT XVI Le veilleur
16 La contemplation
19 AED Ne souffrez pas pour rien,
c'est trop triste
23 ECCLÉSIA Pierre-Marie Delfieux
MAGAZINE
24 DROIT La Cour européenne
des Droits de l'homme impose
l'adoption homosexuelle
27 TÉMOIGNAGE P. Marie-Michel
28 RND Chroniques de Gérard Leclerc
30 EXPOSITIONS Paul Éluard
poésie, amour et liberté
32 THÉÂTRE « Éverest »,
« Le joueur d'échecs »
33 CINÉMA « Week-end royal », « Ouf »,
« Möbius », « Du plomb dans la tête »
34 TÉLÉVISION - DVD « Le Cathologue »
35 TÉLÉVISION « Alice au pays des merveilles »,
« The gatekeepers »,
« Anonymous », « Coco Chanel »
36 TÉLÉVISION Votre début de soirée
38 BLOC-NOTES Vie associative et d'Église
Couverture : © Osservatore Romano
Notre gratitude
à Benoît XVI
ÉDITORIAL
FRANCECatholique N°3342 1er MARS 2013 3
par Gérard LECLERC
Écoutez la chronique de Gérard Leclerc,
du lundi au jeudi.
ACTUALITÉ
4 FRANCECatholique n°3342 1er mars 2013
CROISSANCE
Un pari perdu
par Alice TULLE
L
e 9 septembre, un
Président « en situa-
tion de combat » se
disait décidé à « fixer
le cap et le rythme »
du « redressement » qui se
traduirait par l’inversion de
la courbe du chômage « d’ici
un an » car il était calculé
que le taux de croissance
serait de 0,8 % en 2013.
Cet optimisme reposait sur
trois paris : le retour
de la confiance
chez les investis-
seurs français et
étrangers grâce
au renforcement
de la zone euro ;
une amélioration
de la conjoncture
internationale qui
nous permettrait
de développer nos
exportations et
une réforme du
marché du travail
destinée à amélio-
rer la compétiti-
vité de l’industrie
française — avant
qu’on ne prenne des
mesures pour créer un « choc
de compétitivité ».
Le 22 février, la Commis-
sion européenne a détruit
l’espoir d’une embellie pour
cette année. Selon ses prévi-
sions, la croissance française
ne devrait pas dépasser
0,1 %, ce qui équivaut à une
stagnation. Du coup, le taux
de chômage serait de 10,7 %
en 2013 et de 11 % l’année
prochaine. Quant au défi-
cit budgétaire, il atteindra
3,7 % du produit intérieur
brut cette année et 3,9 % en
2014 au lieu de revenir à 3 %
comme prévu.
Le gouvernement fran-
çais n’a pas contesté ces
anticipations. La conjoncture
américaine est mauvaise, la
zone euro en récession, le
Japon a entrepris de faire
baisser le yen pour retrouver
sa compétitivité et l’Inde va
faire de même. La suréva-
luation de l’euro pénalise la
France qui réalise la moitié
de ses exportations hors de
sa zone monétaire et qui est
donc sensible aux variations
des taux de change. Comme
l’activité baisse, les rentrées
fiscales diminuent et le défi-
cit se creuse.
Que peut faire
ce gouverne-
ment confronté
à son échec ?
François
Hollande qui
est à la fois le
président de
la République
et le chef du
gouverne-
ment selon
la logique du
quinquennat,
a donné ses
réponses lors
de sa longue
visite au Salon
de l’Agriculture
le 23 février. Il
faut « arriver à
un équilibre des finances
publiques à la fin du quin-
quennat » mais sans « ajou-
ter de l’austérité ». La rigueur
budgétaire sera suffisante :
« Nous avons à donner des
gages de sérieux budgé-
taire en 2014 et notam-
ment des économies qui
devront être faites dans
tous les budgets, de l’État,
des collectivités locales, de
la sécurité sociale pour que
nous puissions continuer à
réduire nos déficits publics ».
L’optimisme est donc reporté
à l’année prochaine : il y aura
« progression du chômage »
en 2013, mais « en 2014
nous serons sur une reprise.
À partir de là, nous pouvons
commencer à créer de l’em-
ploi ».
Cette prévision paraît
aussi fragile que celle formu-
lée en 2013. La conjoncture
internationale ne sera guère
favorable dans les dix-huit
mois qui viennent. On peut
craindre que la réduction
des dépenses publiques,
l’augmentation de la pres-
sion fiscale, la faiblesse des
investissements, la baisse
du pouvoir d’achat se conju-
guent pour maintenir la
France en état de stagnation
ou pour provoquer une longue
récession. La « progression
du chômage » annoncée par
François Hollande risque
de se prolonger en 2014 et
au-delà.
La France peut donc se
trouver engagée sur une pente
dangereuse et rejoindre la
Grèce, l’Espagne et le Portugal
dans une crise dont nul ne
voit l’issue. Le gouvernement
dira, dans les semaines qui
viennent, comment il compte
inverser la tendance.
n
Les chiffres publiés par la Commission européenne ont
détruit le pari d’un retour de la croissance à la fin de
l’année. Le gouvernement va donc accroître la rigueur.
Cette prévision paraît aussi fragile
que celle formulée en 2013
(
FRANCECatholique n°3342 1er mars 2013 5
ITALIE
Enfin gouvernable ?
par Yves LA MARCK
Silvio berlusconi,
largement élu en
2008, avait été
écarté du Palais
Chigi en novembre
2011 pour faire place à un
« gouvernement de techni-
ciens », soutenu par les deux
grandes formations, de la
droite son propre parti, le
Peuple des Libertés au parti
démocrate de gauche, afin
de restaurer la confiance des
marchés financiers dans la
dette italienne. Le professeur
Mario Monti avait réussi ce
pari afin que les taux d’inté-
rêt auxquels l’Italie emprunte
redeviennent supportables.
Au bout d’une année
d’abs tinence, les politi-
ciens rongeaient leur frein,
à commencer par le premier
d’entre eux, Silvio Berlusconi,
qui provoqua la dissolution
anticipée et les élections des
24-25 février. Parti avec un
handicap de dix points sur
la coalition de gauche, les
sondages lui accordaient
d'avoir récupéré, en deux
mois de campagne, une partie
de son retard. Au point qu'on
parlait de « résurrection »
pour cet homme accablé de
toutes parts, mais qui s'exo-
nérait on ne sait trop
pourquoi de la récession
de la quatrième puissance
économique européenne, qui
fait que le produit intérieur
brut par tête en Italie a reculé
entre 1999 et 2013.
La gauche avait fait le
choix du candidat des appa-
reils, Perluigi Bersani, contre
celui du renouvellement,
le jeune maire de Florence,
Mat teo Renzi. Le choix s'est
finalement révélé judicieux
avec un score atteignant les
36%.
Le centre ne parvient pas à
percer (entre 8 et 10%) n’ayant
que le Premier ministre sortant,
Mario Monti, comme porte-
drapeau, alors que celui-ci est
un nouveau venu en politique.
Ce n'est qu’à la Noël dernière
qu'il s'était laissé convaincre
de quitter ses livres, à la
sug gestion pressante à la fois
d’amis de l’épiscopat italien
(le fondateur de Sant’Egidio,
Andrea Riccardi, figurait dans
son équipe gouvernementale),
du président de la République,
ancien communiste, Giorgio
Napolitano, et du président
de Ferrari, Luca Cordero di
Montezemelo, mais aussi
d’Angela Merkel, du prési-
dent de la Banque centrale
européenne, Mario Draghi,
et de l’entière Commission
de Bruxelles, soutiens trop
voyants pour ne pas exciter
les attaques de Berlusconi.
Celui-ci n’avait, dans ce
jeu de massacre, qu’un seul
rival, qualifié de « Coluche
italien », un ancien comique
de la télévision, Beppe Grillo,
qui le dédouanait en quelque
sorte, mais qui semble totali-
ser 20% des suffrages !
Berlusconi croyait encore
pourvoir bénéficier de la
déconfiture de ses deux
anciens alliés, le régionaliste
de la Ligue du Nord, Umberto
Bossi, et l’ancien néo-fasciste
Gianfranco Fini. Elle affai-
blit la droite, notamment en
Vénétie et en Lombardie,
la Ligue s’effondre. Mais l'
« homme providentiel » voulait
croire que cela confortait son
indestructibilité personnelle...
La démoralisation de l’Ita-
lie, dont l'apparent retour en
grâce de Berlusconi était le
symptôme le plus frappant,
sera-t-elle stopée par une
coalition gauche-centre ?
Un certain temps sans doute.
Il faudra voir le résultat des
élections concomitantes au
Sénat qui dispose des mêmes
pouvoirs que la Chambre des
députés...
En attendant… le Pape
dont chaque Italien croit au
plus profond de lui-même
qu’il est le dernier recours,
exerçant de fait une sorte de
« présidence morale de l’Italie »
(Gioberti, catholique libéral
théoricien du Risorgimento,
1843).
n
Le produit intérieur brut par tête en
Italie a reculé entre 1999 et 2013
)
Le centre gauche remporterait 340 sièges à la chambre
basse, contre 140 à la formation de Berlusconi... qui rate
son retour. Grillo aurait 91 sièges et Monti seulement 46.
1 / 40 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !